Journal C'est à Dire 116 - November 2006

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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27 novembre 2006 N° 116

Le journal du Haut-Doubs

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Les 8 et 9 décembre Téléthon 2006 : Le Val de Morteau toujours plus fort

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MEMBRE DE

1 av. de la gare - Tél. 03.81.67.36.35 - MORTEAU

S O M M A I R E

Un canon à neige devrait être installé dès cette saison sur la piste de la Bonade. Cette décision a été prise suite aux demandes formulées par les clubs de ski locaux qui veulent éviter les grands déplacements pour s’entraîner. (page 6) Danger de pollution à Maîche. Une quinzaine de fûts contenant des milliers de litres d’huile usagée sont entreposés dans un local sans surveillance situé à l’arrière de l’ancienne usine France Ébauches. Et personne ne semble s’en soucier. (page 21) Une maison de retraite à Pierrefontaine-les-Varans. Une maison d’accueil pour personnes âgées avec 24 places ouvrira ses portes à l’été 2008 à Pierrefontaine. Les travaux doivent démarrer début 2007. (page 27) Cahier spécial “artisanat”. En par- tenariat avec la Chambre de Métiers du Doubs, gros plan sur ces artisans qui innovent dans le Haut- Doubs. (pages 33 à 37) Les dérapages du président. Au Conseil régional de Franche-Comté, le président Ray- mond Forni a la folie des grandeurs. Le budget com- munication de l’institution explose depuis son arri- vée aux commandes. (page 41)

Pierre Vaufrey, l’homme du Téléthon dans le Val de Morteau.

(Dossier pages 9 à 15)

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le salage des routes en hiver coûte 7 millions d’euros dans le Doubs

Combat Le Téléthon deviendrait-il gênant ? Ferait-il de l’ombre aux autres causes ou pire, irait-il à l’encontre de l’éthique ? C’est en tout cas l’avis d’une petite minorité de voix, relayées officiellement par l’évêché du Var qui a récemment appelé au boycott de la mani- festation au motif que les thé- rapies géniques seraient contraires au dogme catholique ! L’évêché du Var sait certainement que les travaux effectués par les labora- toires français sont évidemment encadrés par les instances sani- taires françaises et européennes, ainsi que par le comité national d’éthique. Ce qu’il pose là, c’est une question d’ordre philoso- phique : a-t-on le droit de tou- cher à la “création” ? Cette fran- ge minoritaire de l’Église accuse les chercheurs des hôpitaux fran- çais et du Généthon de jouer aux apprentis sorciers en manipulant les gènes, en bricolant l’A.D.N., et en aidant ceux qui pratiquent le diagnostic préimplantatoire. Ce diagnostic, l’évêché du Var ne le sait peut-être pas, est auto- risé par la loi depuis 1999. En revanche, si le contexte dans lequel le débat a été posé est totalement maladroit, c’est sans doute une vraie question qui se pose à nouveau. Mais avant de la poser, ces partisans du retour à l’état de nature seraient sans doute inspirés de suivre de plus près le parcours des familles qui sont confrontées à une maladie génétique, de percevoir le regard de ces enfants, les oubliés de la nature, qui traînent comme un boulet un handicap dû au petit défaut de construction de l’édi- fice génétique et de peser la vraie finalité des travaux menés par l’A.F.M. La recherche sur les thé- rapies géniques relève du domai- ne strictement scientifique. Ce n’est pas pour autant que le fil conducteur des recherches menées depuis plus de vingt ans ne vise pas un seul objectif : la vie. Alors vaut-il mieux “laisser faire la nature” et rester passif devant la souffrance, ou alors redonner un sens à la vie ? Ces partisans varois du retour en arriè- re se trompent de combat. En cherchant à soigner par la thé- rapie génique, le Téléthon ne fait pas de la sélection génétique la finalité de son combat. Cette sélection, elle l’utilise à d’autres fins, nobles, le combat pour la vie. N’est-ce pas ce qu’est cen- sé prôner l’Église ? Bien sûr il sera toujours nécessaire de res- ter vigilant sur les risques de débordement que comportent les essais génétiques. Tout comme il est évidemment nécessaire de les encourager à des fins de vie meilleure. C’est toute la force de l’élan généré par le Téléthon.

D ès les premières neiges, les services de l’Équi- pement sont sur le pied de guerre pour déneiger le réseau routier et tenter de répondre aux attentes des auto- mobilistes toujours plus exi- geants. Une mission qui est par- tiellement déléguée à des pres- tataires privés qui interviennent pendant la mauvaise saison. Le coût de cette opération dans le Département s’élève à 7 mil- lions d’euros en moyenne pour la maintenance de l’ensemble du réseau routier (R.N. et R.D.) Une addition salée supportée

à la fois par le Conseil général et l’État. Lors de la saison 2005- 2006, 29 800 tonnes de sel ont été déversées sur la chaus- sée dont 25 100 tonnes sur les routes départementales. “Le coût de la tonne est de 82,50 euros” indiquent les ser- vices de la direction départe- mentale de l’équipement. À ce rythme, les dépenses chif- frent vite. “Pour un hiver clé- ment, 4 000 tonnes suffisent.” Chaque épandage se traduit par un déversement de 50 à 300 kg de sel au kilomètre. Les associations de défense de l’en-

vironnement pointent souvent du doigt l’utilisation excessive du sel qui peut représenter un danger pour l’environnement. Or il semblerait que les effets du sel sur les nappes phréa- tiques et sur la faune soient limi- tés. Par contre, chaque auto- mobiliste le dira, le sel accélè- re la corrosion des carrosseries. C’est la raison pour laquelle les services de l’Équipement cher- chent à mieux gérer les cam- pagnes de salage. On ne peut pas avoir des routes dégagées sans en supporter les désa- gréments.

