La Presse Pontissalienne 203 - Septembre 2016

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 60 €

SEPTEMBRE 2016

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

N° 203

64, RUE DE LA RÉPUBLIQUE - PONTARLIER

*Jusqu’au 17/09/2016 - sur le moins cher, hors promos et prix nets

VILLE DE PONTARLIER : LE MALAISE DES FONCTIONNAIRES

l Une pétition dénonce la gestion des ressources humaines. l Le personnel vit mal la mutualisation Ville-Communauté de communes. l Le maire Patrick Genre réagit.

l’événement en p. 6 à 8

Malgré le ralentissement côté suisse Le franc suisse sauve l’économie du Haut-Doubs le dossier p. 20 à 25

2 fichés S surveillés localement Le Haut-Doubs toujours en alerte état d’urgence p. 5

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 203 - Septembre 2016

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Renforts de policiers à Pontarlier

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. C’est parti pour les navettes shopping

Fatras Nicolas Sarkozy avait juré ses grands dieux qu’on ne l’y prendrait plus s’il per- dait la présidentielle de 2012. Naturel- lement, loin d’abandonner la politique comme promis, il décide de se repré- senter en 2017. Même constat pour Fran- çois Hollande : s’il ne redressait pas les chiffres de l’emploi, il se retirerait digne- ment de la politique. Résultat en cinq ans : 1 million de chômeurs supplé- mentaires. Ce qui ne pas va l’empêcher, sans plus de vergogne, de solliciter à nouveau le suffrage des Français, arguant sans doute des quelques milliers de demandeurs d’emploi en moins qui dégon- fleront les statistiques d’ici la fin de l’an- née. C’est la rentrée, et avec elle s’ou- vre une période de neuf mois de pré-campagne électorale, primaires com- prises. On pourrait s’attendre avec une pointe d’impatience à une période riche en débats d’idées, en propositions fortes pour redresser la France. Hélas, les pré- mices de cette campagne n’augurent rien de bon. Les premiers candidats sor- tis du bois à gauche (les Hamon, Mon- tebourg et désormais Macron) multi- plient les outrances et la surenchère d’idées farfelues, tandis qu’à droite les couteaux sont sortis. Et tandis que les poids lourds de ces primaires se ren- dront les coups, ceux qui n’ont aucune chance d’émerger tenteront de faire entendre leur voix. Et par quel moyen formidable que tous les candidats ris- quent d’user à l’excès : Twitter ! Ce for- midable outil à hacher menu toute ten- tative de débats d’idées, ce réducteur de pensée, ce fatras d’idées reçues et de lieux communs, ce “vacarme de pépie- ments insipides” comme l’a justement décrit le philosophe Raphaël Enthoven. Les réseaux sociaux ont ceci de formi- dables qu’ils donnent à tous la possibi- lité de s’exprimer. Une sorte de nouvelle agora grecque. En revanche, revers rédhi- bitoire de la médaille, Twitter et autre Facebook procèdent à une sorte de nivel- lement par le bas de la pensée où la remarque d’une Nabilla est mise au même rang que le commentaire d’un homme politique prétendant à des fonctions suprêmes. C’est en cela que la campagne qui s’ouvre s’annonce calamiteuse. L’ou- til réseaux sociaux qui donne une sorte d’illusion de débat démocratique relègue en fait la pensée aux tréfonds. La créa- tion, localement, de comités de soutien aux différents candidats aux primaires sera sans doute le meilleur format pour confronter, loin de la frénésie de la twee- tosphère, les vraies idées - pour peu qu’elles existent - à l’approche de cette année électorale 2017. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Septembre 2016 Commission paritaire : 0217 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, A. Badot, C. Besset, Sarbacane Festival, Villages F.M.

D eux minibus circulent désormais gratuite- ment chaque samedi de 10 heures à 18 heures entre le centre-ville de Pontar- lier les zones commerciales des Grands-Plan- chants, de Doubs et d’Houtaud. L’affaire sem- ble bien engagée avec une quarantaine de passagers transportés le 28 août lors de la mise en place de ce service financé en partenariat avec les communes de Pontarlier, Doubs, Hou- taud et les quatre associations de commerçants locales. “Le montant de l’opération s’élève à 18 000 euros. On attend les réponses aux demandes de subventions adressées à la cham- bre de métiers et à la chambre de commerce” , souligne Bertrand Guinchard, conseiller délégué au commerce. But de la manœuvre : faciliter les échanges entre la périphérie et le centre-ville qui semble souffrir de problèmes de stationnement le samedi, même si les élus pontissaliens cla-

ment toujours le contraire. Quoi qu’il en soit, cette navette ne peut que contribuer à soulager le trafic du samedi et réduire en passant le bilan carbone lié à la circulation ce jour-là. Les mini- bus font quatre arrêts : place Saint-Pierre, devant le magasin Sport 2000 à Doubs, à l’arrêt de bus près de Maisons du Monde aux Grands-Plan- chants et au rond-point situé entre Leclerc et M. Bricolage. Avec un passage garanti tous les quarts d’heure. “Ce projet avait déjà été évoqué par Georges Bonnet il y a 15 ans” , rappelle Syl- vie Dabère. Plutôt que de faire appel à un cabi- net pour une coûteuse étude, les financeurs ont préféré effectuer un test grandeur nature jusqu’au 14 janvier. “On n’insistera pas si l’expérience ne s’avère pas positive” , annonce Bertrand Guin- chard. À l’inverse, aucune décision n’a été prise pour savoir si l’on maintiendra ou pas le prin- cipe de gratuité. n

“Il faut tenir compte du développement économique de Pontarlier” explique le directeur départemental du Doubs qui accueille les nouveaux policiers.

L e commissariat de Pon- tarlier reçoit l’appui de deux fonctionnaires supplémentaires. Les spéci- ficités pontissaliennes ont été prises en compte. Dans le département du Doubs, Pontarlier demeure privilégié en termes de criminalité et faits divers. “Ce secteur n’est évidemment pas compara- ble avec les zones de Besan- çon ou Montbéliard mais Pontarlier connaît un déve- loppement économique qui nécessite un renfort. Deux fonctionnaires supplémen- taires arrivent. Ils seront 40” déclare Benoît Desferet, directeur départemental de la sécurité publique du Doubs. Après des années de baisse d’effectifs, cette arri- vée de deux fonctionnaires enraye la spirale au moment où les équipes sont sous ten- sion. Rappelons que la zone Police

à Pontarlier a connu en 2015 une progression de 20 % de méfaits (1 134 au total). Dans le même temps, le taux d’élu- cidation de faits élucidés est passé de 335 à 565, soit une évolution de 68,66 %. Une bonne nouvelle. 1 fait sur 2 est donc élucidé. Si les vols d’automobiles pro- gressent de 78 % et les cam- briolages de 27 %, les vols à la roulotte chutent de 25 % comme les incendies de 50 %. L’avantage d’une “petite” circonscription comme celle de Pontarlier : la réactivité des forces de l’ordre. Le désavantage : une zone aisée qui attire les convoitises. Dans le même temps, le com- missariat de Besançon a accueilli 12 nouveaux poli- ciers et celui de Montbéliard 13. Ces arrivées compensent des départs d’agents vers d’autres unités. n

La navette fait quatre arrêts à différents points de la ville et des zones commerciales..

