Quelle ville?

Lorsque R. avait proposé, des années auparavant, la construction de ces douze structures identiques de douze pétales autour de la sphère, chacune contenant sa chambre intérieure, Elle avait accepté de leur donner les noms des douze qualités de Son symbole de la Mère divine et d’attribuer à chacune l’une des douze couleurs du prisme telles que Lui les avait de longtemps indiquées : Sincérité, Humilité, Gratitude, Persévérance, Aspiration, Réceptivité, Progrès, Courage, Bonté, Générosité, Egalité, Paix – du bleu à travers le vert au jaune vers le rouge au violet jusqu’au bleu. Chacun de ces espaces clos habité par une couleur, comme une immersion thérapeutique, un moyen de se préparer, de renforcer, d’équilibrer sa propre nature individuelle : à quoi réellement serviraient ces douze chambres ? Comment y accèderait-on ? Qu’y ferait-on ? Elle n’en avait rien dit : Elle avait donné ces noms parce qu’on les lui avait demandés.

Mais leur étude structurelle demanda des efforts intensifs et soutenus, et leur réalisation requit une main d’œuvre supplémentaire considérable.

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Pour les douze jardins intérieurs qui se répartiraient dans l’aire de l’Ovale avec le Banyan et l’Amphithéâtre, Elle avait donné un certain nombre d’indications à différentes personnes au cours des années de la conception : chacun de ces jardins exprimerait un état de conscience, par ses fleurs, ses plantes et ses arbres et leur disposition, et Elle avait nommé ces douze états : Existence, Conscience, Joie, Lumière, Vie, Pouvoir, Richesse, Utilité, Progrès, Jeunesse, Harmonie, Perfection. Et cet Ovale étant à son tour environné d’eau, puis du Parc de l’Unité, l’expérience de se trouver dans l’Aire de la Paix et de s’y mouvoir offrirait donc une intégralité de possibilités, de perceptions et de découvertes des positions et des dimensions de la Conscience que nul autre lieu sur la Terre ne pouvait offrir.

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