Lettres à Divakar jusqu'à 2005

pris conscience que tôt ou tard le train ne me serait guère accessible : sur le quai à Paris, il faut faire le trajet de 20 voitures !... + changer à Rennes, etc. D’où cette idée : j’achète une voiture ; je la laisse à Auragni pour ses déplacements à Paris, à charge pour elle de me conduire aux Prévôts pour quelques séjours dans l’année, de me laisser la voiture et de s’arranger avec les transports en commun durant ces courtes périodes ; et si cela est plus facile d’habiter alors au 14… Qu’en penses-tu ? … Dans ma précédente lettre, je te parlais du boulot à faire lors de ton prochain séjour … J’avais oublié de noter l’inventaire, sûrement nécessaire un jour : à nous trois avec Auragni ça ira vite… Quant à m’aider pour les rangements entre le 14 et le 27, je dois dire que je les commence, j’ai hâte que mes pensées se sentent libres de tout ce genre de préoccupations. Au fur et à mesure j’ai modifié mes façons de travailler personnelles : je veux pouvoir écrire aussi bien au 27 qu’au 14 – et alléger au maximum le 27 ; le but, que son déménagement futur soit le plus facile. Cela suppose que je fasse émigrer au 14 certaines revues et livres (que je veux trier), gardant au 27 d’autres éléments utilisables sur le champ. Tout cela compose d’énormes paquets, qu’Odile transporte. Elle m’aide pas mal en ce moment : surveiller les travaux de plomberie dans la salle de bains, m’accompagner dans les démarches concernant les dégâts dans la cuisine qui s’amplifient, etc. De plus, je m’occupe de la pose d’une moquette (d’un joli bleu) dans l’entrée, on ne voit plus que les os de l’actuelle ! Voilà ! J’organise ma vie assez bien. D’ailleurs il y a deux mots qui reviennent souvent à mon esprit, tels que, et telle une oxygène : « Ma vie ». J’aimerais avoir moins de soucis administratifs ou autres, et me consacrer à ce que je souhaite. Ça viendra.

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