Journal C'est à Dire 110 - Avril 2006

DISCO Vacances

V A L D E M O R T E A U

5

Tribunal La zone économique du Bas-de-la-Chaux enfin débloquée

Paralysé depuis dix ans par des recours judiciaires à répétition, le déve- loppement de la zone d’activités du Bas-de-la-Chaux va pouvoir démar- rer. Le début des travaux est programmé avant l’été.

pluviales, chaque parcelle sera pourvue d’un traitement préalable de déshuilage. Toutes les garanties ont été prises pour la préservation de l’environnement” assu- re l’élue. Le dernier jugement du tribunal admi- nistratif en date du 31 décembre 2003 avait annulé la révision du P.O.S. du Bélieu, jugeant “sa superficie - 14 hectares ces- sibles - trop importante par rapport à la surface habitable du Bélieu.” La commune a donc présenté une nouvelle révision de son P.O.S. début 2005, la C.P.E. s’engageant à ne pas déposer de nouveau recours devant le tribunal. C’est l’épilogue d’un dossier datant d’une dizaine d’années, “qui nous a fait perdre de nombreuses sociétés qui avaient l’in- tention de s’installer au Bas-de-la-Chaux.” Le prix de vente du terrain viabilisé a été fixé par la communauté de communes à 10 euros le mètre carré. J.-F.H .

CONCERT EXCEPTIONNEL UNIQUE DANS LA RÉGION Jeudi 15 JUIN à Villers-le-Lac

U n compromis a enfin été trouvé entre la communauté de communes du Val de Morteau, instigateur du dossier, et la commission de protection des eaux (C.P.E.), association qui contes- tait le bien-fondé de cette zone économique en projet sur la commune du Bélieu, à hauteur du Bas-de-la-Chaux (à l’arrière des Cartonnagzes Pfahrer). La viabilisation de 11 hectares, dont 7 hec- tares cessibles, doit démarrer “avant l’été” selon Annie Genevard, élue de la com- munauté de communes. 13 parcelles seront viabilisées, d’une surface comprise entre 2 700 et 10 000 m 2 . Pour l’instant, le dos-

sier est toujours à l’instruction à la D.D.E. Aucune entreprise n’a donc encore offi- ciellement signé mais plusieurs d’entre elles “dans le domaine du bâtiment et des travaux publics notamment” se sont déjà positionnées.

“Toutes les garanties ont été prises pour l’environnement.”

Pour débloquer ce dossier au long cours, un compromis a dû être trouvé entre la collecti- vité maître d’ouvrage et la

C.P.E. “Sur ces terrains, il y a des dolines qui vont faire l’objet d’un périmètre de pro- tection. Un espace vert sera donc préservé au milieu de la zone” précise M me Gene- vard. “Concernant le traitement des eaux

Réservation dans les points de ventes habituels à partir du 27 avril

RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78

FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie LES HÔPITAUX-NEUFS : Maison presse Ferrand PONTARLIER : Virgo Music Starter, Tabac Presse Robbe

LEVIER : ATAC MORTEAU : Office du tourisme, C’est à Dire RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC

POINTSDEVENTE

Dégâts L’hiver, les sangliers sortent du bois À Grand’Combe-Chateleu et Montlebon, les agriculteurs ont été fortement touchés par les dégâts liés aux sangliers. La fau- te à l’hiver rude, qui a incité les animaux à se regrouper.

Génération Star’Ac

Val de Morteau Le gestionnaire de la piscine pourrait changer en 2007 Dans moins d’un an, la communauté de communes du Val de Morteau devra décider du mode de gestion à retenir pour le centre nautique. Le système de la régie directe est un des scénarios qui pourraient être retenus.

“C’ est un peu excep- tionnel. On a vraiment été plus touché que les autres années, avec des dégâts disséminés un peu partout” , affirme Chris- tian Sauge. L’agriculteur de Grand’Combe-Chateleu a retrouvé à la fin de l’hiver cer- tains de ses champs truffés de trous profonds. La faute aux sangliers. Grand’Combe- Chateleu, Les Gras, Mont- lebon. Dans le Haut-Doubs, certaines communes ont été particulièrement touchées par les dégâts occasionnés par les sangliers. “Et pour nous, le problème est double. Car cela engendre des bris demachines et la présence de terre dans les fourrages peut avoir des consé- quences sur la qualité du lait” , note l’agriculteur. Pour les chasseurs pourtant,

