Journal C'est à Dire 110 - Avril 2006

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V A L D E M O R T E A U

Un village de greniers qui fait recette Montlebon Destiné aux groupes, le gîte rural situé près de l’auberge du Meix Lagor fonctionne depuis Noël 2004. La formule d’hébergement haut standing est très appréciée des amateurs de cocooning.

La boucherie Jeannot est à vendre Morteau Installée dans la rue de la Gare, la boucherie Jeannot est à vendre. Son propriétaire a choisi de partir à la retraite.

“C ela fait 46 ans que je tra- vaille. J’ai largement fait mon compte” , sourit Jean-Claude Jeannot. Le boucher, installé rue de la Gare à Morteau, a choisi de prendre sa retrai- te cette année. Et de vendre son magasin. “Si c’est un bou- cher ou un charcutier qui reprend l’activité, ce sera bien. Mais si c’est une autre acti- vité qui s’installe, cela ne me gêne pas” , reprend le boucher de 62 ans. Pour le moment, aucun acheteur n’est sur les rangs. Même si le nom de l’autre boucher mortuacien, Chapuis, circu- le parmi les potentiels intéressés. “Ce

qui est sûr, c’est qu’il y a de la place à Morteau pour deux bouchers indé- pendants. Même si on ne peut pas riva- liser avec les grandes surfaces lorsqu’ils cassent les prix en fin de semaine, on apporte un service et une qualité en plus” affirme Jean-Claude Jeannot. de son association avec la boucherie Faivre, basée à Grand’Combe-Chate- leu, il avait lâché les rênes de son acti- vité pendant un an et demi. Avant de reprendre en avril dernier son poste, après l’échec de cette association. En l’espace de deux ans, c’est en fait la seconde fois que le boucher part en retraite. Lors

I nitié dans les stations alpines huppées, ce concept s’avère assez novateur dans le Haut-Doubs. En se lançant dans cette aven- ture, Christian et Nicole Monnet pou- vaient légitimement s’interroger sur la réussite du projet. “On ne cherchait pas forcément à attirer la jet set mais des gens intéressés par un séjour dans un gîte original et luxueux” , rappel- le Christian Monnet. Cet objectif est aujourd’hui largement atteint avec une structure louée pra- tiquement toute l’année à la seule exception de juillet-août. “On enre- gistre un léger creux en saison esti- vale. On explique ce flottement par un besoin de communiquer davantage sur cette période.” Jusqu’à présent, les exploitants ont consacré beaucoup de trop complexe à monter en regard des financements escomptés. On a préfé- ré s’en passer. On nous a quand même accordé un prêt d’honneur pour une partie des travaux effectués dans l’es- pace détente qui se trouve au pre- mier niveau” ajoute le responsable. Un rez-de-chaussée équipé pour le bien-être des clients qui ont à leur dis- position sauna, hammam et jacuzzi. L’aménagement comprend également une salle de réunion pour des petits temps, d’argent et d’éner- gie dans la construction de ce village de greniers réali- sé sans aucune aide. “Le dos- sier de demande de subven- tion nous semblait beaucoup

Chapuis circule parmi les potentiels intéressés.

Christian et Nicole Monnet ont trouvé la formule originale. Le succès est au rendez-vous aux greniers du Meix Lagor.

séminaires. “Ces équipements “déten- te” apportent un plus. Ils ont permis d’étoffer l’offre.” La promotion s’ap- puie sur quelques reportages dans des magazines spécialisés et sur la consul- tation du site internet mis en ligne pour présenter le gîte. “On compte beaucoup sur le bouche à oreille. Le relationnel est primordial. C’est très difficile de se posi- tionner sur le créneau des gîtes de grou- pe luxueux, encore peu reconnu.” Cette stratégie plutôt efficace est mar- quée par un bon taux de fidélisation. Deux formules de location sont pro- posées au même tarif, soit le week- end, soit en “petite semaine” du lun- di au vendredi. “On offre toujours une raclette le premier soir puis le grou- pe s’assume généralement pour le res- te du séjour.” Ici, la convivialité est de mise. Les clients peuvent à tout

moment solliciter les conseils et ser- vices des aubergistes. “En venant ici, les gens cherchent avant tout à consom- mer l’ambiance et les équipements de la maison. Peu importe la météo. On évolue dans un esprit très cocoo- ning qui ne correspond pas, par exemple, aux attentes des randonneurs à la recherche d’un hébergement d’une nuit à prix modique.” L’attrait du gîte réside également dans la qualité du cadre agricole qui l’en- toure. Même si ce n’est pas leur prin- cipale préoccupation, les gens appré- cient de côtoyer un environnement rural encore attractif. “Les adultes comme les enfants sont toujours fas- cinés par les animaux de la ferme. Le côté pastoralisme plaît beaucoup. On s’efforce de les informer au mieux sur ces notions de paysages entretenus depuis des siècles par les montagnons du Haut-Doubs.

Une structure louée pratiquement toute l’année.

“Si c’est un boucher ou un charcutier qui reprend l’activité, ce sera bien”, affirme Jean-Claude Jeannot.

Retrouvez

chez Meubles Guillaume à Morteau.

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pillé Harry Potter dans cette chambre d’enfant. “Les petites filles sont particulièrement atti- rées par le lit à baldaquin, mais tous les enfants sans exception sont fascinés par cette chambre.”

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