Journal C'est à dire 215 - Novembre 2015

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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23 novembre 2015 N° 215

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

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S O M M A I R E

Le Mea culpa de Klaus. Le patron de la chocolaterie mortuacienne s’ex- plique après le déversement de dizaines de kilos de chocolats et caramels dans une doline du Russey. (page 4) Recueillement et vigilance. Après la vague d’attentats, le climat est devenu pesant sur tout le territoire. Les maires sont invi- tés à prendre des mesures de prudence. (page 6) Faivre-Rampant : 50 ans de carrière. L’entrepreneur de Fournets-Luisans a fêté ses 50 ans d’activité. Retour sur le parcours atypique d’un fils de paysan qui s’est lancé à 21 ans. (page 14) Régionales : aux urnes citoyens. La vie démocratique suit son cours avec les élec- tions régionales les 6 et 13 décembre. Les 10 têtes de listes présentent leurs 10 priorités. (Le dossier pages 19 à 24)

(Le cahier spécial en pages 10 à 13)

R E T O U R S U R I N F O

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Lynx de Bretonvillers : nouvelle attaque, un an après

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Résistance 67 millions de Français ne peuvent pas se coucher devant huit ou dix terroristes. Aussi déterminés et armés soient-ils. Pas plus qu’ils n’ont l’intention de se coucher devant une secte érigée en État, manipulée par d’obscurs ignorants, certes déter- minés et parfaitement organisés, mais dont l’idéologie ne repose sur rien de crédible. La France est tou- chée, mais debout. De Morteau à Pontarlier, de Maîche à Besançon et au-delà partout dans le pays, la France montre son vrai visage depuis dix jours. Bien au-delà encore, de Sydney à Londres, de New York à Rio de Janeiro, la France rayonne, sans doute plus qu’elle ne l’a jamais fait depuis cinquante ans. Ce pays qui montre si souvent une propen- sion à s’autoflageller, à se dévalo- riser et à cultiver le pessimisme se redresse. Il semble même que c’est le monde entier qui réapprend à la France ce qu’elle représente aux yeux de tous. Les Français n’avaient sans doute pas conscien- ce que l’aura de leur pays qui est celui des Lumières ne s’est pas ame- nuisée en ce XXI ème siècle, même si la France semble perdre depuis quelques décennies son rang de puissance mondiale. Les valeurs qu’elle a construites, c’est rassu- rant, sont plus fortes que les simples critères économiques. Le courage d’une France bafouée, ce sont aus- si les forces de l’ordre qui l’incarnent en ce moment. Dès lors comment ne pas jeter l’opprobre à l’extrême gauche française qui, juste après les attentats de Paris au moment de l’instauration de l’état d’urgence fustigeait le risque de voir s’installer en France un État-policier ? Affir- mer cela est cracher à la figure de ces forces de l’ordre qui ne sont pas là pour fliquer mais pour pro- téger, et par ricochet à la figure de tous les Français. Il faut aujour- d’hui vivre avec la conscience du danger mais surtout pas la peur au ventre car c’est justement cela que recherchent ces barbares “modernes”. Soixante-dix ans après la fin de la seconde guerre mon- diale, c’est à une sorte de nouvel- le résistance que les citoyens fran- çais sont désormais appelés. Résis- tance à la peur, résistance à toute tentative d’oppression, résistance à toute tentation de dresser les Fran- çais les uns contre les autres, résis- tance à la radicalisation de nos enfants, résistance surtout à un ennemi lâche et invisible. Soixan- te-dix ans après, une nouvelle résis- tance s’organise en France. Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2015 Crédits photos : C’est à dire, Force T, Faivre-Rampant, D. Marchon, O.N.C.F.S., L. Rognon, partis, Simonin. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

J eudi 12 novembre, le lynx de Bretonvillers a frappé, pile un an après les pre- mières attaques perpétrées dans ce village surplombant la vallée du Dessoubre. Le prédateur a jeté ses griffes sur un mouton comme il le fit à plusieurs reprises entre août et octobre 2014. Cette fois, le félin a jeté son dévolu sur un animal situé dans un champ proche du cimetière. Rappelons que 16 moutons avaient péri l’an dernier dans le troupeau de Monique Vuillier- Devillers. Le coupable fut rapi- dement identifié : un lynx mâle âgé de 12 ans. Après un dernier prélèvement de moutons le 19 octobre 2014, ce

dernier avait disparu des écrans radar. Il faut dire que les ovins étaient rentrés dans la berge- rie. Les agents de l’Office natio- nal de la faune sauvage (O.N.C.F.S.) s’étaient mobilisés pour tenter de le repousser en menant une veille active. Les opé- rations avaient porté leurs fruits. Il a donc fallu attendre la fin de l’automne pour qu’une nouvel- le attaque surgisse. Est-ce le même animal ? “Oui, c’est bien le même animal” confirme l’O.N.C.F.S. Les spécialistes de l’animal ont pu le photographier. Le lynx est d’ailleurs revenu consommer sa prise. Le cheptel va bientôt rentrer à la bergerie. Le lynx devra trouver d’autres proies.

150 bénéficiaires aux Restos du Cœur à Morteau

elle risque de perdurer. Mais la grande majorité des bénéfi- ciaires sont désormais les familles monoparentales, essen- tiellement des jeunes mamans avec leurs enfants. On voit aus- si de plus en plus de travailleurs pauvres, des gens qui ont un travail mais qui n’arrivent pas à s’en sortir. On ne parle pas non plus de tous ces gens qui auraient droit de venir aux Res- tos mais qui ne font pas la démarche. Je pense par exemple à ces veuves d’agriculteurs en milieu rural qu’on ne peut pas forcément aller chercher ou qui ne vou- draient pas” développe Bernard Guyon, le nouveau président départemental des Restos. À l’échelle du Doubs, le nombre de repas distribués par les Res- tos au cours de l’hiver 2014- 2015 s’est élevé à 814 295, au bénéfice de 7 699 personnes en difficulté inscrites, dont 380 bébés. Cet inquiétant record sera-t-il battu cette année ? Réponse fin mars.

L a campagne hivernale des Restos du Cour démarre le 30 novembre. Les inscrip- tions sont en cours et chacun redoute que le nombre de béné- ficiaires n’augmente encore cet- te année. Lors de la précédente campagne d’hiver qui s’étalait de décembre 2014 à mars 2015, 148 adultes et 3 bébés ont bénéficié du soutien de l’antenne mortuacienne des Restos. Au total, les 42 bénévoles mor-

tuaciens ont distribué 11 607 repas durant tout l’hiver. Qui fait appel aux Restos du Cœur en 2015 ? “Il n’y a plus une caté- gorie à part, le phénomène touche toutes les catégories de population. Entre 7 et 8 % de nos bénéficiaires dans le Doubs sont des étudiants, et plus de 10 %maintenant sont des retrai- tés. Si on pense que pour les premiers la situation est transi- toire, hélas pour les seconds,

Pavillon France : un premier prix avant le déménagement Le lynx de Bretonvillers prend la pose sur un muret en pierre de Bretonvillers… là où a attaqué un mouton le 12 novembre (photo O.N.C.F.S.).

