Journal C'est à dire 241 - Mars 2018

Le journal gratuit du Haut-Doubs

A découvrir prochainement, la nouvelle carte de Printemps ... www. aubergeducharron .com - 03 81 67 19 40 - Montlebon TU MANGES BIEN ,TU BOIS BIEN,TU REVIENS

26 mars 2018 N° 241

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

c !DANGRSULPROIV EDTNEMOMELTSE’C

tion de sommie clelo Et découvrez la nouvelle

t es r

APRÈS DES ANNÉES NOIRES LIÉES À LA POLLUTION LA PÊCHE RETROUVE DES COULEURS

es de lit 2018 têt

ABTTMBIXIRPL SEUNU S NSION MEDI SELSETOUT * EL

A

www.tempur.com

IRAR GE I TER IL

Les G D -

dnra

nt cha an s Pl

Ps -

RELIRATON

m w.literie-girard.co ww

S O M M A I R E

(photo P. Lebugle)

Des tonnes de poubelles suisses déposées en France. Les services des douanes ont interpellé l’an dernier 140 automobilistes suisses qui venaient déverser leurs sacs-poubelles de l’autre côté de la frontière. Un phénomène en hausse. (page 4) La guerre des gaules ? Les associations de pêche de Morteau et de Gran- d’Combe-Chateleu ne sont pas sur la même lon- gueur d’onde concernant un éventuel projet de fusion. (page 5) Le mal-être des agents hospitaliers. Un deuxième mouvement de grève a touché l’hôpi- tal de Morteau et notamment le personnel de la maison de retraite. (page 10) Berthet, 130 ans de garde-temps. La maison horlogère créée à Charmauvillers en 1888 revient de Bâle avec un certain optimisme. Une édi- tion limitée sort à l’occasion de l’anniversaire de cette Entreprise du Patrimoine Vivant. (page 44)

(Le dossier en pages 20 à 25)

-50 % sur cuisine expo

*jusqu’à épuisement

des stocks, *photos non contractuelles,

70 rue des salins 25300 PONTARLIER - 03 81 46 76 49

2

R E T O U R S U R I N F O

Ils ne veulent pas emmener leurs déchets verts aux Fins

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Anne-Laure et Catherine, le Haut-Doubs “gastro” représenté à Paris

ÉDITORIAL Francophonie U ne sapeure-pompière, une cheffe, une procureure, le.la présentateur.rice, “les hommes et les femmes sont belles”… Si ces tournures de phrase n’échauffent pas vos oreilles, c’est que vous êtes prêts pour l’introduction de la langue dite inclusive, visant à inclure dans la langue française une meilleure visibilité du féminin, au nom de l’égalité hommes-femmes prônée par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Et contre lequel se bat bec et ongles la députée du Haut- Doubs Annie Genevard qui vient de déposer une résolution visant à protéger les grands principes de la langue française à travers la création, manie française, d’une énième commission “d’enquête sur les difficultés liées à la pro- tection des grands principes de la langue française.” Si la for- me est douteuse car faisant appel aux formes les plus lourdes de la bureaucratie à la française, le fond de son argumentaire est sans doute valable. La députée du Doubs affirme en effet que les évolutions de la langue françai- se doivent être la résultante de l’usage (comme l’apport riche de l’argot ou de la langue des ban- lieues qui dépoussière souvent la langue et stimule sa vivacité) et non d’une démarche imposée au titre d’une idéologie quel- conque. Toute la difficulté de sa démarche sera alors de savoir ce que, au sein de la langue fran- çaise, il faudra sacraliser et au contraire rejeter. Et c’est une éniè- me haute autorité qui aurait à se prononcer prenant le risque de sombrer dans des débats abs- cons et interminables. Si on aime tant la langue française, c’est pour la diversité de son vocabu- laire et ses subtilités. Mais la rendre plus complexe, voire indé- chiffrable, ne ferait que margi- naliser un peu plus ce trésor natio- nal, à l’heure où le président Macron, dans son grand plan de promotion de la francophonie, souhaite la hisser parmi les trois langues les plus parlées au mon- de. Il est clair que l’instauration de l’écriture inclusive ne ferait que repousser les futurs appre- nants, et l’anglais hégémonique aurait alors de belles années devant lui. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2018. Crédits photos : C’est à dire, L. Daniel (C.D.T.), Douane, F. Larronde, P. Lebugle (C.D.T.). Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

L a décision de la commu- nauté de communes du Val de Morteau de sup- primer le point de collec- te des déchets verts à Gran- d’Combe-Chateleu ne passe tou- jours pas auprès de la popula- tion. Certains riverains de Gran- d’Combe ont décidé de réagir. Sous l’impulsion de Rémi Boillot et de Christian Cupillard, des affiches ont été placardées sur les panneaux d’affichage de Grand’Combe, mais aussi de Montlebon et des Gras pour réclamer la tenue d’une réunion publique au sujet de cette déci- sion polémique. “Nous espérons caler une date mi-avril pour cet- te réunion publique à laquelle nous souhaitons évidemment que la communauté de communes participe” observe Rémi Boillot. Une page Facebook a même été créée pour relayer leurs reven- dications : “déchets verts Gran- d’Combe”. Les protestataires dénoncent “une décision arbitraire de la com- munauté de communes qui va à l’encontre de toute logique. On

nous rétorque que les bennes étaient toujours pleines à Gran- d’Combe, mais elles n’étaient jamais vidées ! Ensuite, l’argu- ment des incivilités n’est pas plus recevable : il suffit de placer une caméra de télésurveillance. On a l’impression que tout le mon- de se renvoie la balle dans ce dossier. Supprimer le dépôt de Grand’Combe est juste une solu- tion de facilité pour les élus qui n’ont pas conscience des incon- vénients que le dépôt au Bas- de-la-Chaux engendre : parcours interminables, pollution, files d’at- tente devant la déchetterie… Le risque, c’est que personne n’ira aux Fins et que les gens balan- cent leurs déchets en forêt !” argumente Rémi Boillot qui esti- me que les habitants de ces trois communes sont “pris en otage par cette décision.” D’autant que pour ces habitants, la déchette- rie du Bas-de-la-Chaux est située au point le plus éloigné du Val de Morteau. Pour rejoindre l’ac- tion de ces citoyens mécontents : 07 87 36 60 80 ou remy.boillot@free.fr n

A nne-Laure Barthe (Villers- le-Lac), et Catherine Brug- ger (Loray) ne se connais- saient pas avant la finale de la 4ème édition du concours des Trophées “La Cuillère d’or”, concours culinaire qui s’est tenu à Paris les 7 et 8 mars dernier à l’école Ferrandi à Paris. L’ob- jectif de ce concours, fondé par Marie Sauce-Bourreau, vise à faire connaître les talents culi- naires de toutes les femmes après les avoir sélectionnées. C’est leur passion commune pour la cuisine qui a réuni nos deux Franc-Comtoises où Anne- Laure, collaboratrice chez Publi- presse à Morteau, concourait dans la catégorie “Trophée cui- sine amatrice” face à 5 autres candidates, et Catherine dans la catégorie Pâtisserie amatrice face à 2 autres. Ni l’une ni l’autre n’ont pu décrocher “LA” cuillè- re d’or mais reviennent avec une expérience supplémentaire. Catherine Brugger a braqué les caméras sur elle : une équipe de la chaîne M6 a suivi sa pré- paration avant le concours et

