Journal C'est à Dire 153 - Mars 2010

Le journal gratuit du Haut-Doubs

30 mars 2010 N° 153

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

LA DROITE EST-ELLE EN TRAIN DE PERDRE LE HAUT-DOUBS ?… APRÈS LES ÉLECTIONS RÉGIONALES

S O M M A I R E

Le prix des maisons a doublé. La dernière étude des notaires du Doubs permet de relativiser le ralentissement qu’a connu l’immobi- lier depuis un an. En dix ans, le prix des maisons a doublé dans le secteur de Morteau. (page 4) McDonald’s en bas de ville ? La venue du géant américain de la restauration rapi- de est à l’étude sur Morteau depuis près de sept ans. Dernièrement, McDonald’s aurait jeté son dévolu sur un terrain situé en bas de ville. (page 6) Au chevet du Dessoubre. Après des années de tergiversations, le sort du Dessoubre, très pollué, est entre les mains des élus locaux. Un syndicat va naître. (page 22) L’horlogerie reprend espoir. Alors que s’achève le traditionnel rendez-vous annuel de Bâle, l’horlogerie française semble retrouver des couleurs. Les créateurs locaux fondent de nou- veaux espoirs les années à venir. (pages 30 à 32) La maison se met au vert. Une des tendances actuelles dans l’habitat est la construc- tion de toitures végétales. Une technique encore assez peu répandue en France. (cahier spécial pages 34 à 41)

Visite du président de la République à Morteau, à quelques jours des Régionales. (Dossier pages 15 à 20)

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R E T O U R S U R I N F O

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Emploi : du mouvement en perspective à Fabi

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L a saison hivernale sʼest officiellement terminée le 14 mars dans le Val de Morteau. Avec 52 jours dʼouverture, eu que 4 jours au-dessus de 0 °C. Sinon, on se situait toujours entre 0 et - 10 °C.” La clientèle reste essentiellement locale mais lʼaccueil a noté une importante clientèle en provenance de Montbéliard, Baume-les-Dames ou Besançon. Saison de ski : le bilan

ÉDITORIAL

Autruche Lʼabstention record, quʼhélas nous annoncions dans notre précédente édition, nʼémeut pas ou si peu la classe politique. La droite la met seulement en avant pour tenter dʼexpliquer son naufrage et la gauche fait comme si de rien nʼétait, maintenant quʼelle a gagné. La page du scrutin est tournée, “cir- culez, il n’y a plus rien à voir…” La leçon à tirer de ces régionales 2010, bien au-delà de la razzia opérée par la gauche rose et ver- te en France, cʼest la fracture ouver- te qui sépare désormais les Fran- çais de leurs dirigeants nationaux, autant que les Francs-Comtois de leurs dirigeants régionaux. Et le plus grave, cʼest quʼau-delà des commentaires navrés et des ten- tatives malhonnêtes dʼexplication selon laquelle lʼabstention est due à la méconnaissance des institu- tions régionales, aucun respon- sable politique, que ce soit Marie- Guite Dufay, Alain Fousseret ou Alain Joyandet ne semble effrayé par ce constat dʼéchec cuisant et de désaveu profond de la clas- se politique. Quʼils se situent dans le camp des vainqueurs ou des battus, tous adoptent une nouvelle fois la politique de lʼautruche. Alors que faire face à ces actes de rébel- lion silencieuse ? Car en ne se déplaçant pas aux urnes, cʼest un vrai message que les citoyens ont voulu faire passer à la classe poli- tique contrairement à ce quʼen aient pensé ces derniers dans un élan général de naïveté. La dis- tance abyssale qui sʼest creusée entre les “élites” et le “peuple” arran- ge ceux qui souhaitent le statu quo et en vérité, ils sont nombreux. Nʼa-t-on pas entendu beaucoup de candidats souhaiter “une cam- pagne la plus courte possible ?” Comment espérer redonner lʼélan citoyen aux abstentionnistes avec de tels discours ?Alors que faire ? Rendre le vote obligatoire, com- me cʼest le cas en Australie, en Belgique ou au Brésil ? Prendre réellement en compte le vote blanc, auquel cas les abstentionnistes deviendraient sans doute de vrais votants avec un poids réel sur le scrutin ? Sʼil nʼy a pas de solu- tion miracle, il est impératif dʼinscrire au rang des priorités du législa- teur une réflexion approfondie sur la manière de réconcilier le citoyen avec les urnes. Songeons quʼà Bagdad, les électeurs courent le risque de sauter sur une bombe lorsquʼils se rendent aux urnes ! Et ils sʼy rendent… Lʼinstruction civique et le retour au réel des diri- geants comptent parmi les urgences. Car lʼexplosion socia- le nʼest pas loin en France. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2010 Crédits photos : C’est à dire, Citron Vert, O.T.S.I. Mont d’Or-Deux Lacs, C.F.H.M., Rêverot’trail. Ont collaboré à ce numéro : Jean Hauser (mots fléchés)

F abi Automobile, premier employeur du Val de Mor- teau, sʼapprête à opérer une restructuration de ses effectifs. Selon nos informa- tions, une trentaine de per- sonnes, essentiellement du per- sonnel dʼencadrement, pour- raient être concernées. La direction de lʼéquipementier reconnaît que des discussions sont en cours, tempérant néan- moins lʼidée que 30 licencie- ments sont en cours. “Dire qu’il y a eu 30 licenciements est faux, répond Éric Oternaud, le direc- teur du site. Mais on a de réelles inquiétudes par rapport à la char- ge de travail de notre bureau d’études. La plupart de nos clients ne développement plus de nou- velles pièces. Des discussions sont en cours avec les instances syndicales, nous étudions toutes les pistes.” Parmi les pistes de réflexion : proposer des postes en galvanoplastie (une dizaine de postes est à pourvoir) ou étu-

dier des possibilités de départ anticipé à la retraite. La situation est paradoxale à Fabi Automobile où la production se porte très bien (nous lʼavions rela- té dans notre édition de novembre dernier), mais cʼest au niveau du bureau dʼétudes et du dévelop- pement des nouvelles pièces que lʼactivité sʼest sérieusement ralen- tie. Les constructeurs automo- biles ont tendance actuellement à reconduire les anciennes pièces sur leurs nouveaux véhicules ou se tournent de plus en plus vers lʼAsie (Chine et Corée) pour leur approvisionnement en nouvelles pièces. Certes les voitures sont encore pour partie fabriquées en France, mais les pièces viennent dʼAsie… Et ce sont donc les équi- pementiers français qui trinquent. Fabi Automobile compte sur le lancement de nouveaux modèles comme la future 208 pour redon- ner du travail à son bureau dʼétudes.

