Journal C'est à Dire 110 - Avril 2006

Le journal gratuit du Haut-Doubs

Villers-le-Lac 15 juin

24 avril 2006 N° 110

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Les frontaliers : qui sont-ils vraiment ?

S O M M A I R E Ça construit à Villers-le-Lac. Plusieurs programmes immobiliers sont en cours de réalisation ou en projet sur la commune. Les Bassots, Chaillexon, le centre-ville… Plusieurs quartiers sont concernés. (page 4) La zone du Bas-de-la-Chaux enfin débloquée. Il aura fallu dix années de procédure judi- ciaire pour aboutir enfin à un compromis entre la communauté de communes et une association éco- logiste. Les travaux de viabilisation pourront démar- rer avant l’été. (page 5) Les ravages des campagnols n’ont jamais été aussi importants que cette année. La récente fonte des neiges a laissé apparaître un spec- tacle de désolation dans les champs du Haut-Doubs. C’est particulièrement le cas au Bas-de-la-Chaux où les prés sont parfois ravagés à 100 %. (page 15) “Maison de la santé” à Maîche : la polémique enfle sur ce projet lancé par la mairie. Les professionnels de la santé contestent l’emplace- ment choisi et dénoncent un procédé électoraliste de la part du maire Joseph Parrenin. (page 17) Des cochons en décomposition retrouvés dans une porcherie du Plateau de Maîche. En fermant ses portes, la porcherie de Mont-de-Vougney aurait laissé plusieurs dizaines de porcelets morts depuis plus de trois mois. (page 22)

(Dossier pages 6 à 12)

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GÉNÉRATION STAR’AC

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

Thierry Perrot a reçu le président Chirac

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numé- ros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs .Tous les mois, retrou- vez la rubrique “Retour sur info”.

Béquille Le taux de chômage de la zone d’emploi de Morteau - comprenant les cantons de Morteau, du Rus- sey et de Maîche - se situe en des- sous du seuil des 6 %. Cette éton- nante exception locale est en par- tie due à une industrie encore flo- rissante, née sur les cendres de l’horlogerie, mais en partie seule- ment. Car le principal responsable de ce taux qui fait figure d’excep- tion en France, il faut aller le cher- cher… en Suisse. Que serait en effet le paysage économique local sans la divine manne suisse ? Bien sûr, l’industrie n’est pas moribon- de dans le Haut-Doubs, loin de là. Mais elle fonctionne encore dans l’ombre du voisin, géographique- ment de modeste taille mais incom- parablement plus performant sur le plan économique. On le verra dans le dossier que nous consa- crons ce mois-ci au sujet, le travail frontalier ne s’est jamais aussi bien porté qu’en ce moment. Les prin- cipaux bénéficiaires sont bien sûr les salariés d’outre-frontière. Ce sont aussi les commerces locaux et l’économie du Haut-Doubs en général. Mais ce tableau idyllique masque pourtant une réalité plus sombre : sans nos voisins suisses qui emploient près de 5 500 fron- taliers pour la seule zone d’emploi de Morteau, le Haut-Doubs aurait certainement des allures de friche. Car non seulement la Suisse recru- te mais elle fait aussi travailler l’in- dustrie française voisine. Pourquoi la vitalité économique s’arrêterait- elle au Col-des-Roches ou à Biau- fond ? Car aujourd'hui, un inves- tisseur étranger a plus d’intérêt à construire une usine côté suisse, le coût du travail - malgré des salaires plus hauts - y est désor- mais inférieur. Le coût horaire du travail en France - le poids écra- sant des charges l’explique - est désormais le plus haut d’Euro- pe ! Guère encourageant pour l’in- dustrie locale. Considérons donc comme une vraie chance pour le Haut-Doubs que le voisin suisse ouvre ses portes si largement. Notre secteur aura certainement besoin encore longtemps de la béquille suisse. Alors se lamenter contre la fuite de la main d’œuvre en Suis- se est bien vain. Commençons d’abord par encourager toute ini- tiative - comme celle que mènent actuellement les industriels locaux du luxe - en faveur du maintien de l’emploi. Faute de mieux. J ean-François Hauser

N ous avions consacré il y a trois mois un repor- tage à Thierry Perrot, ori- ginaire des Écorces, qui gère aujourd’hui un complexe hôte- lier haut de gamme au Caire en Égypte où il emploie plus de 1 000 personnes. Cet hôte- lier vient d’accueillir la délé- gation officielle française qui accompagnait le président Chi- rac lors de son voyage offi- ciel au pays des pyramides. “Avec la délégation ministé-

rielle, les proches du président, les journalistes et les chefs d’en- treprises invités, nous avons accueilli pendant deux jours une délégation de 140 per- sonnes” se félicite Thierry Per- rot. L’accueil de ces invités de marque a été préparée dans les plus strictes conditions de sécurité. “Une délégation de 11 personnes, des gens de la D.G.S.E. notamment, était venue en repérage il y a un mois dans notre établissement. Com-

me il est à 7 minutes de l’aé- roport et qu’il répond à toutes les normes de confort, il est apparu idéal pour ce voyage officiel” ajoute Thierry Perrot. Dans le complexe hôtelier géré par Thierry Perrot, Jacques Chirac est venu présider jeu- di 20 avril à un cocktail offert à la communauté française d’Égypte, auquel un millier d’in- vités était présents dans un des salons de l’hôtel. Ce sont les deux fillettes de Thierry Per- rot qui ont accueilli person- nellement le président Chi- rac et son épouse à l’entrée de l’hôtel. Les petites filles Per- rot ont remis un cadeau au couple Chirac, “un coffret de

trois livres sur l’Égypte, ber- ceau des civilisations et des religions.” Pour ce séjour pré- sidentiel, l’hébergement de la presse a été pris en charge par la compagnie de voyage des wagons-lits. Pour la déléga- tion officielle, c’est l’ambas- sade de France qui a réglé l’ad- dition pour le compte de l’É- lysée. En tant qu’entrepreneur fran- çais ayant réussi à l’étranger, Thierry Perrot a même eu droit aux félicitations personnelles de Jacques Chirac. Pour l’hô- telier des Écorces, l’accueil de cette délégation officielle est “une très bonne opération de relations publiques.”