Anne-Laure Barthe (à gauche) et Catherine Brugger posent devant la statue en glace de la Cuillère d’Or,

concours culinaire.

pendant. Le reportage a été dif- fusé dans l’émission 66 minutes. “C’était un vrai marathon, du stress, de la fatigue, mais une superbe expérience” explique après coup la passionnée de pâtisserie, horlogère de métier. Elle n’a pas décroché la pre- mière place : la faute à de légers détails lors de cette épreuve de 5 heures où il était demandé de réaliser deux entremets iden- tiques et une pièce en chocolat ou en sucre sur le thème des déesses du monde. Anne-Laure, pour le concours “cuisine”, a réalisé en 3 h 30 une entrée et un plat sur le thème de l’œuf, symbole de fécondi-

té, fraîcheur du printemps. Le démoulage des pommes de ter- re (un peu trop cuites) lui coû- te sans doute le podium. “Cela reste un beau moment, l’unique moment où l’on peut rencontrer des chefs comme Anne-Sophie Pic ou travailler avec l’aide d’un commis. ça change de sa propre cuisine” témoigne avec le sou- rire la jeune femme. Julian, son fils, avait fait le voyage avec son papa pour encourager sa cham- pionne de maman. Nos deux participantes vont désormais compiler sur leur blog respectif leurs recettes et expériences. Et peut-être préparer un nou- veau défi… n

Le dépôt des déchets verts à Grand’Combe-Chateleu est inter- dit depuis cet hiver, ce qui entraîne la grogne des usagers. Belleherbe à nouveau en recherche de médecin

T rois ans. C’est le temps que Pablo Fernando Lopez a passé comme médecin à la maison des services de Bel- leherbe. Il a fait ses valises fin janvier après être venu ici pour compléter sa retraite. Son départ, rapide, a mis tout le monde au pied du mur. Une partie des patients consultent désormais à Pierrefontaine-les-Varans (2 médecins) ou Sancey (2 égale- ment), secteurs où l’offre médi- cale est en tension. Le profes- sionnel espagnol avait ses rai- sons, notamment de santé, pour expliquer ce départ si rapide. Il est revenu récemment pour solder les dossiers administra- tifs. Construite il y a bientôt 10 ans, la maison doit trouver - rapi-

dement - un successeur. “Nous avons des pistes, résume Charles Schell. Il faut travailler collecti- vement pas simplement sur Bel- leherbe mais sur le territoire (San- cey-Pierrefontaine) et être proac- tifs. Nous avons des pistes, soit de médecin libéral, soit du sala- riat” poursuit le vice-président de la communauté de communes Sancey-Belleherbe. La chance du territoire : posséder un cabi- net d’infirmières, deux kinés, un ostéopathe, et un psychologue- psychomotricien sur rendez- vous. L’arrivée d’un praticien doit permettre de réaliser trois objectifs : “Répondre à un besoin de la population, aux prescrip- teurs comme la pharmacie” pour- suit l’élu. Le territoire espère une arrivée avant la fin d’année. n

4

V A L D E M O R T E A U

LES ARTS DE T Exposition et dé sal le des fêtes de 15 Métiers d

OUJOURS monstrations Charquemont 'Ar t à découvrir

Ces Suisses qui viennent jeter leurs déchets en France Morteau Les douaniers ont piqué l’an dernier pas moins de 140 citoyens suisses sou- vent venus faire leurs courses en France qui s’apprêtaient à jeter leurs sacs- poubelles côté français. Un phénomène en forte hausse selon les autorités.

À C

TNMOEUQRAH

7 e

t 8

DÉ F I LÉ DE COUTURE SAMEDI À 18H

18 20 lirva

Ent

rée libre

A u total, ce sont plus de 10 tonnes que les douaniers français ont interceptées dans le coffre de véhicules immatriculés en Suis- se que les conducteurs cher- chaient, en toute impunité, à jeter dans les poubelles fran- çaises, quand ce n’est pas en pleine nature ! “Un automobi- liste avait même 10 sacs de 100 litres chacun dans son coffre. Ce

P

ESDESENRUOJ.WWWR UT SELPMOE CMMARGOR RF.TARDSREITEM

jetés dans les poubelles des com- munes, ou bien souvent des grandes surfaces comme c’est régulièrement le cas à Morteau, et au pire ils sont balancés dans la nature. Certains stockent leurs poubelles pendant une semaine et viennent le week-end les déver-

sont des comportements totalement délirants” dénonce Roger Combe, le directeur régional des douanes de Franche-Comté. À plusieurs endroits de

ser en France. On retrouve parfois dans les sacs des produits dangereux comme des bidons de peinture. Le phénomène est en haus- se” poursuit le directeur

Les taxes que les Suisses paient sur les sacs- poubelles.

la frontière franco-suisse, les contrôles douaniers ont permis de surprendre 140 automobi- listes suisses sur la seule année 2017. “C’est une voiture tous les deux jours et demi. Dans le meilleur des cas, ces sacs sont

régional. Certaines grandes sur- faces de Morteau ont même pla- cardé des affiches dans leur magasin pour dissuader les éventuels contrevenants qui prennent l’habitude de laisser leurs détritus dans les poubelles L a douane de Franche-Com- té a procédé à des saisies records l’an dernier sur le territoire franc-comtois, et notam- ment de stupéfiants dont les quantités ont augmenté de 178 % par rapport à l’année précéden- te, avec 796 kg de cannabis sai- sis. Une des raisons principales : “L’Espagne est devenu un pays producteur d’herbe, et non plus de transit, avec des produits plus fortement dosés et donc parti- culièrement dangereux” confie Roger Combe, le chef des douanes franc-comtoises. Prix de revente : entre 15 et 23 euros le gramme. Et pour le début de l’année 2018, les douanes franc-comtoises ont déjà battu les records avec “déjà plus de 2 tonnes de cannabis saisies” grâce notamment à “des méthodes de travail innovantes et des contrôles de plus en plus aléatoires.” Si le plus gros des trafics est des- tiné au transit, une partie est des-

Des coffres de voitures suisses remplis de sacs-poubelles, le phénomène est en forte augmentation.

situées sur les parkings. Pour ces citoyens irrespectueux pris “le sac dans le coffre”, il en coû-

te systématiquement une amen- de de 150 euros. “Et bien sûr, nous les renvoyons dans leur pays avec leurs sacs-poubelles. Le pire, c’est que ces intercep- tions sont une source d’irrita- tion très forte des contrevenants.” Une des explications à ce phé- nomène peu reluisant pour l’image proprette que l’on a par- fois de nos voisins helvétiques, ce sont les taxes que les Suisses paient sur les sacs-poubelles qu’ils achètent dans leurs maga- sins. “Ils paient 2 francs suisses pour un sac de 35 litres, soit 40 francs pour un rouleau de 20 sacs” indique Marin De Loze, chef de la division Franche-Com- té frontière aux douanes régio- nales. Pour les fraudeurs, les économies sont donc substan- tielles. Mais c’est le contribuable français qui peut se retrouver à payer la facture finale. “For- cément, le tonnage que l’on paie pour l’incinération sera plus éle- vé”, confirme Jean-Marie Biné- truy, président de la commu- nauté de communes qui gère l’enlèvement des déchets. Les douaniers ont même eu connaissance de travailleurs frontaliers peu scrupuleux qui, contre on ne sait quel service, prêtent à leurs collègues suisses leur carte de déchetterie fran- çaise afin qu’ils y accèdent en toute impunité. L’un de ces citoyens suisses a été intercep- té à la déchetterie du Bas-de- la-Chaux récemment. Ces contrevenants encourent éga- lement une amende, qui vient de passer de 20 à 150 euros. Le phénomène des déchets sans frontière s’amplifie à tel point que “nous avons été obligés de former nos agents à ce type de conflits quand on surprend des personnes avec des sacs-pou- belles dans le coffre” ajoute Roger Combe. n J.-F.H.

