Journal C'est à Dire 116 - November 2006

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le salage des routes en hiver coûte 7 millions d’euros dans le Doubs

Combat Le Téléthon deviendrait-il gênant ? Ferait-il de l’ombre aux autres causes ou pire, irait-il à l’encontre de l’éthique ? C’est en tout cas l’avis d’une petite minorité de voix, relayées officiellement par l’évêché du Var qui a récemment appelé au boycott de la mani- festation au motif que les thé- rapies géniques seraient contraires au dogme catholique ! L’évêché du Var sait certainement que les travaux effectués par les labora- toires français sont évidemment encadrés par les instances sani- taires françaises et européennes, ainsi que par le comité national d’éthique. Ce qu’il pose là, c’est une question d’ordre philoso- phique : a-t-on le droit de tou- cher à la “création” ? Cette fran- ge minoritaire de l’Église accuse les chercheurs des hôpitaux fran- çais et du Généthon de jouer aux apprentis sorciers en manipulant les gènes, en bricolant l’A.D.N., et en aidant ceux qui pratiquent le diagnostic préimplantatoire. Ce diagnostic, l’évêché du Var ne le sait peut-être pas, est auto- risé par la loi depuis 1999. En revanche, si le contexte dans lequel le débat a été posé est totalement maladroit, c’est sans doute une vraie question qui se pose à nouveau. Mais avant de la poser, ces partisans du retour à l’état de nature seraient sans doute inspirés de suivre de plus près le parcours des familles qui sont confrontées à une maladie génétique, de percevoir le regard de ces enfants, les oubliés de la nature, qui traînent comme un boulet un handicap dû au petit défaut de construction de l’édi- fice génétique et de peser la vraie finalité des travaux menés par l’A.F.M. La recherche sur les thé- rapies géniques relève du domai- ne strictement scientifique. Ce n’est pas pour autant que le fil conducteur des recherches menées depuis plus de vingt ans ne vise pas un seul objectif : la vie. Alors vaut-il mieux “laisser faire la nature” et rester passif devant la souffrance, ou alors redonner un sens à la vie ? Ces partisans varois du retour en arriè- re se trompent de combat. En cherchant à soigner par la thé- rapie génique, le Téléthon ne fait pas de la sélection génétique la finalité de son combat. Cette sélection, elle l’utilise à d’autres fins, nobles, le combat pour la vie. N’est-ce pas ce qu’est cen- sé prôner l’Église ? Bien sûr il sera toujours nécessaire de res- ter vigilant sur les risques de débordement que comportent les essais génétiques. Tout comme il est évidemment nécessaire de les encourager à des fins de vie meilleure. C’est toute la force de l’élan généré par le Téléthon.

D ès les premières neiges, les services de l’Équi- pement sont sur le pied de guerre pour déneiger le réseau routier et tenter de répondre aux attentes des auto- mobilistes toujours plus exi- geants. Une mission qui est par- tiellement déléguée à des pres- tataires privés qui interviennent pendant la mauvaise saison. Le coût de cette opération dans le Département s’élève à 7 mil- lions d’euros en moyenne pour la maintenance de l’ensemble du réseau routier (R.N. et R.D.) Une addition salée supportée

à la fois par le Conseil général et l’État. Lors de la saison 2005- 2006, 29 800 tonnes de sel ont été déversées sur la chaus- sée dont 25 100 tonnes sur les routes départementales. “Le coût de la tonne est de 82,50 euros” indiquent les ser- vices de la direction départe- mentale de l’équipement. À ce rythme, les dépenses chif- frent vite. “Pour un hiver clé- ment, 4 000 tonnes suffisent.” Chaque épandage se traduit par un déversement de 50 à 300 kg de sel au kilomètre. Les associations de défense de l’en-

vironnement pointent souvent du doigt l’utilisation excessive du sel qui peut représenter un danger pour l’environnement. Or il semblerait que les effets du sel sur les nappes phréa- tiques et sur la faune soient limi- tés. Par contre, chaque auto- mobiliste le dira, le sel accélè- re la corrosion des carrosseries. C’est la raison pour laquelle les services de l’Équipement cher- chent à mieux gérer les cam- pagnes de salage. On ne peut pas avoir des routes dégagées sans en supporter les désa- gréments.