cʼest une saison “correcte” qui sʼachève, les responsables du ski se disent “plutôt satis- faits.” Néanmoins, la saison a démarré avec retard, le 9 janvier, pour se terminer deux mois plus tard, avec des vacances de février où les téléskis ont fonctionné en non-stop durant quatre semaines. Cependant, par rapport à la saison dernière qui avait démarré beau- coup plus tôt, les recettes seraient “deux fois moins importantes. En ce qui concerne les recettes par jour, c’est à peu près équi- valent mais le chiffre d’affaires est en net recul du fait que la saison a été plus courte” note- t-on du côté des services de la communau- té de communes. Une grosse journée au Meix- Musy, cʼest jusquʼà 5 000 euros de recettes. Une centaine de forfaits-saison ont été ven- dus cette année mais lʼessentiel concerne les forfaits demi-journées (3 419 pour les jeunes et 2 688 adultes). “Au total, 10 937 titres ont été vendus cette saison.” À noter les température particulièrement basses de lʼhiver qui ont peut-être repoussé quelques skieurs. “Sur 52 jours d’ouverture, nous n’avons

Dernier constat, pour le ski de fond cette fois- ci : le nombre de forfaits vendus a subi une grosse chute. Apparemment, le paiement de la redevance nʼest toujours pas entré dans les habitudes.

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Barrage du Châtelot : 40 minutes pour se sauver

D ans notre dernier numé- ro, nous avons consacré un article au barrage du Châtelot, relatant les consé- quences dʼune éventuelle rup- ture de cette retenue dʼeau située sur le Doubs. Nos voisins suisses, lors dʼun exercice dʼalerte en début dʼannée, ont fait retentir les alarmes dans leurs villages. Mais rien en Fran- ce, dʼoù cette interrogation : nʼexiste-t-il pas de dialogue et de plan commun de sauveta- ge entre les deux pays ? Lʼancien maire de Goumois Jeanne-Marie Taillard à lʼorigine dʼune coopération avec Gou- mois Suisse tient à apporter cet- te précision : “Il y a vingt ans, il était apparu nécessaire d’alerter les pouvoirs publics sur ce poten- tiel danger du barrage. Pour exemple, Goumois France utili-

se la sirène de Goumois Suis- se en cas d’accident. Nous sommes ainsi prévenus de chaque exercice d’un côté com- me de l’autre” dit lʼancienne édi- le. Et de poursuivre : “Un plan de sauvetage a été mis en place avec la préfecture. À Goumois, on sait ce qu’il y a à faire en cas de danger : à savoir se rendre dans l’église dans les 40 minutes et prendre ses papiers d’identité. Les mesures consistant à faire retentir les sirènes ont lieu une fois par an.” Concernant le risque de rupture, lʼancienne élue esti- me quʼil est infime, même sʼil nʼest pas totalement à exclure en cas de tremblement de terre. Et de conclure : “On a beau mettre des affichettes sur les chemins de randonnée pour expliquer le dan- ger… si le barrage cède, il sera difficile d’en réchapper…”

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V A L D E M O R T E A U

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Le prix des maisons à Morteau a plus que doublé en dix ans Immobilier

Dans le Doubs, le prix des appartements anciens a fait un bond de 89 % entre 1999 et 2009, celui des terrains de 120 % et celui des maisons de près de 80 %. C’est dans le secteur de Morteau qu’il a le plus augmenté. Malgré la légère baisse de l’an dernier, la pierre reste une valeur sûre. Les pro- fessionnels commencent à nouveau à espérer.

Dans le Doubs, l’immobilier n’est pas encore sorti du marasme, même si les professionnels recon- naissent que “la chute a été ralen- tie.” C’est surtout le nombre de transactions qui a fait une chu- te vertigineuse cette dernière année : - 25 % entre janvier et

soit peu de recul par rapport à la situation, on ne peut que constater que l’immobilier res- te une valeur sûre. Selon que l’on se situe dans les appartements anciens, les loge- ments neufs, les maisons ou les terrains à bâtir, les prix de

septembre 2009 par rapport à janvier à sep- tembre 2008 pour les appartements anciens par exemple. En ce début d’année 2010, le marché immo-

l’immobilier ont aug- menté entre 60 et 120 % depuis dix ans dans le Doubs. En moyenne, un appartement à Besan- çon valait par exemple en 2009 89,3 % de plus

“La plus- value varie

L’ an dernier, le prix des appartements anciens a chuté de 2 % à Morteau poursefixerà1656euros au mètre carré en moyenne. Mais celuidesmaisonsapoursuivisa pro- gression avec une nouvelle haus- se d’1,4 % l’an dernier alors que la plupart des secteurs du Doubs ont accusé une baisse. Cette nouvelle lègère hausse confirme le positionnement du secteur de Morteau parmi les

de + 60 à + 120 %.”

plus chers du département. Le prix moyen d’une maison sur Morteau était de 222 000 euros l’an dernier si bien que la zone mortuacienne a quasiment atteint les prix de Besançon. L’écart se réduit d’année en année : 222 000 euros à Morteau contre 224 800 euros à Besan- çon, toujours en moyenne. “Le prix des maisons a plus que dou- blé en un an à Morteau” confir- ment les notaires du Doubs.