Personnes âgées : des cibles privilégiées pour les escrocs

M ardi 21 novembre, dans le cadre du Contrat Local de Sécurité (C.L.S.), la gendarmerie de Morteau a ani- mé une réunion d’information à la salle Klein. L’objectif de cet-

d’oignons. Nous sommes face à des gens sans scrupule dont le seul but est de placer de la marchandise. Aujourd’hui, il n’y a pas de limites, ces démar- cheurs vendent aussi bien des produits alimentaires que des casseroles” indique la gendar- merie de Morteau qui enregistre les plaintes. Dans le même contexte, une dame acheté un matelas à ce genre de marchand. Elle a payé ce produit quatre fois le prix qu’il valait. L’escroc est allé jusqu’à

te rencontre était de sensibiliser les personnes âgées aux arnaques dont elles peuvent fai- re l’objet. Elles sont en effet la cible privilégiée des escrocs en tout genre qui les démarchent à

leur domicile. Ils profitent de la crédulité de ce public pour lui vendre n’importe quel produit à des prix déraisonnables. “Nous avons par exemple le cas d’une mamie qui a acheté pour 200 kg

accompagner sa victime à la banque pour qu’elle retire du liquide pour le régler. “Ce sont de braves personnes qui se font avoir. À travers notre action, nous voulons faire comprendre à ces gens qu’ils peuvent refuser l’offre d’un marchand qui se présen- te à leur porte.” Car quand le mal est fait, les recours sont minces contre ces escrocs qui usent de fausses adresses et de fausses factures, et ne respec- tent aucune règle commerciale du démarchage à domicile.

Chemin de randonnée : l’avis des cyclistes

Sandrine Boissenin - Jacques Barnachon 25210 Bonnétage Tél.: 03 81 68 92 78 - Fax 03 81 68 94 42

À l’annonce dans notre der- nier numéro de la créa- tion l’an prochain d’un iti- néraire de randonnée entre Gil- ley et Morteau, qui prolonge- rait la piste de l’ancienne voie du train Pontarlier-Gilley déjà aménagée, les cyclistes du Haut-Doubs réagissent. “L’idée paraît surprenante vu qu’il exis- te un sentier magnifique reliant Remonot à Morteau, ainsi que le sentier mythique du G.R. 5 qui est incontournable” , disent- ils par la voix d’Yves Chopard, membre du V.C.C.M.M. Ils argu- mentent leur propos en rappe- lant que le tronçon de Pontar- lier à Arçon est aménagé en pis- te cyclable : alors, “pour quel- le raison deviendrait-il d’un coup un chemin pédestre ?” se demandent-ils. Selon les ran- donneurs cyclistes du Val de Morteau et du Haut-Doubs en général, “cette portion en enro- bé a l’avantage en plus des vélos, de profiter également aux skis-roues, aux rollers, aux cou- reurs, aux familles avec leur poussette. En l’empruntant, on constate une fréquentation

importante de cette portion qui disparaît ensuite lorsque la pis- te n’est plus enrobée, tous les utilisateurs peuvent en témoi- gner” poursuit Yves Chopard. Par conséquent, la poursuite de cette piste cyclable jusqu’à Morteau puis Villers-le-Lac est souhaitée par de nombreux cyclistes, “mais aussi par les automobilistes et les camion- neurs qui se plaignent du dan- ger que représente le nombre important de vélos circulant sur cet axe. N’oublions pas qu’un jeune cycliste mortuacien a trou- vé la mort cette année dans le secteur” rappelle Yves Chopard. Selon ce dernier, tous les pré- sidents des clubs cyclistes de Morteau, Pontarlier, Ornans et Mouthe, à savoir Messieurs Var- danega, Santagata, Fernandez et Mercier, sont unanimes : “ils soutiennent avec conviction l’aboutissement de ce projet de piste, impérativement cyclable !” Les cyclistes du Haut-Doubs espèrent que le Conseil géné- ral du Doubs, responsable du projet, entendra leur appel.

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Jean-François Hauser

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT

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Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser.

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2006 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Crédits photos : C’est à dire, A.F.M., Gérard Buisson, Cédric Épenoy, Jacqou, J.D.D., Kom- quekom, Mairie Morteau, M.J.C. Villers

V A L D E M O R T E A U

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aidés qui sont au nombre de dix à Espace Morteau, ne sont pas respectées. Sous couvert d’ano- nymat, un salarié de la struc- ture indique que “rien n’a chan- Espace Morteau dans le collimateur de la justice Le dossier “Espace Morteau” est aujourd’hui sur le bureau du juge d’instruction. En 2004, deux employés d’Espace Morteau avaient por- té plainte contre son président. Morteau

Ça passe ou ça casse ! Pendant la durée des travaux sur la route entre Mor- teau et Villers-le-Lac, des automobilistes ont bravé les interdits au risque de se faire prendre par la gendar- merie en ne respectant pas l’itinéraire de déviation. Circulation

emploi solidarité (C.E.S.). La rédaction du journal C’est à dire avait alors révélé ces faits. La gendarmerie de Morteau a engagé les premières investi- gations suite à la démarche des deux plai- gnants. Ensuite, le dos- sier a été transmis à la brigade financière de Dijon avant d’être ren- voyé à Besançon où il est désormais en instruction. Selon nos sources, les services de l’inspection départementale du travail se penchent aussi sur cette affaire pour tenter de démonter si effectivement les clauses du contrat des emplois

gé. Les personnes en emploi aidé accumulent les heures supplémen- taires et effectuent bien d’autres tâches que celles pour lesquelles elles ont été embauchées, comme

L es frontaliers n’ont pas été ménagés pendant trois semaines. Suite à la fermeture de la R.D. 461 entre Morteau et Villers-le-Lac du 30 octobre au 17 novembre pour cause de travaux, ils ont dû se résoudre à emprunter la déviation mise en place par la D.D.E. Leurs affaires ne sont pas arrangées quand la R.D. 48 (entre Montlebon et les Sar-

dans le sens de la descente. En 2005 en effet, le trafic fronta- lier représentait un flot de 11 130 véhicules par jour entre Morteau et Villers-le-Lac. Ces chemins qui traversent les hameaux ne peuvent pas sup- porter un tel passage, sans générer en plus une situation d’insécurité. Malgré l’interdiction, des auto- mobilistes se sont risqués à s’en-

“Le dossier sera trans- mis au Parquet.”