Plus de 11 000 repas avaient été distribués l’hiver dernier par les Restos du Cœur de Morteau.

compris) par le ministère de l’Agriculture à l’entreprise de Mont- belon ? Où sera remonté le bâti- ment ? Simonin n’a plus le des- tin du bâtiment entre ses mains. “Le pavillon de la France sera pro- chainement remonté en Fran- ce” annonce le ministère sans donner de date ni de lieu. “La décision sera annoncée début décembre.” Le hall a connu une affluence remarquable avec plus de 2 millions de visiteurs dési- reux de découvrir toutes les richesses de notre patrimoine ali- mentaire et gastronomique. Le démontage et le montage de la structure en bois ne peuvent être réalisés que par les salariés Simo- nin, les seuls à disposer des plans.

E ncore des lauriers pour la société Simonin basée à Montlebon. Comme nous vous l’indiquions dans un numé- ro précédent, la société Simonin a réalisé pour l’exposition Uni- verselle à Milan le Pavillon Fran- ce, une structure moderne en bois du Jura. Le dernier jour de l’exposition, la structure a obte- nu le premier prix décerné par le Bureau International des Expo- sitions dans la catégorie archi- tecture. “Nous avons eu un appel, le soir de la fermeture de l’exposition, nous donnant l’information” explique l’un des représentants de la société. Que deviendra le pavillon dont la structure bois achetée 4 millions d’euros (montage et démontage

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Affaire Le Mea culpa du patron de Klaus Des centaines de kilos de chocolats et caramels périmés, encore dans leurs emballages, avaient été jetées en pleine nature dans un champ du Russey avant d’être brûlés illégalement. Le patron de l’entreprise s’explique.

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T riste spectacle. Alors que la chocolaterie Klaus utilise sur ses plaquettes de chocolat l’image bucolique d’une vallée montagnarde où quatre vaches ruminent dans une prairie fleu- rie, elle a sciemment déversé des centaines de kilos de cho- colats et de caramel dans une doline du Russey. Sale image pour le coup. D’autant que la révélation arrive quelques jours avant Noël, période propice aux ventes de chocolat. Après avoir constaté le dépôt sauvage (mercredi 4 novembre) mêlant palettes supportant des C’est à dire a recueilli les com- mentaires du dirigeant de la société. Il assume et s’explique. La majorité des chocolats enco- re emballés étaient périmés depuis janvier 2013. C’est à dire : Confirmez-vous que ces chocolats ont bien été déposés ici par vos soins ? Et pourquoi les avoir déli- bérément mis là ? Hubert Decreuse (respon- sable de la chocolaterie) : Oui, ce sont nos produits. Sui- te au sinistre de l’an dernier (incendie), nous avions plusieurs lots bloqués que nous ne pou- vions pas remettre sur le mar- ché. C’était la mauvaise solu- tion, j’en conviens. Nous étions en travaux dans l’usine, tout s’est mal goupillé. Depuis, nous avons ramassé et remis en ordre la doline. Je regrette ce qui s’est passé. dizaines de cartons ren- fermant du chocolat et des bacs en plastique remplis de caramel, dans un champ privé du Russey, le journal

nature pour éviter de payer une transformation en déchetterie ? H.D. : Non, ce n’était pas une volonté de ne pas payer car nous avons cherché à les éliminer. Nous nous sommes renseignés auprès de Préval (Pontarlier). On nous a répondu que c’était impossible. Nous nous sommes tournés vers Besançon, la cimen- terie de Rochefort-sur-Nenon, Corcelles-Ferrières. J’ai des cour- riers qui le montrent. À chaque fois, nous avons essuyé des refus. Càd : De là à décider de tout jeter dans un trou puis de avec mon beau-frère (N.D.L.R. : le propriétaire du champ). Je voulais faire du compost. Càd : Mais cela n’explique pas comment vous faites avec le surplus de chocolat que vous devez supprimer ! H.D. : Du surplus, il n’y en a quasiment jamais en temps nor- mal. Nous avons toujours pu tout commercialiser. Càd : Dans la doline, il y avait aussi des lots périmés de 2013… Comment ferez- vous à l’avenir ? H.D. : Nous avions profité pour les mettre avec ceux impropres depuis le sinistre. Les périmés dataient d’avant la reprise. Nous allons continuer à chercher pour trouver une filière de recyclage. Càd : N’avez-vous pas ima- giné que déposer cela dans en pleine nature pouvait être polluant voire dangereux ? mettre le feu, il y a tout de même un sacré fossé… H.D. : Nous ne sommes pas compris. Il y a eu un quiproquo

H.D. : Je ne minimise pas les faits. Mais comme il s’agit de la matière organique, il n’y avait pas de risques selon nous. Je conçois que ce ne soit pas très valorisant pour notre société. Il y a un véritable problème de filière. C’était la mauvaise solu- tion. Càd : Vous avez mis le feu au carton et aux chocolats. Et après ? H.D. : Nous avons ramassé et remis en ordre. Propos recueillis par E.Ch. Zoom La communauté de communes dépose plainte P résident de la communauté de communes du Plateau du Russey, Gilles Robert a déposé plainte au nom de la collectivité qui possède la com- pétence déchets sur le territoi- re. Il a rencontré le propriétai- re du champ et le responsable de lʼentreprise. “Je pense que lʼon pouvait retenir dʼautres solu- tions, dit lʼélu. Lorsquʼil y a un sac-poubelle déposé dans la nature, on dépose plainte en gendarmerie. Dans ce cas, on ne pouvait pas faire autrement que déposer plainte pour dépôt sauvage.” Quelles sont les sanctions encourues pour un dépôt sau- vage ? Selon lʼarticle L 541-46 du code de lʼenvironnement, “est puni de deux ans dʼemprisonnement et de 75 000 euros dʼamende le fait dʼabandonner, déposer ou fai- re déposer, dans des conditions contraires aux dispositions du présent chapitre, des déchets. En cas de condamnation pro- noncée pour les infractions visées, le tribunal peut ordon- ner, sous astreinte, la remise en état des lieux endommagés par les déchets qui nʼont pas été traités dans les conditions conformes à la loi. La peine est portée à sept ans d'emprisonnement et à 150 000 euros dʼamende lorsque lʼinfraction est commise en ban- de organisée, au sens de l'article 132-71 du code pénal.”