Les cow-boys du Franch’ iront bien camper à Besançon

D ans sa précédente édition, le journal C’est à dire annonçait en primeur la pos- sible délocalisation du Franch’Country Festival à Besançon. L’information est désormais confirmée. C’est donc à Micropolis que se déroulera la prochaine édition du festi- val. Cet événement musical quitte donc le Haut- Doubs et la commune de Trévillers qui l’a vu naître il y a huit ans pour gagner la capitale régiona- le. Ce transfert est le signe d’un nouveau départ pour cette manifestation de plein air qui se trou- vait dans une mauvaise passe depuis deux ans. La météo capricieuse a dissuadé les festivaliers de se déplacer. Le gros temps et une gestion insuffisamment rigoureuse ont plombé les comptes des “Amis du Far West” jusqu’à compromettre sérieusement l’avenir de la manifestation à l’is- sue de l’édition 2005. Sur deux ans, l’associa- tion a accumulé un déficit avoisinant les 160 000 euros ! Le rapprochement avec Micro- polis et sa capacité de 15 000 spectateurs, semble être la solution la mieux adaptée pour mettre à l’abri ce festival, en tout cas de la pluie. “Jean- Louis Tissot, le directeur de Micropolis, garan- tit déjà 3 000 entrées” note un des organisateurs. La structure bisontine présente l’avantage de permettre l’organisation des concerts en salle, tout en rendant possible les spectacles exté- rieurs. Le programme du Franch’Country Festi- val 2006 est d’ores et déjà arrêté. La tête d’af- fiche annoncée est Charlie Mc Coy, un des papes de la country. Phenix Country Band, l’excellent groupe The Shoepolishers, Rio Grande ou enco- re Honky Tonk Farmers sont également à l’affiche. Des spectacles équestres et indianistes, des expo- sitions, des cours de danse, figurent aussi au pro- gramme des festivités. Le budget du Festival 2006

“Non, le reïki n’est pas une secte !” L e dossier que nous avons consacré le mois dernier aux dérives sectaires a

est de 230 000 euros dont 55 000 euros iront au remboursement de la dette. Le départ de cette manifestation du Haut-Doubs a soulevé l’indignation d’une partie des festi- valiers estimant que la fête allait perdre son iden- tité. Aux dubitatifs, les organisateurs laissent entendre qu’ils ont besoin cette fois-ci de “sta- biliser un événement. Nous ne sommes pas là pour faire un festival de niche, mais pour fédé- rer un maximum de personnes autour de la mani- festation.” Il reste à espérer que Besançon soit un ballon d’oxygène escompté pour le Franch’.

gardé leur liberté de penser, elles ne sont pas sans cesse “relan- cées” au niveau financier, ni cul- pabilisées si elles décident de ne pas suivre tout le cursus et je ne les ai jamais entendu parler de pratiques sexuelles bizarres…” Par ailleurs, poursuit cette lec- trice, “je connais des personnes qui se sont intéressées à la conception de la médecine du docteur Hammer - autre pratique citée dans notre dossier. Je connais même une personne qui s’est guérie de son cancer de cette façon, sans chimio ni radio- thérapie.” Un autre lecteur mor- tuacien s’étonne de l’amalgame fait entre les dérives sectaires et le reïki . “Si la moitié de la popu- lation était reïki , la vie serait bel- le, commente ce lecteur. Mais je pense que les médecins n’aiment pas qu’il y ait d’autres méthodes de guérison. Dans le reïki , il n’y a pas de gourou. Beaucoup de gens le pratiquent dans le Val de Morteau et ils ne sont pas diri- gés par quiconque, ils sont tota- lement libres.”

suscité de nombreuses réactions de lecteurs. Un médecin bison- tin avait notamment pointé du doigt les “pratiques situées aux confins de la médecine” basées sur “la santé, la réussite socia- le et le bien-être” qui selon lui, pouvaient être dangereuses. Par- mi ces pratiques étaient évoquées le reïki, cette méthode de gué- rison par l’imposition des mains, faisant référence à “l’énergie uni- verselle animant toute chose.” Ainsi que la kinésiologie. Plu- sieurs lecteurs pratiquant le reï- ki ont souhaité mettre un bémol aux affirmations de ce médecin. Laurence Meunier, de Fram- bouhans, affirment que “plusieurs de mes amies pratiquent le reï- ki sans que cela les ait détourné de la pratique de leur religion catholique.” Alors “au nom de quoi le reïki a-t-il être cité dans votre article sur les sectes ? se demande Laurence Meunier. Ces personnes qui le pratiquent ont

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V A L D E M O R T E A U

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Villers-le-Lac

En bref…

L a commune a acquis les terrains de l’ancienne entreprise de travaux Balos- si, route des Pargots, pour abriter ses futurs ateliers municipaux. L’entrepri- se Balossi avait été rachetée par la société B.M. Construction (M. Claudel) qui a pris la décision de délocaliser son activité à Épenoy, “pour des raisons de facilité d’accès, notamment l’hiver.” Les anciens locaux Balossi doivent se libé- rer “en juillet” selon la commune. Les ateliers municipaux, actuellement situés vers l’ancien Casino (place Droz-Bartholet), y seront transférés dans la foulée. L’ave- nir de l’ancien Casino n’est pas encore définitivement scellé. Il ne pourra sans doute pas être réhabilité, il est donc sans doute voué à la démolition. Les ateliers municipaux déménagent aux Pargots

Les projets immobiliers fleurissent à Villers Plusieurs programmes sont en cours ou en projet sur la commune. Chaillexon, les Bassots, le centre-ville… Plusieurs quartiers sont concer- nés. Une façon de répondre à la forte pression foncière.

Pompiers Depuis le 1 er avril dernier, les centres de première inter- vention d’Avoudrey et de Flan- gebouche sont gérés par le service départemental d’in- cendie et de secours du Doubs. Le 13 avril, une céré- monie a officialisé cette inté- gration au corps départe- mental. Les deux centres d’Avoudrey et de Flange- bouche sont forts de 29 sapeurs-pompiers volontaires. Ils seront amenés à interve- nir en premier secours sur quatre communes (Avoudrey, Flangebouche, Passonfon- taine et Longechaux), réunis- sant 1 534 habitants. En 2005, les centres sont intervenus pour 10 incendies, 9 secours à personne, 6 accidents de la circulation et 18 opérations diverses. Chorale Concert de la Pastourelle à Villers-le-Lac le 6 mai à 20 h 30 à la salle des fêtes de Villers-le-Lac, avec la partici- pation de la chorale de Gif- sur-Yvette (région parisienne) où la Pastourelle s’était pro- duite il y a trois ans. Théâtre Au théâtre de Morteau ven- dredi 12 mai à 20 h 30, la comédie “Comme en 14 !” de Dany Laurent. Le spectacle a obtenu 3 “Molière” en 2004, dont le meilleur spectacle de création française.

