Edition Découverte Formation Thématiques Prescrire

Cette édition de 16 pages vous donnera un aperçu du programme de formation Les Thématiques Prescrire. Ouvrez et commencez à lire immédiatement!

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LES THÉMATIQUES PRESCRIRE L’objectif de ce programme de formation est de mettre à jour, d’enrichir et de perfectionner les connaissances en pratique de soins courants. Thème après thème, cette formation vous permet de revenir sur de nombreux sujets en lien avec votre pratique. Ce programme se déroule en sessions successives de 4 mois et s’adresse principalement aux soignants de premier recours, médecins, pharmaciens et infirmiers, ainsi qu’aux étudiants. Complémentaire de la lecture régulière de Prescrire, les Thématiques permettent de faire le point sur les données disponibles sur un sujet précis. Cette édition de 16 pages vous donnera un aperçu du programme de formation Les Thématiques Prescrire.

L’équipe Prescrire

VOTRE SESSION THÉMATIQUE

1

Troubles hépatobiliaires chez les adultes Session janvier-avril 2023

Support documentaire de la formation - Troubles hépatobiliaires chez les adultes

Prescrire - 83, bd Voltaire - 75558 Paris Cedex 11 Tél. : (+33) (0)1 49 23 72 80 - Fax : (+33) (0)1 47 00 33 20

Courriel : contact@prescrire.org Site internet : www.prescrire.org

Support documentaire de la formation 08/11/2022 09:32 Le support documentaire

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2

La lecture du support

3-

La réponse au questionnaire

4

Résultats et attestation

UNE SÉLECTION D’INFORMATIONS

Face à un questionnement donné, les soignants ont accès à de nombreuses informations. Rassembler les plus pertinentes pour sa pratique peut prendre du temps.

C’est pourquoi une équipe pédagogique de médecins et de pharmaciens, rédacteurs Prescrire, travaille à la sélection des textes qui figureront dans le support documentaire , en tenant compte de la pertinence ac tuelle de textes publiés antérieurement.

Troubles hépatiques : penser aussi aux plantes Dans le Thématique Troubles hépatobiliaires, retrouvez une sélection de 8 textes pour accéder en quelques pages à l’essentiel des informations concernant l’hépatit B. p 10 p 11 Alcool ou jeûne : gare à la dose de paracétamol Intoxication par le paracétamol : acétylcystéine pour protéger le foie p 12

Les Thématiques Prescrire

Les Thématiques Prescrire

Hépatite A en France : évolution épidémiologique Partie II - Les hépatites virales p 1 Hépatite A p 2 Transmission parentérale et périnatale du virus de l’hépatite B Situations à risque de transmission du virus de l’hépatite B p 4 p 3 Les voies de transmission du virus de l’hépatite B Recommandation en santé publique Dépistage de l’hépatite B par test rapide d’orientation diagnostique (TROD) : des limites Ne pas majorer les effets indésirables généraux des vaccins contre l’hépatite B p 8 Ténofovir alafénamide ( vemlidy °) et hépatite B chez les adultes et les adolescents Autopiqueurs rechargeables : repérer des pratiques à risque p 9 Entécavir : utile dans l’hépatite B Expositions au virus de l’hépatite B par liquide biologique Agir vite pour prévenir l’hépatite B p 9 Entécavir : utile dans l’hépatite B p 6 p 7 Expositions au virus de l’hépatite B par liquide biologique Agir vite pour prévenir l’hépatite B

Troubles hépatiques : p

Partie II - Les hépatites virales p 1 Hépatite A p 2

p 10

Alcool ou jeûne : gare

p 11

Intoxication par le para pour protéger le foie

p 12 Hépatite A en France : évol tion épidémiolog que

Les voies de transmission du virus de l’hépatite B

p 3

p 14

La maladie veino-occlusive hépatique

p 14

La maladie veino-occlu

p 4

Transmission parentérale et périnatale du virus de l’hépatite B Situations à risque de transmission du virus de l’hépatite B

p 6

Partie IV - Autres troubles hépatiques et hépatocarcinomes p 1 Stéatose hépatique dite non alcoolique

Partie IV - Autres trouble et hépatocarci p 1 Stéatose hépatique dit Une surcharge en grais par changement du mo

p 7

Une surcharge en graisse souvent réversible par changement du mode de vie L’hémochromatose Y penser avant la cirrhose si l’on veut améliorer le pronostic

p 8

p 3

p 4 R commandat on n santé publique Dépistage de l’hépatite B par test rapide d’orie tation diagnostique (TROD) : des limites Ne pas majorer les effets indésirables généraux des vaccins contre l’hépatite B p 5 p 7 p 10 Ténofovir alafénamide ( vemlidy °) et hépatite B chez les adultes et les adolescents Autopiqueurs rechargeables : repérer des pratiques à risque p 11 p 12 p 8 p 9

p 9

Les porphyries hépatiques aiguës

p 3

L’hémochromatose Y penser avant la cirrh le pronostic

p 9

Budésonide ( mikicort °) et hépatite auto-immune Trop d’inconnues pour changer les pratiques

p 10

La maladie de Gaucher

p 4

Les porphyries hépatiq

p 11

La maladie de Wilson

p 5

Budésonide ( mikicort °) Trop d’inconnues pour

Les échinococcoses

p 12

Dépistage de l’hépatite C Justifié chez les personnes à risque élevé d’infection p 10

Fasciolase : prévention d’abord

p 7

La maladie de Gaucher

Carcinome hépatocellulaire

p 16

Patients infectés par le virus de l’hépatite C

Maladies professionnelles : encore deux cancers reconnus liés à des expositions chimiques p 8

p 11

La maladie de Wilson

p 17

Antiviraux dits à action directe dans l’hépatite C : en ville aussi

p 9

Les échinococcoses

p 12

Dépistage de l’hépatite C Ju tifié ch z les pers nes à risque élevé d’infection

p 18

Traitements des hépatites C chroniques

p 10

Fasciolase : prévention

PartieV - Troubles de la vésicule biliaire

p 19

Antiviraux dans l’hépatite C : aggravations d’hépatite B

p 11

Carcinome hépatocellu

ALLER À L’ESSENTIEL

La charge de travail des soignants est importante, et le temps de formation précieux . Pouvoir se faire rapidement une idée des principaux éléments à retenir est donc essentiel.

Pour optimiser le temps de lecture, certaines pages du support documentaire sont spécialement créées pour mettre en valeur l’essentiel des informations sur un sujet, par exemple sur un groupe de médicaments ou sur des effets indésirables.

