Quelle ville?

Car chaque fonction et chaque mouvement de ce corps collectif devait être identifié, rendu intelligible et accessible, défini.

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En l’absence d’aucune hiérarchie orthodoxe, comment se distribuait le pouvoir de décider et d’agir ?

Comment s’entendait-on sur les orientations et les choix, sur les priorités, sur la répartition et l’utilisation des moyens, des biens, de l’argent, sur l’admission de nouveaux arrivants ? Comment s’assurait-on de la bonne gestion des terres, des ressources, des relations avec le monde « extérieur » ? Quel était le rôle du charisme individuel, de la persuasion, de l’aptitude à communiquer ? A qui, à quoi attribuer les responsabilités, qui seraient les interlocuteurs, quels seraient les tenants d’une discipline collective ? Comment veillerait-on à ce qu’aucun membre de cette communauté ne commette d’abus, ne triche, ne trompe, ne compromette la réalisation de l’idéal ? Où se situaient les sources d’influence ?

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Tous, ou presque tous, dans cet espace encore à-demi sauvage, partageaient une même aspiration - et un même refus de toute autorité ou imposition arbitraires.

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