Pour Roger Combe, directeur régional des douanes, on a affaire à “des comportements complètement délirants.”

Les saisies records de 2017

R ULES SONT A

S VÉHIC

OUS NO T ANTIS KIL

tinée au marché local : la Franche-Comté est la région, hors Ile-de-France, où la consom- mation de stupéfiants est la plus forte. La lutte contre le trafic illicite du tabac est également une prio- rité affichée de la douane cette année, notamment à cause des différentiels de plus en plus impor- tants entre les prix des cigarettes en France et ceux pratiqués dans des pays voisins comme le Luxembourg et évidemment la Suisse. La douane franc-com- toise annonce “une prochaine action vis-à-vis de la Suisse.” Les armes à feu sont la troisiè- me priorité de l’administration des douanes. 184 armes à feu ont été saisies en 2017 dans la région, “essentiellement sui- te à des contrôles dans les armu- reries locales. On peut parfois être inquiet du suivi par la pro- fession des armes et munitions qui entrent dans leurs com- merces” note M. Combe. n

GE ILLIMITÉ

À 84 OMÉT

GAR

MOIS*

JUSQU’

onditions sur sit oir c *v e

CEPTI X ONNELLES SUR NO REMISES E

S VÉ

HICULES NEUFS !

VENDU

VENDU

VENDU

D

TIGE CE 125 CH PRES TER 4X4 CIA DUS A

1,5DCI 110 CH INTENS 420€ 33 90€ 234

1,6DCI 130CH I-CONNECTA

1,2 T

980€ 42

980€ 18

5185€ 3

90€ 209

SE

SA

T CHA P

TRE A

O

ION DE V MENT P

FORCÉ UT

LA SOL

AR CHEZ NOUS !

%

0

-2

%

%

3

6

1-

-2

90€ 194 90€ 333 TD 5P SG G 0 TDI 184 CH D 2, GEN GOLF 7 ASOLKV W

44620€ 32900€ URE UEHDI 150 CH ALL 2L BL VELLER A O PEUGE T TR TRE B O APTEZ V AD

T SI 150CH SPOR 1,4 T TRONIC UDI Q2 S- A

5580€ 3 31850€

UDGET SUR NO

S VÉHICULES D’OC

SIONS AC

NDU

VE

VENDU

W VOLKS AGEN POLO

W VOLKS AGEN NOUVEAU TIGUAN

15) T4 180 CH MOMENTUM (20 Y S CS O V40 CRO VV OL OUNTR

mois / 186€ 14500 KMS 17) TLINE (20 OR ONF SI 90 CH C 1,2 T éhic c de v Un par

4MO 0 TDI 190 CH 2, TION

17) (20 SGD T CARA

mois 5€/ 73

mois 9€/ 72

10000 KMS

5510 KMS 3

ules d’

casions oc

fr.o ghaut .www

ock à r t en s

er sur ouv etr

Z 25130 Tél.

A LA GRIOTTE VILLERS LE LA 03 81 68 43 26

C

Parmi les saisies Made in Haut-Doubs, ces champignons hallucinogènes.

5

V A L D E M O R T E A U

Grand’Combe-Chateleu La guerre des gaules ? Les associations de pêche de Morteau et de Grand’Combe-Chateleu n’ont visiblement pas les mêmes intérêts. L’une veut fusionner, l’autre défend son territoire. Au final : des représailles.

P iqués au vif les pêcheurs de Gran- d’Combe comme ceux de Morteau d’ailleurs. Entre les deux associations, pas de guerre fratricide mais un dif- férend depuis l’ouverture de la pêche, le 10 mars dernier. “La Gaule mortuacienne” via son conseil d’administration a mis fin à l’accord qui permettait aux pêcheurs de l’association de

réduits à lancer leur cuillère sur une zone plus courte (sauf pour les titulaires de la carte E.H.D.A., qui eux peuvent libre- ment pêcher de Mouthe à Vil- lars-sous-Dampjoux). La raison de cette décision ? “Parce que nous n’avons pas voulu fusion- ner avec Morteau. Nous sommes 100 sociétaires. Ils sont 300. Il est important que la société de pêche de Grand’Combe subsis-

Grand’Combe-Chateleu (titu- laires de la carte à 90 euros) de pêcher le Doubs (en 2 ème caté- gorie) en aval du pont de la Roche jusqu’au Cul de l’Oie (confluence avec le ruisseau de Cornabey). La mesure, si elle concerne peu de pêcheurs, est vécue comme une “mesure de représailles” du côté de Gran- d’Combe-Chateleu puisque les disciples de Saint-Pierre sont

Jean Prudhon (à droite), président de la “Truite du Beugnon” et Jean Mairot, vice-président.

sins : “Nous demandions la fusion car elle était dans l’in- térêt des pêcheurs : une carte moins chère, plus de linéaire, une garderie commune. Le but n’était pas de les engloutir mais faire une réunification pour le confort de tous” , indique-t-il. Une

(ruisseau de 1 ère catégorie) com- me à la prunelle de leurs yeux et excluent tous ceux qui ne sont pas de la société. “Parce que le Théverot passe dans des lieux privés qu’il faut respecter” poursuit l’association. Le dialogue est-il rompu ? “On demande à Morteau de revoir sa position pour l’année pro- chaine concernant la 2 ème caté- gorie” indique Jean Prudhon, accompagné de Jean Mairot, vice-président. “Nous sommes toujours ouverts à la discussion mais nous ne sommes plus demandeurs” conclut Philippe Grosso. Pas de friture sur la ligne. Enfin presque. n E.Ch.

te. Nous n’avons rien de rétro- grade puisque nous avons été les pionniers dans la réciproci- té, mais nos pêcheurs ne veu- lent pas de la fusion. Nous n’avons pas la même organisa- tion” indique Jean Prudhon,

président depuis 1980 de l’association de pêche et de protection du milieu aquatique “la Truite du Beugnon” à Grand’Combe. Philippe Grosso, pré-

Si Grand’Combe et Morteau partagent rive gauche et rive droite du Doubs en amont du pont de la Roche, ce n’est plus le cas en aval.

“Pour un meilleur

réunion de médiation avec le président de la fédération de pêche s’est tenue. Rien n’a changé.

confort des pêcheurs.”