P lusieurs promoteurs ont récem- ment investi dans des terrains à Villers-le-Lac. Le premier d’entre eux est la société Ugimmo, basée à Doubs, dont le gérant Hugo Tosseri a déjà réa- lisé le lotissement en cours de réalisa- tion sur la parcelle du “Chaney”, au lieu- dit les Bassots. “Les 18 lots sont partis comme des petits pains, il y en aurait eu le double, c’était pareil” confie le pro- moteur. Toutes les maisons doivent être construites au cours de l’année 2006. Ce même promoteur est sur le point de démarrer un second programme - “les Terrasses du Doubs” - toujours aux Bas- sots, sur les anciens terrains Balossi- Scalabrino. 9 maisons accolées avec ter- rain indépendant seront construites à cet endroit. “On démarre les travaux de viabilisation, la livraison est prévue en mars 2007” précise Hugo Tosseri. Par- ticularité de ce programme immobilier : il fera appel à la technique de chauffa-

ge par géothermie. “Les forages effectués à 100 m de profondeur sont réalisés cet- te semaine par une entreprise suisse” ajoute le promoteur. L’installation est certes plus chère mais le coût de ce mode de chauffage puisant l’énergie dans le sous-sol est estimé à seulement 250 euros par an. Le même promoteur est actuellement en négociation pour finaliser un autre projet, au lieu-dit Chaillexon, de “7 ou 8 parcelles” sur les terrains Zimmer- mann. Enfin, un autre investisseur a acquis l’ancien cinéma de la commu- ne, située en plein centre-ville vers l’égli- se, pour y construire plusieurs logements. Il s’agit de la société P.B. Promotion (gérée par le Bisontin Patrick Bernard), qui était déjà impliquée dans la construc- tion en cours en lieu et place de l’hôtel de l’Union, et qui a réalisé à Morteau l’immeuble en phase de finition situé vers la Saint-Michel. J.-F.H.

Génération Star’Ac à Villers L e contenu du concert Star’Academy programmé jeudi 15 juin à la salle des fêtes de Villers-le-Lac se précise. Ils seront quatre Star’academicyens sur scè- ne, accompagnés de trois musiciens professionnels : la jolie Maud, le beau gosse Jérémy, le black à la voix de velours Jean-Luc et la sublime québécoise Ély donneront le meilleur de la génération Star’Ac. En première partie de ce concert excep- tionnel, un groupe celtique, les “Shoes Polisher”, connu pour avoir déjà enflammé la scène du Franch’Country Festival, promet de mettre une ambiance délirante.

Réservations : 03 81 44 29 78

Les réservations pour Génération Star’Ac ont démarré sur les chapeaux de roue. Si vous voulez une place, ne tardez pas !

L’ancien cinéma de Villers sera démoli pour laisser place à des appartements. La fin d’une époque.

Villers-le-Lac Une nouvelle salle de gym pour La Patriote

Morteau d'or 2006

AUX PRODUITS SAUGETS Grande rue 25 650 Maisons du Bois tél. : 03.81.38.13.11 OUVERT DU LUNDI AU DIMANCHE MAGASIN FERME LES 1 ER ET 8 MAI En semaine de 9H à 12H15 & de 14H30 à 19H. Le dimanche de 10H à 12H15 & de 14H30 à 19H.

sée par les 6 moniteurs bénévoles, tous diplô- més, l’effectif a été multiplié par deux depuis 6 ans. Les entraînements se déroulent dans cette salle appartenant à l’association et dans les gymnases communaux. La vétusté des locaux actuels constitue désormais un frein à la progression du club. “C’est de plus en plus difficile de proposer une prestation de qualité conforme aux règles de sécurité en vigueur. On réfléchit depuis plusieurs années au problème. Deux solutions se présentaient, soit on restait au même niveau, auquel cas on ne changeait rien, soit on décidait d’évoluer vers le haut. On

E n découvrant la salle occupée actuelle- ment par la Patriote, nul besoin d’être un spécialiste pour comprendre que les conditions d’entraînement pro- posées en ces lieux ne correspondent plus aux évolutions de la discipli- ne. Fondée en 1900, cette société a toujours été affiliée à la Fédération Française de Gymnastique. Elle comp- te aujourd’hui 90 adhérents répartis en différentes sections allant de l’initiation ludique pour les plus jeunes à la gymnastique de maintien et de loisirs pour les plus anciens en passant une pratique sportive tournée vers la compétition. Plusieurs éléments figurent parmi les meilleurs régionaux de leurs caté- gories d’âge. “Dans les années passées, quelques gymnastes se qualifiaient régulièrement pour disputer des concours de niveau interrégional” , indique Didier Albini qui préside l’association. Signe de la qualité de la formation dispen- Sous réserve de la participation finan- cière du ministère de la Jeunesse et des Sports, cette association forte de 90 adhé- rents devrait disposer en 2007 de nou- veaux locaux qui seront construits aux Champs Vauchez près de la salle des fêtes.

Promotion du Mercredi 26 avril au dimanche 7 mai 2006 EN RAYON CHARCUTERIE TRADITIONNEL Véritable Saucisse de Morteau "Morteau d'or 2006" par 5 kg .................................. 7,60 € Véritable Saucisse de Morteau "Morteau d'or 2006" ............................................... 8,30 € Poitrine fumée entière .............................................................................................. 5,50 € Poitrine fumée au détail............................................................................................ 6,50 € palette fumée ........................................................................................................... 6,00 € AU RAYON CHARCUTERIE LIBRE-SEVICE Fuseau lorrain 1,2 kg.............................................................................................. 10,00 € Jambon cuit à l’os entier sous vide 9 kg env............................................................ 6,50 € Jambon fumé cuit dans le Haut Doubs (supérieur) entier 6 kg env ........................... 7,60 € Jambon fumé cuit dans le Haut Doubs (supérieur) 2 kg env ..................................... 7,90 € Pâté sauget (terrine de 250g)................................................................................ 3,00 € /P Mousse forestière (terrine de 250g) ...................................................................... 3,00 € /P NOTRE GAMME BARBECUE Saucisse au comté « spécial » grill Sous-vide par 5 Pièces ......................................8,00 € Les « Morbiflettes » Sous-vide par 5 Pièces ............................................................. 8,50 € Les grillettes Sous-vide par 5 Pièces ........................................................................ 8,00 € Poitrine gourmande Sous-vide par 3 tranches .......................................................... 9,00 € AU RAYON CAVE À VIN Le carton de 6 bouteilles de Château Boutet-Mercier Bordeaux Clairet (vin du producteur)................................. 22,00 €

a finalement retenu la seconde option et choisi d’investir en 2005 dans une nouvelle salle.” D’un montant estimé à environ 500 000 euros T.T.C., le projet intègre la construction d’un bâtiment de 600 à 700 m 2 et le renouvellement d’une

Une salle sensiblement identique à celle de Morteau.

partie du matériel à hauteur de 100 000 euros. “Cette salle spécialisée serait sensiblement iden- tique à celle de l’Évolution à Morteau. Elle serait équipée de vestiaires et serait susceptible d’ac- cueillir des petites compétitions.” La commune de Villers-le-Lac a déjà donné son accord pour mettre le terrain à disposition. Le financement de l’opération se répartirait à parts égales entre l’association, le Conseil général et le ministère de la Jeunesse et des Sports qui ne s’est pas encore prononcé. “Courant juillet,

notre dossier sera défen- du par la Fédération française de gymnas- tique. Si on obtient le feu vert ministériel, on espère un début des tra- vaux à l’automne pro- chain.”