Personnes âgées : des cibles privilégiées pour les escrocs

M ardi 21 novembre, dans le cadre du Contrat Local de Sécurité (C.L.S.), la gendarmerie de Morteau a ani- mé une réunion d’information à la salle Klein. L’objectif de cet-

d’oignons. Nous sommes face à des gens sans scrupule dont le seul but est de placer de la marchandise. Aujourd’hui, il n’y a pas de limites, ces démar- cheurs vendent aussi bien des produits alimentaires que des casseroles” indique la gendar- merie de Morteau qui enregistre les plaintes. Dans le même contexte, une dame acheté un matelas à ce genre de marchand. Elle a payé ce produit quatre fois le prix qu’il valait. L’escroc est allé jusqu’à

te rencontre était de sensibiliser les personnes âgées aux arnaques dont elles peuvent fai- re l’objet. Elles sont en effet la cible privilégiée des escrocs en tout genre qui les démarchent à

leur domicile. Ils profitent de la crédulité de ce public pour lui vendre n’importe quel produit à des prix déraisonnables. “Nous avons par exemple le cas d’une mamie qui a acheté pour 200 kg

accompagner sa victime à la banque pour qu’elle retire du liquide pour le régler. “Ce sont de braves personnes qui se font avoir. À travers notre action, nous voulons faire comprendre à ces gens qu’ils peuvent refuser l’offre d’un marchand qui se présen- te à leur porte.” Car quand le mal est fait, les recours sont minces contre ces escrocs qui usent de fausses adresses et de fausses factures, et ne respec- tent aucune règle commerciale du démarchage à domicile.

Chemin de randonnée : l’avis des cyclistes

Sandrine Boissenin - Jacques Barnachon 25210 Bonnétage Tél.: 03 81 68 92 78 - Fax 03 81 68 94 42

À l’annonce dans notre der- nier numéro de la créa- tion l’an prochain d’un iti- néraire de randonnée entre Gil- ley et Morteau, qui prolonge- rait la piste de l’ancienne voie du train Pontarlier-Gilley déjà aménagée, les cyclistes du Haut-Doubs réagissent. “L’idée paraît surprenante vu qu’il exis- te un sentier magnifique reliant Remonot à Morteau, ainsi que le sentier mythique du G.R. 5 qui est incontournable” , disent- ils par la voix d’Yves Chopard, membre du V.C.C.M.M. Ils argu- mentent leur propos en rappe- lant que le tronçon de Pontar- lier à Arçon est aménagé en pis- te cyclable : alors, “pour quel- le raison deviendrait-il d’un coup un chemin pédestre ?” se demandent-ils. Selon les ran- donneurs cyclistes du Val de Morteau et du Haut-Doubs en général, “cette portion en enro- bé a l’avantage en plus des vélos, de profiter également aux skis-roues, aux rollers, aux cou- reurs, aux familles avec leur poussette. En l’empruntant, on constate une fréquentation

importante de cette portion qui disparaît ensuite lorsque la pis- te n’est plus enrobée, tous les utilisateurs peuvent en témoi- gner” poursuit Yves Chopard. Par conséquent, la poursuite de cette piste cyclable jusqu’à Morteau puis Villers-le-Lac est souhaitée par de nombreux cyclistes, “mais aussi par les automobilistes et les camion- neurs qui se plaignent du dan- ger que représente le nombre important de vélos circulant sur cet axe. N’oublions pas qu’un jeune cycliste mortuacien a trou- vé la mort cette année dans le secteur” rappelle Yves Chopard. Selon ce dernier, tous les pré- sidents des clubs cyclistes de Morteau, Pontarlier, Ornans et Mouthe, à savoir Messieurs Var- danega, Santagata, Fernandez et Mercier, sont unanimes : “ils soutiennent avec conviction l’aboutissement de ce projet de piste, impérativement cyclable !” Les cyclistes du Haut-Doubs espèrent que le Conseil géné- ral du Doubs, responsable du projet, entendra leur appel.

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Jean-François Hauser

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Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2006 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Crédits photos : C’est à dire, A.F.M., Gérard Buisson, Cédric Épenoy, Jacqou, J.D.D., Kom- quekom, Mairie Morteau, M.J.C. Villers

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