Des médicaments

Médicaments psychotropes : usage détourné chez les jeunes

Les Thématiques Prescrire

• En France, dans une enquête qualitative réalisée en 2015 auprès de jeunes adultes, les médicaments psychotropes détournés étaient surtout des anxio lytiques et des antalgiques opioïdes, à l’occasion d’expérimentation entre pairs ou à la suite d’une prescription médicale. • Il s’agissait, selon eux, de satisfaire une curiosi té, de rechercher des sensations agréables, de surmonter des situations difficiles, d’améliorer ses performances scolaires, ou encore de remplacer d’autres drogues. En 2015, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a réalisé une enquête qualitative par entretiens semi-directifs auprès de jeunes adultes ayant déjà détourné l’usage d’un médicament psy chotrope au moins une fois dans leur vie (1). 29 jeunes dont 19 filles, âgés de 17 ans à 25 ans, ont été interro gés pour recueillir « le point de vue que les jeunes euxmêmes développent sur leurs pratiques » ( a )(1). Parmi eux, 25 avaient au moins le baccalauréat, et 18 ont déclaré qu’ils continuaient à avoir un usage détour né de médicaments au moment de l’enquête. Compte tenu de sa dimension exploratoire, cette enquête per met d’observer une diversité de profils, mais ne vise pas une représentativité de la population générale. Surtout des anxiolytiques et des antalgiques opioïdes. Ces jeunes ont déclaré avoir un usage détour né surtout des anxiolytiques tels que Lexomil° ( broma zépam ), Xanax° ( alprazolam ), Valium° ( diazépam ) par exemple (23 jeunes sur 29) et des antalgiques opioïdes tels que Lamaline° (poudre d’ opium + paracétamol + caféine ), Ixprim° ( tramadol + paracétamol ) (18 jeunes). Plus rarement, des hypnotiques tels que Stilnox° ( zol pidem ) (7 jeunes) et des psychostimulants tels que Ritaline° ( méthylphénidate ) (3 jeunes) ( b )(1). 12 jeunes sur 29 ont déclaré avoir détourné l’usage d’un médica ment plus d’une fois par semaine. Le plus souvent, les médicaments détournés étaient pris, de façon inten E n France, l’usage détourné de médicaments psychotropes par les jeunes adultes reste peu visible et peu étudié (1,2).

générale, associé à plusieurs expériences, que ce soit en termes de substances psychoactives (alcool entre autres) ou de changement de mode de vie (indépen dance vis-à-vis des parents, découverte du milieu étudiant, début de la vie professionnelle, etc.) (1). Comme observé dans d’autres études, les médica ments peuvent avoir été fournis par des amis, des adultes (parents, amis des parents, voire dans un cas un animateur de colonie de vacances) (1). Pour 6 jeunes sur 29, les médicaments psycho tropes détournés ont d’abord été prescrits par un médecin pour soulager des douleurs ou un “mal-être” tel que des troubles anxieux ou dépressifs (1). Les médicaments ont ensuite été utilisés en automédica tion, puis détournés de leur utilisation initiale, jusqu’à basculer parfois dans une consommation addictive (1). Certains jeunes ont aussi déclaré avoir eu recours à une prescription médicale pour obtenir de façon sûre et peu coûteuse le médicament souhaité, parfois très facilement (1). D’autres sources ont paru marginales : stock sur une ancienne ordonnance, pharmacie familiale, vol, ou, très rarement, achat en officine hors prescription ou avec une ancienne ordonnance, ou auprès d’un dealer (1). Selon l’enquête, les pratiques de revente semblent limitées, à l’exception du Subutex° (1). Motifs souvent intriqués. L’enquête a mis en évi dence quatre grands types de motifs, souvent asso ciés, de détournement de médicaments psycho- tropes : rechercher du plaisir et de l’euphorie, avec la volonté de tester les limites de son corps, voire de modifier son état de conscience ; faire face à des situations difficiles, échapper au mal-être et lutter contre l’insomnie, l’angoisse et le stress ; remplacer des drogues momentanément indisponibles telles que le cannabis ; améliorer ses performances scolaires (notamment en période d’examen) et sa créativité (1). Les auteurs précisent que, selon le contexte et le moment, un même médicament peut être détourné pour des motifs différents (1). Troubles hépatiques : penser aussi aux plantes AloeVera M i-2019, l’Agence canadienne du édicament a alerté sur l’hépatotoxicité de produits pris par voie orale conte nant de l’ Aloe vera , à la suite de plusieurs notifications. Ces signalements montrent l’intérêt d’évoquer les divers produits de santé pris par le patient en cas d’hépatite inexpliquée, y compris ceux à base de plantes. ©Prescrire ▶ Tiré de Rev Prescrire Décembre 2021 Tome 41 N° 438 • Page 266 "L vure de riz roug " E n France, des compléments alimentaires à base de “levure de riz rouge” sont commercialisés avec diverses allégations de santé, dont l’hypercholestéro lémie. Ces produits contiennent des monacolines, issues de la fermentation du riz par la “levure de riz rouge” (un remède traditionnel chinois), dont certaines ont une structure chimique identique à celle des sta tines. Des effets indésirables liés à la prise de ces compléments alimentaires, semblables à ceux obser v s avec les statines, ont été rapportés, notamment : des troubles musculaires don des rhabdomyolyses ; des troubles hépatique dont des augmentations des enzymes h patiques, parfois a sociées à un ictère. ©Prescrire ▶ Tiré de Rev Prescrire Octobre 2013 Tome 33 N° 360 • Pages 740-741

impliqués. Les analyses d’échantillons de ces produits n’ont pas mis en évidence de contamination. ©Prescrire

▶ Tiré de Rev Prescrire Février 2020 Tome 40 N° 436 • Page 111

Champignons E n France, des centaines d’intoxications par des cham pignons surviennent chaque année, surtout à l’au tomne. En moyenne, une trentaine de cas sont graves, dont des greffes hépatiques et des morts. La plupart de ces intoxications correspondent à un syndrome phalloïdien. Ce syndrome associe vomissements, dia rrhées, douleurs abdominales, cytolyse hépatique, insuffisance rénale, coma, voire décès, survenant 6 à 24 heures après la consommation de champignons. Il est causé par certaines amanites (phalloïde, vireuse, printanière), des petites lépiotes ou des galères. ©Prescrire Huiles essentielles L es huiles essentielles sont des mélanges complexes de multiples subtances chimiques. Leur ingestion est parfois source d’intoxications. Les huiles essentielles ayant une forte teneur en crésol (goudron de bouleau) ou en pulégone (buchu, calament, menthe pouliot) sont hépatotoxiques. C’est aussi le cas de celles contenant de l’eugénol (clou de girofle) ou du thymol (thym), quand elles sont utilisées à fortes doses. Des atteintes hépatiques, parfois mor telles, ont été rapportées, y compris chez des adultes ▶ Tiré de Rev Prescrire Septembre 2020 Tome 40 N° 443 • Page 669