Le nouveau bâtiment pourrait voir le jour à proximité de la salle des fêtes.

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V A L D E M O R T E A U

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Tribunal La zone économique du Bas-de-la-Chaux enfin débloquée

Paralysé depuis dix ans par des recours judiciaires à répétition, le déve- loppement de la zone d’activités du Bas-de-la-Chaux va pouvoir démar- rer. Le début des travaux est programmé avant l’été.

pluviales, chaque parcelle sera pourvue d’un traitement préalable de déshuilage. Toutes les garanties ont été prises pour la préservation de l’environnement” assu- re l’élue. Le dernier jugement du tribunal admi- nistratif en date du 31 décembre 2003 avait annulé la révision du P.O.S. du Bélieu, jugeant “sa superficie - 14 hectares ces- sibles - trop importante par rapport à la surface habitable du Bélieu.” La commune a donc présenté une nouvelle révision de son P.O.S. début 2005, la C.P.E. s’engageant à ne pas déposer de nouveau recours devant le tribunal. C’est l’épilogue d’un dossier datant d’une dizaine d’années, “qui nous a fait perdre de nombreuses sociétés qui avaient l’in- tention de s’installer au Bas-de-la-Chaux.” Le prix de vente du terrain viabilisé a été fixé par la communauté de communes à 10 euros le mètre carré. J.-F.H .

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U n compromis a enfin été trouvé entre la communauté de communes du Val de Morteau, instigateur du dossier, et la commission de protection des eaux (C.P.E.), association qui contes- tait le bien-fondé de cette zone économique en projet sur la commune du Bélieu, à hauteur du Bas-de-la-Chaux (à l’arrière des Cartonnagzes Pfahrer). La viabilisation de 11 hectares, dont 7 hec- tares cessibles, doit démarrer “avant l’été” selon Annie Genevard, élue de la com- munauté de communes. 13 parcelles seront viabilisées, d’une surface comprise entre 2 700 et 10 000 m 2 . Pour l’instant, le dos-

sier est toujours à l’instruction à la D.D.E. Aucune entreprise n’a donc encore offi- ciellement signé mais plusieurs d’entre elles “dans le domaine du bâtiment et des travaux publics notamment” se sont déjà positionnées.

“Toutes les garanties ont été prises pour l’environnement.”

Pour débloquer ce dossier au long cours, un compromis a dû être trouvé entre la collecti- vité maître d’ouvrage et la

C.P.E. “Sur ces terrains, il y a des dolines qui vont faire l’objet d’un périmètre de pro- tection. Un espace vert sera donc préservé au milieu de la zone” précise M me Gene- vard. “Concernant le traitement des eaux

Réservation dans les points de ventes habituels à partir du 27 avril

RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78

FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie LES HÔPITAUX-NEUFS : Maison presse Ferrand PONTARLIER : Virgo Music Starter, Tabac Presse Robbe

LEVIER : ATAC MORTEAU : Office du tourisme, C’est à Dire RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC

POINTSDEVENTE

Dégâts L’hiver, les sangliers sortent du bois À Grand’Combe-Chateleu et Montlebon, les agriculteurs ont été fortement touchés par les dégâts liés aux sangliers. La fau- te à l’hiver rude, qui a incité les animaux à se regrouper.

Génération Star’Ac

Val de Morteau Le gestionnaire de la piscine pourrait changer en 2007 Dans moins d’un an, la communauté de communes du Val de Morteau devra décider du mode de gestion à retenir pour le centre nautique. Le système de la régie directe est un des scénarios qui pourraient être retenus.

“C’ est un peu excep- tionnel. On a vraiment été plus touché que les autres années, avec des dégâts disséminés un peu partout” , affirme Chris- tian Sauge. L’agriculteur de Grand’Combe-Chateleu a retrouvé à la fin de l’hiver cer- tains de ses champs truffés de trous profonds. La faute aux sangliers. Grand’Combe- Chateleu, Les Gras, Mont- lebon. Dans le Haut-Doubs, certaines communes ont été particulièrement touchées par les dégâts occasionnés par les sangliers. “Et pour nous, le problème est double. Car cela engendre des bris demachines et la présence de terre dans les fourrages peut avoir des consé- quences sur la qualité du lait” , note l’agriculteur. Pour les chasseurs pourtant,

les dégâts occasionnés par les sangliers ne sont pas plus importants que l’année pré- cédente. “Même si c’est vrai qu’il y a des foyers dans cer- taines communes” , reconnaît Jean-Paul Debrie, le prési- dent de la fédération des chas- seurs du Doubs. Pas plus de dégâts, mais plus concentrés. La population d’animaux, après avoir connu un pic de surpopulation en 2002 et 2003 sur le département, est reve- nue à des niveaux normaux. Cette année, le plan de chas- se prévoyait d’ailleurs d’abattre 2000 sangliers. Seuls 1 600 ont été effectivement tués, car “on a volontairement moins chassé pour faire un peu remonter la population” , explique Jean-Paul Debrie. Au plus fort de la surpopu- lation, les chasseurs en avaient

abattu près de 4 000. En fait, si certains agricul- teurs ont subi cette année beaucoup de dégâts, la fau- te en revient à l’hiver. “Avec la neige, les sangliers se sont cantonnés à certains endroits et s’y sont sédentarisés. Pour l’instant, sur le secteur de Montlebon, on a commencé les comptages, ils seraient 20 ou 30 individus pas plus. La tâche du louvetier, c’est de les remettre en mouvement” , reprend Éric Giraud, de la direction départementale à l’agriculture. Cette année, poursuit-on aussi chez les chasseurs, “il n’y a pas eu beaucoup de fruits forestiers dans le Doubs. Du coup, les animaux sont venus chercher la nourriture où elle se trou- vait, dans les champs.” Entre agriculteurs - qui subis- sent les dégâts - et chasseurs, le sujet fait souvent polémique. La fédération des chasseurs finance une entreprise spé- cialisée qui rebouche les trous les plus gros creusés par les sangliers. Une solution qui avait déjà été testée aux Combes l’année dernière. Cet- te année, quatre à cinq pro- priétés fortement touchées devraient en bénéficier. “Pour les petits dégâts, ce sont les chasseurs locaux qui prennent leurs pelles et leurs pioches pour réparer” , sourit Jean- Paul Debrie.