Le vol à l’arraché filmé à Valdahon

Fin août, les caméras de vidéosur- veillance de Valdahon ont filmé l’auteur d’un vol à l’arraché, interpellé depuis. Un atout pour

A panage des grandes villes, la sécurité est - aussi - un enjeu en zone rurale. Après une recrudescence des incivilités et des vols enre- gistrée sur son territoire il y a quelques années, Valdahon a lancé depuis des actions (La Presse Pontissalienne de février 2015) en développant notamment la vidéosurveillance et la surveillance des bâtiments par une société privée. Objec- tif : réduire les incivilités qui pourrissent le quotidien de cette bourgade en pleine expansion démographique et économique. Le bilan semble efficace : “Fin août, une dame âgée a été vic- time d’un vol à l’arraché. Il a été résolu car la scène a été entiè-

rement filmée par nos caméras de surveillance” relate le maire de Valdahon Gérard Limat. Décriées par beaucoup au motif du respect des libertés, les caméras semblent aujourd’hui “adoptées”. Outre cet inves- tissement dont La Presse Pon- tissalienne faisait l’écho dès septembre 2012, la commune a poursuivi l’embauche d’une société de sécurité durant l’été. Son objectif : “Sécuriser durant la nuit les bâtiments valdahon- nais” rappelle Gérard Limat. Après avoir sillonné de 21 heures à 3 heures dumatin ou de minuit à 5 heures les rues de la ville, l’agent de surveillance semble avoir eu l’effet dissuasif escompté même si quelques

les forces de l’ordre.

durant l’été” commente le pre- mier magistrat. Si ce service coûte quelques milliers d’euros à la collectivité, il pourrait être reconduit : “Nous y réfléchissons, d’autant que la

contrainte Vigipirate demeure” dit Valdahon. Un agent de sécu- rité de la voie publique (A.S.V.P.) a été embauché en renfort du policier municipal déjà pré- sent. n

méfaits ont été notés, notam- ment au niveau du nouveau complexe sportif. “Nous avons noté une baisse des dégrada- tions sur les mobiliers urbains, moins de nuisance également

L’INTERVIEW DU MOIS

Concert de Marion Roch Vendredi 16 septembre 2016 Salle des fêtes de Frasne 20h

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POLITIQUE Il n’est pas candidat à la députation “Je suis un touche-à-tout et j’aime ça” Philippe Alpy, le maire de Frasne, conseiller départemental de Mouthe et président de la fédération A.D.M.R. du Doubs (on s’arrêtera là) est un homme très occupé. Sans doute l’un des élus du Haut-Doubs les plus engagés sur son territoire. Entretien multi-facettes.

doit avoir un regard prospectif. Il est ancré sur son territoire et quit- te à être engagé, autant avoir ce regard croisé. J’ai commencé àm’in- vestir à l’A.D.M.R. quand j’étais jeune parent au début des années quatre-vingt-dix avec la volonté de faire bouger les lignes pour amé- liorer le cadre de vie. J’invite aus- si nos concitoyens à me suivre une semaine, même si bien sûr aucun de ces engagements n’est imposé. L.P.P. : Y a-t-il une méthode Alpy pour mener à bien ces engagements multiples ? P.A. : Quand on a une bonne équi- pe, ce n’est rien du tout. À partir de là, on établit un contact jour- nalier. C’est une affaire de confian- ce. Il ne s’agit pas non plus d’une délégation aveugle. Quand j’orga- nise une conférence de presse sur l’eau ou àMétabief, je ne suis jamais seul mais toujours accompagné des élus concernés et des responsables techniques. C’est important de conforter les relations. À partir de là, le projet se dessine tout seul. L.P.P. : Une question d’écoute ? P.A. : Oui, il faut faire preuve d’écou- te. On mène actuellement tout un travail sur les liaisons douces à Frasne. En interrogeant les anciens, on a compris l’intérêt d’être parti- culièrement attentif à réaliser des trottoirs plats pour les personnes qui ont du mal à se déplacer. Ma passion, c’est essayer d’emmener une équipe sur un projet comme on l’a fait pour les Maisonnées de l’Autisme. J’aime les défis impro- bables, quand il faut arracher le projet. L.P.P. : Tous ces investissements, c’est d’abord pour défendre le Haut-Doubs ? P.A. : On vit sur des territoires rela- tivement pauvres. Mon père était maire de Communailles-en-Mon- tagne. À la maison, quand j’étais gosse, j’ai vu passer des gens com-

Entrée : 10 Faire reculer la maladie , C’est faire avancer la VIE… Vous pouvez acheter des places dans les agences Crédit Agricole de Frasne et de Pontarlier rue de la République

gran- de région et fai- re en sorte

L a Presse Pontissalienne : Suite à la dégradation assez brutale des cours d’eau fin août, vous avez tenu à sensibiliser la population sans pour autant apporter des solutions. Quel intérêt ? Philippe Alpy : On a effectivement constaté une prolifération d’algues très importante dont les causes sont multifactorielles. On nous interpelle et on est là pour répondre aux concitoyens. Dans ces cir- constances, on est tous respon- sables. Une prise de conscience col- lective est nécessaire. L.P.P. : Quid de la restauration du barra- ge du lac Saint-Point ? P.A. : Il n’est plus adapté pour mener une politique cohérente. C’est impé- ratif de conserver un volume d’eau important au lac et de pouvoir ain- si la restituer.Aujourd’hui, on pour- rait faire beaucoup mieux. On doit rénover cet ouvrage et convaincre les financeurs. Si on entreprend ce chantier, ce n’est pas pour nous mais d’abord pour améliorer la qua- lité des eaux en amont et en aval du lac. Il n’y a rien de politique là- dedans, juste la volonté comme beaucoup de monde de défendre l’environnement. On travaille de la même manière à l’A.D.M.R. où l’on utilise maintenant des logi- ciels pour optimiser l’empreinte carbone. L.P.P. : On vous reproche souvent de cumu- ler les responsabilités ? P.A. : Quand on parle de cumul aujourd’hui, c’est très péjoratif. Il est nécessaire de prendre en comp- te tout l’environnement. Un élu

Le bilan de l’été Métabief

de ne pas être oublié des finance- ments. Nous, les élus locaux, on doit se battre. Si le projet est bien monté, on peut aller loin comme en témoigne ce projet sur l’autis- me à Frasne. L.P.P. : On peut dire la même chose sur la station de Métabief ? P.A. : Le projet de développement est ficelé mais il faut le vendre. C’est toujours un combat. On peut dire la même chose pour la res- tauration du barrage du lac. Cela pourrait durer des décennies avant qu’on avance. Mais le développe- ment de la station ne s’arrête pas au domaine alpin, on peut aussi prendre en compte la dimension sociale en offrant la possibilité à des jeunes de se réinsérer. On tra- vaille aussi avec la commune pour trouver des solutions de logements aux saisonniers. L.P.P. : Les centres d’intérêt sont mul- tiples chez vous ? P.A. : Je suis un touche-à-tout et j’aime ça. L.P.P. : On a tout entendu sur la zone d’ac- tivité de Bulle qui tarde à se remplir, qu’en pense le vice-président de la Commu- nauté de communes Frasne-Drugeon ? P.A. : Il faut du temps. Ce chantier est sorti en 2008. On était alors en pleine crise économique. Mais aujourd’hui, c’est parti pour le rem- plissage. L.P.P. : On a beaucoup critiqué l’ampleur de cette zone ?