bilier local retrouve des couleurs. Alors pour retrouver vraiment le moral, mieux vaut pour les professionnels de l’immobilier appliquer la bonne vieille métho- de Coué. C’est ainsi que raison- ne M tre Bernard Philippe, notai- re responsable du réseau immo- bilier Notimo. Et il a sans dou- te raison, car si on prend un tant

qu’en 1999, malgré le fléchis- sement de l’an dernier. Dans le neuf, l’augmentation atteint les + 58,9 % et près de 80 % pour une maison ancienne. C’est pour- quoi Bernard Philippe n’hésite pas à souligner “la performance globale de l’immobilier sur 10 ans. La plus-value varie donc de + 60 à + 120 % selon le type de biens. À titre de comparaison, l’indice des prix à la consom- mation a augmenté de 18,33 % entre 1999 et 2009 et l’indice du coût de la construction de 40 %. Malgré la crise, l’immobilier res- te un excellent placement” insis- te Bernard Philippe. Toujours pour relativiser la cri- se, les notaires insistent sur le fait qu’elle est intervenue alors que le marché immobilier était en haut de cycle. “Il n’aurait pas pu grimper plus haut, un début de décélération s’était fait sentir

fin 2007 avant la crise écono- mique et les causes de cette cri- se immobilière sont exogènes, c’est une crise économique globale et non une simple crise immo- bilière.” Enfin, la profession insis- te sur le fait qu’il n’y a pas eu le cataclysme que certains prédi- saient. Les prix n’ont juste que légèrement baissé et “ils vont se stabiliser” prédit M tre Philippe. Les premiers chiffres de 2010 confortent cette tendance. Cependant, ce regain d’optimisme doit certainement être nuancé

par plusieurs facteurs : le pou- voir d’achat des ménages n’est pas en hausse, le chômage est au plus haut (très mauvais pour retrouver la confiance) et le coût du crédit ne sera pas éternel- lement aussi bas. La sortie de crise est donc périlleuse pour l’immobilier car elle s’amorce justement dans un contexte de crise économique glo- bale. Le marché immobilier ne devrait donc pas retrouver toutes ses couleurs cette année. J.-F.H.

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Une maison que l’on payait 150 000 euros à Morteau en 1999

Dans le Doubs

était facturée 300 000 euros en 2009.

Évolution des prix de l’immobilier

Prix des appartements anciens

Sur 3 mois : ......................................................... -2,2 % Sur un an : .........................................................- 5,9 % Sur 5 ans : ..........................................................+ 40 % Sur 10 ans : ........................................................+ 89,3 %

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Prix moyen 2009 : 1 592 euros le mètre carré

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Prix des appartements neufs

Sur un an : .........................................................- 9,3 % Sur 5 ans : ..........................................................+ 24,1 % Sur 10 ans : ........................................................+ 58,9 %

Prix moyen 2009 : 2 674 euros

Prix des maisons anciennes

Sur 3 mois : ......................................................... -2,2 % Sur un an : .........................................................- 6,6 % Sur 5 ans : ..........................................................+ 25,4 % Sur 10 ans : ........................................................+ 79,9 %

Cʼest le secteur de Besançon qui a subi la baisse la plus importante avec - 14,3 % en un an Prix des terrains à bâtir

Sur un an : .........................................................- 1,3 % Sur 5 ans : ..........................................................+ 51,5 % Sur 10 ans : ........................................................+ 120,4 %

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V A L D E M O R T E A U

Emmaüs-Les Fins au chevet de l’Inde Solidarité Grâce à une vente qui avait rapporté 5 500 euros en fin d’année dernière, Emmaüs-Les Fins a pu payer une clinique mobile à une mission indien- ne conduite par le père Augustin Roland, originaire des Fins.

L’enseigne de restauration brigue un autre emplacement pour s’installer à Morteau. Plutôt qu’en zone commerciale, elle préférerait se rapprocher du centre-ville. McDonald’s s’implanterait au bas de ville Morteau

D urant un mois, Chantal Mamet a parcouru les contrées que le père Augustin Roland connaît main-

impliqué depuis près de 50 ans, notamment dans son “fief” de Tirukkoyilur. “J’ai été frappée par la pauvreté des gens mais en même temps par leur souri- re, leur générosité, leur accueil. Ils sont tout sauf matérialistes et n’ont pas peur du lendemain. Ce genre d’expérience est vrai- ment enrichissant” ajoute M me Mamet. Emmaüs-Les Fins continue à se mobiliser pour les bonnes causes. Après l’Inde ou les Restos du Cœur, les bénévoles préparent une nouvelle action caritative en faveur des sinistrés d’Haïti.

récolté 5 500 euros lors d’une vente d’Emmaüs en novembre dernier, cette somme a entière- ment servi à financer cette cli-

Le McDo de Morteau serait du même gabarit que celui de Pontarlier.

tenant par cœur, lui qui a passé la majeure par- tie de sa vie de prêtre dans cette région de Pon- dichéry, dans le Sud de l’Inde. Une des 37 béné-

nique mobile qui n’est autre qu’un gros véhi- cule médicalisé, ainsi qu’un ordinateur. Nous avons remis les clés du véhicule aux

“Ils n’ont pas peur du lendemain.”

voles d’Emmaüs-Les Fins a donc accompagné le père Roland dans un de ses voyages avec un objec- tif précis : offrir une clinique mobile et un ordinateur aux habi- tants de Mysore, une mission médicale perdue dans la cam- pagne indienne. “Nous avions

religieuses qui se forment pour devenir médecins” présente Chantal Mamet. La Finnoise a profité de son séjour en Inde pour découvrir grâce au père Roland toutes les actions mises en place par la mission dans laquelle le prêtre français est

L e restaurant McDonald’s devrait ouvrir ses portes àMorteau au plus tard en 2012, mais pas à l’endroit prévu initialement. Selon nos sources, le service de développement de l’enseigneamis entreparenthèses le terrain situé dans la zone com- merciale de Morteau à côté de Lidl pour se rapprocher du centre- ville. McDonald’s s’intéresse au parking provisoire qui se trouve au rond-point du bas de ville. “À ce jour, le choix de l’emplacement n’est pas arrêté. Nous travaillons sur le dossier en partenariat avec la mairie. Ce que l’on cherche, c’est un peu le mouton

à cinq pattes : un emplacement accessible et le mieux placé pos- sible” explique le service déve- loppement.Le handicap de la zone commerciale est qu’elle est déserte le soir après la fer- meture des magasins et le week- end. C’est cette influence irré- gulière qui motive McDonald’s à chercher un autre terrain situé sur un axe plus passant, pour s’installer à Morteau. Cela fait sept ans maintenant que l’on parle de l’arrivée de ce restaurant. Cette fois-ci, les choses se précisent et McDo- nald’s confirme son intérêt pour Morteau. “Pour information,

nous avons ouvert un restau- rant à Beaune. Cela faisait 22 ans que nous cherchions un ter- rain dans cette ville. Ce qui fait la qualité de l’enseigne, c’est son emplacement” explique Philip- pe Gille, responsable de McDo- nald’s à Pontarlier. Pas de précipitation donc dans la stratégie de développement de cette enseigne. Le montant de l’investissement de McDo- nald’s à Morteau serait de 2,4 millions d’euros hors fon- cier. Le restaurant devrait créer 35 emplois pour fonctionner sept jours sur sept. T.C.