L e dossier est entre les mains d’un juge d’ins- truction à Besançon depuis le 20 février 2006. “Quand l’instruction sera close, il sera transmis au par- quet” indique le bureau du pro- cureur au Tribunal de Grande Instance. Ensuite, il est pos- sible que le président d’Espace Morteau soit renvoyé devant le

tribunal ou il bénéficiera le cas échéant soit d’un non-lieu, ou alors il écopera d’une condam- nation pour les faits qui lui sont reprochés. En 2004, deux employés du centre d’accueil mortuacien avaient porté plainte à l’en- contre de son responsable au motif d’irrégularités constatées dans la gestion des contrats

assurer le service en salle de res- taurant par exemple.” Les détails de l’affaire sont pour l’instant tenus confidentiels pour les besoins de l’enquête. T.C.

razins) qui file vers la frontière fut elle aussi interdite à la circulation durant une semaine pour cause de chantiers forestiers. Bref, pour

gager dans la des- cente de la Charriè- re. À l’arrivée, la gen- darmerie était là pour les accueillir. “Nous avons dressé au total 14 contra-

“Nous avons dressé au total 14 contraventions.”

se rendre en Suisse comme en revenir, il fallait donc passer par “la montagne” des Fins, en prenant la route des Sangles qui aboutit à Villers-le-Lac. Ça, c’est pour le parcours officiel long et sinueux. Alors pour gagner du temps, un grand nombre d’automobi- listes ont opté pour un “itiné- raire bis”. Plutôt que suivre les panneaux de déviation, ils pas- saient par le hameau des Fre- nelots aux Fins, avant de s’en- gager dans l’étroit chemin com- munal de la Charrière pour redescendre ensuite sur Villers- le-Lac. Un raccourci jugé dan- gereux par la commune des Fins qui, dès le 31 octobre, a inter- dit cette route à la circulation

ventions - 90 euros d’amende et 4 points en moins” précise la gendarmerie. En aucun cas, la présence ponctuelle des forces de l’ordre a suffi à dissuader les contrevenants. “Si nous étions restés postés là 24 heures sur 24, c’est clair que nous aurions pris beaucoup plus de personnes.” Pressés et ennuyés par ces tra- vaux, les automobilistes étaient prêts à faire impasse sur leur civisme. Cependant, pendant toute la durée de la déviation, la gendarmerie n’a heureuse- ment pas eu à déplorer d’ac- cident grave, “mais juste un peu de tôle froissée.” Désormais, les travaux sont terminés et tout est rentré dans l’ordre.

L’affaire, qui remonte à 2004, est traitée en ce moment par un juge d’instruction.

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V A L D E M O R T E A U

Logement rénové mais loyer modéré Val de Morteau Les loyers s’emballent sur le marché de l’immobilier locatif. C’est pour freiner l’inflation que la Communauté de Communes du Val de Morteau lance une opération d’amélioration de l’habitat. Objectif : subvention- ner les travaux de rénovation en échange d’un loyer modéré.

Un canon à neige à l’essai à la Bonade Ski La communauté de communes du Val de Morteau a donné son accord pour ins- taller un canon à neige au pied de la Bonade, pour juger de la pertinence d’un tel équipement dans une région de moyenne altitude.

D es hivers comme ça, les stations de ski en rede- mandent ! Neige en abondance, ciel dégagé, la sai- son 2005-2006 a été exception- nelle. La Communauté de Com- munes du Val de Morteau n’a pas boudé son plaisir. Entre les pistes du Meix Musy, de la Bona- de et du Chauffaud, la petite station locale a fonctionné pen- dant 90 jours (entre le 30 novembre et le 15 mars). “En moyenne, ces dernières saisons, nous étions à 60 jours” précise la mairie de Morteau. 475 000 passages ont été enregistrés aux téléskis pour un chiffre d’affaires brut global de 165 000 euros, et de 42 000 euros pour le ski de fond. Le domaine skiable a pro- fité de la réussite de la mani- festation “les Voies Blanches” qui a attiré 5 000 personnes au Meix Musy. Un vrai coup de pub pour le secteur. L’opération devrait d’ailleurs être renouve- lée sous un autre nom par le Conseil général le week-end du 21 et 22 janvier. Chacun espère maintenant que la saison 2006-2007 connaisse le même succès. Des aména- gements ont été réalisés au som- met du “grand” Meix Musy pour faciliter l’accès à la nouvelle extension de la piste. Sous la pression des ski-clubs du Val de Morteau, la communauté de communes qui avait pourtant classé sans suite le dossier canon

L a Communauté de Com- munes du Val de Mor- teau (C.C.V.M.) lance une opération d’amélio- ration de l’habitat sur l’ensemble de son territoire en partena- riat avec H.D.L. 25. Une enve- loppe de 4,3 millions d’euros est mobilisée par les collectivités (C.C.V.M., Conseil général et l’Agence Nationale d’Améliora- tion de l’Habitat) pour soute- nir ce dispositif dont l’objectif est d’oxygéner le marché de l’im- mobilier locatif sur la bande fron- talière où les prix des loyers s’en- volent. Le principe de l’O.P.A.H. est d’en- courager, en priorité, les bailleurs privés à rénover et à élargir le parc de logements locatifs sur le Val de Morteau. Dans le cadre de ce dispositif, ils peuvent pré- tendre à des subventions (sans condition de ressources) pour

financer un projet de rénovation. L’aide s’échelonne de 15 à 60 % du montant des travaux. En échange, le bailleur privé devra

maintien à domicile fait en effet partie des priorités de ce pro- gramme. Les propriétaires occu- pants peuvent enfin prétendre à

s’engager à maîtriser le loyer pour une durée maximale de 9 ans. “L’opération s’étend sur 5 ans précise Jean- Marie Binetruy, prési- dent de la Communauté de Communes du Val

un accompagnement pour améliorer leur logement, mais dans ce cas, la sub- vention est soumise à condition de ressources. C’est H.D.L. 25 (habitat et développement local) qui prendra en charge

