Quelle ville?

du couvercle ; et ainsi, ceux qui l’ont perçu, qui en ont eu même un éclair d’expérience directe, n’auront plus besoin d’explications.

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Et, dans Sa ville, c’est notre tâche et notre devoir d’appeler dans nos vies et nos actes ce Principe qui doit prendre la charge de tout le champ évolutif et seul peut fonder un Etat de vérité, d’harmonie et de plénitude d’existence dans la Matière. Si nous ne vouons plus le nommer, c’est par une sorte de pudeur, parce que nous n’en sommes pas dignes, ou par crainte d’une confusion avec encore une autre religion, ou par une dérision envers tant de contrefaçons, de prétentions et d’ambitions spirituelles observées ou rencontrées sur la route – et aussi, parfois, par fatigue ou lassitude devant la formidable persistance de notre médiocrité. Car la conscience physique humaine ordinaire est à la fois le bocal qui nous enferme – et nous protège de l’infini – et le boulet qui nous garde dans les bas-fonds, immergés dans la subconscience : c’est à chacun de Ses enfants de persévérer dans l’offrande et l’aspiration. Et d’être ensemble à le faire, d’être ensemble à apprendre et à développer une nouvelle réceptivité, comme un nouvel organe, est notre privilège et notre responsabilité.

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(19 Janvier 2018, Auroville)

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