Quelle ville?

triangulaires et quels seraient leur texture et leur langage formel et que servirait leur expression ?

Idées et démonstrations, joutes et disputes et compétitions : le temps passait et tant de travail attendait encore.

Comment se mettre d’accord ? Selon quel principe, selon quels critères ?

De près ou de loin, tous dans la communauté prirent part à ce débat.

Car la façon dont on revêtirait le temple, son apparence extérieure et ce qu’elle communiquerait, détermineraient en grande partie la relation que chacun entretiendrait avec son sens, sa présence et sa fonction.

*

Certains s’étaient épris de la vue quotidienne et chaque fois neuve de cette Chambre intérieure comme suspendue dans le volume de la sphère ouverte sur le monde : ne serait-il pas plus simple et élégant de placer des panneaux de verre, qui isoleraient des intempéries et du bruitage extérieur mais préserveraient le rapport vivant du dedans au dehors, du dehors au- dedans ? Pouvoir encore distinguer la beauté du jour, des arbres et des aires naturelles alors même que l’on gravirait la rampe jusqu’à l’espace consacré, ne serait-ce pas l’expression de tout le travail d’unification ? D’autres percevaient tout l’espace intérieur de la sphère comme un lieu d’initiation, nécessitant le silence et la concentration des sens et de l’attention, et recommandaient l’hermétisme ; cependant, il y avait divergence dans l’approche du langage qu’exprimerait le revêtement. Une approche s’adressait à la relation entre le revêtement et l’environnement naturel – les variations de la lumière et des saisons, la communication entre la végétation des jardins, les distances, les perspectives, la singularité de chaque instant, et la matière même du revêtement, sa capacité de réponse aux harmonies constamment fluctuantes du temps. Alors, pourquoi ne pas revêtir et lisser toute la sphère d’une mosaïque de céramique aux tons oxydés – les tons de

227

Made with FlippingBook HTML5