À la décharge des deux asso- ciations, la réglementation des cartes de pêche est une usine à gaz. S’ils ne l’avouent pas, les pêcheurs de Grand’Combe tien- nent également au Théverot

sident de l’A.P.P.M.A. de Mor- teau, a pris acte de la décision du voisin et confirme que son conseil d’administration a mis fin à l’accord permettant de pêcher la 2 ème catégorie aux voi-

€52

53 s %

-

Jenk

€52

20€ T TEE SHIR

1

03 81 43 22 62 LES FINS 00 , rue du Clair

Tél. 255

80€ U LIEU DE A 2€ 5 S À ODÈLE JENK € 35 TIR AR À P SURES US CHA

du mardi a Ouv

U LES FINS ! CL u samedi 9h-12h / 14h-19h ert le lundi : 14h/19h EX

M

12,50€ TIR DE AR À P SQUETTE CA

14, rue Lucie

AHON ALDV0 Aubrac

9 Ouver Tél. 2580

h-12h / 14h-19h t du mardi au samedi 03 81 51 79 23

U

A ALD V CL EX

HON POUR LES 6 À 16 ANS!

SUR US CHA Y A NOUVEAU R E ON

TEE

SHIRT

9€ ,9 9

TIR DE AR À P

T PAN

AL

ON FILLETTE 1

9€ ,9 7

Et aussi....

6

V A L D E M O R T E A U

À l’époque où on faisait du cross et trial sous la gare Villers-le-Lac

Le motocross, populaire dans les années

soixante à Villers.

Une épreuve de motocross à Villers-le-Lac au début des années soixante. Gaston Monnot,

Le moto-club de Villers-le-Lac fête cette année son 60 ème anniversaire. L’occasion de revenir sur des événe- ments phares et la raison de leur disparition…

de 20 ans n’ont jamais enten- du le vrombissement des moteurs 4 temps dans le champ dit “Sous la gare” à Villers, les plus anciens s’en souviennent. “Jusqu’à la fin des années soixante, il y a eu des compétitions de motocross qui réunissaient beaucoup de mon- de. Près de 2 000 spectateurs ont assisté à une manche du cham- pionnat de Franche-Comté de trial le 6 mai 1979” raconte Jean- Paul Journot, qui s’appuie sur des documents d’archives prêtés par Patrick Mérel. Les autres archives ont disparu. À cette époque, comme les pho- tos le montrent, de nom- breux spectateurs remarquables sites de trial. “C’était un circuit de 16 km qui partait de Villers-le-Lac, montait jusqu’aux Fins. Nous avions créé une plate-forme artificielle à Vil- lers-le-Lac qui attirait beaucoup de monde” se souvient Patrick Mérel, président de 1978 à 1981. Il en parle comme si c’était hier : “Cela reste gravé” témoigne l’an- cien président qui rappelle que jusqu’à 200 coureurs se sont affrontés. “Il y avait en trial le duel Joël Corroy face à Daniel venaient encourager les motards. Selon les cou- pures de presse de l’époque, Villers-le-Lac disposait d’un des plus

président fondateur, est au centre.

L ancé en 1953 par un groupe d’amis réunis autour de Gaston Mon- not qui fut son premier président avec sa 350 B.S.A., le moto-club de Villers-le-Lac a été officiellement créé en 1958. 60 ans plus tard, son nom a chan-

gé. Ses missions également : il n’y a plus de compétitions mais des balades entre amis. Nommé aujourd’hui “moto-club les Raz’bitume de Villers-le-Lac”, il est présidé par Jean-Paul Jour- not qui n’entend pas oublier le glorieux passé. Et si les moins

Hadorn, le Loclois” ajoute-t-il. Puis, tout s’est arrêté. Comme une panne moteur. C’était en 1983 au moment de la création de la zone Natura et aussi par- ce qu’une autre manifestation de trial, aux Fins, a découragé un peu l’équipe de Villers. Aujourd’hui, le club constitué en association est composé de 17

membres actifs. Cer- tains, en quête de vites- se, vont rouler sur les circuits. Les autres se baladent sur les routes du département et d’ailleurs. Avec les beaux

2 000 spectateurs à la grande époque.

jours, ils vont à nouveau enfour- cher leurs montures. Une pré- paration avant le grand rendez- vous de 2018 : le départ pour le Tourist Trophy de l’Île de Man (du 26 mai au 8 juin) avec 2 252 km au programme. n E.Ch.

La santé des jeunes fait débat Morteau

L’actuel président, Jean-Paul Journot.

L’Agence régionale de santé (A.R.S.) a lancé un site Internet spécialement conçu pour les jeunes de 8 à 18 ans et leur entourage. Il était présenté au collège Bouquet de Morteau le 19 mars.

acteurs professionnels à la mise en place de projets autour de la santé. Cette démarche a com- mencé dans le Pays Horloger, elle doit s’étendre à l’ensemble des bassins d’emploi du Doubs. Sur cette journée départementale organisée à Morteau, nous avions plusieurs structures présentes comme Rés’Ados, l’I.M.E. de Maîche, la M.J.C. de Morteau, des assistants sociaux de l’hô- pital, des médecins et infirmières scolaires… Autant d’acteurs locaux en lien avec les préoccu- pations santé de la jeunesse.” Cette journée du 19 mars a donc permis d’informer sur les actua- lités du Pass’Santé jeunes sur les territoires, de partager des initiatives locales en lien avec la santé des jeunes avec, l’après- midi, des ateliers qui ont per- mis d’échanger sur différentes initiatives engagées d’outils péda- gogiques destinés à améliorer le bien-être global de nos ados et pré-ados… n

T u te poses des questions sur les drogues ? Quels sont leurs effets, qu’est- ce que je risque à les consommer, quelles conséquences

Jeunes à destination des jeunes de 8 à 18 ans et leur entoura- ge (enseignants, parents, ani- mateurs, éducateurs, etc.). Une journée départementale desti-

sur ma vie de tous les jours : avec mes parents, à l’école, avec mes copains ?…Ou d’autres questions sur le tabac, la sécurité routière, l’al-

née à “favoriser les échanges des profes- sionnels sur les straté- gies d’intervention effi- caces en éducation pour la santé auprès des

Pour partager des initiatives locales.