les dégâts occasionnés par les sangliers ne sont pas plus importants que l’année pré- cédente. “Même si c’est vrai qu’il y a des foyers dans cer- taines communes” , reconnaît Jean-Paul Debrie, le prési- dent de la fédération des chas- seurs du Doubs. Pas plus de dégâts, mais plus concentrés. La population d’animaux, après avoir connu un pic de surpopulation en 2002 et 2003 sur le département, est reve- nue à des niveaux normaux. Cette année, le plan de chas- se prévoyait d’ailleurs d’abattre 2000 sangliers. Seuls 1 600 ont été effectivement tués, car “on a volontairement moins chassé pour faire un peu remonter la population” , explique Jean-Paul Debrie. Au plus fort de la surpopu- lation, les chasseurs en avaient

abattu près de 4 000. En fait, si certains agricul- teurs ont subi cette année beaucoup de dégâts, la fau- te en revient à l’hiver. “Avec la neige, les sangliers se sont cantonnés à certains endroits et s’y sont sédentarisés. Pour l’instant, sur le secteur de Montlebon, on a commencé les comptages, ils seraient 20 ou 30 individus pas plus. La tâche du louvetier, c’est de les remettre en mouvement” , reprend Éric Giraud, de la direction départementale à l’agriculture. Cette année, poursuit-on aussi chez les chasseurs, “il n’y a pas eu beaucoup de fruits forestiers dans le Doubs. Du coup, les animaux sont venus chercher la nourriture où elle se trou- vait, dans les champs.” Entre agriculteurs - qui subis- sent les dégâts - et chasseurs, le sujet fait souvent polémique. La fédération des chasseurs finance une entreprise spé- cialisée qui rebouche les trous les plus gros creusés par les sangliers. Une solution qui avait déjà été testée aux Combes l’année dernière. Cet- te année, quatre à cinq pro- priétés fortement touchées devraient en bénéficier. “Pour les petits dégâts, ce sont les chasseurs locaux qui prennent leurs pelles et leurs pioches pour réparer” , sourit Jean- Paul Debrie.

D ans les prochaines semaines, la communauté de communes du Val de Morteau va discuter du futur mode de gestion à retenir pour le centre nautique. Depuis 2002, c’est la société Vert Marine qui gère la piscine dans le cadre d’une régie intéressée. Ce système prévoit que la collectivité garde la maîtrise du prix des entrées, qu’elle collecte les recettes et rému- nère ce prestataire à hauteur de 30 000 euros par an pour frais de gestion. La communauté de com- munes assume également le défi- cit enregistré par cet équipement qui avoisine chaque année 350 000 euros. Ce manque à gagner ne saurait remettre en question l’intérêt du centre nautique qui a accueilli en 2005, 120 000 personnes (hors scolaires). La collectivité a un contrat de cinq ans avec Vert Marine. Il arrive à terme le 15 février 2007. D’ici cet- te échéance, les élus ont plusieurs options. Soit ils décident de lancer de nouveaux appels d’offres pour déterminer le prestataire qui assu- rera la gestion de la piscine. Soit ils choisissent de passer en “régie

directe” signale Jean-Marie Biné- truy, président de la communau- té de communes. Un scénario pos-

L’intérêt financier de la collecti- vité est “assez mince .” Certes, elle économiserait les 30 000 euros qu’el-

sible qui signifie que la communauté de com- munes deviendrait seu- le maîtresse à bord, se passant ainsi des ser- vices d’un prestataire

le verse à Vert Marine, mais elle supporterait la charge salariale. En revanche, elle aurait la pleine maîtrise de la gestion du centre nau-

“Il peut y avoir embauche du personnel de la piscine.”

comme Vert Marine. Dans ce sché- ma, “il peut y avoir embauche du personnel de la piscine par la col- lectivité” précise le député.

tique du Val de Morteau. Mais la poursuite du mode de gestion actuel fait partie des scénarios tout aus- si probables.

À Grand’Combe-Chateleu, les dégâts dus aux sangliers ont été importants cette année.

La piscine a accueilli 120 000 personnes en 2005.

Grande foire Lundi 1 er Mai et VIDE GRENIER à Montlebon Organisée par la SCNS de Besançon et le comité des fêtes

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker