Quelle ville?

remettre à la capacité innée de l’humanité à trouver des solutions à toutes les impasses.

Ou bien, c’était au contraire le besoin d’un guide physique – découvert ici ou là dans l’Inde ou ailleurs – qui voilait pour certains des nouveaux venus la possibilité même de cette ouverture.

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A tout propos l’on trouvera dans une même assemblée les puristes et les pragmatiques : irréconciliables et complémentaires, ils se corrigent mutuellement de leurs excès respectifs. Cette dynamique, livrée à elle- même, tend à produire des résultats décevants et inconcluants : il faut pour embrasser ces deux modes une approche synthétique qui porte ensemble leurs fonctions à une naissance créative et collaborative. Ainsi pour l’apparence de cette ville en devenir : certains des puristes tenaient à se réclamer de formes divinement décrétées, tandis que certains des pragmatistes recommandaient une expression adaptée aux besoins à mesure de leur émergence, les premiers considérant les seconds comme des profanateurs privés de vision et les seconds considérant les premiers comme des attardés fanatisés. Et ainsi pour l’économie interne de la communauté : l’idéal était limpide, chacun donnant ses énergies quotidiennement à l’ensemble et l’ensemble prenant soin des besoins quotidiens de chacun, sans aucune circulation d’argent entre les participants. Cependant, il n’y avait jamais assez d’argent – ou de richesse disponible – pour couvrir tous les besoins et les nécessités, qui se multipliaient, évidemment. Comment formaliser, dans des conditions si fluides et mouvantes, l’économie interne de la communauté et assurer ses fonctionnements pour le bien de tous les participants et leur contribution optimale aux tâches communes ?

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