Quelle ville?

Il œuvra donc avec les moyens qui lui étaient tendus : il accepta de siéger au Conseil gouvernemental en tant qu’architecte en chef et obtint que le plan de la galaxie devienne loi. Mais ceci ne lui suffisait pas, car il voulait que le monument central soit clairement inscrit comme le pivot formel de cette réalité urbaine, visible de toutes parts : l’existence des jardins extérieurs – du parc – autour de l’Ovale traité comme une esplanade sculptée de reliefs soutenant la sphère dorée, lui apparaissait contraire, un obstacle et un encombrement. Que les arbres et les parcs de la ville se distribuent en bras étendus ou en segments concentriques parmi les édifices pour les agrémenter et pourvoir des lieux de récréation aux habitants, plutôt que d’obstruer l’approche visuelle du Temple, tel était son souhait.

Mais comment, maintenant, effacer ce qui était déjà réalisé ?

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Si, largement grâce aux efforts persistants des pionniers et des forestiers pour retenir dans le sol toutes les eaux de pluie et régénérer les espèces végétales sur de grandes surfaces, les nappes aquifères étaient mieux alimentées, les développements dévastateurs dans la région tendaient à compromettre ce qui aurait pu ouvrir la voie d’un renouveau équilibré pour tous les environs. Mais les alternatives à la conservation des eaux de pluie dans le sous-sol apparaissaient soit incertaines et hypothétiques, soit extrêmement onéreuses ; ainsi, la possibilité d’une usine de traitement de l’eau de mer, d’où l’eau filtrée pourrait être pompée jusque sur le plateau, tout en desservant les villages voisins, requerrait des capitaux formidables à l’échelle de cette communauté, si renommée fût-elle.

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