Cimicifuga D es atteintes hépatiques dues à Cimicifuga racemosa (alia black cohosh, actée à grappes, e Actaea race

a- Dans cette enquête, l’usage détourné est défini comme une « consommation de médicament sans ordonnance et/ou avec une ordonnance mais sans respecter la prescription, la voie d’ingestion,

Maladie de Parkinson

une autre option die de Parkinson

TENIR COMPTE DES CENTRES D’INTÉRÊT SPÉCIFIQUES DE CHAQUE SOIGNANT Selon les pratiques, le lieu d’exercice, une éventuelle spécialisation, les besoins des soignants en termes d’informations sur un même sujet sont variés. Inutile de surcharger le temps de lecture des uns, mais important de permettre à ceux qui le souhaitent d’aller un cran plus loin. À l’aide de courtes notes, des informations complémentaires disponibles dans le fonds documentaire Prescrire sont mises en avant afin que chaque participant puisse compléter sa formation au plus près de ses besoins. thérapeutiques étant cependant limités chez les patients atteints de la maladie de Parkinson et qui souffrent de fluctuations motrices malgré la dopathéra pie, l’ entacapone constitue une autre option à discuter au cas par cas. ©Prescrire ▶ Tiré de Rev Prescrire Mars 2013 Tome 33 N° 353 • Pages 187-188 Extraits de la veille documentaire Prescrire 1- Prescrire Rédaction “Traitement de la maladie de Parkinson. Deuxième partie. Réduire les fluctuations motrices sous lévodopa” Rev Prescrire 2011 ; 31 (330) : 273-279. 2- Prescrire Rédaction “12-4-3. Patients sous lévodopa” + “12-4-4. Patients sous agoniste dopaminergique” + “12-4-7. Patients sous entacapone ou tolcapone” Rev Prescrire 2012 ; 32 (350 suppl. inter actions médicamenteuses). 3- Commission européenne “RCP-Comtan” 10 juin 2010 : 10 pages. 4- ANSM “RCP-Entacapone EG” 28 novembre 2012 : 8 pages. 5- Prescrire Rédaction “Traitement de la maladie de Parkinson. Première partie. D’abord une monothérapie par lévodopa ou ago niste dopaminergique” Rev Prescrire 2011 ; 31 (329) : 200-205. En pratique. Une utilisation répétée de protoxyde d’azote est à envisager en cas de troubles neuromuscu laires inexpliqués, afin d’arrêter l’exposition et apporter de la vitamine B12 . Par ailleurs, l’information sur les risques graves de cette pratique est à partager largement. ©Prescrire

r de la catéchol- phérique, aug le au niveau du commercialisée la maladie de s motrices mal ont commercia princeps (4). ur de la dopa opar° ou autre ; le médicament nson (5). Mais t, des troubles stement ou un a (1). En cas de tion de premier minergique non nirole (Requip° autre) (1,2). méthyltransfé enne d’environ hases “off”, et nnes de lévo que davantage skinésies plus dopa seule (5). pone sont liés ctivité dopami nt : des hypo sychiques, des s soudains de s autres effets troubles diges es colites), des hépatiques (2). dification de la ence clinique, c une modifica rénale grave. Il n du risque de e l’isoenzyme expose à une ments métaboli- hémorragique on de l’ entaca amine oxydase épresseurs imi ecapture de la la venlafaxine de crise hyper les sels de fer , d’où un espa moins 2 heures é (2). ques de l’ enta est modeste et s. Les moyens

e d’azote récréatif : myéloneuropathies

Lire aussi Les usagers se procurent le protoxyde d’azote sous f rm e cartouches métalliques vendues comme az propulseur de produits alimentaires (bombes de ème chantilly par exemple) puis l’inhalent. Les effets cherchés, souvent dans un contexte festif, sont une uphorie, une distorsion des perceptions, une disso ation, un flottement, une désinhibition. La durée de es effets est brève, de l’ rdre de 2 à 3 min tes (1). Outre les risques immédiats à type de céphalées, onfusions, chutes, pertes de c nai s n e, asphyxies u troubles du rythme cardiaque, les expositions p tées a protoxyde d’azote exposent à des teintes hématologiques à type d’anémies mégalo- astiques, à des polyneuropathies axonales sensitivo otrices, avec des signes de dénervation active et à es scléroses combinées de la moelle. Les symp mes sont surtout des troubles de la marche et des oubles sensitifs (2à5). La toxicité neurologique, omme la toxicité hématologique, est liée à l’in ctiva on de la vitamine B12 par le protoxyde d’azote (1à4). Dans la plupart des cas, ap ès arrêt de l’exp s tion u protoxyde d’azote et apport de vitamine B12 , les oubles neurologiques régressent, mais parfois en ssant des séquelles (1à4). E novembre 2019, les centres français d’addicto- vigilance ont attiré l’attention sur des complications eurologiques liées à l’utilisation récréative du pro xyde d’azote, alias gaz hilarant. Huit cas d’atteinte eurologique grave liée à cette utilisation ont été gnalés dans la région des Hauts-de-France entre nvier et novembre 2019 (1).

▶ Tiré de Rev Prescrire Février 2020 Tome 40 N° 436 • Page 110

Références 1- Association française des centres d’addictovigilance “Augmentation des complications sanitaires graves lors de l’usage non médical du protoxyde d’azote en France” 5 novembre 2019 : 1 page. 2- Lan SY et coll. “Recreational nitrous oxide abuse related subacute combined degeneration of the spinal cord in adolescents - A case series and literature review” Brain Dev 2019 ; 41 (5) : 428 435. 3- Prescrire Rédaction “protoxyde d’azote + oxygène. Un complément antalgique parfois utile” Rev Prescrire 2001 ; 21 (215) : 187 (version numérique complète : 5 pages). 4- Garakani A et coll. “Neurologic, psychiatric, and other medical manifestations of nitrous oxide abuse : a systematic review of the case literature” Am J Addict 2016 ; 25 : 358-369. 5- “Nitrous oxide”. In : “MartindaleThe complete drug reference” The Pharmaceutical Press, London. Site www. medicinescomplete.com consulté le 4 décembre 2019 : 12 pages.