D ans les prochaines semaines, la communauté de communes du Val de Morteau va discuter du futur mode de gestion à retenir pour le centre nautique. Depuis 2002, c’est la société Vert Marine qui gère la piscine dans le cadre d’une régie intéressée. Ce système prévoit que la collectivité garde la maîtrise du prix des entrées, qu’elle collecte les recettes et rému- nère ce prestataire à hauteur de 30 000 euros par an pour frais de gestion. La communauté de com- munes assume également le défi- cit enregistré par cet équipement qui avoisine chaque année 350 000 euros. Ce manque à gagner ne saurait remettre en question l’intérêt du centre nautique qui a accueilli en 2005, 120 000 personnes (hors scolaires). La collectivité a un contrat de cinq ans avec Vert Marine. Il arrive à terme le 15 février 2007. D’ici cet- te échéance, les élus ont plusieurs options. Soit ils décident de lancer de nouveaux appels d’offres pour déterminer le prestataire qui assu- rera la gestion de la piscine. Soit ils choisissent de passer en “régie

directe” signale Jean-Marie Biné- truy, président de la communau- té de communes. Un scénario pos-

L’intérêt financier de la collecti- vité est “assez mince .” Certes, elle économiserait les 30 000 euros qu’el-

sible qui signifie que la communauté de com- munes deviendrait seu- le maîtresse à bord, se passant ainsi des ser- vices d’un prestataire

le verse à Vert Marine, mais elle supporterait la charge salariale. En revanche, elle aurait la pleine maîtrise de la gestion du centre nau-

“Il peut y avoir embauche du personnel de la piscine.”

comme Vert Marine. Dans ce sché- ma, “il peut y avoir embauche du personnel de la piscine par la col- lectivité” précise le député.

tique du Val de Morteau. Mais la poursuite du mode de gestion actuel fait partie des scénarios tout aus- si probables.

À Grand’Combe-Chateleu, les dégâts dus aux sangliers ont été importants cette année.

La piscine a accueilli 120 000 personnes en 2005.

Grande foire Lundi 1 er Mai et VIDE GRENIER à Montlebon Organisée par la SCNS de Besançon et le comité des fêtes

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D O S S I E R

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Music Plus Serge Lama En concert exceptionnel à PONTARLIER

Qui sont les travailleurs frontaliers de 2006 ?

présentent :

Tous les clichés plus ou moins fondés sur les travailleurs frontaliers circulent : ils seraient privilégiés par des salaires deux fois plus élevés qu’en France, ils ne connaî- traient pas le chômage ou l’intérim, ils travailleraient plus longtemps que les autres, ils habiteraient à quelques kilomètres de la frontière, etc. Pour la première fois, une enquête réalisée auprès des frontaliers eux-mêmes permet d’en savoir plus sur leur conception du tra- vail de l’autre côté de la frontière. Par ailleurs, le journal C’est à dire révèle les premiers résultats des études menées par le tout nouvel observatoire fran- co-suisse de l’emploi. Grâce à des exemples concrets, la perception que l’on se fait des travailleurs frontaliers

Mardi 16 MAI 2006 - 21 heures POINTS DE VENTE - TÉL. 03 81 44 29 78 ESPACE POURNY - PONTARLIER

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n’est pas vraiment confor- me à la réalité. Chiffres, statistiques, analyses et commentaires sur un phé- nomène qui prend tous les jours plus d’ampleur dans la vie économique du Haut-Doubs.

Le frontalier-type est un horloger âgé de 30 à 50 ans Enquête

L’ enquête menée par le cabinet Madin- for, présentée lundi 4 avril à un par- terre d’élus et d’institutionnels a permis de balayer certains a prio- ri sur le profil des travailleurs fron- taliers ou de confirmer les impressions sur ces milliers de personnes qui chaque jour passent la frontière pour se rendre à leur travail. Près de trois quarts d’entre eux ont une for- mation technique. Leur niveau de formation est équivalent au C.A.P. ou au B.E.P. pour près des deux tiers (65 %) ou de niveau bac, voire bac + 2 (30 %). La grande majorité d’entre eux - 80 % - ont débuté leur parcours professionnel en Fran- ce. “Près de 60 % d’entre eux ont travaillé au moins deux ans, dont 40 % plus de 5 ans, avant de travailler en Suisse” révèle l’enquête. Plus surprenant, “les répondants considèrent dans leur majorité que l’expérience professionnelle préa- lable en France n’était pas une condition à l’ob- tention de leur premier emploi en Suisse.” Seuls 10 % d’entre eux étaient demandeurs d’emploi quand ils ont décroché leur premier emploi en Suisse. La Suisse semble être un gage de stabi- lité puisque “les trois quarts des répondants travaillent en Suisse depuis plus de 5 ans.” La mobilité existe, mais entre entreprises, car moins de la moitié d’entre eux n’ont connu qu’un employeur en Suisse. Le statut de travailleur frontalier est souvent enviable côté salaire, mais il a moins bonne répu- tation sur le plan des évolutions de carrières ou de la formation continue. L’enquête balaie ces

Les frontaliers toujours plus nombreux Évolution sur 10 ans Entre 1995 et aujourd’hui, la progression des emplois au profit des travailleurs fron- taliers a dépassé les 6 000, uniquement sur les deux cantons limitrophes au Haut-Doubs de Neuchâtel et Vaud. Une vaste étude destinée à mieux comprendre le phéno- mène du travail frontalier a été menée par le cabinet mulhou- sien Madinfor. Près de 400 ques- tionnaires ont été dépouillés. Les résultats sont plutôt flat- teurs pour la Suisse, pour- voyeuse d’emploi.

Chaque jour, ce sont plus de 5 000 travailleurs frontaliers de la zone d’emploi de Morteau qui passent la frontière pour aller travailler en Suisse.

clichés car “plus de 45 % des frontaliers concer- nés ont suivi des formations qualifiantes dans leur entreprise en Suisse, préalables à des évo- lutions professionnelles.”

à 50 %” pour les deux tiers d’entre eux, et “supé- rieure à 50 % pour plus du quart d’entre eux.” Dans quels domaines d’activité travaillent aujour-

d’hui les frontaliers ? Ils sont ouvriers qualifiés à près de 40 %, ils travaillent essentiellement dans l’horlogerie (plus de 39 % d’entre eux), la mécanique (15 %), la santé (plus de 11 %), le com- merce, la plasturgie, le B.T.P. (de 4 à

Plus de 39 % des frontaliers travaillent dans l’horlogerie.

