Lettres à Divakar jusqu'à 2005

moindre signe, je ne sais plus le nom de ce garçon pas particulièrement sympathique, qui en tout cas me déplaisait foncièrement, vulgaire je trouve et de mauvais conseil sûrement. (Je l’aime bien quand même, Gérard !) Comme tu sais, il m’arrive de rêvasser. Ce n’est pas toujours une perte de temps, même s’il m’arrive de le craindre. Car, dans certains de ces moments, tout se passe comme si, grâce à cette sorte de relaxation, des pensées ou impressions pouvaient se faire connaître sans entraves. La première, chronologiquement, c’est l’insistante, je dirais perception, que me donne le tableau de la Vierge et l’enfant que tu as photographié à Pleurtuit. J’ai bien regardé la photo et j’en suis très impressionnée. Impressionnée par le regard de l’enfant. Avoir tiré un tel regard de la pierre ! Quelle aventure, quelle inspiration ! Troublant, ce regard, ni celui d’un enfant ni celui d’un homme, ça me gênerait de dire de Dieu, au fond regard de la Conscience ? Qu’éprouvait le sculpteur, le savait-il ? Alors j’ai imaginé que nous devrions aller à l’église de Pleurtuit, chercher le curé, en espérant qu’il pourrait nous en dire quelque chose… ? Ce qui n’est pas sûr mais on peut toujours tenter ! Deuxième temps de la rêvasserie… Il faudra que tu me donnes ton avis. … Il nous est arrivé maintes fois, avec René, d’évoquer la solution de laisser la voiture aux Prévôts, aux bons soins de Guy. Après quoi, ce n’étaient surtout que paroles en l’air, vu que René ne se résolvait jamais à y laisser des vêtements, et qu’il fallait apporter la machine imprimante, le magnétoscope, etc., d’où voyage en train irréalisable… … Récemment, j’y suis revenue (dans la mesure où il me sera possible d’acheter une voiture…) ; mais rapidement j’ai Plus tard

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