“Faire en sorte que le marché du

locatif se détende.”

de Morteau. Cela représente un volet de 430 logements. L’objectif est de faire en sorte que le mar- ché du locatif se détende” en géné- rant une offre de 10 % de loge- ments à loyer dit “intermédiai- re”, environ 20 % en dessous du prix du marché. Mais les bailleurs ne sont pas la seule cible de cette O.P.A.H. Les personnes àmobilité réduite peu- vent prétendre à une subvention pour adapter leur habitat. Le

tous les dossiers. Cet organisme est missionné par la collectivité pour informer le public et accom- pagner chaque projet. “L’ensemble de notre prestation est gratuit” insiste Pascal Valladont, direc- teur de H.D.L. 25. Cet organis- me tiendra des permanences à Morteau tous les 1 ers et 3 èmes ven- dredis de chaque mois.

Des aménagements ont été réalisés au sommet du Meix Musy pour faciliter l’accès à l’extension de la piste.

à neige doutant, étude à l’ap- pui, de la rentabilité de cet équi- pement l’a finalement rouvert. “La C.C.V.M. est favorable à un essai” annonce Jean-Paul Bul-

mettre aux ski-clubs de s’en- traîner dès les vacances de Noël à la Bonade, pour éviter qu’ils n’aient à se déplacer en cas d’en- neigement insuffisant sur les

liard, maire des Gras en charge du touris- me. Un canon à nei- ge devrait donc être installé, au mieux dès cet hiver, au départ de

pistes du secteur. Si l’essai - qui coûtera à la collectivité 8 000 euros - se révè- le concluant, alors elle envisagera peut-être

“La C.C.V.M. est favorable à un essai.”

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la Bonade “car c’est là, qu’entre décembre et fin janvier, il fait le plus froid.” L’objectif de ce canon est de per-

de le confirmer en investissant dans une installation définiti- ve. T.C.

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Jean-Marie Binetruy, président de la communauté de communes : “L’opération s’étend sur 5 ans.”

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Opération plaquiste = emploi assuré Formation À la demande de quatre entreprises, l’A.N.P.E. du Haut- Doubs a proposé une formation de plaquiste à 14 chô- meurs. 13 étaient déjà assurés d’un emploi à l’issue de ce stage en alternance de 3 mois.

artisan qui, à la recherche d’un emploi, a choisi d’intégrer ce stage dans l’intention de s’ins- taller à son compte. Vu le dyna- misme de l’immobilier, ça don- ne envie de se lancer.” Reste à savoir si les entreprises participant à l’opération auront le temps d’amortir les inves- tissements consentis. Une som- me variant de 2 000 à 2 500 euros par stagiaire. “On espère que les salaires seront

L e temps des formations par défaut, c’est terminé, place désormais aux actions d’insertion durable sur des métiers porteurs. “On est parti de l’idée : comment aider des chefs d’entreprise à recru- ter dans un secteur à pénurie de main-d’œuvre avec, en face, des chômeurs en recherche d’em- ploi” , indique Madame Morel responsable de l’A.N.P.E. du Haut-Doubs qui réunit les agences de Pontarlier et Mor- teau. Quatre sociétés ont pris part à l’opération “plaquistes du Haut- Doubs”, dont la société Salvi de Morteau. Les autres se situent dans le bassin de Pontarlier. La manière de sélectionner les can- didats a fortement évolué, elle s’appuie sur une plate-forme de

vocation dont la mission consis- te à déceler les capacités de cha- cun à développer les aptitudes requises. Étalée sur trois mois, cette formation se déroulait pour un 1/3 de son temps en entre- prise. Les stagiaires bénéfi-

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ciaient d’un tuteur au sein de chaque struc- ture. Le résultat s’avère par- ticulièrement positif. Sur les 14 candidats,

suffisamment aug- mentés pour aboutir à des emplois durables” , observe Cédric Muller, qui dirige l’entreprise Per-

“C’est très compliqué de les retenir.”

12 ont terminé avec un C.D.I. à la clef, un n’avait pas enco- re de solution d’embauche et le dernier, Pascal Mathieu prévoit de créer sa propre entreprise l’an prochain. “Dans le passé, j’ai eu l’occasion de travailler avec mon père carreleur. J’ai rénové également plusieurs appartements, explique ce futur

rin de Pontarlier. “C’est là tout le dilemme. Quand ces personnes deviennent vraiment opéra- tionnelles, c’est très compliqué de les retenir. Face à la Suisse, on ne peut pas lutter” , renché- rit un autre chef d’entreprise qui déplore comme la plupart de ses confrères, une fuite régu- lière de la main-d’œuvre.

PUBLI-INFORMATION Arc-en-Ciel dans son nouvel écrin Le magasin mortuacien de lingerie a ouvert ses portes au 4, Grande rue, à la place de l’ancien magasin Calypso. Les sous-vêtements se déclinent sous toutes les couleurs et toutes les formes dans un espace rénové de 150 m 2 .