• Dans un essai comparatif randomisé, en double aveugle chez 600 patients atteints de la maladie de Parkinson et gênés par des fluctuations motrices, il n’a pas été démontré que l’ opicapone prise une fois par jour soit plus efficace pour réduire la durée des phases “off” que l’ entacapone prise avec chaque dose de lévodopa . Le profil d’effets indésirables de l’ opicapone semble proche de celui de l’ entacapone , mais moins bien connu. L’ opicapone expose à un surcroît de dyskinésies. En pratique, l’ opicapone n’apporte pas de progrès décisif malgré une réduction notable du nombre de prises de médicament à ingérer chaque jour. (n° 431, pages 652-654) • La DCI des inhibiteurs de la catéchol-O-méthyl transférase (COMT) se termine par le segment-clé -capone. En 2021, dans l’Union européenne, trois substances dont la DCI contient ce segment-clé sont autorisées dans la maladie de Parkinson : l’ entacapone ; l’ opicapone (spécialité non commercialisée en France) et la tolcapone . (n° 431, page 663) • Des données pharmacologiques concernant les inhibiteurs de la COMT sont disponibles dans Interactions Médicamenteuses, via l’ Application Prescrire .

Nota Bene

• En France, face aux usages détournés des cartouches de protoxyde d’azote pour siphons de crème fouettée, une loi a instauré des dispositions relatives à la vente et à l’étiquetage des produits qui en contiennent, entre autres par l’interdiction de vente à des personnes mineures, quel que soit le conditionnement.

Maladies neurologiques chez les adultes – Partie II • Page 23

17/03/2022 14:22 méthémoglobinémies, troubles respiratoires, es et visuels

ACCÉDER À DES SUJETS VARIÉS

Dans leur pratique, les soignants rencontrent une grande variété de situations cliniques . Il est donc important de pouvoir se former en continu sur différents sujets.

Les Thématiques proposent des thèmes variés permettant de répondre aux besoins des soignants face aux différentes situations couramment rencontrées en pratique.

Patients adultes souffrant

de troubles cardiaques Session septembre-décembre 2021

Support documentaire de la formation - Patients adultes souffrant de troubles cardiaques

Support documentaire de la formation

Troubles intestinaux chez les adultes Session janvier -avril 2022

Prescrire - 83, bd Voltaire - 75558 Paris Cedex 11 Tél. : (+33) (0)1 49 23 72 80 - Fax : (+33) (0)1 47 00 33 20

Courriel : contact@prescrire.org Site internet : www.prescrire.org

Support documentaire de la formation - Troubles intestinaux chez les adultes

Support documentaire de la formation

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12/11/2021 11:25

Troubles hépatobiliaires chez les adultes Session janvier-avril 2023

Prescrire - 83, bd Voltaire - 75558 Paris Cedex 11 Tél. : (+33) (0)1 49 23 72 80 - Fax : (+33) (0)1 47 00 33 20

Courriel : contact@prescrire.org Site internet : www.prescrire.org

Support documentaire de la formation - Troubles hépatobiliaires chez les adultes

Support documentaire de la formation

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08/11/2022 09:32

RÉVISER SES CONNAISSANCES PAR THÈME

Suivre l’actualité des médicaments et les stratégies thérapeutiques adaptées aux situations cliniques variées rencontrées est nécessaire pour des soins de qualité. Il y a aussi un moment où l’on peut avoir besoin de faire le point des données disponibles sur un thème en particulier. Chaque Thématique regroupe une sélection d’informations permettant de maintenir à jour ses connaissances sur un sujet spécifique. 4 mois pour prendre le temps de vous réapproprier ces informations et prendre du recul.

Partie III - Des médicaments p 1

Une tendance à la hausse du nombre d’hospitalisations et de morts liées à l’usage d’antalgiques opioïdes en France Arrêter un usage prolongé de tramadol Proposer un accompagnement avec diminution progressive des doses, voire une substitution Naloxone : un antidote aux surdoses d’opioïdes Naloxone ( prenoxad °) en kit pour injection IM dans les surdoses d’opioïdes Méthadone gélules : renouvellement de prescription moins contraignant

p 6

Partie IV - Quelques drogues illicites p 1 Effets indésirables du cannabis Avertir les personnes psychiquement vulnérables du risque de troubles graves, dose-dépendants Consommation de substances psychoactives par les adolescents : cannabis Cannabis et grossesse : syndromes de sevrage à la naissance et doutes sur des effets à long terme

p 11

Sommaire

p 11

p 12

p 8

p 13

p 9

Buprénorphine LP sous-cutanée ( buvidal °) et dépendance aux opioïdes Une autre option, avec des modalités d’administration différentes Accidents de la circulation, antidépresseurs et stupéfiants Médicaments psychotropes : usage détourné chez les jeunes

Sommaire

p 10

Cannabis et grossesse : troubles du spectre de l’autisme chez l’enfant ? Le cannabis : plaidoyer pour une politique de santé globale appuyée sur les données scientifiques Cannabis à usage médical : un cadre expérimental en France