ès belle r . T elier ta sing, une b es t dr e , deux ch ec SDB va e sur un gr ert ouv tren une on Jolie maison c VENTE

pec vaée ge v r tions! taes t belles pr vue dégagée e t age e ec gar v , un sous-sol a uanderie t une salle de bains an serv es des ambr tale en e par , une suit r /séjou équipée cuisine spacieuse une d, lacar t enan ompr aine lumineuse c empor t // VILLERS LE LAC and salon a endeu r.

cool, l’amour et la sexualité, l’uti- lisation d’Internet, les loisirs, le bien manger…Tous ces thèmes, de près ou de loin, touchent à la santé des jeunes. Afin de les traiter sans tabou, avec la contribution de profes- sionnels et de spécialistes recon- nus, l’A.R.S. Bourgogne-Franche- Comté a lancé le Pass’Santé

jeunes” était organisée au col- lège Jean-Claude Bouquet de Morteau le 19 mars, animée notamment par Sandrine Hen- nebelle, chargée de projet anten- ne du Doubs à l’I.R.E.P.S. Bour- gogne-Franche-Comté (Instan- ce Régionale d’Éducation et de Promotion de la Santé). “Nous étions là pour accompagner les

Honor

es ch air

é

/ 1009 fR

€ 465 000

DPE : B (83)

VEN

din une t jar se e as err t sur la t quan e sur salon/ ert cuisine équipée ouv 9 m , e de 13 ac , d’une surf euse aine empor ton e maison c tte ouvrir c c eau, quartier de la es de Mort c ommer // LES FINS TE ur es air Honor es 50 ca. ain de 7 ar r unt enan ompr c out te LC. ec WvaB seas err t sur une t t une donnan es don r C. À , un W t SDB sing e es ec dr v le a ,

t c oles e oche éc Pr

z dé ene , v anche T

ommuni c séjour t une an serv des 16, lumin de 20 ge v r er t un t age e gar SD une m , 21 de tage : 3 chamb él’ ta en e par chambr , cha ende

Sandrine Hennebelle, chargée de projet antenne du Doubs à l’I.R.E.P.S. Bourgogne- Franche-Com- té animait des groupes de discussion au

370 000

é

/ 1040 fR

DPE : B (55)

3, rue René Pay

m www orteau-immob ot - MORTEAU - Tél.

fr ilier 03 81 67 70 46 .

collège de Morteau.

.

Plus d’infos sur www.pass-santejeunes-bourgogne-franche-comte.org/

vril

a

Samedi 7

ande

Gr

xposition l xtérieur ! e din à ja salons de de nos r ’ e

LIVRAISON TUITE A GR

toute

our

p

ce jour-là ommande

c

jardin Ensemble 699

229

Le salo 14

es n bas 9

papillon onnelle design T

4 plac

o r c par Tonnelles,

asols, chiliennes,

angements,

os de jar es de r

dins,

déc

barbecues ...

899 jardin Ensemble

La table 129

149

suspendue chaise longe La balancelle

59

empilable le fauteuil 90 29

3 pièces bistrot ’ensemble L

pliant

8

V A L D E M O R T E A U

Sport aventures devient “La Trace” Morteau Repris par un ancien salarié, le magasin Sport aventures, ex-Bobby Sport, rouvre ses portes début avril sous un nou- veau nom et avec un nouveau positionne- ment 100 % sport out- door et de montagne. Ludovic Bart et Marie Garnache

En bref… l Madeleine Proust La Madeleine Proust viendra faire ses derniers adieux à la scène au Théâtre de Morteau le 17 juin à 17 heures. Après L’Olympia, elle termine sa tour- née là ou tout a commencé, à Morteau. Elle présentera son dernier spectacle où la scène se passe dans sa cuisine. Après ses 30 ans de scène, Lola Sémonin souhaite désormais se consacrer à l’écriture. Réser- vations auprès de l’office de tourisme de Morteau. Tarifs : 30 euros (tarif plein), 25 euros (tarif réduit). l Frontaliers La Maison transfrontalière euro- péenne organise une confé- rence sur le thème “Travailler en Suisse dans le secteur du bâtiment” mardi 10 avril de 15 heures à 17 heures à Mor- teau (29, Grande rue). Lors de cette conférence, l’intervenant décrira les caractéristiques et conditions de travail propres à ce secteur en Suisse. Il abor- dera également l’état du mar- ché de l’emploi dans ce domai- ne, les salaires en vigueur, les conventions collectives de tra- vail… Entrée libre et gratuite. Renseignements et inscriptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02.

L udovic Bart n’est pas en terre inconnue ici. Âgé de 32 ans, il affiche déjà 13 années d’expérien- ce dans ce magasin de sport emblématique de Morteau. “Je suis arrivé ici à l’âge de 19 ans, du temps de Philippe Bobillier, puis j’ai poursuivi avec Philip- pe Jeanmonnot. Une idée de reprise s’est alors rapidement imposée dans mon esprit. J’ai saisi ce beau challenge” résu- me le jeune homme qui passe ainsi du statut de salarié à celui de patron. Le nouveau dirigeant sera épaulé dans ses nouvelles fonctions par Marie Garnache qui intègre à cette occasion le staff dirigeant. Cette dernière, bien impliquée dans des asso- ciations sportives locales pra- tique de nombreux sports de

entourés de Béatrice et Philippe Jeanmonnot qui leur ont mis le pied à l’étrier et suivent avec bienveillance cette reprise.

montagne. Après une période de liquida- tion qui avait été prolongée jus- qu’au 10 mars, le magasin a fer- mé ses portes pour quelques travaux de réaménagement avant la réouverture sous la nouvelle enseigne “La Trace (de sentiers en sommets)” prévue le 4 avril. “L’orientation de la porte d’entrée et l’emplacement de la caisse seront notamment changés, de manière à rendre

les accès plus pratiques” note le nouveau gérant. À l’intérieur, l’orientation sport nature sera encore renforcée. “Nous poursuivons la vente de skis, alpins, de fond et de ran- donnée et de tout ce qui va avec : bâtons, chaussures, vêtements. La randonnée pédestre, la ran- do nordique, le trail, le trekking, l’escalade seront également ren- forcés. L’idée est d’être encore plus précis dans tout ce qui

nouveaux responsables ont éga- lement prévu de créer à inter- valles réguliers des événements au magasin ou sur le terrain comme “des tests de matériels, ou des sorties conviviales à la frontale suivies d’une fondue. Nous allons porter nos efforts sur les essais de matériel” note Marie Garnache. Le magasin “La Trace” sera ouvert du lundi après-midi au samedi soir. n

concerne les sports outdoor. Le rayon technique sera privilégié par rapport au rayon mode ou sportswear” résume Ludovic Bart. L’équipe dirigeante sera entou- rée d’un troisième vendeur, Lau- ry, ainsi que d’une quatrième personne l’hiver pour la partie location de ski qui restera une des activités importantes de cette nouvelle adresse de réfé- rence en matière de sport. Les

9

V A L D E M O R T E A U

Thierry Houg, le cuisinier trois en un Les Fins Venu à la cuisine sur le tard, cet ancien frontalier a choisi de vivre sa passion en la déclinant en trois activités : portage de repas, cours de cuisine et chef à domicile. Toc’Toque, c’est l’heure de manger.