P.A. : Comme tout repose sur le concept d’aménagement déblai- remblai, il fallait une zone de cet- te taille pour que cela soit perti- nent sur le plan environnemental. C’est un choix assumé. L.P.P. : Votre point de vue sur le désen- gorgement de la R.N. 57 ? P.A. : A l’heure de la raison, la rési- gnation doit prévaloir. Il ne faut plus rêver d’un grand contourne- ment de Pontarlier. Ce serait de la démagogie, un rêve. Il faut se résoudre à des mesures pragma- tiques qui améliorent le quotidien à l’exemple de ces feux intelligents aux Rosiers. Par contre, rien n’in- terdit d’aménager des tronçons à trois voies entre Etalans et Val- lorbe. Pourquoi ne pas réfléchir aussi à détourner le trafic entre Besançon et Métabief en privilé- giant la D9 qui passe par Cléron, Levier, Frasne. L.P.P. : Le conseiller départemental que vous êtes a-t-il pris toute la mesure de son canton ? P.A. : Le conseiller départemental d’aujourd’hui n’est plus le conseiller général d’hier qui était parfois consi- déré comme l’assistante sociale du canton. On fonctionne plus sur des thématiques. Oui, j’ai pris la plei- ne mesure de ce nouveau canton, à propos duquel je maîtrise bien les enjeux agricoles et forestiers. Sur ce territoire, le tourisme se décline sous une forme diffuse notamment sur la vallée du Dru- geon, et plus concentrée vers les Lacs et surtout la station de Méta- bief. L.P.P. : Seriez-vous prêt à briguer la pla- ce de député sur la 5 ème circonscrip- tion ? P.A. : Beaucoup d’élus dont je fais partie rêvent d’un destin national. La question pourrait se poser s’il n’y avait pas Annie Genevard qui s’investit pleinement sur les poli- tiques de territoires. Donc, inutile de faire de la surenchère. Mieux vaut travailler en bonne intelli- gence. J’ai déjà de belles satisfac- tions sur Frasne. Pareil au niveau du Conseil départemental. C’est du bonheur de pouvoir œuvrer dans ces domaines. Quel que soit le man- dat, l’objectif est de créer de la valeur ajoutée à tous les niveaux : social, économique, agricole, fores- tier, touristique, culturel. C’est ça le combat permanent de l’élu. n Propos recueillis par F.C.

se réconcilie avec le V.T.T. À force de trop vouloir s’appuyer sur son glorieux passé, la station s’était laissée dis- tancer par ses voisines alpines. Elle retrou- ve le sourire en misant sur une pratique plus conforme à son profil familial. “O n est parti à la reconquête du V.T.T. Jus- qu’à présent, on avait plutôt tendance à vivre sur un passé glorieux. Cette nouvel- le dynamique nous a forcés à redessiner des par- cours qui correspondent aux attentes des bikers avec l’ambition de permettre à des débutants de venir s’éclater, dans le bon sens du terme, à Métabief” , résume Philippe Alpy sous sa casquette de prési- dent du Syndicat Mixte du Mont d’Or. L’aménagement de la nouvelle piste verte, la “Bike all”, a porté ses fruits. Élus et personnels de la sta- tion constatent que cette dynamique fait le plein. “Cet été en chiffre d’affaires, on a battu le record. En fré- quentation globale, on progresse de plus de 80 %. Au niveau du V.T.T., on a vendu plus de 9 000 titres contre 7 000 en 2015 et 5 000 en 2014” , détaille Oli- vier Érard, le directeur de la station. Comme pour le ski alpin, cette augmentation est avant tout le fait des bikers locaux qui se réconci- lient avec la station du Haut-Doubs. La pratique tend également à se féminiser. Sans oublier la clientèle suisse plus nombreuse qu’avant sur les pistes. “La mise en place de la piste bleue va dans le bon sens” , apprécie Claude Jacquemin-Verguet, maire des Lon- gevilles-Mont d’Or. Ce projet est actuellement en phase d’intégration environnementale. Autre signe positif, le succès des compétitions V.T.T. organisées par le club local. Le vélo-club V.T.T. Mont d’Or compte aujourd’hui 120 adhérents. “ Au niveau de l’école de V.T.T., on passe de 121 à 131 cours donnés en juillet-août. C’est un peu mieux mais il reste encore à positionner le produit en s’appuyant sur les moniteurs et les acteurs locaux du tourisme” , estime Olivier Érard. L’attractivité de la station se mesure aujourd’hui par des demandes d’investisseurs sur de l’hébergement comme en témoigne Gérard Dèque, le maire de Méta- bief. Cette dynamique estivale mérite une meilleure promotion. “On va travailler au niveau de l’office de tourisme pour communiquer davantage sur les acti- vités et ne pas focaliser uniquement sur l’héberge- ment” , complète Lionel Chevassu, le maire de Roche- jean. n

me Edgar Faure, Jacques Duhamel. J’ai été en quelque sorte éduqué avec des gens qui s’in- terrogeaient et agissaient pour améliorer la vie au quotidien dans un village de 48 habi- tants et aujour- d’hui, je crois que je reproduis cela. On doit, et il faut défendre le terri- toire du Haut- Doubs dans la

“Inutile de faire de la surenchère.”

Philippe Alpy ne se lancera pas dans la course aux législatives, la place

étant déjà réservée.

PONTARLIER

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SÉCURITÉ

Terrorisme Deux fichés S dans le Haut-Doubs

Selon nos informations, deux individus fichés S sont surveillés actuellement dans le Haut-Doubs. Un territoire qui n’est pas épargné par la radicalisation.

Zoom Qu’est-ce

L’ effroyable attentat de Nice puis celui contre le prêtre égorgé à proximité de Rouen fin juillet le rappellent : la mena- ce terroriste peut frapper par- tout. Et plus seulement à Paris, la capitale. Dans la zone de défense du Grand Est regrou- pant les deux grandes régions Alsace-Lorraine-Champagne- Ardenne et Bourgogne-Franche- Comté, la Franche-Comté regroupe 1 fiché S sur 3. D’après l’unité de coordination de la lutte anti-terroriste (U.C.L.A.T.) duministère de l’In- térieur, 22 personnes sont fichées S dans le Doubs, 14 dans le Ter- ritoire de Belfort, 36 en Haute- Saône, 39 dans le Jura, 28 en Côte-d’Or. Être fiché S (pour sûreté de l’État) ne veut pas dire être terroriste. Pour autant, le passage à l’acte de Yassin Sal- hi (36 ans) qui décapita son employeur le 30 juin 2015 dans l’Isère en exposant sa tête dans une mise en scène guerrière rap- pelle que notre région n’est pas à l’abri.Yassin Salhi a vécu dans le Doubs où il a laissé des traces.

tenant. Le Français passé par l’U.F.R.-S.T.A.P.S. de Besançon était parvenu à échapper au coup de filet. Il résidait en juillet 2015 à Leicester (Angle- terre) avec sa femme et ses 5 enfants. Il a réfuté tout lien avec Yassin Salhi dans un entretien accordé au quotidien régional. L’histoire avec notre région ne s’arrête pas là. Dans son entre- prise macabre, Yassin Salhi a envoyé par S.M.S. la photo de la décapitation de son patron à Yunes-Sébastien V., homme jusque-là inconnu des services de police. Né à Lure (Haute- Saône) en 1985, ce technicien en logistique diplômé de l’I.U.T. de Besançon s’est converti à l’is- lam au milieu des années 2000. Il a reçu ladite photo alors qu’il était en Syrie. Son départ en novembre 2014 pour Raqqa - avec sa fille de deux ans et son épouse - était passé inaperçu… Son père a évoqué au journal Libération sa “lente et inéluc- table radicalisation.” Preuve que le danger peut sommeiller partout. n

ment, où il serait parfois ques- tion de “djihad”. Il disparaîtrait en outre régulièrement pour des périodes de plusieurs mois, sans qu’on sache où. Le jeune hom- me se serait par ailleurs rasé la barbe du jour au lendemain. Un changement soudain, en appa- rence anodin, qui rappelle la Taqiya, une technique de dissi- mulation encouragée par les islamistes. Salhi aurait également ren- contré plus tôt, en 2006, “le grand Ali”, de son nom Frédé- ric-Jean Salvi, surnommé “Ali”, un converti radicalisé lors d’un séjour à la prison de Besançon, connu des services pour ses prêches virulents et son prosé- lytisme agressif. Aujourd’hui âgé de 37 ans, Frédéric-Jean Salvi qui ne réside plus à Pon- tarlier est soupçonné par les autorités indonésiennes d’avoir préparé avec des militants d’Al- Qaida des attentats à Djakar- ta. En 2010, la police indoné- sienne avait interpellé cinq personnes sur l’île de Java et mis la main sur une voiture remplie d’explosifs lui appar-

