Journal C'est à Dire 103 - Septembre 2005

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A G E N D A

Sur les traces du Grand Coq Situé deux pas de la tourbière de la Gruère près de Saignelégier, le Centre Nature Les Cerlatez convie le public à partir à la découverte de l’oiseau le plus embléma- tique des forêts d’altitude de la montagne jurassienne. Une rencontre surprenante. Suisse voisine

Des légumes aux saveurs humanitaires La prochaine fête des légumes organisée par l’association du même nom se déroulera le 9 octobre sous chapiteau chauffé à Cernay-l’Église. 1 000 convives s’attableront pour déguster une potée aux produits locaux. Cernay-l’Église

T out l’intérêt de cette exposition consacrée au Grand Tétras réside dans sa conception inter- active. Ici, sens de l’observation et discrétion sont de rigueur pour espérer voir cette espèce mena- cée, particulièrement sensible au dérangement humain. Che- minant au fil d’une mise en scè- ne soigneusement élaborée, le visiteur procède à la manière d’un naturaliste relevant d’abord les traces et indices de la pré- sence du Grand Coq. Déjections, rameau de sapin grignoté, empreintes de pattes dans la nei- ge, plumes témoignent du pas-

C réée en 1985 à l’initiati- ve de l’abbé Bruno Dou- cet, l’association “La fête des légumes” réunit 300 adhé- rents. Ils sont répartis dans 11 villages du Plateau de Maîche accueillant à tour de rôle cette belle manifestation. “Après Mon- tandon, l’an dernier, les béné- voles se sont retrouvés tout au long de l’année pour cultiver à

sage du prestigieux volatile. Dans l’affût reconstitué, petits et grands assistent aux secrets de la para- de amoureuse du Grand Tétras et à la discrète nidification de la

grés dans le décor, permet sur- tout de faire le point, cartes à l’appui sur le statut de l’espèce en territoire helvétique. L’effondrement des effectifs

participants. “Les surplus seront vendus au détail sur un stand prévu à cet effet.” Une partie des bénéfices servira à l’organisa- tion de la prochaine fête, le res- te financera les projets huma- nitaires sélectionnés au niveau de chaque section villageoise. “À Cernay-l’Église par exemple, on soutient la reconstruction d’un village de pêcheurs au Sri Lanka ou encore l’édification de hôpital zaïrois. On compte envi- ron 2 à 3 projets dans chaque village. Pour être sûr que l’ar- gent arrive à bon port, il sera remis directement aux orga- nismes concernés.” Des animations musicales et des activités ludiques pour les enfants agrémenteront cette vingtième fête des légumes. Sou- cieux du confort des convives, les organisateurs ont même pré- vu de chauffer le chapiteau, his- toire de d’éviter toute digestion frileuse. O Réservations : Chez Jean-Louis et Claudine Chopard : 03 81 64 25 51 Potée comtoise servie à tous les participants. logements pour du personnel médical travaillant dans un

Cernay-l’Église un vaste pota- ger d’un hectare” , indique Jéré- mie Chopard, le responsable de l’édition 2005. Les jardiniers bénévoles ont ain- si récolté quelque 5 tonnes de pommes de terre, 4 tonnes de carottes, 300 kg d’oignons et autres ingrédients qui entre- ront dans la composition de la potée comtoise servie à tous les

femelle. “Cette exposi- tion restera deux années dans nos locaux en 2005 et 2006. Elle nous a été prêtée par la Maison de

concerne l’ensemble de la chaîne jurassienne. En Suisse, le nombre de coqs est passé de 1 100 en 1970 à envi-

Une conception interactive.

ron 600 en 1985. Dans le canton de Neuchâtel, de 12 places de parades connues en 1977, il n’en reste plus qu’une ou deux actuel- lement. “Aujourd’hui, on recen- se encore une vingtaine de couples sur le Chasseral où sera bien- tôt constitué l’équivalent d’un parc naturel régional. Plusieurs mesures de protection vont accom- pagner ce dispositif et notam- ment la suppression d’un grand nombre de chemins carrossables. On ne peut que se réjouir de telles dispositions. Une étude récente a permis d’évaluer l’impact du dérangement généré le long d’un chemin forestier traversant une zone fréquentée par le Grand Coq. Il s’étend à plus de 75 mètres de part et d’autre du chemin en question.” Mieux vaut donc s’abs- tenir d’amplifier les dégâts. C’est l’objectif sous-jacent de cette expo- sition où le visiteur apprendra à modifier son comportement afin de respecter l’intimité de cet oiseau extraordinaire. Il en va de sa survie. O

la Réserve de Labergement-Sain- te-Marie. On l’a adaptée au contexte suisse” , note François Boinay, l’animateur qui a repris la direction de la structure en juin dernier. Une transposition qui, au-delà de quelques nains de jardins malicieusement inté-

Les bénévoles ont cultivé un jardin d’un hectare.

Exposition accessible tous les jours sauf le lundi

Les arts de la table au fil du temps L’exposition “À table” se tiendra du 8 octobre au 26 novembre à la bibliothèque de Maîche. Approche muséographique et ateliers de dégustation composent le menu. Maîche

Renseignements : 00 41 32 951 12 69

Le plus beau service qu’on puisse rendre au Grand Coq, c’est encore de le laisser tranquille.