“Je regrette ce qui s’est passé.”

Les cartons de chocolat ont été déversés dans la doline située dans un champ privé entre Le Russey et Bonnétage. En arrière-plan, l’église du Russey.

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Caramels et chocolat ont ensuite été brûlés début novembre.

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L’après-attentats Les maires appelés à la plus grande vigilance

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Vendredi 20 novembre, les maires des communes de plus de 1 500 habitants et des communes frontalières étaient convoqués par le préfet du Doubs. Après le deuil et le recueillement, place à la vigilance.

à tous les citoyens sécurité en ces temps troublés. Dès le lendemain des attentats de Paris, ce même préfet du Doubs avait convoqué la presse départementale pour faire un point de situation suite à l’état d’urgence décrété par le prési- dent de la République sur l’ensemble du territoire natio- nal, une première depuis le putsch des généraux en avril 1961. Après le temps du deuil vient celui des questions, et tous l’espèrent, de l’action. Dans l’urgence du drame, le préfet du Doubs Raphaël Bartolt a décli- né localement les mesures liées à l’état d’urgence dictées par

conséquences de l’état d'urgence, les mesures de sécurité à prendre et de répondre à vos attentes et interro- gations.” C’est en ces termes que les maires des communes de plus de 1 500 habitants et des com- munes frontalières, plus direc- tement concernées par ces pro- blématiques ont été conviés à cette réunion dont l’objet était clairement de cordonner la marche à suivre afin d’assurer

“À la suite des attaques terroristes survenues à Paris et à Saint- Denis le vendredi 13 novembre 2015, Monsieur le

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ministre de l’Intérieur, par note du 15 novembre 2015, a demandé aux préfets d’organiser une réunion à l‘attention des maires afin de vous informer sur l’état de la menace, les

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tous les lieux où circule le public, notamment les grandes surfaces, les gares, et également les 8 sites classés Seveso dans le départe- ment. Ceci dit, on ne peut pas geler toute la vie d’un territoire suite à un attentat. Il faut avoir le sens de la proportionnalité” tempère M. Bartolt.

vier. Nous n’avons pas plus d’effectifs. Le groupe départe- mental d’intervention n’a tou- jours pas l’équipement spécia- lisé qui lui a été promis pour mener ses missions. On nous avait promis également deux véhicules, il nous manque encore le four- gon. De leur côté, les renseigne- ments territoriaux n’ont pas été renforcés. Nous avons un wagon de retard. La radicalisation n’a jamais été aussi importante que depuis le début de l’année. Nous sommes en colère, car nous avons alerté les autorités depuis plu- sieurs mois sur la situation. Lors- qu’en octobre nous avons mani- festé devant le tribunal pour dénoncer le laxisme de la justi- ce et qu’on découvre qu’un des terroristes a fait l’objet de huit condamnations sans jamais être allé en prison, chacun peut consta- ter que nous n’affabulons pas. Nous avons l’impression que dans ce pays on préfère guérir plutôt que de prévenir” commente ce policier du Doubs. J.-F.H. des valeurs équivalentes à celles que nous avons connues en juillet (entre début et mi-juillet selon les unités) concernant les eaux de surface. Les nappes sont tou- tefois beaucoup plus basses qu’à cette époque car elles ne se sont pas ou peu rechargées depuis. Le niveau des nappes continue également de baisser. Les niveaux sont ainsi globalement inférieurs aux niveaux moyens mensuels pour un mois de novembre” explique le service. La situation hydrologique conti- nuant à se dégrader, les uni- tés de la haute chaîne, du pla- teau calcaire jurassien ainsi que celle des rivières vosgiennes et de la dépression vosgienne passent au niveau d’alerte ren- forcée.

le ministère de l’Intérieur. Une trentai- ne de fonctionnaires des douanes et de la police aux frontières ont été remobilisées sur les 18 points de passage qui font la frontière entre la

L’émotion née des atten- tats, puis quelques jours plus tard de l’impressionnante opé- ration menée par les forces de l’ordre à Saint- Denis, n’empêche pas les interrogations. Comment

“Nous avons alerté les a utorités depuis plusieurs mois.”

France et la Suisse. “Ce dispo- sitif douanes-P.A.F. est complété par des patrouilles de gendar- merie et de police qui contrôlent les intervalles entre ces points de passage” indique le préfet (voir notre article en page 8). Par ailleurs, “les congés des policiers et des gendarmes ont été annu- lés sur les 12 prochains jours, leurs formations également, afin de mobiliser un maximum de personnes sur le terrain. La vigi- lance est également renforcée sur

ces terroristes suivis et fichés peuvent-ils continuer à voyager à traverse l’Europe ? Les repré- sentants locaux des forces de l’ordre ne cachent pas leur éton- nement. Thierry Silvand, du syn- dicat de police F.P.I.P., estime que les mesures de sécurité qui sont prises aujourd’hui auraient dû l’être dès le mois de janvier, suite aux attentats de Charlie Hebdo. “Nous sommes exacte- ment dans la même situation qu’après les attentats du 7 jan-

Spontanément, des rassemblements ont eu lieu juste après les attentats pour observer une minute de silence. Ici, samedi 14 novembre à midi à Morteau.

Environnement Les bassins du Doubs à vide

Mi-novembre, on pouvait quasiment traverser les bas- sins du Doubs à pied au niveau de Villers-le-Lac. Inédit.

L es bateaux du Saut du Doubs ont terminé leur saison dimanche 15 novembre.À cette sai- son, ils quittent normalement le quai depuis les Terres rouges à Villers-le-Lac. Cette année, ils ont dû se déplacer à Chaillexon ! La faute à un niveau duDoubs anor- malement bas. “Du jamais vu” commente un habitué. À regarder de près, les méandres du Doubs puis les bassins qui conduisent jusqu’au Saut du Doubs, on se croirait aux périodes des grandes marées quand la mer se retire. “Le débit du Doubs était de moins d’1 m 3 (0,49) par secon-

de au niveau aval de Morteau.” Un fait inhabituel en cette pério- de où les premières pluies de l’automne combinées avec la mise en sommeil de la végéta- tion doivent reconstituer les stocks. Heureusement pour le Doubs à cet endroit, les lâchers au niveau du lac Saint-Point

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Le Doubs s’est retiré à Villers-le-Lac. Image prise mardi 17 novembre. L’eau ne vient plus jusqu’au restaurant.