En 2013, les services de ren- seignements territoriaux du Doubs le signalent comme fré- quentant assidûment un grou- pe de salafistes aux abords de la mosquée de Planoise. Le jeu- ne homme porte alors la djel- laba et la barbe. Cette infor- mation fait l’objet d’une simple note. Son profil paraît d’autant moins inquiétant que Yassin Salhi est inconnu des services de police. L’année suivante

qu’une fiche S ? L a fiche S, pour “atteinte à la sûreté de l’État”, n’est en réa- lité qu’une des nombreuses catégories d’un fichier vieux de plus de quarante ans : le fichier des personnes recher- chées (F.P.R.). Créé en 1969, il comporterait plus de 400 000 noms, qu’il s’agisse de mineurs en fugue, d’évadés de pri- son, de membres du grand banditisme, de personnes interdites par la justice de quitter le territoire, mais aussi de militants politiques ou écologistes (antinu- cléaires, anarchistes, etc.).

(2014), un voi- sin d’immeuble du jeune hom- me, qui a emmé- nagé avec fem- me et enfants dans le quartier de Planoise appelle les forces de l’ordre pour signaler un comportement suspect. Yassin Salhi organise- rait des “réunions de barbus hebdo- madaires” dans son apparte-

“Des réunions de barbus.”

Un outil de contrôle.

La fiche S est un outil de contrôle des rensei- gnements à disposition des services de police et de gendarmerie, qui sert surtout à contrôler les déplacements. Lors d’un contrôle routier, si l’agent de police constate que l’individu est fiché S, il devra le signaler aux services de rensei- gnement et essayer de recueillir le maximum d’informations, sur les personnes qui l’accom- pagnent. En aucun cas ce fichier ne sert à inter- peller des personnes. Certaines personnes fichées S peuvent être mises sous surveillance physique ou sur écoute. Mais cette surveillance n’est pas systématique, ni constante. n

PONTARLIER : LE MALAISE DES FONCTIONNAIRES La Presse Pontissalienne n° 203 - Septembre 2016 L’ÉVÉNEMENT

Patrick Genre et ses équipes ont entrepris la mutualisation des services de la Ville et de la Communauté de communes du Grand Pontarlier en vue de rendre plus efficace le service public. Une évolution qui fait grincer des dents dans les services. Une pétition a été lancée. L’heure est aux discussions.

l Mutualisation Le personnel en première ligne La C.F.D.T. est prête à un éventuel bras de fer Le syndicat C.F.D.T. est parvenu à instaurer un rapport de force avec la municipalité. Il a obtenu qu’elle tienne compte de l’avis des fonctionnaires territoriaux concernés par la mutualisation des services de la Ville de Pontarlier avec ceux de la Communauté de communes.

L a mutualisation des services de la Ville de Pontarlier avec ceux de la Communauté de communes du Grand Pontar- lier ne passe pas inaperçue. Les grandes manœuvres ont démarré au sein de ces collectivités qui emploient au total près de 560 personnes. On assiste à un redéploiement des ressources humaines en fonction de la nouvelle organisation des services. L’opération se déroule sous l’œil vigilant des repré- sentants syndicaux qui savent à quel point les changements engagés ne sont pas sans conséquences sur le moral des personnels concernés. “Il faut savoir qu’un agent de la fonction publique territoriale est titulaire de son grade mais en aucun cas de son poste” rap- pelle Béatrice Schuh-Neff, secrétaire générale C.F.D.T. de la section de Pon- tarlier. Un fonctionnaire peut donc être muté d’un service à un autre “com- me un pion” sans avoir un mot à dire. Qu’importe qu’il perde des responsa- bilités dans l’opération, ou au contrai- re qu’il en gagne, il doit s’adapter. C’est bien ce que craint le syndicat majoritaire qui tire la sonnette d’alar- me après avoir eu connaissance de la souffrance de certains agents qui accu- sent le coup de la nouvelle organisa-

tion qui leur tombe dessus. “Nous avons l’impression d’être des pompiers de ser- vice. Chaque jour, on passe notre temps à éteindre le feu partout où on se dépla- ce. Des agents de toutes les catégories, et notamment des cadres viennent nous exprimer leur inquiétude. Certains sont en burn-out . C’est navrant d’entendre un agent animé par l’envie de s’inves- tir dans le service public nous dire qu’il n’attend plus rien de la collectivité. Nous avons actuellement un taux de syndication à deux chiffres” poursuit Béatrice Schuh-Neff. Si globalement

Béatrice Schuh-Neff, secrétaire générale C.F.D.T. rencontre quotidien- nement des agents en souffrance.

la mutualisation ne modifie pas ou très peu la mission des agents de base, ce n’est pas le cas pour les cadres inter- médiaires. Selon la responsable syn- dicale, ce malaise ambiant aurait pu être évité si la direction géné- rale et Patrick Genre, le patron des exécutifs de la ville de la C.C.G.P. avaient laissé davanta- ge de place au dialogue social en amont de ce projet élaboré dans les hautes sphères de la hié-

Ce que nous avons obtenu, c’est que les nouvelles directions soient mises en place et qu’on puisse les modifier en cours de route si on estime qu’elles ne sont pas efficaces. Il y aura des points d’étape réguliers. Nous voulons faire confiance à la mairie pour réussir cet- te mutualisation. Pour l’instant, nous lui laissons sa chance mais nous atten- dons des actes” se félicite Béatrice Schuh-Neff. Si la feuille de route n’est pas respec- tée, la C.F.D.T. est prête à lancer un appel à la grève. Le nouveau D.R.H. qui doit prendre ses fonctions à l’au- tomne aura du pain sur la planche. n T.C.

semble-t-il, d’instaurer un rapport de force entre le personnel et la direction. Fin juin, la C.F.D.T. a accepté d’ap- prouver l’organigramme des services en Comité Technique, mais sous condi- tion. “Nous avons demandé à ce que soit instauré un espace de dialogue. Une première rencontre est prévue le 9 septembre avec la municipalité. Ce sera l’occasion de faire remonter à la mairie le sentiment des agents et d’ob- tenir en échange des informations que nous pourrons communiquer. Il faut comprendre que les agents ne sont pas contre le changement. Ils veulent sim- plement être associés aux réflexions, ce qui n’a pas été le cas ces derniers mois.

rarchie avant d’être parachuté. En réaction à cette manière de faire, le syndicat a lancé une pétition dans les services pour “demander le report du projet et plus de dialogue social. Dans certains services, elle a été signée par 100 %des collaborateurs” remarque la responsable syndicale. Jamais jusque- là une telle action de revendication avait été menée dans les deux collec- tivités ainsi qu’au C.C.A.S. Selon la C.F.D.T., près d’une centaine de fonc- tionnaires territoriaux a signé le docu- ment. Bref, on n’est pas passé loin du conflit social ! Si la pétition n’a pas été suivie d’un mouvement de grève, elle a permis,

“Une pétition signée par 100 % des agents.”

La Presse Pontissalienne n° 203 - Septembre 2016 7

l Ressources humaines Trois réunions d’ici la fin de l’année Patrick Genre ouvre la porte au dialogue social À la demande des représentants syndicaux, le maire de Pontarlier est disposé à instaurer davantage de dialogue social dans le projet de mutualisation des services.

P atrick Genre, le maire de Pon- tarlier va mener à son terme le schéma de mutualisation. Il ira au bout de ce vaste pro- jet démarré il y a cinq ans, de moder- nisation de l’action publique et d’op- timisation des organisations communale et intercommunale. Mais il ne veut pas brusquer les choses. “Nous devons

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trouver des leviers pour être à la fois plus économes et plus efficaces. L’ob- jectif à terme est d’avoir un mode de fonctionnement plus efficient. Un des leviers est cette mutualisation qui se fait par étapes” dit-il. Le plus délicat pour Patrick Genre est de faire adhérer le personnel des deux collectivités à cette fusion nécessaire

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faire des points d’étape avec les représentants syndicaux. L’objectif est d’éviter le conflit social. “La mutualisation pro- voque des questionne- ments pour 5 à 7 % des agents.Mais la très gran- de majorité du person- nel est faiblement impac- tée. Les 4/5 èmes des collaborateurs restent dans les mêmes services même s’ils doivent chan- ger de locaux” insiste l’élu qui, pour autant, ne cherche pas à minimiser l’impact que la réforme peut avoir les fonction- naires territoriaux. “Effectivement, certains

matique par exemple sont déjà regrou- pées). Pour cela, il doit donner du “sens” à ce projet qui s’achèvera en début d’année prochaine avec la fin de l’ins- tallation de deux nouvelles directions : la D.I.T.E. (direction ingénierie et tran- sition énergétique) dont les bureaux seront à la mairie, et de la D.M.O. (direction des moyens opérationnels) qui sera localisée dans les locaux de la C.C.G.P. aux Grands Planchants. À terme, elles auront un rayonnement communal et intercommunal. La pre- mière aura en charge les investisse- ments et les projets, et la seconde la gestion du quotidien. On assiste donc à un regroupement des ressources humaines des deux col- lectivités. De part et d’autre, les per- sonnels doivent apprendre à travailler ensemble, à s’adapter à la nouvelle organisation et parfois même, à de nou- velles fonctions. Un changement désta- bilisant pour certains agents, qui est source parfois de crispations et de ten- sions. C’est précisément ce contre quoi s’érige le syndicat C.F.D.T. qui a accep- té de valider le nouvel organigramme lors du comité technique de juin à la condition que le maire instaure un dia- logue social. Message reçu pour Patrick Genre. Le maire qui est aussi président de la C.C.G.P. a présenté le projet aux prin- cipaux concernés. Il reçoit régulière- ment des agents dans le cadre d’en- tretiens individuels, et s’est engagé à

des services de la Ville et de la Com- munauté de Communes (N.D.L.R. : les directions générale, financière, infor-

“Des ques- tionnements pour 5 à 7 % des agents.”

agents vont changer d’attribution et d’activité. Je veux rencontrer à nou- veau ceux qui sont hésitants. Je vais réunir à trois reprises d’ici la fin de l’année la commission de suivi. Je me suis engagé à ce qu’on évalue cette nou- velle organisation sur le terrain. Si nous nous apercevons qu’un des aspects de la nouvelle organisation ne fonc- tionne pas, nous n’attendrons pas pour le rectifier” détaille l’élu. Il aurait pu envisager de supprimer des emplois dans la construction de ce projet de mutualisation qui se fait finalement à moyens humains constants. n T.C.

Patrick Genre : “La très grande majorité du personnel est faiblement impactée.”

l Politique

L’avis de l’opposition Le personnel souffre d’un manque de reconnaissance

S’ils ne sont pas vent debout contre la mutualisation en cours, les élus de l’opposition municipale en contestent la méthode qui déstabilise les ressources humaines. L e mal-être des agents munici- paux ne surprend pas l’élu d’op- position Gérard Voinnet (Pon- tarlier Écologie). Il est lié, selon un agent qui n’en demandait pas tant. “J’aurais souhaité que l’on prenne conscience qu’il ne s’agit pas d’une armée en campagne, mais d’agents qui savent ce qu’est le service public, qui comme ce fut le cas récemment. “On demande beaucoup aux agents sans toujours reconnaître leur travail” regret- te Gérard Voinnet.

lui, à l’absence de dialogue dans un chantier de mutualisation des moyens entre la ville de Pontarlier et la com- munauté de communes, qui en aurait davantage besoin. “Les méthodes par- ticipatives sont inconnues à la Ville de Pontarlier. La réorganisation est faite sans concertation. La direction se met dans une position difficile d’affronte- ment avec le personnel, alors que c’est le dialogue qui permet d’améliorer les choses” observe le conseiller munici- pal qui assiste au Conseil d’hygiène, de sécurité et des conditions de tra- vail (C.H.S.C.T.). La mutualisation se traduit parfois par des changements de postes imposés par la hiérarchie à

Karine Grosjean (P.S.), est également soucieuse de la condition actuelle des ressources humaines. Si elle estime que la mutualisation engagée va dans le sens de l’histoire, elle ne souhaite pas que cela se fasse au détriment du bien-être au travail des agents. “La question n’est pas simple concède l’élue. Lamutualisation doit nous faire gagner plus d’efficacité. Sur le fond, c’est une bonne chose, mais cela ne doit se faire dans la souffrance pour le personnel.” Karine Grosjean s’interroge sur les limites du système qui promet de main- tenir une qualité de service rendu au public, avec des moyens qui auront tendance à diminuer. n

savent comment il est organisé et qui atten- dent de la reconnais- sance” poursuit l’élu. La reconnaissance tient parfois à des détails mais qui ont leur importance. C’est par exemple un oubli fâcheux lorsque lamai- rie omet de mention- ner sur un carton d’in- vitation, à côté du nom des élus, celui du fonc- tionnaire territorial qui a porté le projet

“La réorganisation est faite sans concertation.”

Karine Grosjean et Gérard Voinnet de l’opposition municipale sont vigilants sur la manière dont la majorité gère la mutualisation (photos archives L.P.P.).

L’ÉVÉNEMENT 8

La Presse Pontissalienne n° 203 - Septembre 2016

l Repères Enquête nationale Rien ne va plus dans les collectivités locales Le mal-être au travail dont souffrent des agents n’est pas propre à Pontarlier. La Gazette des Communes a réalisé une enquête nationale sur le bien-être au travail dans les collecti- vités locales qui met en évidence une dégradation générale.