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C’ est accueillant, lumineux et intimiste à la fois. Le magasin Arc-en-Ciel a quit- té sa petite boutique du bas de la

Grande rue pour prendre pos- session, quelques dizaines de mètres plus haut, du vaste espa- ce libéré par l’ancien magasin Calypso qui a fermé ses portes. Arc-en-Ciel a dévoilé sa nouvelle bou- tique le 17 novembre dernier. L’équi- pe, composée d’Élodie Bernardet et d’Estelle Fornage, épaulées par leur vendeuse Stéphanie, accueille désormais la clientèle féminine et mas- culine dans des locaux entièrement réaménagés où toutes les marques de lingerie disposent désormais d’un espace bien à elles : Aubade, Lise

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L E G R A N D T É M O I N

“ Je ne crois pas à la fatalité du déclin de la presse” Le Journal du Dimanche vient de lancer un blog politique baptisé “Géné- ration 2007” à destination des 18-35 ans. Explications avec Jacques Espé- randieu, directeur de la rédaction du Journal du Dimanche. Le directeur du Journal du Dimanche

C’ est à dire : Vous venez de lancer un blog poli- tique, Génération 2007, en partenariat avec la radio Europe 2. Comment est née cette idée ? Jacques Espérandieu : L’idée principale, c’était de toucher des jeunes de 18 à 35 ans car on sait qu’ils vont compter pour cette élec- tion. Or ils font partie de ceux dont on ne sait finalement pas très bien ce qu’ils veulent. On a décidé de s’accorder avec la radio Europe 2 pour monter cette opé- ration en commun parce qu’elle s’adresse directement à cette cible

la presse quotidienne selon vous ? J.E. : Le problème de la presse écrite, c’est le prix tout d’abord. En France, les journaux sont trop chers. C’est lié en partie au réseau de distribution. Le dimanche, lorsque nous sortons, la moitié des kiosques sont fermés. Nous avons mis un réseau de distri- bution parallèle, dans les bou- langeries, à la criée, et ça marche. Nous enregistrons une augmen- tation + 8 % à + 10 %. Cela prou- ve qu’il y a une demande mais les gens ne sont pas disposés à fai- re 3 kilomètres pour aller ache- ter leur journal. Il faut réfléchir pour leur amener au plus près. On étudie une solution de por- tage à domicile, mais cela coûte cher. Et puis, il faut améliorer le contenu. Si les lecteurs ne sui- vent pas, c’est peut-être qu’il faut se remettre en question. Quand je vois la façon dont nos ventes progressent, je me dis que la demande de presse écrite est là. Mais il faut être bon. Je ne crois pas à la fatalité du déclin de la presse. Le nombre de journaux risque de diminuer mais il reste de la place pour des choses très ciblées, très exceptionnelles.

ses inquiétudes… Et enfin, la der- nière étape de cette opération, c’est que les hommes et les femmes politiques candidats pour les pré- sidentielles viendront dialoguer et s’exprimer sur ce blog . Càd : On a beaucoup parlé ces dernières semaines de la vidéo de Ségolène Royal qui circu- le sur Internet, chaque per- sonnalité politique a désor- mais son blog. Quel rôle joue Internet dans cette campagne ? J.E. : La première vraie élection qui s’est en partie jouée sur Inter- net, c’est le référendum pour la constitution européenne. Ce sont les partisans du non qui d’ailleurs avaient investi les premiers ce terrain et ont su le mieux s’en servir. Pour la présidentielle, tous sont partis sur Internet. À gauche, Ségolène Royal avait d’ailleurs pris de l’avance sur les autres. Son site “Désirs d’avenir” existe depuis près d’un an déjà. Ces der- niers temps, c’est vrai, avec l’af- faire de la vidéo, cela s’est un peu retourné contre elle. Mais Inter- net va incontestablement jouer un rôle important. Càd : France Soir, Libération… Beaucoup de quotidiens ont traversé ces derniers temps des difficultés. Quel avenir pour

des 18- 35 ans et aus- si parce qu’accessoire- ment, celle-ci fait par- tie du même groupe de presse que nous - le groupe Hachette Fili- pacchi - ce qui simpli- fiait les négociations.

“Faire émerger une opinion publique nouvelle.”

On a décliné cette opération en trois points. Le premier, c’était de lancer ce blog, qu’on a nourri - avec nos journalistes - avec l’his- torique des élections, des fiches sur chaque candidat potentiel… Ensuite, sur la base de ce que les bloggeurs nous ont dit, on a com- mandé un grand sondage - qui a été publié dans notre édition du 19 novembre - pour savoir ce qu’at- tend cette génération, quelles sont

Propos recueillis par S.D.

Jacques Espérandieu a pris la tête du Journal du Dimanche il y a un an. “Je ne crois pas à la fatalité du déclin de la presse”, dit-il.

Designer’s,

l’autre idée du design

Après avoir ouvert un premier maga- sin rue Battant à Besançon, David Boucon le créateur de l’enseigne Designer’s s’implante aussi à Valen- tin. Mobilier, objet, la décoration et le design sont partout.

dinaire” indique David Boucon, créa- teur de l’enseigne Designer’s. Les plus grandes marques du design comme Misura Emma, Virages, la Chaise Longue ou Bonaldo sont disponibles dans ce lieu dont les murs sont agrémentés des créations de l’artiste Josi. David Boucon a choisi d’implanter déli- bérément son premier magasin rue Bat- tant, “car c’est à mon sens la rue qui a le plus de caractère à Besançon.” Le second magasin vient d’ouvrir ses portes

L a forme et la couleur guident l’es- thétisme du mobilier commercialisé par Designer’s, l’enseigne de la rue Battant. À ces deux tendances, s’ajoutent comme une évidence, le confort et le carac- tère de l’objet. Qu’il s’agisse d’une table, d’un fauteuil, d’un canapé, d’un tapis, d’une étagère ou d’arts de la table, le style est unique et décoratif. “L’idée de Designer’s était justement d’apporter quelque chose de différent à Besançon. Nous sommes constamment en quête de fournisseurs qui fabriquent des produits qui sortent de l’or-

À Valentin, Designer’s vous invite à découvrir des ambiances autour du mobilier. Salon, chambre, il y a pour tous les styles.

dans la zone commercia- le d’École-Valentin, à la pla- ce de Yalouz (à deux pas de Carrefour). Les deux enseignes seront complé- mentaires dans le choix des produits proposés à la

“Il y a une prédisposition à l’esthétisme.”

