Quelle ville?

viennent d’où ? -, la juste relation avec toutes ces opinions et ces positions qui sans cesse se contredisent et se jugent et mutuellement s’infirment !

Oui, tous aspiraient encore à marcher ensemble, à découvrir ensemble le chemin d’un devenir utile pour la Terre ; mais les compréhensions, justement, de comment il fallait s’y prendre pour parvenir à marcher ensemble, revenaient, comme à une vieille habitude, à des postures divergentes et des polarités. Le nombre des participants approchait bientôt du millier ; comment mettre tout le monde d’accord ? Ne fallait-il pas mieux aller de l’avant, prendre les initiatives, pour expliquer et rassurer ensuite ? N’avait-Elle pas laissé assez d’indices et de signes directeurs, pour l’économie, pour le corps physique de la ville, pour les relations avec le monde, pour les recherches, pour l’éducation ? Etait-il vraiment nécessaire de tout discuter, de tout examiner, de laisser à chacun la possibilité et d’approuver ou d’empêcher, d’aider ou de freiner ? S’il fallait attendre que chacun atteigne la maturité de conscience suffisante pour peser et soupeser chaque décision, ne serait-ce pas une attente perpétuelle vouée à l’inertie et la médiocrité ?

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