de mettre en évidence cette tendance de fond qui s’accentue depuis 2014 et qui risque de se confirmer en 2016. Si “à plus de 80 % les territoriaux res- tent fiers d’exercer leur métier” indique l’étude, “l’avenir leur semble bien noir.” Comparée à 2014 d’abord, ladite satis- faction fléchit de 5 points. Les plus de 40 ans et les agents d’exé- cution sont les plus inquiets et les cadres intermédiaires sont les plus “désillusionnés (-13 points par rap- port à 2014).” La fonction publique territoriale ne fait plus rêver. Les causes principales à ce désenchantement sont “la pres- sion hiérarchique vécue comme exces- sive” par 57 % des collaborateurs inter- rogées, et la réforme territoriale qui

engendre des restructurations (et sans doute des baisses d’effectifs) liées à des fusions de communauté de com- munes et de communes. Les agents reprochent à leur hiérarchie de leur mettre la pression et de ne pas leur accorder la reconnaissance qu’ils atten- dent (un sentiment en hausse de 17 et de 18 points pour les catégories A et B par rapport à 2014). Le moral des agents est donc miné par la réforme d’un côté et par des méthodes de management qui visi- blement se durcissent. “Résultat : un stress qui, pour affecter encore une minorité (45 %), marque néanmoins une inquiétante croissance, notam- ment chez les cadres A (+ 15 points). Doit-on y voir la raison majeure aux

arrêts de travail ayant affecté un quart des répondants au cours des douze derniers mois, ceux de plus d’un mois augmentant même de 11 points pour 35 % des concernés ?” questionne La Gazette des Communes. Les changements internes sont tels que 48 % des territoriaux de catégo- rie A (fonction de direction) disent ne plus s’épanouir dans leur travail. Des chiffres inquiétants qui témoignent d’une dégradation du climat social à l’intérieur des collectivités territo- riales. L’enquête 2016 de la Gazette des Communes est en cours. Il ne faut pas s’attendre à ce que les résultats soient meilleurs alors que les collec- tivités locales entrent dans le dur de leur restructuration. n

L es agents de la fonction publique territoriale n’ont pas le moral. C’est ce que révèle l’enquête 2015 de la Gazette des Communes sur

le bien-être au travail dans les collec- tivités locales en France. Plus de 5 000 fonctionnaires (toutes catégories confon- dues) ont participé spontanément à ce sondage. Leurs réponses ont permis

État civil de juillet-août 2016

15/08/16 – Leïla de Dorian DREZET, sans profession et de Alice BURTHE-MIQUE, sans profession. 16/08/16 – Jonah de Nicolas CANAL, ven- deur et de Fanny DREYFUS, pharmacien- ne. 16/08/16 – Julia de Mickaël SIRON, agricul- teur et de Mélanie ROGNON, infirmière. 16/08/16 – Tristan de Olivier WIEËRS, hor- loger et de Elisabeth MEUR, enseignante chercheuse. 17/08/16 – Alix de Mickaël QUERRY, exploi- tant agricole et de Lauriane MOUGE, sertis- seuse. 17/08/16 – Nathan de Nicolas TERRAPON, metteur au point et de Isabelle LEHMANN, contrôleuse. 18/08/16 – Mathias de Franck BERNIÈRE, infographiste et de Adélaïde PERARD, aide soignante. 19/08/16 – Evan de Ludovic FOLLIN, chef de dépôt et de Corinne GABRY, horlogère. 20/08/16 – Mathis de Vincent FAIVRE, agri- culteur et de Marine RIGOLOT, secrétaire commerciale. 20/08/16 – Augustin de Nicolas SIRON, réa- lisateur et de Marie BELUCHE, infirmière. 20/08/16 – Jade de Alain RENAUD, char- pentier et de Déborah MAIRE, infirmière. 20/08/16 – Noam de Pierre-Yves MARAN- DET,professeurdesactivitésphysiquesadap- tées et de Suzy MARTIN, opératrice en hor- logerie. 20/08/16 – Ambre de ThomasMOUGIN, mili- taire et de Alicia MAGGI, étudiante en droit. 21/08/16 – Clara de SébastienMIDEZ, méca- nicien automobile et de Séverine PIÉMON- TÈSE, manipulatrice en radiologie. 23/08/16 – Louise de Nicolas MARMET, res- ponsable méthodes et de Céline LOUVET, employée logistique. 23/08/16 – Ian de Guillaume ROUGET, élec- tricien et de Lorianne MAJORKIEWIEZ, opé- ratrice. 24/08/16 – Natéo de Sébastien GAGNON, employé libre-service et de Solène BOUR- GAIN, caissière. 24/08/16 – Luke de John ORDINAIRE, élec- tricien et de Marion PEPIOT, éducatrice de vie scolaire. 25/08/16 – Liam de Yoann TAILLARD, hor- loger et de Ariane BARTHOD-TONNOT, ser- veuse. 25/08/16–ConstancedeJimmyLAGUILLIEZ, sans profession et de Lucine TRAVERSIER, sans profession. 25/08/16 – Cerise de Florian BÉLIARD, édu- cateur sportif et de Perrine BLANC, monitri- ce de ski. 25/08/16 – Angelo de Yvan ROCCA, peintre et de Fanny RATTE, chargée de clientèle. 26/08/16 – Aloïs de Emilien CUINET, menui- sier et de Natacha LAITHIER, responsable de magasin de vêtements. 27/08/16 – Robin de Renaud LELONG de LONGPRE, responsable logistique et de Lau- re MOYA, commerciale. 27/08/16 – Tom de Thibaud KOZICKI, ingé- nieur et de Ludivine WARMEL, professeur des écoles. 27/08/16 – Louis de Adrien PELLEGRINI, conducteur de travaux et de Laetitia BITARD, comptable. 28/08/16 – Victor de Yannick PATTON, ingé- nieur en informatique et de Marie BONNET, attachée parlementaire. 28/08/16 – Yedidjah de Jerrel PLEIN, sans profession et de Clémence DELNOTT, gra- veuse. 29/08/16 – Emile de Frédéric GUYON, entraî- neur et de Laura VERGUET, conseillère en assurance.

30/08/16 – Emma de Damien LAFFLY, chef d’exploitationagricoleetdeDelphineRENAUD, salariée agricole. 30/08/16 – Jules de Aurélien BOSCHELE, aide-soignant et de Marine JEANNIER, auxi- liaire puéricultrice. 31/08/16 – Léana de Vivian JEANPERRIN, agent d’entretien et de Marion LÉGER, sans profession. 31/08/16 – Eliot de Romain FERTEZ, com- mercial et de Aurélie ROUSSEAU, assistan- te dentaire. 31/08/16 – Aloïs deMatthieuMAUME, maître d’hôtel et de Aurélie PICHARD, professeur de français. 01/09/16 – Djaze de Jonathan FLOQUET, magasinier et de Mélanie POUET, directrice adjointe. 01/09/16 – Marvyn de Tonny NZONGANI LEMBI,employéderestaurationetdeAlexan- dra POURNY, aide-soignante. 01/09/16 – Stéphane de Paulo MENDES CAMPOS, plâtrier peintre et garagiste et de Vera SOARES DE PINHOCAMPOS, aide en boucherie. 02/09/16 – Tara de Jérémy DUFOUR, admi- nistrateur système et de Marina PAVIC, sans 23/07/16 – Vincent TRIPP, opérateur quali- té et Sofia EL AYACHY, employée de banque. 06/08/16 – Stéphane BARROCA, technico commercial et Lucie HÉDUY, opératrice régleuse en horlogerie 06/08/16 – Laurent SASSARD, délégué phar- maceutique et Sabine COLARD, conseillè- re clients. 05/08/16 – Yüsra de Yusuf KAN, carreleur et de Nuray TUTKUN, sans profession. 03/09/16 – Khalid SAÏDI, ouvrier et Lina DRI- DER, étudiante. 03/09/16 – Yohan MONNIER, gendarme et Mélissa FRICK, éducatrice spécialisée. déCèS 09/07/16 –Maurice GERMAIN, 94 ans, retrai- té, domicilié à Mournans-Charbonny (Jura), époux de Rose-Marie MARANDET. 11/07/16 – Josianne VIEILLE-GROSJEAN, 72 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Claude BERTIN-DENIS. 14/07/16 – Danielle FORTIN, 74 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de hector PILLOT. 14/07/16 – Daniel COLIN, 68 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 16/07/16 – Paul RAGOT, 94 ans, retraité, domicilié à Bonnétage (Doubs) époux de Renée MAINIER. 16/07/16 – Désiré PARROD, 93 ans, retrai- té, domicilié à Malans (Doubs) époux de Simone DESCOURVIÈRES. 16/07/16 – Charles GRIFFOND, 53 ans, fac- teur, domicilié à Pontarlier (Doubs). 17/07/16 – Odette THEVENIN, 91 ans, retrai- tée, domiciliée à Longevilles Mont-d’Or (Doubs) veuve de Jourdano DELGRANDE. 18/07/16–MarcelMANSANNE,88ans,retrai- té, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Inès OBERTINO. 19/07/16 – Olivier MARION, 92 ans, retrai- té, domicilié à Levier (Doubs), époux de Marthe LAMY. 23/07/16 – Yvette FERRUX, 61 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuf de Christian LEPEULE. 23/07/16 – Irène JACQUIER, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à Vuillafans (Doubs), céliba- taire. 24/07/16 – Yvonne DUBOIS, 81 ans, retrai- tée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de André PARISATO. profession. MARIAGES