V A L D E M O R T E A U

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Yoann Simon-Chopard, le musher quatre saisons Montlebon À la tête d’une meute de 42 chiens nordiques, ce Beugnon installé sur les hauteurs de Grand’Combe- Chateleu cherche à diversifier ses activités pour vivre pleinement sa passion.

“J’ avais 10 ans environ quand j’ai vu pour la première fois Croc Blanc à la télé. J’ai pleu- ré à la fin du film en me pro- mettant qu’un jour j’aurai un loup.” Le vœu est presque deve-

nu réalité sous les traits de Croc Blanc, le chien-loup tchèque de Yoann Simon-Chopard qui res- semble à s’y méprendre à un loup. Assez logique puisque cet- te race est issue d’un croisement entre le loup des Carpates et le berger allemand. Son faciès lupi-

noïde lui vaut d’ailleurs d’être à la mode. Mais ce qui n’est pas forcément un cadeau. “Certaines personnes s’engagent un peu à la légère avec ce type de chiens qui n’est pas conçu pour vivre en studio dans une grande vil- le” , explique celui qui a déjà récu- péré des chiens nordiques confiés par des maîtres trop insouciants. Originaire de Grand’Combe- Chateleu, Yoann Simon-Cho- pard n’est pas né avec un traî- neau dans les mains. Une constante chez lui : l’amour des animaux. Dans son enfance, il élevait déjà des pigeons de beau- té chez ses parents. Cet ancien apprenti mécanicien a travaillé plusieurs années à la menui- serie Raymond puis comme chauffeur de camion-poubelle. Sa passion canine se concréti- se en sortant du nid familial. “J’ai eu mon premier husky en m’installant en appartement.” Il va peu à peu s’initier à la conduite d’attelages au contact de Jacky Mauchaussat, musher professionnel installé au Rus- sey. “C’est comme un mentor. Avec lui, j’ai appris les ficelles du métier” , poursuit Yoann qui va développer peu à peu son propre chenil. L’envie de voir du pays le pous- se à s’installer en Auvergne où il tente de lancer une activité chiens nordiques. “Un échec,

reconnaît le gérant de la socié- té Nordic Dream. On manquait d’enneigement et le public n’adhérait pas.” De retour au bercail, Yoann se met en quê- te d’un site pour accueillir sa meute. Ses recherches aboutiront à la ferme du Chataignot disponible suite au départ en retraite de son dernier occupant, l’agriculteur Roland Duchet. Le musher et sa meute migrent ain- si sur les hauteurs de Derrière- le-Mont en mai 2008. Par le plus grand des hasards, il répond sans trop y croire à une annon- ce d’un hôtel lapon à la recherche d’un musher pour la saison hivernale. Ce coup de poker aboutit à un grand voyage com- binant 2 000 km de route et 27 heures de bateau. “C’est là que j’ai vraiment exercé ce métier de façon professionnelle” , explique celui qui renouvellera l’expérience l’année suivante toujours en Laponie mais dans un établissement français. Convaincu de maîtriser son art, il entame sa première saison au Meix Lagor l’hiver 2010-2011. Le manque d’enneigement l’oblige à se replier aux Fourgs. “À partir de là, j’ai commencé à m’équiper de karts à roues dans l’idée de pouvoir proposer une solution alternative si la neige n’est pas là.” Sauf que pour la

Yoann Simon-Chopard avec Croc Blanc, l’un des loups tchèques de la meute du Chataignot.

majorité des gens, le chien de traîneau ne se pratique qu’en hiver sur manteau blanc. C’est tout le challenge de ce musher quatre saisons. La meute du Chataignot comp- te aujourd’hui 42 chiens nor-

désormais aux visites. Il propo- se également des sorties accom- pagnées en cani-rando. En été, le seul souci réside sur le fait de ne pas trop solliciter les chiens par fortes températures. “Pour une sortie en kart, il faut par-

diques. Des huskies, quelques chiens-loups tchèques mais le gros de la troupe est com- posé de groenlandais. “Ces chiens sont coura-

tir à la fraîche vers 7 heures du matin.” Le départ se fait alors depuis le Chataignot où se trouvent plu- sieurs chemins et

Un hôtel lapon à la recherche d’un musher.

pistes forestières. Pour cet hiver, Yoann a prévu de travailler com- me il le fait depuis trois ans, depuis le site nordique du Meix Lagor. F.C.

geux et rudes et très gentils avec l’homme. Entre eux, ils ne se font pas de quartier.” Yoann Simon-Chopard a amé- nagé devant la ferme un chenil propre et fonctionnel, ouvert

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V A L D E M O R T E A U

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État d’urgence Les contrôles aux frontières sont très aléatoires ! La préfecture du Doubs a annoncé le renfort de 30 douaniers et policiers mobilisés sur les 18 points de passage entre Abbévillers et Mouthe. Dans les faits, la forte présence ne transpire pas notamment aux Pargots, au Col-des-Roches ou au Gardot. À partir 25 novembre, on nous promet du changement.

En bref…

Conférence Conférence “Travailler en Suis- se dans le domaine du bâti- ment” mardi 1 er décembre de 15 heures à 17 heures au 29, Grande rue à Morteau dans les locaux de la Maison trans- frontalière européenne en col- laboration avec le syndicat suis- se U.N.I.A. Lors de cette confé- rence lʼintervenant décrira les caractéristiques et conditions de travail propre à ces secteurs en Suisse. Il abordera égale- ment lʼétat du marché de lʼemploi dans ces domaines, les salaires en vigueur, les conventions collectives de tra- vail… Attention, lors de cette conférence, les opportunités et offres dʼemploi propres à ces secteurs ne seront pas abor- dées. Entrée libre. Renseigne- ments et inscriptions au 03 81 68 55 19. Déchets Les dépôts sauvages dʼordures sont légion dans le Haut-Doubs et notamment dans la commu- nauté de communes de Pier- refontaine-Vercel. La commu- ne dʼÉtalans a fixé une contra- vention dʼun montant de 150 euros sera adressée pour les particuliers et 1 500 euros pour les entreprises. En cas de récidive, le montant de lʼamende est fixé à 3 000 euros.

6 h 30 lundi 16 novembre à la douane deBiaufond.Moinsde72heuresaprès lesattentatsquionttouchélaFrance, uncontrôledouanierbloquedurant25 minutes les frontaliers voulant rejoindre La Chaux-de-Fonds ou la route des Bois. Cet exemple de contrôle renforcé qui a fait grin- cer quelquesdentsnes’estensuitepasoupeu reproduit au point que certains frontaliers se sont étonné du peu de présence policière aux frontières. Étonnant, alors que la Fran- ce a annoncé un durcissement des contrôles pourlaCop21etsurtoutdepuislesattentats de Paris.

