Quelle ville?

ceux qui en ont les moyens personnels sont invités à contribuer au moins la somme équivalente et, autant que possible, à l’augmenter par fraternité. Peu nombreux cependant sont ceux qui peuvent subsister sans privation avec cette somme qui leur est allouée. Les lois et les règlements légaux et fiscaux du pays – qui doivent être rigoureusement observés dans cette situation très exposée – sont contraignants : cette somme reçue par nombre de participants doit demeurer inférieure à un salaire moyen pour ne pas être imposable d’une part et, de l’autre, pour ne pas contrevenir aux conditions stipulées par le Gouvernement pour l’obtention d’un visa de séjour pour ceux qui ne sont pas nés Indiens – ce visa n’autorisant pas l’individu concerné à gagner de l’argent ou à être de quelque manière rémunéré sur le sol de l’Inde. En conséquence, si l’on n’est pas entièrement convaincu de pouvoir ainsi se donner au travail de conscience de Sa ville, l’on doit veiller à identifier d’autres sources de soutien, quitte à se déplacer fréquemment hors du pays.

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Car il s’agit d’un travail d’évolution accélérée, pour lequel la qualité du don de soi compte plus que tous les discours ; et seule cette qualité peut engendrer la réceptivité nécessaire à l’action effective de la Grâce. Pour pouvoir s’en remettre à Sa juste réponse, il faut pouvoir sentir que l’on s’est donné aussi entièrement que possible à la tâche : servir la Vérité en toute chose et à tout moment. Et, s’il s’agit aussi d’une ville à construire, c’est qu’une masse critique représentative de l’humanité doit être atteinte pour que l’aventure acquière son plein sens et sa portée décisive pour la Terre.

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