Montlebon

D ans l’univers des collec- tionneurs, les familles se comptent par centaines. Au rayon classique, on retrouve bien sûr les philatélistes, car- tophiles et autres numismates. tiques” , commenteAlain Jacquet, l’un des organisateurs. Trois négo- ciants professionnels seront pré- sents sur ce salon qui rempor- te toujours un beau succès d’af- fluence. “Pour attirer encore plus de monde, on présente plusieurs expositions. Cette année, on accueille ainsi un fan incondi- tionnel de Pink Floyd. Un api- culteur de Montlebon dévoilera son étonnante collection de pots de miel. On n’oublie pas de réser- ver un espace aux cartes postales anciennes du secteur. Ce rendez- vous ne concerne pas uniquement un public d’initiés. Si des per- sonnes sont intéressées pour rejoindre nos clubs, on est éga- lement là pour les informer.” O Des collectionneurs en veux-tu, en voilà La dixième bourse des collectionneurs se tiendra le dimanche 16 octobre à la salle des fêtes de Montlebon. Une occasion unique d’échanger, vendre ou acheter toutes sortes d’objets Pas unique- ment un public d’initiés. Moins connus mais tout aussi passionnés, les pla- comusophiles s’intéres- sent aux capsules de champagne, les cotoclé- philes aux porte-clefs, les pinsophiles aux encore les tyrosémiophiles qui jettent leurs dévolus sur les éti- quettes de boîtes de fromage. Ces curieuses spécialités se retrouveront donc à l’occasion de cette bourse organisée par le comité d’animation de Montlebon en parte- nariat avec le club des collectionneurs de la M.J.C. et le club phi- latélique de Morteau. “Aujourd’hui, parmi les

S’ asseoir autour d’une table pour savourer, cou- verts en mains, un bon repas semble devenu tellement naturel qu’on en oublierait faci- lement qu’il n’en a pas toujours été ainsi au cours de l’huma- nité. Le premier volet de cette expo- sition maîchoise illustre l’his- toire des arts de la table. Des premiers silex, aux couverts inoxydables, les ustensiles de cuisine n’ont cessé de gagner en précision et efficacité, sans comp- ter l’aspect esthétique. “Cette rétrospective de la table suit l’évo- placés ou complétés par d’autres en bois, en fer, en faïence, en fon- te. Les émaillés font leur appa- rition dans les années 20-30. On assiste à une petite révolution la généralisation de l’aluminium dans les années 70. Ces change- ments s’accompagnent d’embel- lissements décoratifs. Plus on avance dans le temps, plus les artistes s’emparent de ces usten- siles” , explique Claude Jacquart, le conservateur des musées de Baume-les-Dames, chargé de l’aspect muséographique de l’ex- position. Des arts de la table qui se décli- nent sous forme de couverts, de verreries, de ronds de serviet- Une rétros- pective de la table lution des maté- riaux. Les pre- miers instru- ments en silex ou en os ont ensuite été rem-

pinces, les favophiles aux fèves. Encore plus mystérieux sont les glycophiles férus d’emballages de sucre, les tygestologues ama- teurs de sous-bocks de bière ou

produits à la mode, les cartes pos- tales anciennes tiennent toujours le haut du pavé tout comme les télécartes, les capsules de bière et les médailles de sites touris-

Renseignements : 03 81 67 33 05 ou 06 82 22 94 92

8 ème Foire autour du tuyé Le Russey

Les outils culinaires, au fil des siècles.

L’exposition intègre également un atelier de dégustation ani- mé par l’Institut Médico-Édu- catif (I.M.E.) de Maîche. “On essaie d’impliquer les jeunes de notre établissement dans ces ani- mations. On organise des séances tous les vendredis du mois d’oc- tobre à destination des scolaires. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la semaine du goût” , précise Françoise Frantz, édu- catrice spécialisée. O

te et d’autres objets usuels du bien manger. Quelques pan- neaux se réfèrent aux différentes postures adoptées au fil des époques. L’homme préhistorique mangeait assis à même le sol, le gallo-romain était couché. À l’époque médiévale, les convives s’asseyaient sur un seul côté de la table. “Il faudra attendre la fin du XIX ème siècle pour voir les gens se mettre de part et d’autre.”

S amedi 15 et dimanche 16 octobre, plus de 50 stands d’artisans et de commer- çants s’animeront pour la 8 ème édition de ce rendez-vous des affaires. L’invité d’honneur est le syndicat des maîtres froma- gers qui organisera un concours du meilleur fromage et fabri- quera un comté géant sur pla-

ce. Le samedi, hôte de marque avec la présence de la célébris- sime Maïté, “mousquetaire” de la cuisine. Elle présentera son savoir-faire culinaire et fabri- quera un foie gras en direct. Le samedi après-midi, goûter géant à 16 heures et stand de maquillage et concours dessin. Nouveauté cette année avec

l’opération “relooking” avec sélec- tion sur casting. Si vous avez envie de changer de tête et de “look” vestimentaire, il suffit d’envoyer une photo avant le 7 octobre à Disco Vacances (Damprichard). Le samedi soir, repas dansant avec les Étoiles Noires et thé dansant le dimanche. O

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