Confirmation le lendemain, mardi 18 novembre. À 16 heures, personne au poste-frontière du Gardot. Au Col-des- Roches, le passage est fluide. Il n’y a d’ailleurs pas de douanier au bord de la route sur ce principal poste de pas- sage entre France et Suisse, très fréquen- té en début de soirée par le retour des pendulaires. Plus loin, à Biaufond, per- sonne non plus alors que la nuit est tom- bée pour contrôler le pont qui donne accès à Fournet-Blancheroche. Il y a de quoi s’interroger ! Pourquoi si peu de contrôles ? Les services de l’État

Mardi 17 novembre, 16 h 30, peu de contrôles au poste-frontière du Col-des-Roches.

rappellent que du 13 novembre au 13 décembre, les contrôles aux frontières sont aléatoires même s’il y a bien eu un renforcement des équipes. En revanche, du 25 au 29 novembre et du 8 au 12 décembre, ces contrôles seront systématiques pour toute personne sou- haitant entrer en France métropolitai- ne. “Dans tous les cas, les personnes contrô-

lées devront présenter une pièce justifi- cative, y compris les ressortissants fran- çais, carte nationale d’identité ou pas- seport” explique le ministère de l’Intérieur. Les 30 douaniers et policiers de la poli- ce aux frontières (P.A.F.) mobilisés sur les 18 points de passage entre Abbévil- lers et Mouthe ainsi que les forces de gendarmerie sont en alerte.

Une présence suisse aux Pargots. Mais pas de douaniers français.

…Et personne à Gardot.

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V A L D E M O R T E A U

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Montlebon Le projet de bâtiment d’accueil bientôt validé Dans quelques jours, les élus de la communauté de communes se prononceront sur l’avant-projet définitif du bâtiment d’accueil qui doit être construit à Gardot.

Morteau Le calendrier

des dieux de l’absinthe C’est avec humour que les photographes de l’association KomqueKom évoquent l’histoire tumultueuse de l’absinthe que l’on découvre dans leur calendrier 2016.

L e 10 décembre, la commu- nauté de communes duVal de Morteau doit adopter l’avant-projetdéfinitifdufutur bâti- ment d’accueilquatresaisonsqu’elle envisagedeconstruireàMontlebon sur le site touristique de Gardot. Récemment, les élus ont examiné l’avant-projetsommaire.Surlepapier, l’architecture peu conventionnelle du bâtiment qui n’a pas fait l’unanimité,devrait encore évoluer. “Le dossier suit son cours avec toutes les modifications qui peu- vent être apportées. Nous avons souhaité qu’il y ait, pas exemple, un peu plus de bois” note une élue de la Communauté de com- munes du Val de Morteau. Sur les esquisses, on remarque que l’enveloppe du bâtiment est

principalement couverte de zinc. C’est le revêtement autant que la forme de la construction qui dérange des élus, sans pour autant que l’opposition soit suf- fisamment forte pour remettre en cause ce projet qui répond à un besoin. L’implantation du bâtiment n’a pas été choisie au hasard. Gardot est le principal point d’accès du domaine skiable du secteur. En été, c’est aussi un point de rendez-vous des ran- donneurs. Or, l’endroit est actuel- lement sous-équipé. Le coût de l’opération est de 700 000 euros. Dans le cadre du contrat de sta- tion, la communauté de com- munes qui investit peut espérer obtenir 70 % de subventions pour ce projet.

L e calendrier 2016 de l’association Komque- Kom est disponible ! Le petit groupe de photo- graphes duVal de Morteau s’est intéressé pour cette nouvelle édi- tion au thème de l’absinthe. Un

publicité qui était faite autour de l’absinthe à une époque où la Fée Verte était condamnée. En 1915, la France a interdit sa consommation (1910 en Suis- se) au motif que cet alcool ren- dait fou et criminel.

La diablesse de Fée Verte, triomphant de la vie de ceux qui se sont laissés tenter par l’alcool.

classique direz-vous qui est traité régulièrement dans les magazines sous la forme de reportages. Partir avec un tel a prio- ri revient à sous-estimer

Avec beaucoup d’humour, les KomqueKom n’ont donc pas hésité à se mettre en scène. Ainsi, au fil des pages du calen- drier 2016, on découvre

Une ambiance d’époque.

Exposition de photos les 19 et 20 décembre au bar du théâtre de Morteau Les calendriers sont vendus au prix de 10 euros à l’Office de Tourisme, au restaurant

photographes restituent avec dérision l’ambiance d’une époque pour le plaisir de celui qui par- court le calendrier. Les 19 et 20 décembre, l’association KomqueKom orga- nise une exposition photogra- phique dédiée à ce thème de l’absinthe, au bar du théâtre de Morteau.

l’imagination dont est capable de faire preuve cette joyeuse bande de chasseurs d’images. Les cinq passionnés ont tra- vaillé sur des mises en scène inspirées directement de la

une série de tableaux où l’on voit la Fée Verte qui rôde com- me la mort autour de ceux qui ont le malheur de consommer ce breuvage, quand elle n’a pas déjà triomphé de leur vie. Les

de Remonot, au café La Bousse et au bar Chez Gilles

L’architecture du bâtiment d’accueil quatre saisons du Gardot devrait encore faire l’objet de modification (image cabinet Serge Roux).

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S P É C I A L T É L É T H O N

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TÉLÉTHON : LA MOBILISATION, COÛTE QUE COÛTE Dans un contexte où une certaine appréhension règne autour des rassemblements populaires, y compris en milieu rural, la vie continue, la solidarité aussi. Les 4 et 5 décembre, une nouvelle édition du Téléthon sera une nouvelle occasion pour les habitants du Haut-Doubs de montrer tout le sens de l’action collective qu’ils

renouvellent d’une année sur l’autre. Dans le Saugeais, dans le Val de Vennes, sur le plateau de Maîche, du côté de Saint-Hippolyte et dans le Val de Morteau, la mobilisation est à nouveau très forte. La force T, plus que jamais nécessaire.

4 et 5 décembre Bénévoles de tout le pays, unissez-vous ! 3 millions de Français sont concernés par environ 8 000 maladies rares. 99 % de ces pathologies sont aujourd’hui sans traitement. 15 ans de vie ont parfois été gagnés avec diagnostic précis et prise en charge adaptée… Derrière ces chiffres, un autre : 29, comme le nombre d’années d’existence du Téléthon.