Chantal Mamet accompagnait le père Augustin Roland en Inde pour remettre les clés de cette clinique mobile.

V A L D E M O R T E A U

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Villers-le-Lac La maison médicale prend forme En accord avec les médecins de la ville, le conseil municipal a choisi de donner son accord au rachat de l’ancienne maison des douanes. L’immeuble sera transformé en résidence pour personnes âgées.

A près de nombreux rebondissements et quelques retards à l’allumage, le projet de résidence pour personnes âgées prend définitivement corps à Vil- lers-le-Lac. Oublié le grand pro- jet d’une maison de retraite avec 60 chambres en lieu et place du vétuste casino. La mairie a choi- si une voie sans doute plus rai- sonnable en rachetant au tarif de 333 000 euros la maison des douanes mise en vente par l’administration. cabinet médical avec quatre salles de consultation. “Le pro- jet au casino s’est enlisé pour deux raisons, explique le maire Jean Bourgeois : d’abord à cau- se des risques d’inondation qui auraient rendu difficile l’obtention d’un permis de construire et d’autre part du fait de la taille du bâtiment sans doute surdimensionné” recon- naît-il. Autre élément qui a pesé dans la décision : l’impossibilité pour le Conseil général de pou- voir soutenir financièrement un tel projet avant 2014. L’arrivée d’un nouveau parte- Aux deux étages supé- rieurs de la maison, des appartements pour per- sonnes âgées non dépen- dantes seront aménagés tandis que le rez-de- chaussée accueillera le

naire dans le projet - l’A.D.M.R. - a permis de ficeler un nouveau projet qui a priori correspond mieux aux besoins. La maison médicale proprement dite pren- dra donc place au rez-de-chaus- sée. Elle comprendra quatre cabi- nets médicaux, un cabinet d’infirmière et un cabinet de kinésithérapeute. La résidence pour personnes âgées prendra place aux étages supérieurs : 6 appartements au 1er, 6 autres au 2ème et 4 der-

niers dans les combles, soit 10 logements de 50 m2 chacun, adapté aux personnes âgées (douche à l’italienne, absence de seuils…). Des logements destinés “aux anciens de Villers qui bien souvent

Coût maxi- mal des loyers : 400 euros par mois.

sont contraints de vendre leur maison et partent sur Morteau alors qu’ils souhaiteraient res- ter sur Villers” ajoute le mai- re. Coût maximal des loyers : 400 euros par mois. Les services de l’A.D.M.R. (repas, ménage…) leur seront proposés. La mise en route du chantier sera effective fin 2011. La réha- bilitation doit être achevée un an plus tard. Le montant des travaux s’élèvera à 1,5 million d’euros. La maison sera en copro- priété entre la mairie de Villers et l’A.D.M.R. J.-F.H.

L’ancien bâtiment où logeaient les douaniers a été racheté au prix de 333 000 euros par la commune.

Publi-information Une deuxième adresse pour le magasin Oxygène Oxygène vient d’ouvrir son deuxième magasin au 8, place Carnot à Morteau (anciennement Crédit Agricole). Le magasin de la rue de la Gare est toujours ouvert, avec un nouveau rayon dédié aux hommes.

Sylvie Hugendobler, dans le nou- vel espace Oxygène, aux côtés d’Aude et d’Isaura.

U n espace clair, lumineux, épu- ré, à la décoration sobre et élégante à la fois. Bienvenue dans le nouvel écrin du maga- sin Oxygène à Morrteau qui a ouvert ses portes le 12 mars dernier. Ce nouveau magasin ne remplace pas l’autre, il arrive en complémenta- rité. “J’ai tenu à garder les deux

côté, les vêtements “confortables” réservées aux grandes tailles et au style plus classique avec ses marques incontournables

Rue de la Gare, c’est Jacqueline Mar- guet qui accueille désormais les clients. Place Carnot, vous serez

habituées de vrais liens de proxi- mité et une attachante complicité. C’est aussi cela le supplément d’âme de cette enseigne indépendante qui n’a jamais voulu jouer la carte des franchises. “J’ai toujours préféré gar- der une indépendance et ne pas m’affilier à une franchise où tout est uniformisé. Ici, chacun garde sa per- sonnalité, j’ai très peu de pièces sem- blables, l’accueil est vraiment per- sonnalisé. C’est cela aussi qui fait notre force” constate Sylvie Hugen- dobler.

adresses pour diversifier l’offre en matière d’habillement. Dans l’ancien magasin, il y a désormais un rayon hommes” souligne Sylvie Hugendo- bler, la gérante des deux boutiques. Le nouveau magasin de la place Car- not dispose d’un espace suffisam- ment grand pour distribuer les col- lections en fonction des styles. D’un

accueilli par le sou- rire d’Isaura et d’Aude. Trois vraies professionnelles expérimentées de l’habillement. Et toujours, Sylvie Hugendobler qui

(Christian Mary, Steil- mann, Katmai, Caro- le Grey, Jensen, Anan- ke…). De l’autre, le rayon plus “branché” avec les marques Eli- sa Cavaletti, Lauren

De vrais liens de proximité et une attachante complicité.

Vidal, Baiao, Maé Mahé ou Carole Richard (nouveauté). “Il y a vrai- ment un grand choix dans les modèles, les matières et les prix. Tout le monde peut trouver quelque cho- se qui lui conviendra” ajoute la géran- te. Aussi, les deux magasins Oxy- gène jouent-ils la complémentarité entre eux : “Ce qu’on ne trouve pas ici, on le trouve là-bas.”

poursuit la relation privilégiée qu’elle a su instaurer avec ses clients depuis bientôt 25 ans, nouant avec certaines

Rue de la Gare, c’est Jacqueline Marguet qui accueille les clients.

