MRM - Document de référence 2018

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Facteurs de risque

Risques liés à l’environnement des affaires

(iii) une baisse de la valeur locative des actifs immobiliers affectant la capacité de la Société à négocier de nouveaux contrats de location ainsi que le renouvellement des baux et l’augmentation, voire le maintien du montant des loyers. • Les variations à la baisse ou les ralentissements de la croissance des indices sur lesquels sont indexés les loyers versés par les locataires des actifs immobiliers de la Société pourraient également peser sur les revenus locatifs du Groupe (loyers facturés aux locataires et droits d’entrée perçus). Depuis 2009, outre l’ICC publié par l’INSEE, l’ILC a fait son apparition, composé à 25 % de l’ICC, à 25 % de l’indice de chiffre d’affaires du commerce de détail en valeur (ICAV) et à 50 % de l’indice des prix à la consommation (IPC). L’ICC s’établit à 1 703 au quatrième trimestre 2018 après 1 733 au trimestre précédent. Sur un an, l’ICC augmente de + 2,16 %, contre + 1,3 % en 2017. Quant à l’ILC, il s’établit à 114,06 au quatrième trimestre 2018, contre 113,45 au trimestre précédent. Sur un an, il progresse de + 2,45 %, contre + 2,2 % en 2017. • Une augmentation sensible des taux d’intérêt serait susceptible d’entraîner : (i) un renchérissement des opérations d’investissement (acquisition ou rénovation d’actifs immobiliers) financées par endettement, Dans le cadre de son activité immobilière, la Société doit faire face à une forte concurrence d’autres acteurs du secteur. Cette concurrence se ressent aussi bien dans le cadre de la recherche de projets d’acquisition d’actifs immobiliers que dans le cadre de la location des actifs et/ou à l’occasion du renouvellement des baux arrivant à échéance. La Société peut se trouver en concurrence pour l’acquisition d’actifs immobiliers avec d’autres intervenants disposant d’avantages concurrentiels plus importants, notamment en termes de moyens financiers. Par ailleurs, la recherche d’actifs immobiliers à acquérir pourrait s’avérer difficile en raison de la rareté de L’activité de la Société consiste à louer son patrimoine immobilier à des tiers pour leur permettre d’y installer leurs implantations commerciales et/ou leurs bureaux. Le locataire dispose de la faculté de libérer les locaux dans les conditions légales et réglementaires, ou le cas échéant, conformément aux dispositions contractuelles, l’exercice de ladite faculté devant obligatoirement faire l’objet d’un congé. À la date d’échéance des baux, le locataire peut soit solliciter le renouvellement du bail expiré, soit libérer les locaux.

(ii) une baisse de la valeur du portefeuille immobilier du Groupe dans la mesure où la valorisation d’un actif dépend en particulier de la capacité pour son propriétaire à le revendre, capacité elle-même dépendante des capacités de financement des acquéreurs et donc de leur faculté à recourir à l’endettement. Par ailleurs, la conjoncture économique combinée à un assèchement des sources de financement bancaires, peut avoir un impact important sur la vie de la Société et, par là même, ralentir les besoins de développement de son patrimoine. Elle peut également avoir une incidence sur le taux d’occupation des biens immobiliers et sur la capacité des locataires à payer leurs loyers. La capacité des sociétés du Groupe à maintenir ou augmenter les loyers à l’occasion des renouvellements de baux est également fonction à la fois de l’évolution de l’offre et de la demande et du marché, qui sont influencés par la conjoncture économique générale. La valeur du portefeuille immobilier du Groupe dépend également de nombreux facteurs dont le niveau de l’offre et la demande sur le marché, facteurs qui évoluent eux-mêmes en fonction de l’environnement économique général. Le niveau des revenus locatifs du Groupe et ses résultats, la valeur de son patrimoine et sa situation financière ainsi que ses perspectives de développement pourraient donc subir l’influence de ces facteurs et s’en trouver affectés en cas d’évolution négative. l’offre et de l’environnement très concurrentiel de ce marché. Ainsi, la Société pourrait ne pas être à même de mener à bien une stratégie de développement, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur ses perspectives de croissance et ses résultats futurs. Dans le cadre de son activité locative, d’autres intervenants du secteur pourraient, à l’approche de l’échéance des baux, être en mesure d’offrir aux locataires des actifs immobiliers de la Société, des actifs répondant mieux à leurs besoins à des conditions locatives plus attractives que celles proposées par la Société. Dans certains cas, en cas de refus de renouvellement par le bailleur, le preneur a droit à une indemnité d’éviction dont le montant peut s’avérer significatif. En cas de départ d’un locataire pour quelque raison que ce soit, la Société ne peut garantir qu’elle sera à même de relouer rapidement les actifs concernés à des conditions aussi favorables que celles des baux actuels. L’absence de revenus générée par des surfaces vacantes et les charges fixes y afférentes devant dès lors être supportées par la Société sont susceptibles d’affecter le

Risques liés à l’environnement concurrentiel

Risques liés au non-renouvellement des baux et à la libération des actifs

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M.R.M. DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018

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