L’ A.F.M.-Téléthon a été créée par des parents. Des parents pour qui tout a basculé le jour où ils ont appris la maladie de leur enfant. “Pour nous, le Télé- thon est devenu un rendez-vous unique. Pendant tout un week- end, nous ne sommes plus seuls. Nous sommes portés par l’énergie et l’enthousiasme de milliers de donateurs, de béné- voles et de partenaires qui se mobilisent et font bouger la France” confient les intéressés. Cette mobilisation annuelle ren- force leur rage de vaincre ces maladies rares, réputées incu- rables. “Elle nous donne égale- ment une responsabilité immen- se, celle de tenir la promesse fai- te à nos enfants : guérir !” Le Téléthon a quant à lui fait évo- luer la société et fait apparaître au grand jour des malades et des familles touchées par des maladies rares. Une mise en lumière relayée par la loi du 11 février 2005 pour “l’égalité des droits et des chances, la par- ticipation et la citoyenneté des personnes handicapées” qui a intégré les principales revendi- cations de l’A.F.M.-Téléthon :

le droit à compensation (prise en charge des aides techniques et humaines nécessaires pour compenser le handicap), le droit à la scolarisation en milieu ordi- naire, l’accès aux études supé- rieures et à l’emploi… afin que chacun puisse vivre sa vie selon ses choix et quel que soit son handicap. “Grâce à cet élan de solidarité unique, grâce à la mobilisation des partenaires nationaux com- me locaux, grâce à la médiati- sation, grâce au travail achar- Tiennot-Herment. Les essais de thérapies innovantes se mul- tiplient pour des maladies du système immunitaire, de la vision, des muscles, du sang, du foie, du cœur… “Nous pouvons tous être fiers de ces victoires, mais nous devons aller encore plus loin et passer de la proues- se scientifique au médicament disponible pour les malades.” Attaquer la maladie sur tous les fronts, c’est le mot d’ordre pour l’amyotrophie spinale par né des scientifiques, le rythme des résultats s’accélère” constate la présidente de l’A.F.M.- Téléthon Laurence

exemple. Un premier candidat- médicament, l’Olésoxime, pour ralentir l’évolution de la mala- die est engagé sur la voie de l’autorisation de mise sur le marché et des essais de thé- rapies innovantes ont démarré à travers le monde et se dérou- lent notamment à I-Motion, le tout nouveau centre clinique pédiatrique créé à l’hôpital Trousseau. “Il n’existe pas moins de 8 000 maladies rares, négli- gées et sans traitement à ce jour. Derrière chacune de ces mala- l’enthousiasme ne faiblit pas à l’aube de cette 29 ème édition. Les dernières avancées mon- trent que la convergence des énergies dans tout le pays peut rendre possible ce qui semblait impossible. “Alors, merci, mer- ci d’être à nos côtés et de sou- tenir notre combat, le combat des familles, des chercheurs et des bénévoles, les 4 et 5 décembre prochains.” Le Haut-Doubs répondra comme d’habitude pré- sent. dies, des familles attendent de la recherche des résultats concrets” termine la présidente dont

Des maladies, des familles et des résultats.

En trois décennies, les essais ont déjà parfois laissé place à l’émergence de médicaments adaptés.

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S P É C I A L T É L É T H O N

Le Val de Morteau met les petits plats dans les grands Copieux programme que celui concocté par l’équipe menée par Patri- ce Mollier qui va mettre à l’honneur le terroir et le sport, le tout bien sûr avec un ingrédient sacré ici, la bonne humeur, à laquelle les voisins suisses ont été sensibles. Villers-le-Lac

L esdeuxjoursdefêtes’ouvriront le vendredi 4 décembre dès 19 h 30 avec la chorale des Enfants de l’école qui don- nera le“la”àlacérémonieofficielleoù l’hymneduTéléthonserainterprétépar

les deuxmusiques deVillers le Lac, L’HarmonieUnion et Progrès et La Fraternité. “Cette soirée sera aus- si l’occasion d’une marche orga- nisée par le village des Brenets qui participe cette année au Télé-

thon duVal de Morteau” se réjouit Patrice Mollier, le coordinateur local. “Nos amis suisses ont répon- du sans hésitation à notre invi- tation. Le départ sera donné de la salle des fêtes de Villers-le-Lac,

L’équipe de bénévoles de Villers-le-Lac peaufine ces derniers jours le programme de cette édition où des surprises sont annoncées.

comme les anciens le samedi midi, les enfants ne seront pas oubliés : “Il y aura des repas préparés uniquement pour eux, comme dans un vrai fast-food. La reine des Neiges sera pré- sente, et une salle de jeux leur sera complètement dédiée, ani- mée par le comité des fêtes des Combes et le comité d’animation de Montlebon.” Enfin, les sacs spécialement conçus pour cet- te édition seront, s’il en reste, vendus sur place avec pour assurer la transaction tout le week-end la monnaie du Télé- thon, le “Lacou”, en référence à l’ancien nom de Villers-le-Lac (Lac-ou-Villers), et comme un clin d’œil à ce qui relie les deux rives françaises et suisses qui cette année unissent leurs forces. D.A. P.M. : La participation de nos voisins suisses des Brenets est en effet une grande première et une fierté réciproque. Nous nous rencontrons souvent dans diverses manifestations tout au long de l’année alors nous leur avons proposé tout naturelle- ment de participer aussi avec nous au Téléthon. Ils ont accep- té sans hésiter. Une marche reliera symboliquement les deux communes le vendredi soir, jour de Saint-Nicolas, une fête impor- tante pour eux et qui aura donc cette année une de solidarité transfrontalière en plus. Cette première participation est bien sûr à développer dans les années à venir. Propos recueillis par D.A.

et en cette soirée de la Saint-Nico- las côté suisse, quelques surprises seront sans doute réservées aux marcheurs.” Bien lancée, la mobilisation se poursuivra dès le samedi matin, la salle des fêtes ouvrant ses portes à 11 heures Signalons la marche de Handisport et de Doubs Sud athlétisme qui par-

Lambert) permettra aux anciens, et aux plus jeunes pourquoi pas, de participer à l’événement.” Les animations traditionnelles seront complétées par des ren- dez-vous exceptionnels comme la fabrication du foie gras le plus grand dumonde par Jacques Bar- nachon, chef de l’Étang du Mou- lin de Bonnétage. “La fabrica- tion débutera le ven- dredi, et le démoulage aura lieu le samedi soir entre 18 heures et 19 heures Ce foie gras sera mis en vente au profit du Téléthon.” Un fil rouge plus sportif sera proposé par l’association Les Tout-Vite qui pédaleront pour activer une drôle de machine qui ne pressera pas moins d’une tonne d’oranges dont le jus sera vendu sur place en direct. Tout taux à respecter, des animations types qui servent de base et que nous avons pérennisées tout en essayant chaque année de se diversifier. Pour 2015, la fabri- cation du plus grand foie gras du monde en est un exemple. Le jus d’orange pressé par la force physique des cyclistes en est un autre. Et puis on peut compter sur les associations locales comme les sociétés de musique pour nous apporter leur lot de surprises…Tout cela permet de susciter l’intérêt du public et d’entretenir la moti- vation. Càd : Une mobilisation qui a d’ailleurs traversé la fron- tière du Doubs cette année…

tira de Gilley, village Téléthon du Saugeais, dans la matinée, pour rejoindreVillers-le-Lac vers 12 h 30. Ils seront