Oxygène 8, place Carnot - MORTEAU Tél. : 03 81 43 28 65

Oxygène 2, rue de la Gare - MORTEAU Tél. : 03 81 67 17 80

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V A L D E M O R T E A U

Un terrain pour la future caserne des pompiers C’est rue du Bief, face à l’ancien bâtiment Barostar, que devrait être construi- te la future caserne des pompiers. Une autre piste est également à l’étude. Morteau

En bref…

Boulangerie La boulangerie Aux Délices du Val, installée rue Gilbert- Ménie à Morteau, a un projet dʼimplantation à Villers-le-Lac, en lieu et place de lʼancien pressing. Installation prévue avant la fin mai. Montlebon À lʼoccasion de la 21 ème gran- de Foire du 1 er mai, le Comi- té dʼanimation de Montlebon organisera son traditionnel vide-greniers, en plein air. Tou- te personne intéressée peut joindre dès maintenant Alain Jacquet au 03 81 67 33 05 ou 06 82 22 94 92. Villers-le-Lac La société de gymnastique “La Française” de Villers-le- Lac a prévu dʼengager des travaux dans son local : réno- vation du sol et acquisition de matériels gymniques, pour une dépense totale de 55 000 euros. Dino-Zoo Cʼest “Jurassique Pâques” au Dino-Zoo de Charbonnières- les-Sapins. En association avec la société Coquy, le parc préhistorique renouvelle la manifestation qui outre la visi- te du parc, permet de partici- per à de nombreuses anima- tions en lien avec le thème de lʼœuf (concours dʼœufs déco- rés, chasse à lʼœuf…). Du 2 au 5 avril et du 10 au 25 avril. Renseignements au 06 08 41 41 56.

L a communauté de com- munes du Val de Mor- teau finalise l’achat du terrain sur lequel doit venir s’implanter la future caser- ne des pompiers de Morteau. Il

existant. Le S.D.I.S. s’intéresse aussi aux locaux occupés par l’entreprise Ruggeri qui dans le cadre de son développement pourrait être amenée à démé- nager dans les prochaines années. Ce scénario a été évo- qué mais pour l’instant, il n’est pas abouti. En tout cas, cette caserne est attendue par les 39 sapeurs- pompiers du centre de secours de Morteau. “Les interventions se font malgré tout. Mais c’est un secret de polichinelle que de dire qu’il en répond plus aux besoins actuels” explique un soldat du feu.

le service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) qui pilote le dossier.” À ce stade des opérations, le S.D.I.S. reste discret sur le contenu du projet. Aucune infor- mation ne filtre sur le dossier Morteau “qui est à l’étude” pré- cise la direction de Besançon qui ne confirme ni le calen- drier de réalisation de la caser- ne, ni son emplacement. En effet, le projet pourrait ne pas être celui d’une construc- tion mais plutôt celui d’une réhabilitation d’un bâtiment

se situe rue duBief, face à l’ancien bâtiment Barostar. Cet équipe- ment destiné à venir remplacer le centre de secours obsolète de la

“Les interventions se font malgré tout.”

rue de la Glapiney est attendu pour 2014. “De notre côté, tout est prêt explique Gérard Feu- vrier, le directeur général des services de la communauté de communes. Maintenant, c’est

Le centre de secours de Morteau compte 39 pompiers.

Ce projet intègre le plan de construction et de restructura- tion pluriannuel du service départemental d’incendie et de secours. Dans le cadre de plan

qui est actuellement réétudié pour cause de crise, plusieurs chantiers ont été engagés à Avoudrey, Flangebouche et Les Fourgs. Cette année, trois autres centres vont être inaugurés : au Russey, à Charquemont et à Saint-Vit. À titre indicatif, le coût du centre de Charquemont est de 630 000 euros. T.C.

Les soldats du feu de Morteau devraient avoir une nouvelle caserne en 2014.

Ouverture le Mardi 20 Avril 2010

9, place de la Hal le - 25500 MORTEAU

V A L D E M O R T E A U

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L’intérim reprend du tonus Le climat économique semble beaucoup plus rassurant en ce début d’année 2010. Signe qui ne trompe pas, le travail intéri- maire sort de sa longue léthargie. Tendances. Économie

L es prémices de la repri- se se confirment dans les trois agences de travail intérimaire mortuaciennes. Toutes sont unanimes sur ce point, même si chacune d’elle perçoit ce bour- geonnement printanier de façon différente, selon ses spécifici- tés ou sa clientèle. Chez Manpower, le ressenti est encore au niveau d’un léger frémissement. “Après un pre- mier trimestre 2009 catastro- phique, la situation s’est amé- liorée progressivement vers la fin de l’année. On est toujours dans le prolongement de ce mouvement” , explique Sylvie, chargée d’affaire à l’agence Manpower mortuacienne. Le réveil se vérifie surtout dans le bâtiment. Après l’hiver, on ressort généralement les pel- leteuses dans le Haut-Doubs. C’est beaucoup moins percep- tible dans le secteur automo- bile. “Pour l’horlogerie, chacun attend avec impatience le bilan du salon de Bâle” , poursuit Syl- vie qui ne rencontre pas trop de problèmes de recrutement. On retrouve aussi le sourire chez Adecco avec des besoins d’ouvriers qualifiés qui n’étaient

Petits frémissements également dans l’activité horlogère. C’est bon pour l’intérim.

Randstad Vediorbis, est ravi de voir les indicateurs du tra- vail intérimaire s’inverser en ce début 2010. La croissance, c’est bon pour le moral. “ a repart fort. Sur Morteau et Maîche, on avait subi la crise plus tardivement avec une

dérée comme une bonne nou- velle. Cela signifie du travail chez les sous-traitants fran- çais qui ont des perspectives de commandes sur deux à trois mois. On gagne en lisibilité. Une bonne chose qui favorise par exemple les placements en C.D.I. “Les entreprises qui n’ont pas trop de contraintes en tré- sorerie n’hésitent pas à recru- ter sur certains postes-clés. Au début de l’année, on fournis- sait du travail à 80 intérimaires qui intervenaient dans 60 P.M.E./P.M.I. Aujourd’hui, on est à 120 avec déjà des soucis de recrutement sur du person- nel qualifié ou non qualifié.” F.C.

plus d’actualité en 2009. “En production pure et dure, ça n’a pas vraiment repris. Ces demandes émanent du tissu des P.M.E./P.M.I. On nous sol- licite aussi sur le secteur de Maîche en main-d’œuvre hor- logère. On n’a pas encore retrou-

situation de plein- emploi qui s’est prati- quement prolongée jus- qu’en fin 2008. On n’a pas noté de reprise d’activité en 2009.

vé le niveau d’avant la crise. Si l’activité a doublé par rapport au 1 er trimestre 2009, elle reste encore inférieu- re de 30 % à celle du

Tous les indicateurs sont au vert.

1 er trimestre 2008” , modère Alexandra, chargée de recru- tement qui confirme la relan- ce des chantiers dans le bâti- ment. Raphaël Lucas, le directeur de

L’hiver nous a fortement péna- lisés sur le bâtiment. On redé- marre enfin. Tous les indica- teurs sont au vert” dit-il. La reprise de l’activité horlo- gère en Suisse peut être consi-

La reprise de l’intérim se confirme d’abord dans le secteur du bâtiment.

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Couac autour de la saucisse de Morteau Lors du dernier Conseil d’administration, l’association de défense de l’I.G.P. saucisses de Morteau et Montbéliard a rappelé à l’ordre la société Clavière qui pendant quelques mois n’aurait pas respecté le cahier des charges. Gastronomie

En bref…

Meix-Musy Lʼinstallation dʼune webcam (caméra panoramique) à lʼentrée des domaines nor- diques du Meix-Musy, sur le bâtiment dʼaccueil du Meix- Musy, est prévue dʼici sai- son prochaine. Coût de la four- niture et de lʼinstallation : 2 671,86 euros. Enfance Bourse de puériculture orga- nisée à Morteau samedi 17 avril par le relais parents- assistantes maternelles. Renseignements au 03 81 67 42 47. Papillons “Regards ailés”, un livre écrit par Emmanuel Parola, par lequel les lecteurs sont invi- tés sur les entiers du massif jurassien à la découverte du monde des oiseaux et des papillons du Haut-Doubs. En vente au Celtic Café (Les Fins), à la papeterie Pour- celot (Orchamps-Vennes), à la librairie Rousseau et au cha- let Jacquet (Morteau). Invasion “Lʼinvasion de la Franche- Comté par Henri IV”, livre édi- té par Paul Delsalle aux édi- tions Cêtre. Selon lʼauteur, des nobles et des marchands comtois aurait facilité lʼinvasion française en Franche-Comté.

A dopté au mois d’août, le nouveau cahier des charges de l’I.G.P. (iden- tification géographique proté- gée) indique que la saucisse de Morteau doit être fabriquée avec du porc élevé au lactosé- rum, peu importe la région d’origine du porc. “Au départ, nous avions proposé à l’Europe une zone d’approvisionnement en porc étendue à la Franche- Comté, la Bresse de l’Ain et la Saône-et-Loire. Elle a été refu- sée. L’alternative a donc été d’étendre la zone à toute la Fran- cants de saucisses, deux fabri- cants d’aliments, une quinzai- ne d’abatteurs et une centaine d’éleveurs de porcs. Même si aujourd’hui 90 % des fabricants achètent des porcs en Franche-Comté et dans les régions limitrophes, c’est sur ces nouvelles bases que la filiè- re se structure avec quelques couacs à la mise en route. La société Clavière de Dole qui, avec Amiotte d’Avoudrey, est un des deux plus gros fabricants de saucisses de Morteau, s’est ce à condition que les porcs soient élevés au lactosérum” rappelle l’association de défense de l’I.G.P. Morteau Montbéliard. Elle réunit une trentaine de fabri-

visiblement fait rappeler à l’ordre lors du Conseil d’Administration de l’association le 14 janvier. À l’occasion d’un contrôle de flux, il a été détecté “une non- conformité grave d’août à octobre sur les approvisionnements, du fait du recours à un fournisseur non habilité.” Dans ce même rapport, la société Clavière répond que la non-conformité est traitée et qu’elle “ne se renou- vellera pas puisque le fournis- seur concerné est désormais habilité dans la démarche “sau- qui est clos. La société Claviè- re a toujours respecté les règles d’approvisionnement en porc fixées par le cahier des charges” souligne-t-il, en rappelant par ailleurs que la saucisse de Mor- teau Clavière a reçu la médaille d’argent lors du dernier concours agricole à Paris. Le problème selon des membres de l’association, est que l’entorse au cahier des charges obser- vée pendant plusieurs mois dans cette entreprise a pu créer en plus une distorsion de cisse de Morteau.” Sui- te à cette affaire, Hubert Ducrot, direc- teur de l’entreprise par- le de “mauvais procès. Je n’ai pas envie de polémiquer sur ce sujet

“10 % d’économie sur le produit fini.”

Environ 4 000 tonnes de saucisses de Morteau sont fabriquées chaque année.

concurrence. Un porc élevé au lactosérum coûte plus cher qu’un porc qui ne l’est pas. “Il peut y avoir une différence qui est de l’ordre de 30 à 50 centimes d’euro le kilo. Au final,

rents et que les contrôles qu’elle organise portent leurs fruits. Tout le monde devra rentrer dans le rang ou alors en sor- tir. T.C.

c’est 10 % d’économie sur le pro- duit fini” confie-t-on chez les fabricants de saucisse. Au moins cette affaire montre que l’association fait preuve de fermeté vis-à-vis de ses adhé-

Publi-information Why Not à la pointe des nouvelles tendances Deux ans après son déménagement, ce salon de coiffure pontissalien situé rue Sainte-Anne s’adapte aux exigences d’une profession orientée de plus en plus souvent vers le bien-être.

Spacieux et lumineux, le salon

Why Not offre une ambiance résolument moderne et chaleureuse.

U n peu à l’étroit dans son pre- mier salon déjà implanté dans la rue Sainte-Anne, Aurélien Salvi ne regrette en rien d’avoir réalisé ce transfert d’activité. “Je tenais à rester dans la rue pié- tonne car on n’y subit pas les nui- sances de la circulation automobile. En plein été, on ouvre facilement les portes sur l’extérieur. On bénéficie de conditions de travail beaucoup plus agréables pour le personnel et la clien- tèle.” Spacieux et lumineux, ce salon de coiffure mixte s’inscrit maintenant dans une ambiance infiniment plus fun avec une décoration façon stu- dio de plateau télévisé résolument moderne et chaleureuse. “On s’y sent bien” dit-il. Le contenu est à la hau- teur du contenant. “Il faut savoir se remettre en question en permanen- ce si l’on veut rester dans le coup” , poursuit Aurélien Salvi à la tête d’une équipe de cinq coiffeurs. La méthode est simple. Elle s’appuie sur la formation professionnelle et

du cuir chevelu. Les séances durent environ 45 minutes avec toute une panoplie de rituels de relaxation.” Les tourments de la vie quotidienne, stress, fatigue, anxiété affectent aus- si la santé des cheveux. “On s’élargit de plus en plus vers des pratiques en lien avec le bien-être.” Why Not tra- vaille notamment avec la marque La Biosthétique Paris, laquelle dévelop- pe toute une gamme de shampoings, soins et coiffants 100 % bio, certifiés une gamme de shampoings, soins et coiffants 100 % bio. Why Not travaille avec les produits de la marque Biosthétique Paris qui développe

sur la volonté de coller au plus près des évolutions techniques et des modes vestimentaires. “On utilise tous les moyens d’informations disponibles, des revues spécialisées aux sites Inter- net.” Cap sur les nouvelles tendances en prenant soin d’être à l’écoute de toutes les générations. Ce n’est cer- tainement pas un hasard si Why Not a obtenu en 2010 la charte de qua- lité décernée par la chambre de com- merce. “On a été évalué sur différents critères : l’accueil, le conseil, la pro- preté des lieux… Côté innovation, le salon se spécialise par exemple dans la pose d’extensions avec les produits de la marque Hairdreams. Il dispo- se également d’une cabine zen où l’on vous prodigue des soins spécifiques

Écocert. L’attrait des saveurs plus authen- tiques se propage partout. Ce phéno- mène de société s’observe également dans les styles de coiffure. “On assis- te au grand retour de la féminité avec un côté très glamour et naturel” , obser- ve Aurélien Salvi. Pour Why Not, le challenge du déménagement semble désormais réussi. “Toute la clientè- le nous a suivis dans cette évolution et je tiens à l’en remercier.” Mardi-mercredi : 9 h à 12 h et 14 h à 19 h Jeudi : 9 h à 12 h et 14 h à 21 h

Why Not 11, rue Sainte-Anne - 25300 Pontarlier Tél. : 03 81 46 59 74 www.why-not-coiffure.com

Le salon se spécialise par exemple dans la pose d’extensions.

Vendredi : 9 h à 20 h Samedi : 8 h à 16 h

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“M orteau Morille” a- t-il mangé trop de champignons hallu- cinogènes ou est-il le fils spiri- tuel de la Madeleine Proust ? Un Qui démasquera “Morteau Morille” ? Un jeune Mortuacien fait le buzz sur Internet en publiant des vidéos délires sur l’accent du Haut-Doubs et nos coutumes. C’est le car- ton. Les internautes réclament un D.V.D. Humour

peu des deux, car derrière ce nom de scène se cache un jeune hom- me qui fait le buzz sur la toile en publiant des vidéos et chan- sons loufoques se moquant de nos traditions, de notre accent. À chaque fois, il parvient à fai- re passer un message sublimi- nal sur un ton tantôt léger tan- tôt “lourdingue” voire tendan- cieux. S’il est difficile de dénicher une morille dans un bois, c’est donc plus facile sur le net. Tapez donc “Morteau Morille” sur un moteur Dans un mini-film, il explique comment dans le Haut-Doubs on démarre une tronçonneuse de la main gauche, comment on “ouvre les chemins avec sa 309 sur la neige.” Parfois, on peut l’entendre chanter une chanson accompagnée de sa guitare. Mor- ceaux choisis : “Moi je viens de Morteau, c’est la capitale du mon- de agricole, c’est la capitale de la picole…” La suite ( “laissons le travail aux gens du Doubs” ), faut-il la prendre sur le ton de la rigolade ou à la lettre ? Fau- te d’avoir pu contacter “Morteau Morille”, on l’invite à nous joindre pour répondre… Des groupes se sont créés sur le réseau social “Facebook” pour que “Morteau Morille” sorte un de recherche. Vous tomberez sur les délires de ce Mortua- cien élevé (selon nous) au biberon gentiane- Pontarlier.

D.V.D. Le jeune homme compte 1 539 fans sur ce réseau. Il déglingue ces fonctionnaires qui ne vont pas “au boulot” parce que le chasse-neige n’est pas passé, ou s’énerve contre un chauffeur qui roule à 40 à l’heure et qui, sacrilège, ne roule “pas en Peugeot.” “Si t’achètes Audi, t’achètes Boche. Alors achète Peu- geot, tu fais bosser Montbéliard, non de Dieu !” lâche-t-il dans de délicats relents identitaires… Morteau Morille commente aus- si l’actualité. Exemple lors de Copenhague : “Pour moi, Copen- hague, c’est que les pompiers arrêtent de balancer des litres de flotte pour une maison pour- rie… Je suis d’accord pour que l’on sauve des vies… mais des vies africaines (…)” Pas toujours très fin. Ce que l’on sait au final sur “Mor- teau Morille” : il roule en 309 Peugeot blanche, est visiblement charpentier, appelle “Groseille” sa copine, chante plutôt bien, joue bien de la guitare et arri- ve à déplacer une radio avec une griffe transportant le foin. Un vrai travail de précision… com- me on l’aime dans le Haut- Doubs. À vous de le démas- quer. E.Ch. l’incendie qui a eu lieu au centre-ville de Mor- teau. On le voit sur un balcon regardant le feu se propager. Il dit ce qu’il pense du traité de

Il roule en 309 Peugeot blanche.

Début de la célébrité pour “Morteau Morille”.

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C e résultat collectif avec trois filles du même âge qua- lifiées en finale nationa- le, ça n’était encore jamais arri- vé dans l’histoire du Judo-Club. Fanny Didierlaurent (- de 44 kg), Coralie Foucher (- de 57 kg) et Charline Boirin (- de 63 kg) ont réussi l’exploit. Raphaël Parisot l’entraîneur apprécie comme il se doit cette performance qui récompense l’aventure de trois copines qui font déjà preuve d’un beau tem- pérament. “J’espère qu’elles iront le plus loin possible mais ce ne sera pas facile.” fait du premier coup en termi- nant deuxième à Colmar. Cora- lie a dû remettre le couvert à Dijon où elle finit première. Charline s’y est reprise à trois fois en parvenant en finale qu’elle perd à Besançon. “Leur parcours va servir d’exemple aux plus jeunes” dit l’entraîneur. Cette qualification confirme éga- lement la bonne santé du club dont l’effectif a progressé de 25 % cette saison, passant de 150 à 200 sans qu’on ne puis- se vraiment l’expliquer. Fan- ny, Coralie et Charline n’ont en tout cas rien à perdre. On ne peut que leur souhaiter de suivre les traces de leurs illustres aînées du club médaillées aux championnats de France dans les années quatre-vingt-dix. Joli tir groupé des judokates Morteau Le printemps s’annonce prometteur au Judo-club du Val de Morteau où trois cadettes iront disputer le 4 avril à Paris la finale des championnats de France. Du jamais vu. La finale regroupe en effet les 40 meilleures cadettes françaises dans chaque catégorie de poids. Certaines sont scolarisées en sport-étude judo. Elles s’entraînent davantage que les cadettes mortuaciennes qui mon- tent sur le tatami deux à trois fois par semaine. L’entraîneur est d’ores et déjà satisfait de la manière dont ses protégées se sont qualifiées. Toutes trois sont championnes du Doubs. Pour aller à Paris, elles devaient au moins disputer une finale dans l’une des trois compéti- tions interrégionales. Fanny l’a

