EDF_DOCUMENT_REFERENCE_2017

3.

INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES − RESSOURCES HUMAINES Porter une attention particulière à nos collaborateurs et réussir nos transformations internes

(Données Groupe)

2017 15 (1)

2016

2015

2014

Nombre total de décès salariés et prestataires

10

16

15

dont nombre de décès salariés : dont nombre de décès prestataires :

6 9

1 9

3

4

13

11

Avec 7 décès liés directement au travail et 8 décès liés à d’autres causes (7 malaises et 1 accident de trajet). (1) Les 7 décès liés au travail sont : 4 électrisations, 1 salarié victime d’un choc par un véhicule sur un chantier en bord de route, 1 salarié renversé alors qu’il restituait sa voiture de location et 1 salarié qui a heurté le godet d’une pelleteuse dans une tranchée.

En 2017 et en poursuite des actions initiées depuis 2015, le Groupe centre son engagement sur les 10 règles vitales, sélectionnées à partir d’une analyse des accidents mortels qui ont frappé le groupe EDF sur les 30 dernières années, que chacun doit observer dans la réalisation de son travail pour éviter les accidents graves, se protéger et protéger son entourage. Pour continuer à développer la culture sécurité, d’autres initiatives ont été prises ou poursuivies en 2017 (signature de la Charte proposée par la Prévention Routière pour une route plus sûre qui s’inscrit en cohérence avec les Règles Vitales du Groupe – vitesse, port de la ceinture de sécurité, non-utilisation du téléphone au volant, prévention des accidents. Cette signature a constitué le point d’orgue de la semaine Santé Sécurité du Groupe organisée en octobre 2017 et consacrée cette année à ce thème). L’élaboration de huit Exigences Groupe du management de la santé

sécurité, lancée en 2016, a été finalisée et leur déploiement constituera la base de la feuille de route 2018-2020 du Groupe. Les accidents du travail Depuis 2015, chaque entité du Groupe suit l’accidentologie de ses prestataires, à l’instar de ce qui se faisait déjà depuis plusieurs années dans certaines entités du Groupe. En 2017, le Groupe confirme le bon résultat obtenu en 2016 (nombre d’accidents du travail ayant entraîné un arrêt de travail supérieur à un jour, décomptés dans l’année en cours et par million d’heures travaillées. Les temps d’arrêt sont rapportés à l’année où ils sont pris même si l’accident a eu lieu l’année précédente), confirmant sa capacité à pérenniser ce niveau jamais atteint auparavant à l’échelle du Groupe.

(Données Groupe)

2017

2016

2015 (1)

2014

Taux de fréquence salariés du Groupe 3,1 Le taux de fréquence 2015 prend en compte l’intégration de 7 nouvelles sociétés au sein d’EDF Luminus et Dalkia. À périmètre équivalent à celui de 2014, le taux (1) de fréquence 2015 est de 2,9, en ligne avec les objectifs fixés. 2,7 2,7 3,2

Par ailleurs, dans le cadre d’un accord en 2010, un Groupe National Santé Travail (GNST) a été mis en place. Il comprend des représentants de trois organisations syndicales signataires, des employeurs, des médecins du travail. Ce GNST se réunit quatre fois par an. Les maladies professionnelles Les données annuelles publiées par les sociétés françaises du Groupe (en particulier EDF et Enedis) mettent en avant, comme principales causes de maladies professionnelles, l’amiante (pleurésie, plaques pleurales, cancer du poumon primitif), les gestes et postures (affection de l’épaule, tendinite, canal carpien), les affections provoquées par des rayonnements ionisants, la silice (pneumoconiose) et les bruits lésionnels (surdité). L’amiante Dans le passé, le groupe EDF a utilisé des produits, des matériaux et des installations contenant de l’amiante. Conformément à la réglementation en vigueur en France, la substitution des matériaux contenant de l’amiante dans les établissements et installations d’EDF a commencé dès la fin des années 1980 ; tous les matériaux contenant de l’amiante ont été traités, et EDF a mis en place des mesures d’information et des modalités de protection des salariés et des tiers intervenant dans l’entreprise. EDF a signé en juillet 1998 un accord, réactualisé en juin 2002, pour la prévention et la réparation de l’exposition au risque amiante avec l’ensemble des fédérations syndicales. À la suite de cet accord, EDF a mis en place un dispositif de préretraite pour les travailleurs effectivement reconnus comme étant atteints d’une maladie professionnelle liée à l’amiante. Une aide et un complément de pension bénévoles financés par EDF ont été instaurés. EDF a également fourni un accompagnement social des salariés malades et de leurs familles grâce à une information et un soutien dans les démarches d’indemnisation. Pour une description de procédures en cours, voir la section 2.4 (« Procédures judiciaires et arbitrages »).

L’absentéisme au travail Parmi les axes de travail retenus, la prévention des troubles anxio-dépressifs, du stress et des troubles musculo-squelettiques (TMS), qui constituent les trois causes principales d’absentéisme, font régulièrement l’objet d’initiatives pour développer la prévention. Ainsi en 2017, la participation des salariés d’EDF à un e-learning relatif à la prévention des TMS a été retenue comme critère sécurité dans le cadre de l’accord d’intéressement. En 2017, 8 675 salariés ont suivi avec succès cette formation, largement au-delà de l’objectif de 3 500 parcours à réaliser, fixé dans le cadre de l’accord d’intéressement. Le déploiement en 2017 de l’accord social EDF SA : « Améliorer le fonctionnement et les conditions de travail des équipes au quotidien pour plus de qualité de vie au travail et de performances des organisations » signé le 8 juillet 2016 permet de travailler au sein des collectifs d’équipe à l’amélioration de la qualité de vie au travail et à la prévention des risques psychosociaux. Par ailleurs, en 2017, dans le cadre du Groupe National Santé au Travail d’EDF réunissant les représentants des organisations syndicales, des médecins du travail délégués par leurs pairs et des représentants des directions, une recommandation en matière de Prévention des Risques Psycho-Sociaux (RPS) et Qualité de Vie au Travail (QVT) a été élaborée. Elle met l’accent l’importance de la sensibilisation, du travail multi-disciplinaire, des études d’impact en cas de changement d’organisation. La santé au travail, un axe majeur Le groupe EDF emploie du personnel spécialisé en santé au travail. Ainsi, EDF emploie en France 87 médecins du travail (en exercice) en 2017 et 156 personnels infirmiers. Enedis, pour sa part, emploie 55 médecins du travail et 83 personnels infirmiers. Le Groupe emploie également des médecins experts en toxicologie, en ergonomie, en épidémiologie, en secourisme, en radioprotection. Outre le suivi médical des salariés, ces personnels de santé sont impliqués dans la mise en place des programmes de prévention primaire et sont parties prenantes de toutes les instances de dialogue social, dans le domaine de la santé au travail. La santé au travail fait l’objet d’un dialogue social important avec le CCE à EDF SA puisqu’une séance lui est annuellement dédiée pour notamment examiner les bilans d’activité des Services Santé au Travail (SST) inter-établissements. Une commission spécialisée de l’organisme a été créée pour suivre les dossiers.

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DF I Document de référence 2017

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