Journal C'est à Dire 116 - November 2006

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Projet d’extension à la maison de retraite Maîche

La Mutualité Française Doubs a fait l’acquisition d’une maison en vue de la transformer en résidence pour personnes âgées déso- rientées atteintes de troubles de type Alzheimer. Ouverture en 2008.

L es locaux actuels où sont accueillis les patients atteints de la maladie d’Alzheimer n’ont pas une configuration adaptée. Le seul espace de circulation dis- ponible se présente sous la for- me d’un couloir rectiligne qui ne correspond pas au besoin de déambuler liée à cette maladie. “On constate depuis un an que beaucoup de personnes déso- rientées se sentent bloquées dans cette aile. Il faut savoir que cer- taines peuvent marcher plusieurs km par jour. D’où l’idée de réflé- chir à une fonction plus adap- tée” , indique le directeur de l’éta- blissement Patrick Guillemin. Pour ce faire, la Mutualité Fran- çaise Doubs qui gère l’E.H.P.A.D. (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépen-

dantes) de Maîche a acquis une maison bourgeoise située à une centaine de mètres de l’établis- sement. Cette demeure sera com- plètement modifiée dans sa

lions d’euros, financés par la Mutualité Française Doubs avec une aide du Conseil général. “Le permis de construire est dépo- sé tout comme les demandes d’au-

conception et son orga- nisation pour recevoir uniquement des per- sonnes désorientées souf- frant d’Alzheimer ou d’autres formes de démences séniles. “Seu-

torisation au niveau des autorités de tutelle. C’est le cabi- net d’architectes Laf- fly et associés qui a été retenu pour ce projet qui générera

18 chambres individuelles de plain-pied.

le la partie la plus ancienne de la maison sera conservée. Le bâti- ment comprendra 18 chambres individuelles de plain-pied, équi- pées de cabinets de toilettes. On trouvera au centre une salle à manger commune et une cuisi- ne thérapeutique conçue dans le souci de retranscrire une ambian- ce familiale avec des activités axées sur l’entretien des gestes quotidiens.” Autour de ce bloc central, l’amé- nagement des lieux privilégie des “circuits” de déambulations internes imaginés dans l’esprit d’un cloître abrité des frimas locaux. Il est prévu de créer un espace de balnéothérapie. La propriété sera entourée d’un ruban vert de 4 mètres de lar- ge également destiné à la déam- bulation par beau temps. Le coût des travaux s’élève à 2,7 mil-

une bonne douzaine d’emplois.” Avec cette extension, la rési- dence Franche-Montagne dis- posera de 18 places supplé- mentaires. Elles s’ajouteront aux 67 actuelles dont 3 sont réservées à un accueil tempo- raire. “On peut signaler l’exis- tence des 5 places d’accueil de jour, accessibles du lundi au ven- dredi de 10 heures à 17 heures Aujourd’hui, des places sont enco- re disponibles pour ce service qui permet de soulager les aidants de personnes désorientées” , juge utile de préciser Patrick Guille- min. L’E.H.P.A.D. était en capacité de répondre aux demandes au cours de la première année d’ou- verture en 2005. Depuis, il n’y a plus aucune place vacante et une trentaine de dossiers sont en attente.

Guillaume Aldebert revient avec un nouvel album plus onirique que le précédent.

Le garage Clovis change de main Maîche

D epuis le 1 er octobre, le garage Clovis de Maîche a changé de propriétai- re. L’agent Renault est passé sous le contrôle du garage Biné-

Sa prestation s’articule autour de plusieurs domaines que sont la mécanique, la carrosserie, la vente de véhicules neufs et d’oc- casion, et le dépannage. Le gara-

truy de Charque- mont qui a repris l’enseigne suite au départ en retraite de Pierre Clovis. La transaction s’est accompagnée d’un

ge Binétruy qui assure globalement les mêmes services, avec en plus la loca- tion de véhicules, étend donc son acti- vité. Ce garage

Même si le sujet est sensible, le festival n’est pas militant.

changement de nom du garage maîchois qui s’appelle désor- mais le “garage du Plateau.” Mais son activité reste la même.

emploie à Charquemont six per- sonnes. ÀMaîche, ce sont quatre salariés qui animent l’en- seigne.

Pour Noël, des centaines d’idées cadeaux

Le garage maîchois emploie quatre personnes.