p 15

p 12

p 17

Dépendances et addictions

p 15

p 18

Les segments-clés : -azam, -azépam, -azolam

p 19

Dépendances et addictions Session septembre-décembre 2022 Et qu’en est-il des médicaments ? Certains n’exposent-ils pas eux aussi à des dépen dances ? Si bien sûr… C’est bien connu pour les opioïdes, les benzodiazépines ou les am phétaminiques. Pour les amphétaminiques par exemple, ce risque était prévisible du fait de leur structure chimique. Dans d’autres cas, comme la prégabaline ou la gabapentine , les premiers signaux de leur potentiel addictif sont venus des déclarations faites aux centres de pharmacovigilance. Chaque soignant est donc confronté plus souvent qu’il ne l’imagine aux problèmes de dépendance et d’addiction. Comment aider les patients à prendre conscience de leur dépendance, y compris à des traitements qui leur ont été prescrits “pour leur bien”, parfois depuis de longue date ? Com ment les conduire à envisager de se passer de ce produit ou de réduire les risques liés à cette dépendance ? Comment les aider dans l’arrêt de leur consommation et limiter les syndromes de sevrage ? Prendre en compte les risques de dépendance et d’addiction liés à certains médicaments fréquemment prescrits, en informer les patients, programmer dès la prescription les moda lités d’un arrêt sont autant de mesures à disposition des soignants pour limiter les risques de dépendance. Dans ce Thématique, nous avons choisi de présenter les difficultés liées à la consom mation de différentes substances et à leur sevrage, sans entrer dans les traitements des conséquences de leur consommation. Et déjà, le projet est vaste. Nous ne présentons pas d’autres formes d’addictions telles que l’addiction aux jeux ou au sexe, même si certaines sont causées ou aggravées par la prise de médicaments. Dépendances. Addictions. On pense facilement “drogues”, et plus précisément “drogues illicites”. Or, des substances licites exposent elles aussi à des dépendances et à des addictions. L’alcool par exemple. Usage à risque ? Usage nocif ? Alcoolodépendance ? Sujet difficile à aborder avec les patients, tant le déni et la honte sont parfois forts. Sujet difficile, tant les conséquences physiques, psychiques et socio-économiques sont souvent lourdes pour le patient et son entourage. Prise de conscience difficile par le patient, accompagnement dé licat, travail de longue haleine ponctué de rechutes, qui mettent à l’épreuve le patient, son entourage et les soignants. Le tabac aussi fait partie des substances qui entraînent une dépendance. Les difficultés rencontrées par certains fumeurs en témoignent.

p 16

Insomnie : augmenter les chances de réussite du sevrage en benzodiazépine

Protoxyde d’azote récréatif : myéloneuropathies

p 16

p 21

Poppers : méthémoglobinémies, troubles respiratoires, cardiaques et visuels

Zolpidem : assimilé stupéfiant

p 22

p 17

Arrêt des benzodiazépines : des recommandations pratiques

Héroïnomanie et douleur morale

p 18

p 23

Favoriser l’accès immédiat à la méthadone

Personnes âgées : moins de benzodiazépines grâce à une formation directe des patients Arrêt d’un antidépresseur Planifier une diminution progressive des doses

p 19

Héroïne sur prescription et sous surveillance médicalisée Salle de shoot. Les salles d’injection supervisée à l’heure du débat français

p 24

p 20

p 26

Quétiapine : mésusages et abus

p 26

p 21

Eskétamine ( spravato °) et dépression dite résistante Tianeptine Venlafaxine : abus et toxicomanies

Consommation et dangers de l’ecstasy

p 26

p 23

Bébés-cocaïne

p 27

p 24

Drogues : amélioration de la situation sanitaire des usagers au Portugal après la dépénalisation Et aussi • Des fiches à partager avec les patients • Autres ressources documentaires disponibles

p 28

Mécanismes d’action des amphétaminiques en bref

p 26

p 28

Dopage et société

p 29

Méthylphénidate : dopage étudiant

p 30

Antihistaminiques H1 atropiniques et sédatifs : usages hors AMM

p 31

Néfopam : addictions

p 32

Prégabaline : assimilée stupéfiant

p 33

Usage détourné de médicaments : quelques exemples

Support documentaire de la formation - Dépendances et addictions LesThématiques Prescrire

LesThématiques Prescrire

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Dépendances et addictions – Sommaire • Page 3

06/07/2022 11:09

Dépendances et addictions – Sommaire • Page 1

Support documentaire de la formation

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06/07/2022 11:10 06/07/2022 11:09

MÉMORISER EFFICACEMENT DES INFORMATIONS

Lire permet d’acquérir des connaissances. Les utiliser pour répondre à un questionnaire nécessite une réflexion supplémentaire, ce qui participe à la mémorisation de ces informations.

Pour chaque thème de formation, l’équipe pédagogique des Thématiques rédige 80 questions en lien avec la pratique médicale et pharmaceutique. Une aide efficace à la mémorisation de données concrètes, utiles pour les soins.

Questionnaire

Questionnaire

08/11/2022 09:32 l’examen de référence du diagnostic de fibrose ou de cirrhose hépatique est une analyse anatomo pathologique d’un fragment de foie obtenu par ponction biopsie hépatique □ VRAI □ FAUX des hémorragies et des perforations d’organe sont des complications graves d’une biopsie hépatique □ VRAI □ FAUX l’élastométrie impulsionnelle ultrasonore (Fibroscan°) n’est pas discriminante pour établir un diagnostic de fibrose modérée à sévère □ VRAI □ FAUX une élastométrie impulsionnelle ultrasonore (Fibroscan°) n’est pas utilisable chez les patients dont la paroi abdominale est épaisse, notamment du fait d’une obésité □ VRAI □ FAUX le résultat du score d’évaluation de la fibrose Fibrotest° est parfois faussé par la prise de médicaments susceptibles d’entraîner une hyperbilirubinémie □ VRAI □ FAUX I - Diagnostic d’atteintes hépatiques Concernant le diagnostic d’atteintes hépatiques, répondez par vrai ou par faux aux propositions suivantes : 1-1 pour retenir ou écarter à bon escient l’éventualité d’une cirrhose chez un patient atteint d’un trouble hépatique connu, les informations recueillies lors de l’entretien sont très discriminantes □ VRAI □ FAUX la présence d’une ascite ou d’angiomes stellaires sont des signes de l’examen clinique qui contribuent à retenir à bon escient l’éventualité d’une cirrhose □ VRAI □ FAUX l’absence de variation de la matité abdominale par pesanteur (ou matité déclive) est un des signes qui contribuent le plus à écarter le diagnostic d’une ascite □ VRAI □ FAUX 1-2 1-3 Concernant des examens paracliniques hépatiques, répondez par vrai ou par faux aux propositions suivantes : 1-4 1-5 1-6 1-7 1-8