Une monnaie spéciale pour l’occasion.

renforcés à 3 kilomètres de l’arrivée par NordicWalking pour une arrivée tous ensemble.À cet- te heure-là, les papilles seront déjà en action : “Jusqu’à l’après- midi, un repas choucroute ani- mé par nos accordéonistes locaux (Émile Péquignet, Magali Cue- nin, Daniel Girard et Hubert

Comme en 1999, Villers-le-Lac veut rassembler le plus de monde possible autour de l’événement.

Trois questions à Patrice Mollier “Ici, nous avons toujours une bonne mobilisation” Depuis les débuts du Télé-

C’ est à dire : Quelle évolution du béné- volat avez-vous remarqué localement ? Patrice Mollier : Dans le sec- teur, nous avons toujours une bonne mobilisation. Chacun se souvient que c’est d’ici dans le Val de Morteau qu’est parti le Téléthon il y a près de 30 ans avec Bernard Barataud. Même si certains passent parfois la main pour diverses raisons après des années de service, on peut compter sur des anciens qui res- tent fidèles comme sur des nou- veaux bénévoles qui viennent rejoindre les rangs à chaque édi- tion. Le tout s’équilibre finale- ment. Ici par exemple nous sommes une trentaine à être mobilisés, et ce depuis le mois de mars. Càd : Il faut aussi savoir se renouveler au niveau des ani- mations ? P.M. : Ce n’est pas toujours faci- le après autant d’années… Le cadre général reste toujours le même, il y a des fondamen- thon, son premier week-end de décembre y est entière- ment consacré. Dans le Val de Morteau puis depuis quelques années au standard bisontin du 36 37. Cette année, il revient sur le ter- rain coordonner la manifes- tation à Villers-le-Lac.

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Patrice Mollier qui coordonne le Téléthon à Villers-le-Lac cette année est un fidèle de l’événement depuis ses débuts.

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S P É C I A L T É L É T H O N

Le Plateau de Maîche en mode bémol Les plateaux de Maîche et du Russey n’auront donc pas leur Téléthon cette année, faute de responsables pour reprendre la barre…Une simple et dommageable paren- thèse. Une seule manifestation très locale subsiste sur ce vaste territoire. Les Fontenelles

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L e comité des Fêtes des Fontenelles sera en effet fidèle au poste et orga- nisera le vendredi 4 décembre au soir sonTéléthon. Sans prétention certes, mais au moins a-t-il le mérité d’exister et de subsister cette année. La seulemanifestation en Pays Hor- loger en dehors du grand ras- semblement deVillers-le-Lac pour leVal de Morteau. La présidente de l’association, Nathalie Romain précise : “Nous nous réunissons

dès 19 heures chez les Sœurs, rue du Couvent avec d’abord une marche aux flambeaux dont l’itinéraire sera défini selon la météo et le nombre de personnes présentes.” Les participants pour- ront acheter sur place leur flam- beau pour la modique somme de 3 euros. Après une boucle d’environ une heure, retour au point de départ pour le repas : “Potage, gratin dauphinois, sau- cisse, salade, fromage et dessert, le tout pour 11 euros, vin et café

compris. Des sandwichs à 2 euros sont également prévus pour les enfants” précise l’organisatrice qui souligne que, compte tenu de la faible capacité de la sal- le, une centaine de personnes, il est indispensable de réserver : “On peut m’appeler avant le 30 novembre impérativement au 03 81 43 72 49.” Un village, une soirée simple et sans prétentions mais qui fait vivre localement ce rendez-vous de la solidarité.

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Les muscles toujours à l’honneur La manifestation débutera à l’école maternelle le vendredi après-midi par une vente d’objets réalisés par les élèves de petite, moyenne et grande section. Comme les autres années, un parcours vélo est prévu le vendredi au départ de Bremoncourt Saint-Hippolyte

Gilley

Les Saugets toujours

aussi mobilisés

L a salle de fête de Gil- ley sera en effet le point de ralliement des habi- tants de tout le Sau- geais lors de ces deux journées de fête. Question de logistique pour ne pas générer de coûts supplémentaires inutiles en louant par exemple de grands chapiteaux. Le vendredi soir sera marqué Fidèles à eux-mêmes, les Saugets sont en première ligne cette année encore pour rassembler la popu- lation autour du Téléthon. Les villageois de Bugny et de La Chaux-de-Gilley avec aux commandes Mickaël Jeannier et Stéphane Pour- chet sont aux avant-postes de l’événement qui se déroulera à Gilley.

L es cyclistes descendront la vallée du Doubs pour arriver aux alentours de 22 heures à la salle des fêtes de Saint-Hippolyte où dès 19 heures, une soirée est organisée avec un menu tartiflette et des jeux pour se distraire quillettes, fléchettes, jeux de cartes et de société… Entrée libre sans obligation de participer au repas). Pour la journée du samedi, sur la place de l’Hôtel- de-ville, des animations pour les enfants sont mises en place en place au cours de l’après-midi à par- tir de 14 heures avec également vente d’objets divers et de gâteaux, gaufres, chocolat chaud… Suivra, à 18 heures, la traditionnelle descente aux flambeaux de Liebvillers à Nadam. Les festivi- tés s’achèveront le dimanche par un loto à la salle des fêtes où les portes seront ouvertes dès 13 h 30. Comme chaque année depuis 1999, hormis une année où la neige avait conduit le préfet à inter- dire la manifestation, le vendredi soir du Télé- thon, c’est désormais une habitude pour les spor- tifs du secteur, il y aura évidemment vélo. Le parcours est proposé par les sapeurs-pompiers de Saint-Hippolyte. L’objectif est de rallier le chef-lieu de canton en parcourant la vallée du Doubs, à savoir Bremoncourt, Glère, Vaufrey,

Soulce-Cernay et en s’arrêtant dans chaque com- mune pour récolter les dons des mairies et de la population. À chaque arrêt, une petite colla- tion est servie et offerte aux cyclistes qui doi- vent souvent faire face à un climat froid voire humide puisqu’il n’est pas rare que la pluie ou la neige soit de la partie. Les inscriptions se font auprès des organisateurs ou sur une liste dis- ponible en mairie de Saint-Hippolyte. Cette manifestation est bien entendu ouverte à tous. Le vendredi, les participants devront apporter de 10 heures à 16 heures leur vélo, avec éclairage et gilet de sécurité obligatoires, à la caserne des pompiers où les organisateurs se chargeront de transporter ceux-ci au point de départ. Les cyclistes ont quant à eux rendez- vous place de la gare dès 17 h 15 pour être véhi- culés à Bremoncourt en bus. Infos pratiques Pour s’inscrire au parcours vélo ou à la soirée du vendredi soir, s’adresser aux membres du comité Téléthon, aux Pompiers ou en mairie. Un numéro de téléphone pour en savoir plus : 06 70 76 49 94.