Certains points de l’enquête ne sont pas pour rassurer les services de l’em- ploi français. En effet, ils sont 84 % - une quasi-unanimité - à déclarer avoir “des perspectives d’évolution profes-

6 %). L’hôtellerie-restauration, où les emplois sont en général les moins rémunérés, n’occupe que 2,5 % d’entre eux. Dernier secteur d’activité repré- senté : l’industrie du bois, pour 2,2 % des fron- taliers. En général, les travailleurs frontaliers habi- tent à moins de 40 km de leur lieu de travail. Mais ils se disent prêts à élargir sensiblement leur zone géographique de mobilité profession- nelle pour plus de 85 % d’entre eux. Cependant, ils fixent comme temps maximal de déplacement pour se rendre à leur travail une limite de deux heures quotidiennes. En résumé, l’étude conclut en ces termes : “Le frontalier est de sexe masculin, âgé de 30 à 50 ans, le plus souvent de formation initiale C.A.P.-B.E.P.. Il a volontairement quitté son emploi en France après ses débuts professionnels pour rejoindre une entreprise en Suisse où il évolue et, éventuellement fait carrière.” J.-F.H.

sionnelle en Suisse égales ou meilleures qu’en France.” S’ils revenaient travailler en France, ils pensent subir “une perte salariale nette de 30

La zone d’emploi de Morteau comptait 5 239 frontaliers en juin 2004, dont : - Canton du Russey : 574 frontaliers (207 travaillent au Locle, 228 à La Chaux-de-Fonds). - Canton de Morteau : 2 613 frontaliers (1 015 travaillent à La Chaux-de-Fonds, 982 au Locle). - Canton de Maîche : 1 698 frontaliers. 448 d’entre eux travaillent à La Chaux-de-Fonds, 504 dans les Franches-Montagnes (canton du Jura) et 496 dans le secteur de Courtelary (canton de Berne). La zone d’emploi de Morteau concerne les travailleurs résidant dans les cantons de Morteau, du Russey et de Maîche. 31 % des actifs de cette zone travaillent hors de cette zone. Parmi eux, 74 % vont travailler en Suisse. Pour l’essentiel, ces frontaliers travaillent à La Chaux-de-Fonds. La Chaux-de-Fonds, première destination Où vont-ils ?

Année Canton de

Canton de Vaud

Neuchâtel

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

3 662 3 568 3 541 3 558 3 538 3 804 4 534 4 773 4 961 5 412 5 805

8 310 7 977 7 856 7 970 8 379 9 091 10 882 11 279 11 642 11 927

12 351 Source : office fédéral de la statistique

D O S S I E R

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CONCERT EXCEPTIONNEL UNIQUE DANS LA RÉGION

Origine

Les frontaliers affluent de toute la France La tendance a été renforcée depuis les accords bilatéraux de 2004 : les travailleurs frontaliers ne résident plus uniquement dans les communes limitrophes. Ils viennent de plus en plus loin.

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L es deux associations de frontaliers - Groupement Transfrontalier Européen et Amicale des Frontaliers - sont unanimes sur ce point : le cercle d’influence de la Suis- se est de plus en plus large. “Nous avons une centaine de nos adhérents qui résident à Besançon ou dans sa région” cite Alain Marguet, de l’Ami-

GÉNÉRATION STAR’AC

cale. Du côté du Groupement Transfrontalier, les chiffres cumulés sont à peu près sem- blables : une vingtaine de leurs adhérents résident à Besan- çon-ville. D’autres communes du Grand Besançon abritent un ou plusieurs frontaliers. C’est le cas de Chalezeule, La Chevillotte, Mamirolle, Pirey, Rurey, Saône ou encore Serre-

les-Sapins. Plus près du Haut-Doubs mais tout de même à une cinquantaine de kilomètres de la frontière, on recense plusieurs dizaines de travailleurs frontaliers rési- dant à Valdahon ou à Vercel. “Le phénomène a démarré en 2002 par la mise en place par- tielle des accords bilatéraux selon lesquels il a été autorisé

aux personnes qui trouvaient un emploi en Suisse d’y résider pendant la semaine. Tout cela a été renforcé dès juin 2004 avec le deuxième volet des accords

selon lequel il suffisait de décro- cher un emploi en Suisse pour se voir délivrer une autorisa- tion de travail. Et ce qui chan- ge beaucoup aussi, c’est la pos- sibilité donnée de pouvoir fai- re quelques années en Suisse, puis revenir en France et retourner ensuite travailler en Suisse, il y a une plus gran- de souplesse. Enfin, comme pour 2006 la plupart des cli- gnotants économiques sont au vert en Suisse, ça attire d’au- tant plus de monde. Il est évi- dent que le travail frontalier secrétaire général du Grou- pement. “Nous avons beau- coup de contacts en provenance de zones économiquement sinistrées comme les Vosges ou la Lorraine, le Nord, voi- re d’autres régions comme la Normandie ou la Bretagne” ajoute Alain Marguet. L’enquête réalisée par le cabi- net Madinfor a bien soulevé la problématique : “Les fron- taliers se disent prêts à sen- siblement élargir leur zone géographique de mobilité pro- fessionnelle. Ils sont 85 % dans ce cas” note Christian Rube- chi, responsable du cabinet d’études. Vicheth Tep est dans ce cas. Il travaille, comme environ 2,5 % des frontaliers, dans le domaine de la restauration. Il réside à Besançon. Tous les jours, il effectue la centaine de kilomètres - 200 aller- retour - qui sépare la capita- le comtoise des montagnes neuchâteloises où il travaille. “Je suis loin d’être un cas unique, commente le jeune homme. La Suisse attire de partout. Dans le même éta- blissement que moi, il y a des Bretons, des gens du Midi, etc.” Pourtant, l’hôtel- lerie - fût-elle suisse - n’a pas la réputation de bien payer ses salariés. “Je ne suis pas allé en Suisse pour l’argent. a été facilité et que par conséquent, il attire des gens de beaucoup plus loin” commente Jean- François Besson, le

En France, je faisais 35 heures en deux jours, j’avais un pos- te à responsabilité. Je suis venu ici pour avoir des horaires cor- rects, ce qui me permet de pou- voir prendre du temps pour mon hobby , les arts martiaux. J’ai moins de responsabilités et un salaire équivalent.” Passer 2 h 30 par jour dans sa voitu- re, Vicheth s’en est fait une rai- son. “Les Parisiens passent autant de temps dans leur voi- ture, le R.E.R. ou le métro…” Malgré tout, le jeune Bisontin est conscient des contraintes fois de loin, se font de la Suis- se : “Les salaires suisses moti- vent tout le monde. Mais quand on vit la chose, on se rend comp- te que c’est pas forcément ren- table. Tout ne se compte pas pécuniairement dans un tra- vail de frontalier.” L’origine de plus en plus loin- taine des frontaliers inquiète actuellement les élus. Selon nos informations, une entre- prise du Jura bernois tra- vaillerait actuellement en col- laboration avec un cabinet de recrutement situé dans le Nord de la France pour recruter du personnel. “Nous constatons un recrutement opéré par des entre- prises suisses en direction de salariés, notamment du Nord de la France, qui sont en gran- de difficulté sociale. cela pose certains problèmes aux collec- tivités locales et aux services sociaux qui doivent assumer l’accueil de toutes ces personnes” ajoute Annie Genevard, maire de Morteau. Cette conséquen- ce inattendue des accords bila- téraux semble embarrasser de nombreux élus locaux. L’autre risque est de voir ces “nouveaux frontaliers” entrer en concur- rence avec les “locaux” et par conséquent inciter les employeurs suisses à pratiquer une politique salariale au rabais. J.-F.H. qui pèsent sur ce métier et ce rythme de vie somme toute fati- gants. Et il relativise l’image que beaucoup de Français, venus par-

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“Je ne suis pas allé en Suisse pour l’argent.”