II - Évolution, complications des cirrhoses Concernant l’ascite, répondez par vrai ou par faux aux propositions suivantes : une ascite est présente chez plus de 80 % des patients cirrhotiques □ VRAI □ FAUX 2-10 une ascite n’est jamais une manifestation d’une maladie veino-occlusive hépatique □ VRAI □ FAUX 2-11 les inhibiteurs de la pompe à protons augmentent le risque d’infections du liquide d’ascite chez des patients cirrhotiques □ VRAI □ FAUX 2-12 une ponction évacuatrice d’ascite vise à soulager le patient des symptômes digestifs et des difficultés respiratoires liés à l’augmentation de la pression abdominale □ VRAI □ FAUX 2-13 les ponctions évacuatrices d’ascite exposent à des hypotensions artérielles □ VRAI □ FAUX 2-14 en cas de fièvre, associée ou non avec une défense abdominale dans les jours qui suivent une ponction d’ascite à domicile, une infection du liquide d’ascite est à envisager □ VRAI □ FAUX 2-9 Concernant le syndrome hépatorénal, répondez par vrai ou par faux aux propositions suivantes : 2-15 un syndrome hépatorénal est un syndrome fréquent et grave chez les patients cirrhotiques avec ascite □ VRAI □ FAUX 2-16 dans le syndrome hépatorénal, l’insuffisance rénale n’est liée ni à une atteinte des reins, ni à un obstacle sur les voies urinaires □ VRAI □ FAUX 2-17 chez les patients cirrhotiques atteints d’un syndrome hépatorénal, la double transplantation foie-rein est le traitement de référence □ VRAI □ FAUX 2-18 la mise en place chirurgicale d’un shunt porto-cave améliore la survie des patients atteints d’un syndrome hépatorénal □ VRAI □ FAUX

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Troubles hépatobiliaires chez les adultes – Questionnaire • Page 3

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DISPOSER DE RESSOURCES MULTIPLES

Les soignants ont besoin d’informations en lien avec leur pratique mais aussi de pouvoir les communiquer aux patients de façon claire et compréhensible, au besoin avec des supports d’information à partager avec eux, au cabinet médical comme à l’officine.

Maladie de Parkinson

Dans chaque Thématique, des supports directement utilisables au cabinet ou à l’officine , utiles à l’accompagnement des patients, sont systématiquement signalés. A près quelques années d’utilisation, l’efficacité de la lévodopa diminue au long de la journée. Des akinésies de fin de dose apparaissent. Des phases de blocage de la motricité (périodes “off”) peuvent apparaître. L’alternance parfois brutale de phases d’amélioration motrice (périodes “on”) et de blocage aboutit à l’effet dit “on-off“. Mesures à prendre. Au cours de l’évolution de la maladie de Parkinson, les associations d’antiparkinsoniens deviennent inévitables. Associations d’antiparkinsoniens

Les diverses associations d’antiparkinsoniens posent le problème d’addition d’effets dopaminergiques avec nécessité d’ajuster les doses lors de l’ajout d’un nou veau médicament et d’addition d’effets indésirables notamment sédation, hypotension orthostatique, etc. La gestion de ce problème est délicate. Elle repose sur l’information du patient et une surveillance clinique particulière lors du changement de thérapeutique, à la recherche d’un compromis acceptable. ©Prescrire

Parmi les autres complications neurologiques de la dopathérapie, des dyskinésies et des dystonies dou loureuses peuvent survenir. Pour lutter contre ces problèmes, diverses modifi cations du schéma de prise de la lévodopa peuvent être tentées, mais souvent sans grand succès.

▶ Tiré de Interactions Médicamenteuses Prescrire 2022

INFOS-PATIENTS MESSAGES-CLÉS MÉDICAMENTS

Par exemple, des aides à la communication avec les patients : Fiches Infos-Patients, Messages clés médicaments.

À transmettre aux patients ou à leur entourage lors de la prescription, de la dispensation ou de la surveillance d’un médicament

lévodopa ou ropinirole en cas de maladie de Parkinson

e - 83, bd Voltaire - 75558 Paris Cedex 11 33) (0)1 49 23 72 80 - Fax : (+33) (0)1 47 00 33 20 Attention au risque de somnolence : repérer d’éventuels signes ou des moments propices à la somnolence afin d’adapter ses activités, comme la conduite d’un véhicule par exemple. Pourquoi ? Ce médicament peut causer de la somnolence, voire un endormissement soudain.

Ne pas arrêter brusquement le médicament.

Pourquoi ? Un arrêt soudain de la prise de ce médicament cause parfois un blocage des mouvements avec rigidité des muscles et rarement une réaction grave avec fièvre élevée et agitation. Il est prudent d’anticiper le renouvel lement de l’ordonnance pour ne pas se trouver à court de médicament. En cas d’arrêt imprévu de plus d’une journée, contacter un médecin. Consulter un soignant en cas d’envies irrésis tibles ou d’un comportement surprenant tel qu’un attrait pour les jeux d’argent, des pul sions sexuelles, des achats excessifs, une bou limie. Pourquoi ? Ce médicament peut causer des troubles du comportement dits compulsifs, c’est-à-dire entraîner des comportements qu’on a beaucoup de mal à contrôler. Si possible, informer son entourage pour qu’il soit attentif à un éventuel changement de comportement.

: contact@prescrire.org ernet : www.prescrire.org

Prendre quelques minutes pour se relever après s’être baissé, assis ou allongé. En cas d’étour dissement, s’asseoir ou s’allonger jusqu’à dis parition des troubles, puis se relever très pro gress vement. Pourquoi ? Ce médicament cause parfois une baisse de la tension artérielle qui provoque des étourdissements ou des sensations de vertige, avec risque de chute. Cela survient surtout quand on prend en plus des médicaments de l’hypertension artérielle. Ces troubles surviennent parfois quelques minutes après s’être relevé. Avant de prendre en plus un autre médicament, il est plus sûr d’en parler à un professionnel de santé. Pourquoi ? La prise d’autres médicaments peut diminuer l’efficacité de la lévodopa ou du ropinirole ou augmenter leurs effets indésirables.

Support documentaire de la formation - Dépendances et addictions

©Prescrire – juin 2020

Sources • “Maladie de Parkinson : traitement initial des troubles moteurs” Premiers Choix Prescrire, actualisation octobre 2019.