Les jeunes ont été nombreux à se mobiliser cette année, de bon augure pour pérenniser le Téléthon en pays sauget.

par un spectacle cabaret avec repas dès 21 heures La déco- ration de la salle promet d’être à la hauteur du spectacle pour une soirée qui marquera à coup sûr cette édition. “Tous les vil- lages passeront sur scène un peu comme dans l’émission de Patrick Sébastien “Le grand cabaret” promet Mickaël Jean- nier qui évoque des numéros comme des humoristes, des magiciens, des jongleurs… Les convives digéreront dans la bon- ne humeur le menu du soir com- posé d’une croûte aux champi- gnons puis de gratin, rôti, fro- Dès 10 heures le samedi matin, une marche partira en direc- tion de La Chaux-de-Gilley pour revenir à son point de départ à la salle des fêtes de Gilley pour midi. Mise en jambes et mise en appétit aussi avant la cérémonie officielle et les dis- cours, accompagnés par les musiciens locaux, puis le repas dansant avec au menu soupe, röstis, jambon salade, sur réser- vation toujours. “Repas pris dans une ambiance musette assurée par le groupe de Mai- sons-du-Bois-Lièvremont Les Do Majeurs.” Place aux défis ensuite comme le fil rouge qui permettra à qui voudra appor- ter un peu de la force de ses mollets de pédaler pour mettre en lumière une carte du can- mage et dessert gour- mand (réservation recommandée). La soi- rée se terminera par le traditionnel bal qui plaît aux plus jeunes.

ton et ainsi collecter des fonds. Les animations se succéderont tout au long de l’après-midi avec vers 14 heures la musique d’Arçon qui donnera le tem- po, suivie par le club country de Gilley et les Cocos du jeu- di venus de Doubs pour mettre l’ambiance même un samedi. Les enfants seront également à la fête avec un lieu qui leur sera spécialement réservé dans la petite salle avec au pro- gramme jeux, maquillages et animations. Sans doute seront-ils intéres- sés par l’arrivée en fin d’après- tombola prévu à 19 heures, la salle sera à nouveau en confi- guration repas de gala pour une soirée placée une fois encore sous le signe de la bonne humeur. “Comme chaque année, nous avons retenu un thème, en l’occurrence le sport. Chaque vil- lage a donc tiré au sort une acti- vité à présenter et montera sur le podium pour mettre en avant le rugby, le foot, le basket, le ski… 12 thèmes au total… Un spec- tacle où l’humour devrait être au rendez-vous” promettent les organisateurs à qui on peut fai- re confiance… Le comité de pilotage rajeuni et motivé poursuit l’élan de géné- rosité initié ici depuis des années avec un enthousiasme qui ne s’est jamais démenti. D.A. midi des voitures à savon parties le matin d’Ornans pour rallier les terres saugettes. Après le tirage de la

Des animations pour toutes les générations Le Téléthon oricampien mêlera musique, gastronomie et défis sportifs en essayant d’y impliquer toutes les géné- rations, bref d’en faire un rendez-vous familial. Deux jours de fête qui se termineront par la vente aux enchères d’un des éléments importants de la salle, le bar. Orchamps-Vennes

Le sport en scène le samedi soir.

E nfants des écoles et col- légiens uniront leurs voix pour lancer les festivités dès le vendredi soir avant que la batterie-fanfare de Guyans- Vennes prenne le relais pour fai- re monter l’ambiance. Une pre- mière soirée musicale mais aus- si sportive puisque paint-ball et vélo home-trainer seront à dis- position des férus d’efforts phy- siques qui souhaitent mettre leurs muscles et leur énergie au profit du Téléthon. L’association Familles Rurales sera elle aus- si de la fête avec ses jeunes. Les amateurs de tarot s’affronteront dans le calme et la concentra- tion autour des tables de jeu dès 20 heures tandis que la Boîte à Cas-Choux proposera des sketches durant la soirée. De la bonne humeur en perspective. À noter que vendredi comme le

samedi, une marche aux flam- beaux sera au programme sous une météo que tous espèrent clémente. La journée de same- di débutera dès 10 h 30 avec la participation de nombreuses associations, sportives notam- ment, qui proposeront de décou- vrir leurs activités : judo, foot, tennis, badminton, zumba… Le gymnase va donc être animé et on transpirera pour le Téléthon ! Les chœurs de mômes donne- ront eux de la voix tandis que les chevaux seront mis à contri- bution pour d’agréables ran- données à travers la commune. À midi, repas guinguette au menu avant d’entamer la der- nière ligne droite de cette édi- tion 2015 avec à nouveau la pos- sibilité de jouer au tarot, de pra- tiquer le paint-ball ou de s’affronter, comme la veille, au

Autour de Jacques Paget, artisans et commerçants du secteur d’Orchamps-Vennes mobilisent les associations pour multiplier les animations.

baby-foot. Handballeurs et pas- sionnés de quad seront eux aus- si de la partie. En soirée, un moment de recueillement réunira celles et ceux qui souhaitent lâcher dans le ciel d’Orchamps-Vennes une lanterne volante, symbole d’espoir pour les malades et leurs familles. À noter enfin que de nombreux stands sont à dis- position durant ces deux jours pour se restaurer avec huîtres, hamburgers, escargots, frites, saumon, tartiflette, crêpes… On chante, on danse, on bou-

ge et évidemment ça creuse, il est donc de rigueur de pou- voir se restaurer en proposant des mets pour tous les goûts et à toute heure. Pour se désaltérer, pas de pro- blème non plus, le bar sera à disposition en permanence et, originalité, peut-être pour ne pas laisser orphelins ceux qui y auront passé beaucoup de temps pour la bonne cause bien sûr ou plus sérieusement pour collecter des fonds, il sera ven- du aux enchères à l’issue de ce Téléthon !

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