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Beaucoup de frontaliers n’hésitent pas à passer plus de deux heures par jour dans leur voiture pour leur travail.

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Le nombre de frontaliers a augmenté de 55% entre 1998 et 2005 Désormais, les frontaliers français représentent 4% de la main d’œuvre totale dans l’Arc jurassien suisse. Et la part des frontaliers de moins de 30 ans est en constante augmenta- tion. Elle est passée de 19 à 24% entre 1998 et 2005. Un bond de 292% dans le secteur tertiaire

L es toutes premières sta- tistiques de l’observatoi- re statistique transfron- talier de l’Arc jurassien (O.S.T.A.J.), récemment créé, viennent d’être révélées. L’or- ganisme franco-suisse s’est notamment penché sur l’évo- lution du travail frontalier. Il ressort de cette première vas- te photographie de l’emploi frontalier que les entreprises suisses de l’Arc jurassien - sur une bande s’étendant environ de Porrentruy au Nord à Nyon au Sud - fournissent un emploi à près de 23 100 frontaliers résidant en France : 15 300

hommes et 7 800 femmes. Ain- si, les frontaliers occupent 4% des emplois de l’Arc jurassien suisse, mais 9% des emplois industriels. “Dans les indus- tries des instruments médicaux,

temps. Entre 1998 et le début de l’année 2001, période où la conjoncture économique était favorable, la progression du nombre de frontaliers a été sou- tenue. Et entre juin 2001 et

emplois en Suisse ne permet- tent pas aux frontaliers d’ac- céder à des postes à responsa- bilité. Cette image est démen- tie, et par l’enquête réalisée par le cabinet Madinfor, et par les statisticiens de l’O.S.T.A.J. qui affirment que de plus en plus les frontaliers “accèdent à des postes hautement quali- fiés.” (Ces Français en place dans des postes à responsabi- lité en Suisse feront d’ailleurs l’objet d’un prochain dossier de C’est à dire). Il n’en reste pas moins que “les frontaliers com- tois occupent principalement des emplois d’ouvriers” , même si 40% d’entre eux sont qua- lifiés. Ce tableau plutôt flatteur de l’emploi frontalier est néan- moins assombrie par le taux de chômage, en forte augmen- tation dans l’Arc jurassien fran- co-suisse. Ce territoire com- prenant la Franche-Comté et la Suisse voisine compte en 2005, 65 800 chômeurs. Et c’est dans la partie suisse que l’aug- mentation du chômage a été la plus marquée : + 85% (+ 36% en Franche-Comté). Ceci dit, il reste bien inférieur en Suis- se voisine - aux alentours de 5% - qu’en Franche-Comté où le taux de chômage atteint les 8,5%. Un taux inférieur à celui enregistré sur le plan national - 9,6% -, tout cela grâce à… la proximité de la Suisse… J.-F.H.

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juin 2005, quand la croissance s’est mise au ralenti, le nombre de fron- taliers a tout de

de la précision et de l’horlogerie, les travailleurs fron- taliers occupent plus de 21% des

Le tertiaire emploie aujourd’hui plus de 2 150 frontraliers.

OPTIQUE MAINIER

emplois” précise l’observatoi- re. Dans l’hôtellerie-restau- ration, les Français occupent plus de 5% des emplois suisses de l’Arc jurassien. La progression du nombre de fronatliers s’est faite en deux

même augmenté. Sur cette période de 1998 à 2005, c’est finalement un bond de 55% qu’a connu l’effectif frontalier en Suisse voisine. Deuxième aspect constaté : les frontaliers sont de plus en plus jeunes. Quel jeune de 25 ans habitant dans le Haut-Doubs, frais émoulu de ses études tech- niques, ne songe pas à postu- ler en Suisse voisine. Ils sont de plus en plus nombreux. En 2005, 24% des frontaliers ont moins de 30 ans, un chiffre jamais atteint. Ils n’étaient que 19% dans ce cas en 1999. Autre constat : le secteur tertiaire - notamment les activités de l’im- mobilier, de l’informatique, de la recherche - a fait un spec- taculaire bond de + 292% ! Le tertiaire emploie aujourd’hui plus de 2 150 frontraliers dans l’Arc jurassien. Même chose mais dans une moindre pro- portion pour la santé et l’ac- tion sociale (voir article page 11) qui a fait un bond de 112% avec 1 000 frontaliers de plus qu’il y a 7 ans. On pense parfois que les

État des lieux

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30 ans de fluctuations

L e nombre de frontaliers est en constante augmentation ces dernières années. Mais ces tendances sont à relativiser au vu des fluctuations enregistrées durant ces trente dernières années. Le pic de l’augmenta- tion a été atteint en 2001, avec une hausse de 20 % du nombre de frontaliers franc-comtois, soit 2 570 de plus par rapport à l’an- née précédente. En 2002-2003, la courbe se stabilise (+ 3 % en deux ans) avant de reprendre son essor en 2004 où elle enre- gistre une progression de 10,7% (+ 1 680 frontaliers). La hausse du nombre de fron- taliers a démarré au début des années soixante-dix. En 1974,

6 100 frontaliers étaient réper- toriés par la direction régio- nale du travail française. “Mais en 1976, il n’y en avait plus que 3 040, indique Marc Billon, de l’observatoire régional de l’em- ploi et de la formation. Puis le nombre a fluctué entre 4 100 et 5 000 de la fin des années soixan- te-dix à 1983. Et la croissance a été particulièrement forte de 1984 à 1990, le nombre de fron- taliers franc-comtois passant de 4 500 à 15 000.” Puis ce fut le temps de la décrue entre l’an- née 1990 et le premier trimestre 1998, leur nombre baissant jus- qu’à 11 100. Avant d’amorcer, on l’a vu, une remontée spec- taculaire.

La Chaux-de-Fonds est la principale destination des frontaliers du Val de Morteau.