P U B L I - I N F O R M A T I O N

laborateurs l’ont franchi. Ces deux enti- tés complémentaires sont en mesure de relooker votre intérieur dans son ensemble, du sol au plafond en pas- sant par le mobilier et les luminaires. La prestation est complète, il suffit de sauter le pas.

brerie de Villars-Saint-Georges. Depuis, l’entreprise se transmet de généra- tion en génération confortant un peu plus chaque fois sa réputation. David et ses frères assurent la continuité. Bou- con est désormais une des plus impor- tantes marbreries de Franche-Comté reconnue tant par la technicité de son travail que par le choix des pierres. Les professionnels sculptent la matière miné- rale pour en faire des plans de cuisine, des sols et des murs. “Il y a une pré- disposition à l’esthétisme” reconnaît David Boucon qui est également res- ponsable de l’activité bâtiment-déco- ration de la marbrerie. Aujourd’hui, la marbrerie crée du mobi- lier et en particulier des tables en marbre contemporaines qui seront exposées dans les deux magasins bisontins. De la marbrerie à Designer’s, il n’y avait qu’un pas. David Boucon et ses col-

clientèle. “Au centre-ville, on retrouve- ra essentiellement des objets de déco- ration et du petit mobilier. À Valentin, nous allons surtout créer des ambiances autour du mobilier. Par exemple on pré- sentera davantage de salons et de chambres” ajoute-t-il. Designer’s élar- git encore l’horizon de ceux et celles qui souhaitent donner du style à leur intérieur. Chacun des deux magasins est animé par une équipe de profes- sionnels qui vous accueillent et vous guident dans vos choix. L’objectif : vous faire plaisir quel que soit le prix. Le respect du client et le souci de l’es- thétisme sont comme ancrés dans les gènes de la famille Boucon depuis 1850, date de la création de la mar-

10, Rue Battant à Besançon Tél. 03 81 81 33 26 NOUVEAU Imp. des écureuils - Espace Valentin Nord Tél. 03 81 81 56 95 www.designers-designers.com

Le magasin rue Battant vous invite à découvrir des objets de décoration.

D O S S I E R

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démonstration que si on ne peut pas guérir avec des molécules chi- miques, il y a la thérapie génique. On veut continuer à faire la démonstration que ça marche” s’enflamme Bernard Barataud. Les quatre essais menés pro- chainement par le laboratoire Généthon coûteront à eux seuls près de 50 millions d’euros. “Des “Continuer à donner pour guérir des gens” Les 20 ans du Téléthon Inlassablement depuis vingt ans, le fondateur du Téléthon Bernard Barataud poursuit son combat. L’espoir a fait place à la certitude, les premiers essais de traitement sont lancés. Mais il faut encore aller plus loin. quantités de maladies attendent encore.” Alors pourquoi continuer à don- ner ? “C’est l’argent des dons qui finance la trentaine d’essais enga- gés. Il faut que ces essais fassent la démonstration que les théra- peutiques avancées sont une réa- lité et que ça peut sauver des gens. Il se passe désormais quelque cho- se de très important car on peut guérir des gens en réparant leur A.D.N.” termine Bernard Bara- taud. Voilà pourquoi il est tou- jours nécessaire de se mobiliser. Toujours autant. À l’approche de ce vingtième Téléthon, il semble que Val de Morteau ait bien com- pris le message. J.-F.H. Les images de l’édition 1996 sont encore dans toutes les têtes. Morteau brillait alors de mille feux, sous les projecteurs et les caméras de France 2. Dix ans plus tard, la ville accueille à nouveau un centre de pro- messes télévisé. Tout ce que le Val de Morteau comp- te de bonnes volontés se mobilise actuellement pour préparer un événement à la hauteur des espérances. Les défis lancés sont encore plus forts que les années précédentes. À Morteau, les forces vives des huit com- munes de la communauté de communes du Val de Morteau se rassemblent pour une fête qui pourrait se révéler exceptionnelle. À quelques jours du grand feu d’artifice, revue d’effectif des principales animations. En fin de dossier, le journal C’est à dire revient en images sur la mémorable édition 1996 et ceux les dix derniers Téléthon du Val de Morteau. Séquence souvenir, dossier émotion. Téléthon 2006 : toujours plus fort

été guéris par thérapie génique. On les a appelés les enfants-bulles. Dans un désert, pour la premiè- re fois, il y a eu un point d’eau. Aujourd’hui, tous, sauf un hélas, sont vivants et vivent normale- ment sans médicament. La pre- mière thérapie au monde qui a marché est donc française. En 2007, on devrait reprendre les traitements pour d’autres malades” annonce le président du Généthon. Actuellement, 32 essais sont en cours d’exécution concernant 25 maladies génétiques différentes. Parallèlement, le Généthon a reçu l’aval des autorités sani- taires européennes pour tenter de traiter quatre autres mala- dies. “Les premiers gènes ont été injectés ce mois-ci déclare Ber- nard Barataud. L’an prochain, deux autres maladies suivront le même chemin.” Alors pourquoi continuer à don- ner ? “Parce que maintenant, on est entré pour de bon dans les cer- titudes. Nous avons fait ces vingt années de Téléthon en restant dans l’engagement de départ, on n’a pas modifié notre ligne de conduite, on a tenu notre parole. Sans les dons au Téléthon, on n’aurait encore rien fait. Le Télé- thon a permis de prouver que ceux qui doutaient avaient tort. Nous sommes en train de faire la

I l y en a, nombreux, qui se demandent encore pour- quoi il faut continuer à don- ner, encore et toujours. D’autres, on l’a vu récem- ment avec l’appel lancé par l’évê- ché du Var, qui dénoncent les manipulations génétiques, et exhortent même à boycotter le Téléthon.

