un autre choix

C’est l’absurde et son règne.

Alors que sans l’Une Conscience, il n’y a rien, ni ciel ni terre ni matière ni toi ni moi, nous avons néanmoins « perdu l’esprit ».

Nous acceptons de croire, nous croyons et ne pouvons vraiment croire autrement, que la matière, cette perfection active, est vide, inhabitée, inconsciente et que nous sommes ses créatures accidentelles profitant d’un hasard extrême pour nous composer une réalité que nous devons chercher à rendre viable et durable ou au moins reproductible.

Mais nous ne pouvons constater l’hypnose dont nous sommes victimes que lorsque l’appel intérieur a mûri en nous suffisamment pour nous éveiller à Cela qui Est, à Cela qui Devient.

***

Ainsi nous aurions l’outrecuidance de vouloir dépasser et surpasser le statut qui nous est alloué dans l’ordre des choses ?

L’effronterie de vouloir détrôner la mort de sa maîtrise de nos vies terrestres ?

« Non », disent ces voix encore toutes-puissantes dans l’espace de notre humanité, « vous pouvez bien jouer avec vos découvertes technologiques et vous fabriquer autant de sosies que vous le souhaitez, si cela vous distrait et vous occupe, mais vous ne changerez pas la nature de votre espèce mortelle ni sa dépendance absolue ! »

Notre intelligence même ne nous a-t-elle pas démontré que ce monde physique et matériel est mécaniquement régi par des lois invariables ?

***

Et pourtant, depuis que la nouvelle naissance a eu lieu, que ce monde dimensionnel s’est retourné, là où il n’y avait personne, il y a maintenant l’Habitant.

Et, depuis, pas à pas nous saisissons l’énormité de l’hypnose.

208

Made with FlippingBook flipbook maker