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L’horlogerie tire l’emploi frontalier Les frontaliers déclarent à près de 40 % travailler dans le secteur de l’horloge- rie. Ce taux atteint parfois 80 % - dans certaines entreprises de la vallée de Joux notamment, un secteur où l’horlogerie est omniprésente. Secteurs d’activité

A u 31 décembre 2005, les entreprises de la vallée de Joux (canton de Vaud) employaient 2 711 travailleurs frontaliers français. Pour les deux tiers, ils venaient du Jura, le tiers res- tant réside dans le Doubs. Le total des emplois en vallée de Joux s’élève à environ 5 500 aujourd’hui. Les Français repré- sentent donc la moitié des effec- tifs salariés de cette micro-région, certes enclavée sur le plan géo- graphique mais particulière- ment dynamique sur celui de l’emploi industriel, et notam- ment horloger. Nombreux sont les frontaliers résidant dans le Val de Morteau ou le Saugeais à faire tous les jours pour aller

travailler la route en direction de cette micro-région perchée à 1 000 m d’altitude sur les hau- teurs de Vallorbe.

inscrits sont de nationalité fran- çaise. Dans certains secteurs d’ac- tivité, l’entrée en vigueur des accords bilatéraux signés entre la Suisse et l’Union Européenne aurait dopé l’arrivée de tra- vailleurs frontaliers. En vallée de Joux, ce constat est à nuan- cer largement. “L’accroissement du nombre de frontaliers ici ne résulte pas de ces accords mais uniquement de la progression de nos entreprises” complète Éric Duruz qui voit la vallée de Joux comme “un bassin transfrontalier où chacun a à y gagner, de quelque côté de la frontière qu’il se situe.” J.-F.H.

donc la demande en terme de personnel, qualifié et non qua- lifié, est forte en ce moment” résu- me Nadia Fustinoni, du syn- dicat horloger patronal. d’attraction assez fort pour inci- ter des frontaliers à passer près de trois heures par jour dans les transports pour leur travail. Mais dans le canton de Vaud, la vallée de Joux fait un peu figu- re d’exception. “La partie indus- trielle a tendance à être en bais- se dans le canton alors que chez nous en vallée de Joux, pour l’ins- tant elle augmente, confirme Éric Duruz, de l’Association pour le développement des activités économiques de la Vallée de Joux (A.D.A.E.V.). C’est ce qui explique que notre secteur attire des fron- taliers bien au-delà du bassin de proximité. Il y a aussi la noto- riété des firmes implantées ici qui fait beaucoup.” Et il ne faut pas croire que la vallée de Joux ne compte que sur les compétences françaises. “Notre école technique a fait de gros efforts dans sa politique de formation.” À tel point que l’ef- fectif de cette école d’horlogerie est désormais composé à plus de 15 % de jeunes Français. Même chose à l’école polytech- nique de Lausanne où 10 % des Forcément, se sec- teur dynamique exerce un pouvoir

La vallée de Joux concentre en effet la fine fleur de l’horlo- gerie suisse. Le Swat- ch Group y emploie à

“De gros efforts dans sa politique de formation.”

lui seul plus d’un millier de sala- riés dans ses cinq sociétés pré- sentes autour du lac de Joux (Bréguet, Blancpain, Valdar, Frédéric Piguet et E.T.A.). D’autres fleurons emploient plu- sieurs centaines d’employés, comme Jaeger-LeCoultre et ses 900 salariés (groupe Richemont) ou encoreAudemars-Piguet avec près de 400 collaborateurs. “Le marché de l’horlogerie va bien,

Zoom

En 2005, le premier groupe horloger mondial, largement présent en Suisse voisine, a obtenu le meilleur résultat de son histoire. Et ses prévisions pour l’année en cours sont optimistes.

À 4,5milliards de francs suisses, le chiffre d’affaires consolidé 2005 du Swatch Group a dépassé de quelque 250 millions son pré- cédent record, qui datait de 2000. Par rapport à 2004, cela repré- sente une progression de 8,3 % ! Selon la fédération horlogère suis- se, basée à Bienne, “avec une croissance de 9,4 %, à 3,44 mil- liards de francs, le secteur-clé du groupe - les montres et bijoux - a

secteur de la production de montres, mouvements et com- posants, le chiffre d’affaires brut a augmenté de 4,7 % pour atteindre 1,3 milliard. Quant aux prévisions pour l’an- née en cours, elles font état à nouveau de “très solides pro- gressions de croissance” selon la fédération suisse. Une nouvel- le bonne nouvelle pour l’emploi frontalier.

progressé davantage que les autres secteurs. Et plus la marque se positionne dans le luxe et le haut de gamme, meilleur est le résul- tat.” Bréguet, Blancpain, Jaquet Droz et Oméga ont ainsi affiché de nettes croissances à deux chiffres, tandis que les inves- tissements enmarketing consen- tis durant le premier semestre ont porté leurs fruits pour Lon- gines, Rado et Tissot. Du côté du

La vallée de Joux concentre à elle seule plus de 2 000 emplois horlogers (photo archive Càd).

P U B L I - R E P O R T A G E

Quand la cuisine

devient art de vivre

S i d’autres auraient volon- tiers succombé à la ten- tation de s’expatrier en zone périphérique, ce cui- siniste tenait absolument à res- ter en ville. “Un magasin au centre-ville correspond davan- tage à la démarche qualitative mise en place autour de l’en- seigne Cuisines Semin” , justifie ce commerçant pontissalien. Cette approche se traduit par une transformation intégrale des lieux y compris à l’extérieur avec une façade avenante du plus bel effet qui donne envie d’en découvrir davantage. Le souci de la personnalisation agréable, propice aux relations de confiance qu’on est en droit d’attendre en pareille circons- tance. “Une cuisine représente aujourd’hui un investissement relativement conséquent. Il me semble tout à fait légitime de prendre le temps d’écouter les gens pour les conseiller, les gui- der dans leur projet.” La conception de l’espace d’ex- position procède d’une volonté d’offrir une gamme plus élargie qu’auparavant. Pas moins de 8 se retrouve sitôt fran- chi le seuil du maga- sin. La dimension humaine se vérifie à travers un accueil

Implanté au centre-ville de Pontarlier depuis plusieurs années, Pierre Semin vient d’entreprendre une rénovation inté- grale de son espace d’exposition en privi- légiant une mise en scène tout à la fois innovante, attractive et chaleureuse. Une nouvelle manière de vivre sa cuisine.

modèles sont ainsi présentés. Ils englobent toute la palette des styles contemporains et rus- tiques. “J’ai été particulièrement attentif à la mise en scène. La valorisation des modèles s’ap- puie sur un agencement cha- leureux, un décor approprié.” Aucun détail n’est négligé, de l’éclairage aux revêtements muraux en passant par les intégrale des lieux.

accessoires pour présenter au mieux la gamme. Au-delà de la diversité des styles, le client se voit égale- ment proposer, quel que soit le modèle qui l’intéresse, un lar- ge éventail de couleurs et de solutions de rangement. “Toutes les combinaisons sont possibles. On décline ainsi le concept de la personnalisation jusqu’au bout de la démarche. Cela signi- fie une prise en charge, un accompagnement jusqu’à l’ins- tallation finale de la cuisine si tel est le désir du client.”

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