I l n’y a pas d’âge pour don- ner corps à ses projets. Après avoir effectué l’es- sentiel de sa carrière en Suisse dans différentes entre- prises orientées dans la méca- nique de précision, Thierry Houg a “profité” d’un licenciement pour se reconvertir dans la cuisine. “J’ai pu accéder à la formation “Créer et diriger son restaurant” dispensée à l’institut Paul Bocu- se à Écully près de Lyon. Ce sta- ge s’articule en deux modules

Thierry Houg officie dans un local

avec six semaines axées sur le projet d’installation proprement dit et six autres semaines de pra- tique culinaire encadrées par des professionnels réputés, tous Meilleurs Ouvriers de France dans leur catégorie.” S’il n’est pas cuisinier de métier, Thierry Houg a déjà près de vingt ans d’expérience dans l’art de préparer les repas familiaux. “J’ai découvert la cuisine quand j’avais une vingtaine d’années. Mon épouse qui était infirmière

exerçait souvent en horaires déca- lés. Je n’ai guère eu d’autre choix que de m’y mettre sachant que nous avions un enfant en bas âge” , explique le cuisinier ori- ginaire de Villers-le-Lac. Ne pou- vant se résoudre aux surgelés et plats préparés, il apprend le métier d’abord dans les livres, plus tard sur Internet. Pour le fun, il participe même à Master Chef en 2008. “J’ai passé la pre- mière épreuve qui consistait à préparer un plat froid mais je n’ai pas été retenu à l’issue du second tour axé sur la réalisa- tion du plat chaud. Il restait une centaine de candidats à l’issue de la première épreuve et ils en gardaient finalement une ving- taine pour l’émission télévisée” , se souvient Thierry Houg. Il aurait pu retrouver facilement une place en Suisse mais il com- mençait à éprouver une cer- taine lassitude des voyages. Sur- tout, il avait une plus forte envie de s’accomplir, de relever un challenge. “À 40 ans, c’est le

situé dans la montée des Fins.

moment ou jamais” dit-il. En restauration, nul besoin d’avoir un diplôme pour exercer, il suf- fit d’être aux normes sur le plan sanitaire. “On est juste soumis à une obligation de résultat” , poursuit celui qui commence son activité en octobre dernier en

le Val de Morteau. On peut prendre la formule entrée, plat, dessert ou à la carte.” Tout est préparé aux Fins. Thierry Houg joue aussi la carte du chef à domicile en proposant la pré- paration et le service des repas. “Le menu est défini à l’amont.

la fève tonka en l’accommodant de l’entrée au dessert.” Aujourd’hui après cinq mois de recul, Thierry Houg gérant de l’entreprise Toc’Toque est plu- tôt satisfait. Il prépare chaque jour une quinzaine de repas qu’il distribue dans la foulée. Le chef à domicile intervient deux ou trois week-ends par mois. “J’ai déjà animé quelques cours mais c’est vraiment le volet sur lequel je dois mettre l’accent.” La cui- sine ne laisse guère le droit à l’erreur surtout quand on inter- vient directement au domicile des clients. Chaque prestation est une remise en cause mais n’est-ce pas le charme de la cui- sine ? (info : www.totoque-haut- doubs.fr) n F.C.

travaillant chez lui. Le temps de trouver un local dans la montée des Fins et le voilà opérationnel en janvier. Ne se sentant pas enco- re assez expérimenté

J’offre une prestation complète avec l’apport du matériel manquant, le nettoyage de la vais- selle et le rangement de la cuisine. C’est comme au restaurant.”

Chaque jour une quinzaine de repas.

pour tenir un restaurant à part entière, il décide de se diversi- fier dans trois spécialités. “Mon fonds de commerce, c’est le por- tage de repas à domicile. Du lun- di au vendredi, je prépare des repas complets chauds livrés sur

Le nouveau cuisinier finois entend aussi développer les cours de cuisine pour des groupes de huit personnes au maximum où chacun repart avec ce qu’il a pré- paré. “Récemment, j’ai proposé de concevoir un repas autour de

Le cuisinier organise des cours de cuisine

thématiques ou de saison.

10

V A L D E M O R T E A U

Les agents de l’hôpital montent au créneau Morteau Alors que le personnel des maisons de retraite manifestait une seconde fois en moins de deux mois pour dénoncer leurs conditions de travail, une enquê- te interne à l’hôpital de Morteau révèle un vrai mal-être des agents.

L a moitié seulement des professionnels de santé se disent satisfaits de travailler au sein de l’hô- pital Paul-Nappez de Morteau. La plupart estiment ne pas avoir tous les moyens nécessaires pour bien faire leur travail. Pire : à peine un professionnel de l’hô- pital mortuacien sur trois dit avoir confiance dans leur avenir professionnel au sein de cet éta- blissement de soins. C’est en substance ce qui ressort d’une enquête interne menée au sein de l’établissement de soins et dont les résultats viennent d’être publiés alors que pour la deuxième fois depuis le début de l’année les agents de la mai- son de retraite manifestaient leur mécontentement le 15 mars dernier pour dénoncer le manque de moyens et financiers sus- ceptibles de “mettre en jeu la san- té des résidents et des personnels soignants.” Estimant ne pas être suffisam- ment entendus, les représen- tants syndicaux montent au cré- neau et dénoncent la précarisa-

tion de leur travail. “La consigne, c’est de n’avoir plus qu’un agent titulaire en remplacement de trois départs en retraite. Le reste, on le compense avec des agents contractuels au statut beaucoup plus précaire. Il nous faut de vrais moyens” estime Lylian Ortiz, aide-soignant et représentant syndical C.G.T. “On demande aux agents contractuels le même travail qu’à un titulaire sauf que

que dans la réalité, il n’y a rien de concret” renchérit Manuela Scheffler, autre représentante C.F.D.T. Ce manque de moyens se tra- duit au quotidien par une accé- lération inévitable des actes de prise en charge des personnes âgées. “Les toilettes de résidents se réduisent parfois à des “toi- lettes de chat” visage et fesses, et les douches ne sont pas systé-

Les représentants syndicaux de l’hôpital Paul-Nappez Mélanie Bouchet, Manuela Scheffler et Lylian Ortiz.

les résultats ont été publiés récemment indique que l’orga- nisation du temps de travail ne satisfait que 40 % des agents de Paul-Nappez. “Pour éviter d’en- gager du personnel remplaçant, on nous dit maintenant que nos vacances d’été ne peuvent pas excéder deux semaines, au lieu de trois avant” ajoute Mélanie Bouchet qui comme ses collègues dénonce “un management avant tout financier de la direction.” L’avenir de l’hôpital de Morteau,

ils l’entrevoient avec circons- pection. Même si la direction répète à l’envi que l’avenir de l’hôpital de Morteau est garan- ti, quelques signes de fragilité apparaissent à travers les nou- veaux groupements hospitaliers de territoire (G.H.T.) censés ratio- naliser le fonctionnement des hôpitaux sur un même secteur. L’été dernier, le service de méde- cine de l’hôpital de Morteau avait fermé ses portes pendant unmois. Cette mesure devrait être recon-

duite cet été. Las de ne pas se sentir complè- tement écoutés, les représentants syndicaux de l’hôpital s’apprê- tent à saisir le maire de Mor- teau, et au-delà, l’Agence régio- nale de santé, pour faire état de leur sentiment de malaise et de leurs craintes. “Comment vou- lez-vous soigner correctement des gens quand soi-même on ne se sent pas bien ?” interroge une des aides-soignantes. n J.-F.H. soutenues au titre de l’année 2017, les associations Gym- nastique La Française de Vil- lers-le-Lac, les A.T.P. du Beu- gnon et l’association Suave- mente, basée à Montlebon et qui œuvre par des actions soli- daires pour le bien-être du mental et de l’esprit par l’in- termédiaire de thérapies douces et naturelles. Toutes trois ont été primées à l’occasion de cet- te A.G. “Pour cette année 2018, d’autres associations seront mises à l’honneur poursuit Éric Blan- chard : Plusport, Acrofly et A.J.T. Montlebon, avec pour objectif, comme leurs prédé- cesseurs, de mobiliser un maxi- mum de clients à devenir socié- taires et les inciter à leur dis- tribuer leurs Tookets : cette mon- naie virtuelle se transforme à la fin de l’année en euros, afin de permettre à l’association en question de se développer, de financer ses projets” indique le directeur. n

lui ne gradera pas et restera avec un salai- re de base jusqu’au bout de ses contrats” ajoute Mélanie Bou- chet, aide-soignante représentante C.F.D.T. Autant que la préca-

matiques dès lors qu’on manque de per- sonnel” note cette aide-soignante. “Même chose pour les repas : ceux qui ont de la chance mangent chaud, les derniers peuvent parfois man-