27/07/16 – Marie-Louise PONCET, 91 ans, retraitée, domiciliée à Le Bélieu (Doubs), veu- ve de René PRÉTOT. 28/07/16 – Pierre MOUGEY, 89 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Raymonde BARTHOD-MALAT. 29/07/16 – Denis JEUNOT, 85 ans, retraité, domicilié à Epenoy (Doubs), veuf de Ray- monde BÔLE. 30/07/16 – Jeanine CLERC, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Tavaux (Jura), épouse de Gérard JACQUET. 31/07/16 – Tony BERRARD, 29 ans, livreur, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Mélissa TOGNOL. 01 /08/16 – Georges SIMON, 78 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Yvette DUXIN. 01/08/16 – Yolande BRUGHERA, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jean-Louis BERRARD. 02/08/16 – Yolande BONNET, 78 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Pierre GUYAT. 03/08/16 – Marcel MÉNARD, 97 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette PERRIER. 04/08/16 – Marius ARBEZ-GINDRE, 91 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Christiane JEANNIN. 05/08/16 – Guy AUDOIRE, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Olga MADRY. 07/08/16 – Maria ARRIGONI, 74 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Maurice BOITEUX. 08/08/16–JacquelineMATHEY,89ans,retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Roger ROMANZINI. 08/08/16 – Clémence MORISOD, 93 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Victor GRANDVUILLEMIN. 11/08/16 – Christian BRUTILLOT, 67 ans, retraité,domiciliéàLaCluse-et-Mijoux (Doubs), époux de Gilberte LANZ. 17/08/16 – Daniel SOCIE, 78 ans, retraité, domicilié à Sainte-Colombe (Doubs), époux de Colette SAILLARD. 21/08/16 – Bernard DOUGIN, 70 ans, retrai- té, domicilié à Labergement Sainte-Marie (Doubs) veuf de Liliane RAVESSOUD. 19/08/16 – Catherine MOUGE, 56 ans, auxi- liaire puéricultrice, domiciliée à Arc-Sous- Cicon (Doubs) épouse de Pierre PELLICIOLI. 20/08/16 – Andrée LEFEVRE, 91 ans, retrai- tée, domiciliée à Etalans (Doubs) veuve de Yves PIDOUX. 22/08/16 – Bernard GUYON, 83 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Nicole SAILLARD. 24/08/16 – André DROUJININSKI, 88 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs) époux de Jeannine GAUTHIER. 24/08/16–JeannineFLAMENT,82ans,retrai- tée, domiciliée à Evillers (Doubs) épouse de Emile BAUD. 25/08/16 – Pierre PUGET, 88 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs) veuf de Jacque- line PRIN 25/08/16 – Joël GUY, 50 ans, sans profes- sion, domicilié à Frasne (Doubs), célibataire. 26/08/16 – Jean GUILLEMOT, 86 ans, retrai- té, domicilié à Cize (Jura), époux deMonique TISSOT. 28/08/16 – Louis POBELLE, 85 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Josianne PARRIAUX. 01/09/16 – Ahmed ROUABAH, 80 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Annette GROS.

24/07/16–WaeldeNicolasOULD-ALI,menui- sier et de Sabrina FENNOUH, conseillère en ressources humaines. 25/07/16 – Ecrin de Mehmet USLU, façadier et de Pauline GEDIK, ouvrière en fromage- rie. 25/07/16 – Clélia de Anthony FAIVRE, agri- culteur et de Magali DORNIER, agricultrice. 25/07/16 – Roxanne de Yannis CUNY, ban- quier et de Julie MARGUET, assistante com- merciale. 26/07/16 – Giulia de Angelo PUTELLI, menui- sier et de Sarah DA CRUZ, vendeuse. 26/07/16 – Line de Sylvain BELIARD, méca- nicien et de Sonia BAUD, agent des services hospitaliers. 26/07/16 – Alizée de Christophe DUVER- NEUIL, employé et de Claire BOUVRET, employée. 26/07/16 – Marvin de Adrien LAGRANGE, chauffeur et de Laëtitia LAMBOLEY, contrô- leuse laitière. 27/07/16 – Elvan de Ferruh OZKARACA, chef d’équipe et de Marie DA COL, sans profes- sion. 30/07/16 – Maya de Romain BÉGUIN, opé- rateur viande et de Anaïs DESBRE, aide-soi- gnante. 30/07/16 – Marylou de Romain LANGLOIS, opérateur régleur et de Stéphanie GUYOT, assistante petite enfance. 30/07/16 – Tony de Mickaël PIEMONTESE, cariste et de Nathalie GOBERT, ouvrière. 30/07/16 – Valentin de Aurélien BAVEREL, agent immobilier et deMaryline BASTO, infir- mière. 30/07/16 – Romane de Paul GARNICHET, artisan et de Emilie SEPREZ, ouvrière. 30/07/16 – Soren de Joris DELORME, chef de projet et de Séverine BOTTARLINI, pro- fesseur des écoles. 31/07/16 – Téa de Julien DREZET, aide-soi- gnant et de Emeline GILLET, ouvrière en hor- logerie. 31/07/16 – Ambre de Florent DORNIER, agri- culteur et de Stéphanie TAILLARD, coiffeu- se. 01/08/16 – Nolan de Julien BARTHOULOT, ingénieur et de Cindy VON AESCH, assis- tante maternelle. 01/08/16 – Lilio de Rémi COSTA, maître- chien et de Johanna FAURE, esthéticienne. 01/08/16 – Joy de Loïc FAIVRE, agriculteur et de Mégane DELMI, aide-soignante. 01/08/16 – Elsa de DavidMANGIAPAN, tech- nicienenbâtimentetdeMurielROUSSILLON, responsable contrôle. 02/08/16 – Aliyah de Kamel MESBAH, ouvrier et de Sahra MAOUDJ, secrétaire. 02/08/16 – Alice de Adrien SAULNIER, méca- nicien et de Sylvine RENAUD, employée dans l’agro alimentaire. 03/08/16 – Louna de Jérémy COESNON, employé de restauration et de Jennifer MAL- LEUX, secrétaire. 03/08/16 – Lilian de Yann BROCARD, chef d’équipe et de Maryline FAIVRE, employée de banque. 03/08/16 – Lilya de Abdelkader BOUZIDI, employé en logistique et Céline BLANDIN, directrice de magasin. 04/08/16 – Dorothy de Joris BEUQUE, agri- culteur et de Mathilde STERN, animatrice périscolaire. 02/08/16 – Enora de Allan D’AGOSTINO, menuisier et de Audrey DUTAILLY, aide-soi- gnante. 04/08/16 – Léa de Daniel ALVES ABRANTES, entrepreneur travaux public et Sophia VAN HEERDEN, hôtesse accueil hôtel.

