Quelle ville?

quelque organisme externe que ce soit de dicter la conduite des affaires de la communauté. Mais simultanément affleurait aussi la perception d’une signification plus profonde dans le fait de lier la destinée de cette aventure à celle de l’Inde, et de son rôle crucial dans l’assemblée des nations de la Terre. L’Inde a ceci d’unique : pour ses enfants, quelle que soit leur position ou leur occupation temporelle, la réalité spirituelle est plus importante que la réalité apparente de l’existence humaine. C’est ainsi que, par le fait de sa dimension spirituelle, le projet de Sa ville pouvait être regardé et traité comme digne et méritant de la protection formelle du Gouvernement central.

Ce qu’aucun autre pays au monde n’aurait pu considérer.

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Une clause de la Constitution de l’Inde libre stipule toutefois que son gouvernement ne peut pas interférer dans la conduite d’une entreprise d’ordre religieux. Les dirigeants de la Société propriétaire estimèrent que si le Gouvernement central déclarait son intention d’intervenir, ils pourraient légitimement faire appel à la Cour suprême, qui tranche sur toutes questions se référant à un article constitutionnel, et démontrer que les buts formellement énoncés de cette entreprise étaient religieux de nature. Alors, s’agissait-il d’une entreprise religieuse, ou d’un centre de recherches pour une société nouvelle et une nouvelle création ? La religion, en effet, est une création du Mental, issue de la dualité et de la séparation.

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