une méthode pour soigner une seule de ces maladies. Si on mul- tipliait par le nombre de mala- dies, il faudrait 30 000 de recherche pour tout soigner ! On a donc créé le laboratoire Géné- thon pour faire avancer beaucoup plus vite les recherches. Et c’est grâce aux dons que la recherche avance” explique Bernard Bara- taud. mistes” , le laboratoire Généthon est passé depuis peu à la pha- se “essais”. “Être capable de fabri- quer le petit morceau manquant d’une cellule puis de le transporter dans la cellule en question, c’est cela la thérapie génique” résume Bernard Barataud. Au début des années 2000, après quinze ans de recherche, les pre- miers résultats sont arrivés. “17 enfants, dont 9 Français, ont déjà Après avoir réussi à dresser la carte du génome humain “six ans avant les prévi- sions les plus opti-

Pourtant, que de chemin parcouru depuis 1986 et les premiers travaux entrepris autour du gène. Bernard Bara-

“Dans un désert, pour la première fois, il y a eu un point d’eau.”

de la boulangerie patisserie VIENNET Ghislaine et Jean-Luc Viennet tiennent à remercier toutes les personnes qui ont participé au jeu organisé à l'occasion du 20 ème anniversaire de la Boulangerie Viennet LES GAGNANTS DU JEU SONT : Monsieur Alain Mahon Monsieur Jacques Sauge

taud, le créateur du Téléthon, mesure l’ampleur des résultats. “En 1986, on a commencé à se demander pourquoi nos gosses étaient malades. À cette époque, mon gamin venait de mourir. Puis on a découvert que l’origine de ces maladies était génétique. 20 ans plus tard, grâce à nos tra- vaux, on a recensé plus de 8 000 maladies génétiques différentes. On a mis six ans pour trouver

Monsieur Sébastien Souris Monsieur Pierre Saillard Madame Evelyne Chretien Monsieur Pierre Crenouillet Madame Arlette Courtet Madame Colette Barthod Monsieur Claude Barassi Monsieur Hervé Chanez Madame Nathalie Hilger Madame Gabrielle Scalabrino

Madame Lydie Cachot Monsieur Bruno Alber

Monsieur David De Almeida Madame Sophie Giorgiani Monsieur Claude Boillod Monsieur Lacour Monsieur André Gaiffe Monsieeur Michel Renaud Bezot

Villers-le-Lac - Grand’Combe Châteleu Tél : 03 81 68 00 71 • Fax. 03 81 68 18 31 www.boulangerie.net/viennet LES BONS POUR LES REPAS DANS LES RESTAURANTS SONT À RETIRER DANS LES BOULANGERIES

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Avant cette vingtième édition, Bernard Barataud a fait un tour de France pour à nouveau faire passer son message. Il a fait étape à Morteau le 2 novembre dernier.

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D O S S I E R

20 ans de Téléthon en Franche-Comté Le dispositif Depuis le départ, notre région s’implique dans les actions en faveur de la recherche. Deux familles locales de malades ont accepté de témoigner de leur expérience.

Trois questions à… Michel Faure, coordinateur Téléthon pour le Doubs C’est à dire : Pourquoi vous êtes-vous enga- gés aux côtés de l’A.F.M. ? Michel Faure : Papa de deux enfants malades, je me suis engagé dès 1983. À l’époque, je fai- sais du porte-à-porte pour vendre des chocolats au profit de l’A.F.M. À partir de 1987, j’ai été orga- nisateur du Téléthon à Pontarlier. Cette année, je remplace provisoirement Pierre Vaufrey, pris par l’organisation mortuacienne, au poste de coor- dinateur pour le Haut-Doubs. Càd : Quel est votre message pour cette édi- tion 2006 dans le Haut-Doubs ? M.F. : J’espère que les donateurs feront un ges- te avec autant de bon cœur que les années précé- dentes. Il faut rappeler que le Doubs est un des départements les plus généreux de France. Càd : Quel est votre souvenir le plus mar- quant ? M.F. : C’est sans doute le premier village Télé- thon que nous avons en place en 2003 à Bouve- rans. Quasiment toutes les familles de ce petit vil- lage ont donné un coup de main, toutes généra- tions confondues.

T hibault, a 11 ans, il est atteint de myopathie de Duchenne. Il a perdu l’usage de ses jambes il y a deux ans. Il a surmon- té de nombreuses difficultés : écoles inaccessibles, financements difficiles à trouver pour un fauteuil roulant, accès compliqué à sa maison et à la voiture… Aujourd’hui, des établis- sements scolaires accessibles ouvrent à Thibault les portes du savoir. En parallèle, il voit que la recherche avance. “Le mot guérison n’est plus tabou. nous fondons beaucoup d’es- poir sur les nouvelles thérapeutiques qui s’avèrent très prometteuses” confie sa famille. Martine, quant à elle, à 44 ans, elle vit dans notre département. Elle et plusieurs membres de sa famille ont été diagnostiqués atteints de l’ataxie

de Friedreich. Mais chez Martine, le diagnostic ne collait pas vraiment à la description de la pathologie et aux problèmes cardiaques qui y sont associés. Il a fallu attendre juin 2002 pour la révision du diagnostic et apprendre que sa maladie était dif- férente. Entre-temps, elle a eu quatre enfants qui n’auraient pas été atteints dans le cas du premier dia- gnostic et qui se trouvent être aujour- d’hui porteurs de la maladie. Pour deux d’entre eux, elle est déclarée. Martine a travaillé pendant 10 ans dans une maison de retraite mais a dû arrêter à cause de l’évolution de la maladie. Les symptômes aujour- d’hui sont la fatigue, des douleurs, accompagnés de pertes d’équilibre et de sensibilité. La maladie de Mar- tine ne se voit pas. Par conséquent, dit-elle, “les autres pensent que si on n’a pas de fauteuil ou d’appareilla- ge, on n’est pas malade.” Comme d’autres, les Franc-Comtois Martine et Thibault comptent une fois de plus sur l’avancée de la recherche. Et donc sur les dons des Franc-Comtois.

Pierre Vaufrey, dix ans d’investissement dans cette noble cause.