04/08/16 – Lycia de Yannis PESENTI, ensei- gnant et de Pascale BAUD, enseignante. 05/08/16–LiamdeNicolasPOMMIER,menui- sier et de Estelle GRIGI, sans profession. 06/08/16 – Corentin de Thomas VIEILLARD, métreur et de Adeline RAVIER, aide-soi- gnante. 06/08/16 – Marius de Jérôme DUPREY, élec- tricien et de Sabrina CARBONNEAUX, pro- fesseur des écoles. 06/08/16 – Clémence de FrédéricMONNIER, électromécanicien et de Lucie TETAZ, employée de commerce. 07/08/16 – Aras de Erkan ESEN, postier et de Dilek NARIN, sans profession. 08/08/16 – Alessio de Thibault NISI, cuisi- nier et de Elodie REUTENAUER, chargée de communication. 09/08/16 – Mellina de Xavier MARÉCHAL, instrumentiste et de Ouahiba BENALLOU, assistante commerciale et administrative. 06/08/16 – Lucas de Igor Manuel ANTUNES DA SILVA ALMEIDA, mécanicien de préci- sion et de Vanesa PEREIRA COSTAS, hor- logère. 08/08/16 – Mattéo de Stéphane VIONNET, chauffeur et de Julia PARIS, puéricultrice. 08/08/16 – Clovis de Joris DIDIER, vendeur automobile et de Laura MARGUET, coiffeuse. 09/08/16 – Alice de Gaël VIEILLE, charpen- tier et de Heïdi WIEDMER, assistante com- merciale. 09/08/16 – Tom de Ludovic DHOTE, res- ponsable d’agence bancaire et de Marine BONNARD, responsable de magasin. 09/08/16 – Timéo de Steven DECHARRIE- RE, technicien de maintenance et de Marion HOLTZER, ingénieur. 10/08/16 – Adèle de Jérôme MAILLARD, agriculteur et de Myriam MILLOT, vendeu- se distributrice indépendante. 10/08/16 – Mélodie de Frédéric HENRIET, agriculteur et de Valérie GUYON, conductri- ce de machines de conditionnement. 11/08/16 – Camélia de HakimOUARET, tech- nicien en bureau d’études et de Stéphanie DANON, professeur. 11/08/16 – Yonis de David LAMY, éducateur sportif et de Cathy POIMBOEUF, chargée de mission. 11/08/16–MirandeZeynelDÜZGÜN,maçon et de Lucie AKGUL, horlogère. 11/08/16 – Albin de Jonathan CLERC, fro- mager et de Elodie PERRIN, agricultrice. 11/08/16 –Marceau deMehdi SINGIER, géo- maticien et de Aline JACQUOT, conducteur de travaux. 12/08/16 – Anton de Arnold SEGUIN, contre- maître de chantier et de Svetlana KOUT- CHERENKO, professeur de langues. 12/08/16 – Teddy de Karine LECOMTE, sans profession. 16/08/16–OwendeTeddyOBERWEIS,scieur et de Mallaury VINCENT, sans profession. 12/08/16 – Anaé de Frédéric MORA-COR- RAL, mécanicien enmaintenance et de Noé- mie BERTIN, opératrice en horlogerie. 12/08/16 – Léon de Adrien BUCHS, électri- cien dans l’industrie et de Marie GAUDIN, aide soignante. 13/08/16 – Louisette de Florian BOREY, tech- nico-commercial et de Roxane VITTE, tech- nicienne dessinatrice. 13/08/16 – Charlie de François LACROIX, enseignant et de Ivonne KRELL, enseignante en allemand. 13/08/16 – Giulia de Michaël PIÉMONTÈSE, dessinateur et de Jennifer STUMPP, ouvrière. 15/08/16 – Lolyta de Thomas MOUREAUX, mécanicien et de Cindy NICOD, vendeuse.

NAISSANCES 07/07/16 – Alan de Yohann BENLOUKIL, ouvrier qualifié et de Pauline RICHARD, contrôleuse qualité. 08/07/16 – Agathe de Mickaël DROZ-BAR- THOLET, support de ligne et de EliseMOREL, employée de banque. 08/07/16 – Nyna de Stéphane RAMEL, ser- veur et de Rachel HERPIN, secrétaire. 09/07/16 – Inaya de Aurélien JEANPERRIN, agent d’entretien et de Tracy BELLAMY, sans profession. 10/07/16 – Kaylie de Sébastien GOERGEN, agent de sécurité et de Tiffany DI CARLO, ouvrière. 11/07/16 – Mia de Nicolas VIRZI, mécani- cien outilleur et de Mathilde VALLET, infir- mière. 11/07/16 – Elynn de Maxime VIOT, techni- cien en maintenance et de Nathalie OLART, assistante maternelle. 11/07/16–RonydeThomasGALLET,employé de libre service et de Sophie LEQUES, aide à domicile. 11/07/16 – Réda de Abdellah LEMRABET, opérateur et de Hafida TBATOU, aide-soi- gnante. 12/07/16 – Alice de Benoît CAYLAR, ingé- nieur et de Céline BONNIFAIT, pharmacien. 12/07/16 – Eleanor de Julien LONCHAMPT, ingénieur et de Charlyn MAGNIN, ingénieur. 12/07/16 – Titouan de Mathieu QUERRY, informaticien et de Pauline ARN, infirmière. 12/07/16 – Marius de Jean-Charles POIX- DAUDE, dessinateur électricien et de Elodie DUCRAY, éducatrice spécialisée. 13/07/16 – Laura de Romain GREGIS, maga- sinier et de Sandrine BOULLIER, sans pro- fession. 15/07/16–AlexisdeFrédéricGUYON,ouvrier et de Véronique GIRARD, sans profession. 15/07/16 – Léa de Florian VOINET, chef de projet et de Elise ALLAZ, comptable 16/07/16 – Soen de Frédéric KLEIN, chef de dépôt et de Sabrina TOUATI, sans profes- sion. 16/07/16–CandicedeNicolasBREUILLARD, policier et de Caroline MUTIN, infirmière. 16/07/16 – Robin de David FUMEY, méca- nicien et de Adeline ROUX, opticienne. 19/07/16 – Carmen de Edwin CASARES MOJICA, chef d’équipe et deMinako HASHI- MOTO, sans profession. 19/07/16 – Mélissa de Anthony RUDLOFF, employéen logistiqueetdeCatherineHAACK, aide-soignante. 18/07/16 – Léa de Pascal PONTARLIER, agent d’entretien et de Sandrine MARAUX, adjointe administratif. 19/07/16 – Yann de Ludovic DESRONDIERS, artisan et de Claire DELATTRE, assistante maternelle. 21/07/16 – Soane de Nicolas MANGENOT, menuisier et de Mélanie FERNANDES, pré- paratrice en pharmacie. 22/07/16–ZoédeChristianARNOUX,conduc- teur d’engins et de Virginie FAIVRE, secré- taire. 22/07/16–RaphaëldeJulienPOUX-BERTHE, chef d’équipe et de Marianne LADYGA, ser- veuse. 23/07/16 – Léontine deMaxime GUYOT, ven- deur et de Caroline CRETIN, responsable de rayon. 23/07/16 – Célian de Cédric MARTIN, plâ- trierpeintreetdeCharlineVALETTE,conseillè- re de vente. 24/07/16 – Tiago de Florent COTE-COLIS- SON, paysagiste et de Anne-Sophie BRU- NET, sage-femme.

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