“Ceux qui ont de la chance mangent chaud, les derniers mangent froid.”

risation de l’emploi, le person- nel de l’hôpital Paul-Nappez dénonce le mal-être grandissant des agents. “On a beaucoup de collègues qui sont sous médica- ments, on a tiré la sonnette d’alar- me auprès de la médecine du tra- vail. Des conclusions ont été titrées par la direction qui a établi un beau projet d’établissement sauf

ger froid. Pour des familles qui paient 1 700 euros par mois, il ne faut pas exagérer !” Une péti- tion avait circulé le 30 janvier dernier au moment du premier mouvement de contestation, qui avait recueilli 94 signatures de soutien de la part des familles de résidents. La même enquête interne dont

À l’occasion de l’assemblée générale de sa cais- se locale le 6 mars, le Crédit Agricole a mis en lumière le travail de plusieurs associations locales. Coup de projecteur. La banque au service de son territoire Villers-le-Lac

P rès de 350 clients socié- taires avaient répon- du présents le 6 mars dernier à la salle des fêtes de Villers-le-Lac pour l’as- semblée générale de la caisse locale de Morteau du Crédit Agricole. La directrice géné- rale du Crédit Agricole de Franche-Comté Élisabeth Eychenne avait également fait le déplacement. “Cette soirée a d’abord été l’occasion de mettre à l’honneur le court-métrage réalisé par les jeunes Mortua-

ciens Kevin Desmidts et Vin- cent Vitte “Madame est bonne”, dont le financement partici- patif avait battu des records” observe Éric Blanchard, le directeur de la caisse locale. Lors de cette soirée festive, le Crédit Agricole a également mis en avant les valeurs qu’il défend : la proximité, la res- ponsabilité, la solidarité, à tra- vers le soutien qu’il prodigue aux associations locales en les épaulant dans le financement de leurs projets. Ainsi ont été

ble ion F) Le Groupe Brasport, actif dans le domaine du montre et de la petite maroquinerie, recherche son développement un TÂCHES PRINCIPALES : • Fabrication de prototypes et d’échantillon cuir et reptile Prototypiste (H/ PROFIL RECHERCHÉ : • Expérience dans poste similaire indispensa • Connaissance de tous les types de fabricat • Créativité, précision et rigueur Nous vous o rons une grande indépendance d variées ainsi qu’un cadre de travail moderne au motivée. Intéressé à nous rejoindre, vous pouvez nous f dossier complet par e-mail à rh@brasport.ch o tale à Brasport SA, Direction RH, Crêt-Rossel 1 Chaux-de-Fonds.

bracelet de dans le cadre de

s de bracelets en

ans des activités sein d’une équipe

aire parvenir votre u par voie pos- 0, CH-2300 La

a répondu qu’ Il ne ser

v ofil motivation, C , certificats de tra ail, copies de V espondant au pr orr aux dossiers c

et c

omplets (lettr

e de

diplômes

).

Les associations récipiendaires entourées des cadres et dirigeants du Crédit Agricole de Franche-Comté et de sa caisse locale.

NOUVEA

TE U À MOR U / ZONE A

COMMERC

IALE

AD H ! CEPT rofite

A TY D R YS !

IONNEL OFF zd’

RES

! LES

DU 26 MARS A

18 VRIL 20 U 4 A

G LED 4K UHD L TV 43UJ630 Ecran LED 109 cm (43"), 100% 4K UHD, Tech Navigateur internet, Wifi, Processeur Quad Port CI+ - Garantie Darty 2 ans - Eco-part i 399 € 499 €

A L VE LINGE HUBL Capacité 8 kg - di érée 3 à 19 h VIA WIFI - Nom incluse : 9,00€ 44

remise ED € OT LG F84J72WHS Classe A+++ (-40%) - Essorage 1400 tours/min - Fin (a chage du temps restant) - SYNCHRONISATIO breux programmes - Garantie Darty 2 ans - Eco- 9 € 549 € 100 *

OMP TEUR A SPIRA A VEC SAC FORCE C ACT 4A R E cacité aspiration sols durs : A - Ta ficacité énergétique : A - Niveau sonor A - Brosse double position, parquet e Eco-part incluse : 1,00€ 199 € 24

* remise ED € pis / moquettes : A - Classe d'ef- e : 68 dB - Qualité de filtration : t Mini - Garantie Darty 2 ans 9 € 50 WENT RO A SILENCE O6383EA

- Smart T , core, 3 HDMI, 2 USB PVR, ncluse : 5,00€ V V nologie 50Hz

N part

* remise ED € 100

* remise ED € 100

limite des stocks disponibles.

a- G YD SA tie Dart anr ilencieux - Br ie 40 min - Mot ond - Puis oF W ON S PIR

ATEUR BALAI V8 ABSOLUTE nction : sol, surfaces et sance 21,6 v - Auto- eur numérique osses motorisées y 2 ans - Eco-part

V8 s nom plaf NE

CAFETIERE Magimix NESPR 11385 NOIR OU TITANE Cafetière à capsules - Pour café long 230 m gie Centrifusion silencieuse - Reconnaissanc Garantie Darty 2 ans - Eco-part incluse : 0,2 99 € 199 €

ESSO VERTUO + l à court 40 ml - Technolo- e One Touch de la capsule 4€

SMARTPH + Protectio OS Android 6.0 diatek MT6737 13 megapixels - 16

Plan ONE ASUS Zenfone 3 Max + Coq n verre trempé + Enceinte portable - 4G - Ecran tactile HD 13.2 cm (5,2") - Processeu Quad Core 1,5GHz - 32Go de mémoire - Appareil phot Garantie Darty 2 ans Eco-part incluse : 0,05€ 9 € Bon

ue

r Me- o

incl

us 1

e : ,20€

529 €

* remise ED € 100

629 €

*Voir les conditions en magasins. Dans la

25 Ru o Z Ma A D

ciale ommer ne C anchisé gasin fr U RTY MORTEA

ANTIE 2 AN GAR

PS

ARTY V DA AR LE S

AISON A DOMICILE E LIVR

VICE OFFERTES* T MISE EN SER

eau 500 Mort e du Bief

OLLE C

TUITE D A CTE GR

OE V TRE ANCIEN AP

AREIL P

V A L D E M O R T E A U

12

Le Villérier pagaie pour la Suisse en vue des J.O. Villers-le-Lac Formé au club de Villers-le-Lac, Martin Dougoud a quitté son métier d’horloger pour se consacrer au kayak. En ligne de mire : les J.O. de Tokyo où il s’alignera sous les couleurs suisses.

