Journal C'est à Dire 110 - Avril 2006

É C O N O M I E

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À Bâle, les francs-comtois étaient à la fête Horlogerie Temple du luxe pendant une semaine, la foire de Bâle, qui s’est achevée le 6 avril, est le rendez-vous incontournable des plus grandes marques de montres et de bijoux du monde. Pour les horlogers franc-comtois, le cru 2006 a été plutôt satisfaisant.

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D ans le hall dédié à la montre, les plus grandes marques - de Chopard à Rolex - rivalisent de luxe et d’élé- gance sur leurs stands, à grand renfort de boiserie ou de lignes épurées de designers modernes. Comme chaque année début avril, Bâle devient pendant une semaine le temple de l’horloge- rie mondiale. Un rendez-vous incontournable qui réunit toutes les plus grands noms du sec- teur, où le prestige et la cote d’une marque peuvent se faire et se défaire et où les affaires se concluent. Péquignet, S.D.D.H., Ambre S.A… Elles sont une dizaine d’entreprises franc-comtoises à être présentes sur la foire de Bâle, largement dominée par les marques suisses. Un sym- bole de prestige, mais aussi un investissement important - un stand coûte de 4 à 40 millions de francs suisses. Et elles revien- nent globalement satisfaites de leur semaine. “Cette année, les entreprises sont plutôt contentes, même s’il faut encore concréti- ser les commandes prises en Suisse. Mais on voit une bon- ne orientation sur les marchés asiatiques, les Émirats arabes marchent aussi très forts, les acheteurs d’Amérique latine qui avaient été absents l’année der- nière sont de retour. Le salut pour l’horlogerie française pas- se par le développement de filia- le à l’étranger” , note Patrice Bes- nard, délégué général de la chambre française de l’horlo- gerie et des microtechniques. En 2005, les exportations de montres ont ainsi bondi de plus de 13 %. “Bâle, c’est là, où tout le monde en profite pour pré- senter ses nouvelles collections. Et là, l’accueil a été bon” , note Philippe Barro, le gérant de Regnier Paris, une entreprise basée à Charquemont et qui a entièrement revu sa collection depuis deux ans.

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“On progresse doucement” confie Patrick Zimmermann, directeur marketing de Michel Herbelin.

Pour Saint-Honoré aussi, “les indicateurs sont positifs” affir- me Xavier Lasserre, responsable export de la marque, qui s’oc- cupe des marchés européens. “On a eu un nombre très impor- tant de nouveaux distributeurs qui sont intéressés par la marque, certains se sont même présentés spontanément” , affir- me-t-il. Depuis six mois, la marque, elle aussi implantée à Charquemont il y a encore de belles choses à faire.” Acheteurs russes et asia- tiques sont d’ailleurs très pré- sents sur la foire. “Et en géné- ral, ils représentent beaucoup” , affirme un horloger. Plus qu’enregistrer les com- mandes fermes, la foire sert aus- si à situer la tendance, même si elle ne la révèle pas. “C’est un excellent indicateur. Le niveau de commande au salon nous sanctionne ou félicite nos der- dans le Haut-Doubs, a ouvert une filiale à Hong Kong, Dubaï et New York. Et se développe de plus en plus vers la Rus- sie, “un marché neuf, où

nières créations” , reprend Xavier Lasserre. Chez Michel Herbe- lin, autre marque du Haut- Doubs installée dans une bou- tique aux boiseries claires, la clientèle est différente. La marque, qui vise davantage les classes moyennes aisées, est présente seulement en Europe. “On progresse doucement, mais cela n’a rien à voir avec les taux de croissance que certains réa- lisent en Asie. Les montres à plus marque. À Bâle, il enregistre peu de commandes. “C’est plus un lieu d’échange. Réussir Bâle, c’est comme réussir une soirée sympa entre amis. Après, c’est le marché qui décide. Et c’est de plus en plus difficile à prévoir” , reprend-il. Mais se félicite-t-il encore, “cette année, on a vu encore plus de détaillants que l’année dernière.” S.D. de 100 000 euros, c’est un autre monde, même s’il est très présent à Bâle” , affirme Patrick Zimmermann, direc- teur marketing de la

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A nnée morose pour l’horlogerie française en 2005. Selon les chiffres publiés en avril par la Chambre française de l’Horlogerie et des Microtechniques, la production horlogè- re a enregistré un recul de - 4 % de son chiffre d’affaires global entre 2004 et 2005. C’est la pro- duction de montres qui a le plus souffert, avec une évolution de - 20 % de son chiffre par rap- port à l’année précédente. Seul secteur en croissance, les bracelets de montres sont en progression, avec + 2 % pour les bracelets cuir, principalement exportés vers la Suisse. L’année 2006 pourrait amorcer un redé- marrage. En mars 2006, la production horlogè- re française a enregistré un niveau de commande de 90,1 contre 87,2 en mars de l’année précé- dente, selon une base 100 en 2002. La production horlogère française en recul de 4 % en 2005 Chez Saint-Honoré, on se dit satisfait du salon 2006. “On a eu un nombre très important de nouveaux distributeurs qui sont intéressés par la marque”, affirme le responsable export de la marque.

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