un autre choix

Et il nous faut à présent nous plonger plus lucidement et silencieusement dans l’apparente pénombre de cette subconscience qui régit la vie même du corps et le comportement de ses cellules. Nous ne pouvons à la fois nous mobiliser dans une action extérieure et nous concentrer dans cette exploration difficile et ingrate – une exploration qui ne nous isole aucunement du monde mais au contraire nous met en rapport plus direct avec l’amplitude du changement nécessaire.

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Cependant, soit que nous continuions encore de vouloir développer, cultiver et exercer nos propres forces séparées, soit que nous éprouvions encore le besoin de voir, de sentir et de vérifier et mesurer l’action de la Conscience à travers notre propre existence, nous demeurons identifiés à l’obstacle, plutôt qu’à la solution. Cela a désormais le caractère d’un problème tout à fait pratique : il faut que l’ego disparaisse entièrement - qu’il abdique, se fonde, soit dissout – pour que l’action de la Conscience nouvelle, de la Conscience de Vérité, ait lieu à travers notre individualité physique.

Et c’est alors que nous savons, concrètement et entièrement, ceci : seule la Conscience peut.

Seule la Conscience de Vérité peut ouvrir le passage et nous changer.

Et tout l’énoncé du chemin se résume effectivement dans cet appel, cet appel, cet appel.

AUM NAMO BHAGAVATE

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Mais d’où nous vient ce sens, ce sentiment, cette angoisse de l’urgence ?

La Terre est menacée, l’humanité est menacée, la Nature tout entière est menacée, l’ennemi est en nous, c’est nous, prêts à tout saccager pour ces instants de plaisir, pour continuer à servir cette illusion d’existence séparée – et la Nature se révolte et la Terre se révolte et ses forces veulent nous anéantir et c’est un hurlement de détresse partout et aussi un vrombissement de jouissance encore et tant de misère physique pour quoi ?

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