Quelle ville?

Mais l’objectif alors était d’animer les surfaces et les volumes d’une richesse sous-jacente, de faire parler les façades, de loger subrepticement dans les masses visibles des clés d’interprétation qui enrichissent l’ensemble qui, lui, devait être simplifié, épuré, porteur d’un harmonieux équilibre. R., lui, souhaitait pouvoir invoquer, créer, matérialiser ces formes et ces espaces qu’il ressentait en attente, et qu’il commencera de sculpter quelques années plus tard, pour les premières écoles et résidences prototypales : rythme et poésie, matière et champ d’expérience, ce seraient des lieux de prédilection, de recueillement, de découverte, des chants de matière et d’espace.

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La date était arrêtée : ce serait une autre année bissextile, le 28 février 1968, la veille du troisième anniversaire de la descente du Supramental. Elle écrirait la Charte de Sa ville, debout devant sa fenêtre, sur une feuille de parchemin.

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Ses instruments pour cette grande impulsion, ceux auxquels Elle avait fait appel, n’étaient pas des candidats à la vie de l’ashram ; c’étaient de fortes individualités, des gens d’action, entrepreneurs et créatifs et naturellement orgueilleux. Alors Elle les invitait, avec tous les autres, à laisser tout ce qu’ils avaient appris, tout ce qu’ils croyaient savoir, pour se lancer dans une découverte entièrement nouvelle à partir de rien – « et advienne que pourra »

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