Quelle ville?

Et, en attendant une solution acceptable de tous, PC se concentrait de plus en plus dans la réalisation aussi exacte et parfaite que possible des éléments complémentaires de la Chambre intérieure – pour laquelle il fallait à nouveau tout apprendre : la coupe et la pose du marbre, la confection du tapis blanc, la préparation des douze colonnes, l’installation de l’héliostat au sommet de la sphère, la manufacture des symboles et, épreuve plus aléatoire encore, du globe de cristal de verre, ce globe qui recevrait un jour le rayon vertical, objet de la concentration et symbole de l’action de la conscience de Vérité à travers l’être psychique éveillé.

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Et l’infrastructure toute entière devait être étudiée, créée, assemblée, à commencer par un système de conditionnement de l’air qui circulerait à l’intérieur de la Chambre, où devait régner un silence total ; la structure de la Chambre offrait peu d’ouvertures (les deux portes d’accès, un écart aménagé entre le sol et les parois, une ouverture circulaire au faîte du toit pour le passage du rayon et une autre, plus petite, juste en-dessous du globe, pour en évacuer la chaleur et, éventuellement, le diriger en un second faisceau jusqu’à un bassin tout en bas de la sphère) et, dans l’état actuel des connaissances et des techniques, il semblait impossible de contrôler l’apport d’air frais et les taux d’humidité sans l’aide de machines, qui devraient donc être placées assez loin de la Chambre. Mais pourquoi n’avait-on pu être plus inspiré, plus créatif, dans la conception-même de la sphère, afin d’éviter ces multiples dépendances technologiques et énergétiques avec leurs associations exploitatrices et leurs complications attenantes : ériger ce formidable édifice pour un travail de conscience, qui dépendrait en fait de tout un appareillage artificiel extérieur, n’y avait-il pas là une sorte de non-sens ? Ce recours aux artifices, non seulement pour assurer les nécessités physiques des utilisateurs, mais aussi et de plus en plus pour obtenir des effets de l’ordre du spectacle, allait augmenter avec les années.

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