En bref… l Esprit Comtois Le numéro 12 du magazi- ne Esprit Comtois est dans les kiosques. Les reporters d’Esprit Comtois ont parcouru la Comté pour retrouver l’ori- gine des rivières comtoises, qui y naissent ou simplement qui y passent. Savoureuse, Ognon, Rahin, Saône, Allai- ne, Doubs, Loue, Dessoubre, Cuisance, Hérisson, Ain ou Seille racontent ou conser- vent un pan de cette histoi- re comtoise et nous propo- sons aux lecteurs d’y plon- ger. l Pompiers Ces derniers mois, les agres- sions envers les forces publiques de sécurité et notamment les sapeurs-pom- piers se sont multipliée. Le S.D.I.S. 25 est très attentif à cette problématique et une plainte est par principe sys- tématiquement déposée pour toute agression. En 2017, 44 agressions verbales ou phy- siques ont été enregistrées à l’encontre de sapeurs-pom- piers du Doubs. Les pom- piers du Doubs viennent de lancer la campagne #Tou- chePasAMonPompier.

C’ est à dire : Com- ment expliquer qu’un jeune garçon originaire de Vil- lers-le-Lac s’apprête à dis- puter les plus grandes épreuves de kayak au mon- de ? Quand l’histoire a-t-elle débuté ? Martin Dougoud (26 ans) : J’ai commencé ce sport grâce à mes parents et mon frère ain-

mettre votre carrière pro- fessionnelle entre paren- thèses. Expliquez-nous. M.D. : Après deux ans de tra- vail chez Rolex à Genève, en tant que horloger-rhabilleur, je n’avais plus le temps de m’entraîner dans de bonnes conditions pour performer. J’ai donc décidé de mettre un terme à mon contrat en bons termes avec l’entre- prise pour me consacrer à mon

si que ma sœur qui en faisaient déjà avant que je ne débute. Il y avait un club très familial à Villers-le-Lac au bord du Doubs : c’est là que j’ai donné mes premiers coups de pagaies à l’âge de 7 ans avec mon

avenir sportif pour les quatre prochaines années. Càd : Quels sont vos objectifs ? M.D. : Le prochain objectif sera d’abord de performer aux cham-

“J’ai démissionné pour me consacrer à mon avenir sportif.”

Martin Dougoud vise les Jeux olympiques de Tokyo 2020 avec l’équipe de Suisse.

au mois de juin. Avant, je par- ticiperai à des courses d’en- traînement comme la coupe de France N1 à Lannion et Cergy- Pontoise pour me tester. Càd : Comment expliquer que vous défendez les couleurs suisses ? M.D. : Je cours pour la Suisse depuis 2008 (en junior). À la fin de mon année cadet, mon entraî-

neur m’a dit : “Tu as la double nationalité, tu peux courir pour la Suisse avec plus d’opportu- nité pour toi niveau kayak et tu pourras faire les championnats du monde junior.” Je n’ai pas hésité une seconde. Ayant vécu près de la Suisse pendant mon enfance et ayant fait mes études pendant quatre ans, je me sens attaché à ce pays et je suis fier de faire partie de l’équipe suis-

se. Mon père est Suisse, ma mère Française, j’aime ces deux pays. Càd : Un mot sur votre club… M.D. : Le club de Villers res- tera toujours mon club de cœur. J’espère que d’autres jeunes motivés pourront venir dans ce club pour apprendre le kayak et pour que le club ne s’éteigne pas. n Propos recueillis par

entraîneur Maxime Faivre. Je suis toujours licencié au club de Villers. C’est un choix de cœur, j’ai commencé le kayak là-bas avec tous mes copains, je ter- minerai ma carrière dans le même club car j’y suis attaché. Càd : Pour vous donner les moyens de réussir à haut niveau, vous avez décidé de

pionnats du monde, mais bien sûr j’ai dans le coin de la tête les Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Mais je prends année après année. Mon programme commence par un stage d’un mois en Australie (février-mars), puis je partirai en stage avec l’équipe suisse sur le site des prochains championnats d’Eu- rope à Prague qui se déroulent

Demandez votre estimation au n°1 de la confiance !

TRANSACTION - GESTION - LOCATION

CONTACT : morteau@laforet.com 3 rue de la gare - 25500 MORTEAU - Tél : 03 81 44 14 10

A LOUER

A VENDRE

GILLEY Dans une maison comprenant trois appartements, Charmant T3 en parfait état comprenant belle cuisine équipée ouverte sur le salon séjour, deux chambres et une salle de bains avec toilette. GARAGE et CAVE. DISPONIBLE LOYER : 630 € / m /hc (charge avec chau age 130 €) Dépôt de garantie : 630 € Frais d’agence : 600 € Consommation énergétique : E - GES : F

EXCLUSIVITE - VILLERS LE LAC Très proche FRONTIERE, compromis idéal entre la maison et l’appartement. Sous-sol complet avec caves et garage, au rez de chaussée pièce à vivre avec cuisine ouverte et équipée, une chambre, un cellier et un toilette. Pour finir à l’étage 3 chambres dont une avec dressing et une jolie salle de bains. TERRASSE et JARDIN d’environ 100 m2. Chau age Géothermie, aspiration centralisée... A VOIR RAPIDEMENT - Consommation énergétique : D - GES : D

Prix : 280 000€ FAi Les honoraires sont à la charge du vendeur

A VENDRE

A VENDRE

EXCLUSIVITE : VILLERS LE LAC Proche tous commerces au dernier étage d’une petite copropriétéT1BisenParfaitétat.Cuisineéquipéeneuve,salle de bains (douche, vasque, wc suspendu, sèche serviettes), et grande pièce à vivre lumineuse avec rangements. De plus l’appartement bénéficie d’un grand grenier. Place de parking et faibles charges. A VOIR RAPIDEMENT. Consommation énergétique : C - GES : D

EXCLUSIVITE : FLANGEBOUCHE Ancien corps de ferme rénové avec goûts composé au RDC d’une cuisine aménagée et équipée avec un îlot central, ouverte sur le salon séjour de plus de 50 m2 et de deux grandes chambres ainsi que d’une salle d’eau. A l’étage deux autres belles chambres avec la possibilité d’aménager une troisième. Le tout sur un terrain plat clôturé et arboré de 1113 m2. De plus vous pourrez aménager les dépendances de plus de 200 m2 à votre convenance. A DECOUVRIR Consommation énergétique : E - GES : E

3 rue de la gare - 25500 MORTEAU - Tél : 03 81 44 14 10 60 grande rue 25800 VALDAHON - Tél : 0381543907

Prix : 240 000€ FAi Les honoraires sont à la charge du vendeur

Prix : 86 000€ FAi Les honoraires sont à la charge du vendeur

NOUVEAU : AGENCE DE VALDAHON (25800) - 60 GRANDE RUE

Made with FlippingBook Learn more on our blog