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Maladies neurologiques chez les adultes – Partie II • Page 17

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Dépendances et addictions Session septembre-décembre 2022 Dépendances et addictions

Aperçu d’un support documentaire

Support documentaire de la formation

Sommaire

Dépendances et addictions

Dépendances. Addictions. On pense facilement “drogues”, et plus précisément “drogues illicites”. Or, des substances licites exposent elles aussi à des dépendances et à des addictions. L’alcool par exemple. Usage à risque ? Usage nocif ? Alcoolodépendance ? Sujet difficile à aborder avec les patients, tant le déni et la honte sont parfois forts. Sujet difficile, tant les conséquences physiques, psychiques et socio-économiques sont souvent lourdes pour le patient et son entourage. Prise de conscience difficile par le patient, accompagnement dé licat, travail de longue haleine ponctué de rechutes, qui mettent à l’épreuve le patient, son entourage et les soignants. Le tabac aussi fait partie des substances qui entraînent une dépendance. Les difficultés rencontrées par certains fumeurs en témoignent. Et qu’en est-il des médicaments ? Certains n’exposent-ils pas eux aussi à des dépen dances ? Si bien sûr… C’est bien connu pour les opioïdes, les benzodiazépines ou les am phétaminiques. Pour les amphétaminiques par exemple, ce risque était prévisible du fait de leur structure chimique. Dans d’autres cas, comme la prégabaline ou la gabapentine , les premiers signaux de leur potentiel addictif sont venus des déclarations faites aux centres de pharmacovigilance. Chaque soignant est donc confronté plus souvent qu’il ne l’imagine aux problèmes de dépendance et d’addiction. Comment aider les patients à prendre conscience de leur dépendance, y compris à des traitements qui leur ont été prescrits “pour leur bien”, parfois depuis de longue date ? Com ment les conduire à envisager de se passer de ce produit ou de réduire les risques liés à cette dépendance ? Comment les aider dans l’arrêt de leur consommation et limiter les syndromes de sevrage ? Prendre en compte les risques de dépendance et d’addiction liés à certains médicaments fréquemment prescrits, en informer les patients, programmer dès la prescription les moda lités d’un arrêt sont autant de mesures à disposition des soignants pour limiter les risques de dépendance. Dans ce Thématique, nous avons choisi de présenter les difficultés liées à la consom mation de différentes substances et à leur sevrage, sans entrer dans les traitements des conséquences de leur consommation. Et déjà, le projet est vaste. Nous ne présentons pas d’autres formes d’addictions telles que l’addiction aux jeux ou au sexe, même si certaines sont causées ou aggravées par la prise de médicaments.

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Dépendances et addictions – Sommaire • Page 1

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Partie I - Alcool p 1

Partie II - Tabac p 1

Alcool : aveuglement sans modération

Augmentation des maladies liées au tabac chez les femmes depuis les années 2000 En France, une hospitalisation pour maladie cardiovasculaire sur cinq attribuée au tabac

p 2

Alcool : la culture du déni tue

p 2

p 3

Alcool : un “coût” humain important

p 3

Consommation de substances psychoactives par les adolescents en France : alcool

p 3

Les enfants, victimes du tabagisme

p 4

Interdictions de fumer : un effet salutaire

p 4

Alcool

p 5

Tabagisme déclaré en France : en baisse

p 7

Alcoolodépendance : avant le sevrage Reconnaître les patients alcoolodépendants pour les amener à se s oigner

p 6

Cigarettes électroniques Une porte d’entrée vers la cigarette de tabac chez les adolescents ? Le tabac à chauffer : un produit marketing qui nuit à la santé Jeunes et tabac : prévenir, réduire les risques et accompagner vers l’arrêt Consommation de substances psychoactives par les adolescents en France : tabac Premiers gestes en tabacologie. Livret d’aide à la pratique pour les professionnels wde santé Sevrage tabagique et soutien de type comportemental Un complément parfois utile aux substituts nicotiniques Effets indésirables cardiaques des substituts nicotiniques Substituts nicotiniques : intoxications chez des enfants Arrêt du tabac Varénicline : moins risqué de répéter les tentatives avec la nicotine Le narguilé : facteur d’exposition au benzène Consommation et arrêt du tabac L’essentiel sur les soins de premier choix Arrêt brusque ou progressif du tabac : au choix Arrêt du tabac : surdose de certains médicaments

p 10

Marqueurs biologiques de l’alcoolisation chronique : peu utiles au repérage Critères diagnostiques de trouble de l’usage de l’alcool : des éléments dans le DSM-V

p 7

p 11

p 10

p 12

La grossesse : une raison de plus d’aborder la consommation d’alcool

p 11

p 13

Grossesse et alcool : conséquences sur l’enfant

p 11

p 14

Alcoolodépendance : avant le sevrage Amener les patients alcoolodépendants à se soigner Réduction modeste de l’alcoolisation excessive par les interventions brèves Syndrome de sevrage alcoolique : prévention L’essentiel sur les soins de premier choix Alcoolodépendance : après le sevrage Un soutien psychosocial pour une maladie chronique Alcoolodépendance : quelques médicaments d’aide à l’abstinence Patients à risque de syndrome de sevrage alcoolique

p 12

p 18

p 13

p 19

p 17

p 22

p 17

p 23

p 18

p 27

p 19

p 28

Médicaments de l’alcoolodépendance et grossesse : peser les risques Acamprosate : aide modeste au maintien de l’abstinence alcoolique

p 20

p 29

p 21

p 30

Nalméfène + opioïde : syndromes de sevrage

p 31

Baclofène ( baclocur °) et alcoolodépendance À doses modérées, une aide modeste pour contrôler la consommation d’alcool

p 34

Baclofène : fortes doses risquées

p 35

Baclofène dans l’alcoolodépendance : quelles preuves d’efficacité ?

p 36

Exemples d’initiatives en France de réduction des risques et des dommages liés à l’alcool La réduction des risques et des dommages liés à l’alcool (RdRDA) Historique, pratiques, analyse et propositions

p 38

Page 2 • Sommaire – Dépendances et addictions

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Sommaire

Partie III - Des médicaments p 1

Partie IV - Quelques drogues illicites p 1 Effets indésirables du cannabis

Une tendance à la hausse du nombre d’hospitalisations et de morts liées à l’usage d’antalgiques opioïdes en France Arrêter un usage prolongé de tramadol Proposer un accompagnement avec diminution progressive des doses, voire une substitution Naloxone ( prenoxad °) en kit pour injection IM dans les surdoses d’opioïdes Méthadone gélules : renouvellement de prescription moins contraignant Buprénorphine LP sous-cutanée ( buvidal °) et dépendance aux opioïdes Une autre option, avec des modalités d’administration différentes Accidents de la circulation, antidépresseurs et stupéfiants Médicaments psychotropes : usage détourné chez les jeunes Naloxone : un antidote aux surdoses d’opioïdes