Yannick Grenouillet s’engage pour Semons l’Espoir Morteau

Le coureur mortuacien récolte des fonds au pro- fit de la Maison des familles en vendant les kilomètres qu’il effectuera le 19 juin lors du Trail de l’Absinthe dans le Val de Travers. C’ est souvent dans la difficulté que naissent les grands défis. “Quand notre fils Mickaël a été victime d’une leu- cémie en 2003, on a beaucoup apprécié de pouvoir être héber- gé à la Maison des Parents à l’hôpital Saint-Jacques de Besan- çon” , explique Yannick Gre- nouillet en rappelant que cette réalisation a pu être financée grâce à l’argent reversé à Semons l’Espoir. Mickaël a, de sa famille. Pour la seconde année consé- cutive, le coureur mortuacien a choisi le trail de l’Absinthe, nou- velle appellation du Défi du Val de Travers comme support de mobilisation pour Semons l’espoir. Un trail de 75 km avec près de 3 000 m de dénivelé posi- tif. “L’objectif, c’est de vendre des kilomètres de course à des par- ticuliers, artisans, commerçants, écoles.” À raison de 2 euros le 2 euros le kilomètre. depuis, recouvré la santé, au grand bonheur

En conciliant sport et solidarité, Yannick Grenouillet n’a qu’un seul but : redonner de l’espoir aux familles d’enfants hospitalisés.

kilomètre, Yannick avait réus- si à rassembler 7 500 euros. À 42 ans, celui qui totalise déjà 7 participations au Défi du Val de Travers a toujours la san- té. “Le souscripteur peut s’engager à doubler la mise si je bats mon record. Il a aussi le droit de rajouter la somme de son choix si je termine dans les 5 premiers.” De quoi vous mettre

une sérieuse pression à réussir ce triple challenge. Autre nouveauté, Yannick élar- git cette année son rayon d’action en sollicitant plusieurs clubs du Val de Morteau : foot, handball, judo et tennis. “Ils se sont déjà engagés à verser 1 euro par licen- cié. Chacun d’eux ayant ensui- te la liberté d’acheter ou non des kilomètres.”

Pour toute demande de renseignements, vous pouvez joindre Yannick par mail : yannick.grenouillet25@gmail.com.

En se qualifiant en finale, les trois copines ont déjà réussi le plus beau résultat collectif de l’histoire du judo-club Val de Morteau.

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Ouverture d’un kiosque à pain le 6 avril Morteau Renseignements au 03 81 43 18 31

La fécondité dans notre région est plus élevée que dans le reste du pays. Le résultat d’une étude que vient de rendre l’observatoire régional de la santé. Les femmes du Haut-Doubs plus fécondes que la moyenne Naissances

Gérard Guillaume, gérant des Meubles Gautier à Morteau, ouvre un kiosque de vente à emporter devant son magasin de la rue De Gaulle. Pain, vien- noiseries et sandwiches sont au menu.

artisanal et des croissants, dès le matin à 4 h 30 (pour les tra- vailleurs frontaliers), jusqu’au soir à 19 h 30. “Il n’y aura pas que du pain, précise Gérard Guillaume. Nous vendrons aus- si des boissons sans alcool, des viennoiseries, des sandwiches, des pâtisseries, ainsi que des cafés à emporter et des boissons chaudes.” Si le concept rencontre le suc- cès, il est fort probable que la famille Guillaume investisse dans un bâtiment en dur à proxi- mité du magasin de meubles. Ouverture du kiosque mardi 6 avril au matin. J.-F.H.

E n face du lycée et sur un axe de grand pas- sage, le choix de l’emplacement est idéal. “La Mie duVal” devrait rencontrer un franc suc- cès. L’idée de ce nou- veau point de vente revient à Gérard Guillaume, le responsable des Meubles Gau-

tier, un magasin devant lequel un distributeur de boissons ren-

contrait déjà un vif suc- cès, avec plus de 2 000 canettes écoulées par mois, essentiellement achetées par les lycéens. Cette fois, c’est un vrai kiosque qui est instal-

Bientôt un bâtiment en dur ?

lé, dans lequel la famille Guillau- me vendra notamment du pain

Plus de bébés en Franche-Comté qu’ailleurs.

U ne des joies de la can- didate socialiste Marie-Guite Dufay, lors de son élection à

fécondité en Franche-Comté est égal à 56 naissances pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans, alors qu’il est de 54 pour 1 000 en France. Près de 45 % des naissances concer- nent des mères âgées de 30 ans ou plus, contre 39 % en 1997. À l’inverse, la propor- tion de naissances chez les femmes de 25 à 29 ans tend à diminuer. Celle des moins de 25 ans res- te stable. Dans son analyse, l’O.R.S. obser-

ve également que la prise en charge des accouchements a éga- lement évolué en Franche-Com- té. En 2007, 14 438 accouche- ments ont été réalisés dans les maternités de la région. Le recours aux césariennes est de plus en plus fréquent (16,7 % des accouchements en 2007 contre 13,7 % en 1999). 55 % des femmes ont bénéficié d’une anesthésie loco-régionale (péri- durale ou rachianesthésie). Un chiffre inférieur cependant à la moyenne française qui est de 66 %.

la tête duConseil régio- nal le 21 mars, était d’annoncer au public qu’elle allait être bien- tôt grand-mère…Féli- citations ! Il s’avère que Madame Dufay est à la tête d’une région où la fécondité est une des plus élevées de France.

Le recours aux césariennes plus fréquent.

Selon l’Observatoire régional de la santé, en 2007, le taux de

C’est ce type de kiosque, qui sera baptisé “La Mie du Val”, qui sera opérationnel dès le 6 avril devant les Meubles Gautier à Morteau.

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