Les chiffres 2005 National

Doubs

Édition

Télématique (téléphone, Internet…) Force T (man ifestations de terrain)

58,471 millions d’euros 45,607 millions d’euros

534 914 euros 537 833 euros

Un livre-anniversaire

Total

104,078 millions d’euros 1,072 million d’euros

“U n combat à visages humains”. Tel est le sous-titre du livre qui vient de paraître pour célé- brer les vingt ans de la mani- festation de solidarité. Préfa- cé par Thierry Lhermitte, l’ou- vrage retrace vingt années de combat, depuis l’époque des

pionniers - Yolaine de Kepper, fondatrice de l’A.F.M., Barnard Barataud, Pierre Birambeau… -, jusqu’aux dernières éditions. Les photos des malades sont superbes, pleines d’humanité et de dignité. En vente 28 euros. Aux éditions Galli- mard.

Le Val de Morteau veut encore faire plus fort Mobilisation Dix ans après la mythique édition télévisée, le Val de Mor- teau met à nouveau toute son énergie dans la bataille. Les défis à relever sont toujours plus grands.

Programme

Toutes les animations du week-end

Structure

Animation

D evant l’engouement des préparatifs du prochain Téléthon, France 2 a annoncé aux organisateurs mor- tuacien que la ville de Morteau est la seule, avec Chartres, qui aura droit à un direct de quelques minutes le samedi aux alentours de 17 h 30. France 3 Franche- Comté quant à elle consacrera

son antenne à Morteau pendant une heure, entre 15 h 50 et 16 h 50, toujours le samedi. Jus- te récompense au regard des heures de travail que tous les bénévoles ont déjà consacrées à l’événement des 8 et 9 décembre. Morteau veut encore faire plus fort qu’en 1996. Cette année, c’est

tout le Val qui se mobilise. Les fils rouges sont de véritables défis : vendre 18 000 saucisses de Morteau, embraser le Mont Vouillot et dessiner la forme du Saut du Doubs en flambeaux, vendre plus de 10 000 plants d’épicéas et de mélèze qui seront plantés dans la première forêt Téléthon de France… La place de la Halle et la rue Barral seront entièrement cou- vertes, c’est là que battra le cœur de la manifestation. Sous les chapiteaux chauffés, des dizaines de stands tenus par les associa- tions locales. Dans le prolon- gement de la rue Barral, une ferme avec animaux sera tenue par les agriculteurs du secteur. Un peu plus loin, on pourra assis- ter à la fabrication du comté. La Grande rue, fermée à la circu- lation, sera couverte d’un tapis vert recouvert de centaines de fleurs. Sur la place de la mairie, un kiosque en bois et métal sera construit spécialement pour accueillir les formations musi- cales. Des centaines de béné- voles sont en train de peaufiner les derniers préparatifs. À noter, la création d’une “mon- naie” locale spécialement créée pour l’occasion. On ne paiera pas en euros mais en “chevillots”. Un hommage de plus à la sau- cisse, le produit-phare du sec- teur. J.-F.H .

La Guimbarde Mercerie 29

Stand Grande rue

Fresque géante sous le chapiteau

Quartier Tartre-Marin

Buvette sous le chapiteau

M.F.R. des Fins

Vente de jardinières en bois sous le chapiteau Vente de boules de Noël sous le chapiteau Expo-vente de photos sous le chapiteau Stand accueil d’enfants sous le chapiteau Puzzle géant sous le chapiteau Vente de ceintures sous le chapiteau Cave à champagne sous le chapiteau Stand de jeux en bois sous le chapiteau Vente de grues de l’espoir sous le chapiteau Raclette sous le chapiteau Démonstrations et vente de peluches sous le chapiteau

École Louis Pergaud

Association Komquekom Jocelyne Billod-Laillet

Football-club

Pompiers de Morteau

Thierry Chavot

La générosité du Val de Morteau à la loupe En dix ans, l’organisation du Téléthon dans les com- munes du Val de Morteau a permis de verser 494 040 euros au profit de l’A.F.M. Téléthon 1996 : 56 000 euros Téléthon 1997 : 18 000 euros Téléthon 1998 : 27 000 euros Téléthon 1999 : 33 539 euros Téléthon 2000 : 35 150 euros Téléthon 2001 : 38 187 euros Téléthon 2002 : 59 607 euros Téléthon 2003 : 59 488 euros Téléthon 2004 : 79 754 euros Téléthon 2005 : 86 174 euros

Judo-club

Village des Gras

Comité des fêtes de Montlebon

Martial Bournel-Bosson

Aïkido

Démonstrations sous le chapiteau Stand de tripes sous le chapiteau Buvette sans alcool sous le chapiteau Démonstrations sous le chapiteau

Lion’s club

C.C.A.S. de Morteau

Haltérophilie

Comité des fêtes des Fins

Escargots sous le chapiteau Bar à bière sous le chapiteau

Rugby-club Tennis-club

Gaufres et crêpes sous le chapiteau

Comité des fêtes de Morteau Comité des fêtes de Villers

Huîtres sous le chapiteau

Saucisses-frites sous le chapiteau

Garde-chasse

Vente d’épicéas et mélèzes sous le chapiteau Vente de 18 000 saucisses sous le chapiteau

Morteau Saucisse Hôpital de Morteau

Soupe aux pois sous le chapiteau

Alain Girardot

Descente aux flambeaux au Mont Vouillot

Dominique Sanvido et Sandrine Schneiter

Grande rue fleurie

Évasion Beauté

Animations rue René Payot Ascension du K2 au gymnase Démonstration de pizzas

Ailes du Val de Morteau Pizzeria le Bas-de-Ville Varappe et Montagne

Mur d’escalade à côté du chapiteau Tournoi le vendredi soir au gymnase Tournoi le samedi au boulodrome

Volley-club Pétanque Handisport BNP-Paribas

Course-relais Morteau-Montbéliard-Besançon

Monnaie sous le chapiteau

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