Quelle ville?

en d’autres pays, partout où une ouverture, une disponibilité, une ardeur à servir et un début de compréhension se présentaient.

Les activités de l’ashram aussi s’étendaient et se diversifiaient.

Dans toutes les directions, la vie collective de l’ashram se développait : terrain de sports, courts de tennis, salles de jeux, piscine olympique, ateliers, laboratoires et fabriques et artisanats et industries, fermes et vergers et - cultures des fleurs, qui avaient une importance centrale dans l’existence quotidienne, puisqu’Elle en avait instauré un langage de la sadhana, en nommant chaque fleur par sa signification spirituelle.

Tout cela s’épanouissait sans bruit, sans clameur ni artifice.

*

Et tout cela nécessitait davantage de main d’œuvre, plus que la population adulte active de l’ashram n’en pouvait fournir et plus d’employés durent être intégrés dans la vie communautaire ; à ce sujet, Elle insistait sur des relations claires et le respect mutuel, et disait Son souhait d’être bientôt en mesure de créer pour eux aussi une sorte d’enclave où il serait pourvu à tous leurs besoins. Et se posait la question d’identifier et d’acquérir un espace homogène, car ces différents foyers d’activité étaient pour la plupart disséminés dans et autour de la ville de Pondichéry et souvent distants les uns des autres.

*

Elle disait que l’argent ne doit pas servir à faire de l’argent, mais doit circuler au service de la nouvelle création : et ce qu’Elle disait, Elle

44

Made with FlippingBook HTML5