Avertir les personnes psychiquement vulnérables du risque de troubles graves, dose-dépendants Consommation de substances psychoactives par les adolescents : cannabis Cannabis et grossesse : syndromes de sevrage à la naissance et doutes sur des effets à long terme Cannabis et grossesse : troubles du spectre de l’autisme chez l’enfant ? Le cannabis : plaidoyer pour une politique de santé globale appuyée sur les données scientifiques Cannabis à usage médical : un cadre expérimental en France

p 6

p 8

p 9

p 11

p 11

p 10

p 12

p 12

p 13

p 15

p 16

Protoxyde d’azote récréatif : myéloneuropathies

p 15

p 16

Poppers : méthémoglobinémies, troubles respiratoires, cardiaques et visuels

p 17

p 17

Héroïnomanie et douleur morale

p 18

Favoriser l’accès immédiat à la méthadone

p 18

Les segments-clés : -azam, -azépam, -azolam

p 19

Héroïne sur prescription et sous surveillance médicalisée Salle de shoot. Les salles d’injection supervisée à l’heure du débat français

p 19

Insomnie : augmenter les chances de réussite du sevrage en benzodiazépine

p 20

p 21

Zolpidem : assimilé stupéfiant

p 22

Arrêt des benzodiazépines : des recommandations pratiques

p 21

Consommation et dangers de l’ecstasy

p 23

Personnes âgées : moins de benzodiazépines grâce à une formation directe des patients Arrêt d’un antidépresseur Planifier une diminution progressive des doses

p 23

Bébés-cocaïne

p 24

Drogues : amélioration de la situation sanitaire des usagers au Portugal après la dépénalisation Et aussi • Des fiches à partager avec les patients • Autres ressources documentaires disponibles

p 24

p 26

p 26

Quétiapine : mésusages et abus

p 26

Eskétamine ( spravato °) et dépression dite résistante

p 26

Tianeptine

p 27

Venlafaxine : abus et toxicomanies

p 28

Mécanismes d’action des amphétaminiques en bref

p 28

Dopage et société

p 29

Méthylphénidate : dopage étudiant

p 30

Antihistaminiques H1 atropiniques et sédatifs : usages hors AMM

p 31

Néfopam : addictions

p 32

Prégabaline : assimilée stupéfiant

p 33

Usage détourné de médicaments : quelques exemples

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Alcool

Alcool : un “coût” humain important

D e l’alcool ou du tabac, quel est celui qui coûte le plus cher à la société ? Combien l’État gagne-t-il “sur le dos des fumeurs” ? Une étude sur le “coût social” des drogues en France, menée par l’Observa toire français des drogues et des toxicomanies, a tenté de répondre à ces questions (1). Une estimation modélisée. La méthode de calcul appliquée pour cette étude aux données sanitaires françaises est une méthode usuelle au niveau inter national (1). Le coût social des drogues prend en compte, en les valorisant monétairement, les pertes en vies humaines, les pertes de qualité de vie, les pertes de production, les comportements violents, etc. ( a ). Il prend aussi en compte l’impact sur les finances publiques : différence entre les dépenses (de santé, de répression, etc.) et les gains (taxes perçues sur la vente, retraites non versées en cas de mort prématurée) (1). Alcool, le plus coûteux. Selon cette étude, ce coût serait voisin, pour le tabac et pour l’alcool, de 120 mil liards d’euros par an chacun, très supérieur à celui des drogues illicites qui serait de 8,8 milliards (1). Les années de vie perdues et les pertes de qualité de vie représentent une part prépondérante de ce coût. En 2010, les années de vies perdues par personne concer née sont de 17 pour l’alcool (810 000 années au total en France), de 9 pour le tabac (690 000 années au total) et de 18 pour les drogues illicites (43 000 années au total) (1). Les taxes sur le tabac et l’alcool, et les économies engendrées par les retraites non versées, ne compen seraient pas, selon ces calculs, le coût des soins induits, les taxes couvrant seulement 37 % des coûts des soins liés à l’alcool et 40 % pour le tabac (1). Des arguments pour prioriser en santé publique. Quelles que soient les critiques sur ce type de calcul, notamment sur la valorisation monétaire de la vie humaine, cette étude a le mérite de permettre de comparer les drogues entre elles (2,3). Cette étude montre que celles qui sont le plus combattues par la collectivité ne sont pas forcément les plus coûteuses en vies humaines. À méditer, notamment par les responsables poli tiques qui défendent plus ou moins directement le lobby de l’alcool. ©Prescrire

Références 1- Kopp P “Le coût social des drogues en France” Observatoire français des drogues et des toxicomanies 2015 : 10 pages. 2- Quinet E et coll. “Évaluation socioéconomique des investissements publics” Commissariat général à la stratégie et à la prospective 2013 : 352 pages. 3- Cal ML “Les analyses médico- économiques Partie 2. Les méthodes des économistes pour calculer l’efficience d’une option de soins” Rev Prescrire 2015 ; 35 (379) : 379-384. Consommation de substances psychoactives par les adolescents en France Alcool : environ 10 % de buveurs réguliers et des alcoolisa tions massives ponctuelles. En 2017, 12 % des garçons et 5 % des filles âgés de 17 ans ont déclaré consommer régulièrement de l’alcool, au moins 10 fois dans le mois. Cette consommation régu lière est stable depuis 2000, mais en net recul depuis 2014. Près d’un jeune de 17 ans sur deux a déclaré avoir bu au moins 5 verres d’alcool pris en une seule occasion (soirée, etc.) dans le mois qui a précédé l’enquête, en 2017 (1). L’enquête Enclass montre une baisse des ivresses chez les collégiens (9 % des collégiens ont été ivres en 2018 versus 13 % en 2014), et une stabilité des comportements d’alcoolisation des lycéens entre 2015 et 2018 (2). ©Prescrire

▶ Tiré de Rev Prescrire Novembre 2019 Tome 39 N° 433 • Page 866

Références 1- Spilka S et coll . “Les drogues à 17 ans : analyse de l’enquête ESCAPAD 2017” Observatoire français des drogues et des toxicomanies, Tendan- ces 2018 ; (123) : 8 pages. 2- Spilka S et coll. “Usage d’alcool, de tabac et de cannabis chez les adolescents du secondaire en 2018” Observatoire français des drogues et des toxicomanies, Tendances 2019 ; (132) : 4 pages.

▶ Tiré de Rev Prescrire Janvier 2016 Tome 36 N° 387 • Page 57

Lire aussi

a- La valeur monétaire de la vie humaine retenue est celle recom mandée en 2013 en France pour les analyses économiques, soit 115 000 euros par année de vie (réf. 1). Cette valeur repose sur des enquêtes de préférence réalisées en population générale (réf. 2). Pour une analyse critique de ces méthodes, lire la réf. 3.

• Un texte publié dans Forum montre que le lobbying des alcooliers est une activité efficace. (n° 395, pages 708-709)

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