Journal C'est à dire 230 - Mars 2017

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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27 mars 2017 N° 230

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

LE HAUT-DOUBS A FRANCHI LA BARRE DES 70 000 HABITANTS LES ENJEUX DE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE

DU25/03AU22/04/2017

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S O M M A I R E

Qui fait la loi au Saut du Doubs ? Un des commerçants installés depuis plusieurs décen- nies sur le site classé dénonce un favoritisme dont béné- ficierait la concurrence. La mairie réfute ses arguments et répond. (page 4) La location en berne sur Morteau. Plus d’une centaine de biens immobiliers sont à louer sur la seule ville de Morteau. Appartements vieillissants et départ de frontaliers licenciés expli- quent cette situation. (page 6) Une nouvelle école pour Maîche. Les écoles publiques des Sapins Bleus et Louis-Pas- teur ont prévu de se regrouper sur un nouveau site à construire rue Saint-Michel. (page 30) Péquignet à l’heure de la reprise. L’entreprise horlogère a été reprise par quatre de ses salariés devenus patrons. Quel est leur projet ? (page 42)

(Le dossier en pages 19 à 25)

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R E T O U R S U R I N F O

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Chœur d’espoir a réussi son pari

Christian Bernard : la moitié des 72 salariés licenciés

ÉDITORIAL

Moralisation On croyait avoir atteint le summum, écœurés par les remugles inces- sants de l’affaire Fillon et voilà que la presse vigilante dévoile qu’à son tour, le socialiste Bruno Le Roux a succombé aux facilités que lui offrait son poste de député puis chef de groupe à l’Assemblée nationale en faisant salarier ses propres enfants, encore adolescents, par les deniers publics en tant qu’assis- tants parlementaires ! Si le ministre de l’Intérieur a eu la décence - aurait- il eu d’autre choix ? - de démis- sionner illico, le vote F.N. qui fleu- rit sur le fumier de ce genre d’af- faires a eu le temps d’engranger encore quelques points. Et la démo- cratie d’en prendre encore un nou- veau coup derrière les oreilles. Pour que cessent enfin ces suspicions permanentes dont sont hélas la cible désormais tous les élus, honnêtes ou tricheurs, faudra-t-il en arriver jusqu’à instaurer les mêmes règles du jeu que celles en vigueur chez certains de nos voisins européens ? En Suède par exemple, la Consti- tution va jusqu’à autoriser le citoyen lambda à consulter les notes de frais des élus. Ce qui reviendrait, pour nos députés ou sénateurs français, à faire état précisément de la maniè- re dont ils utilisent leur “indemnité de frais de mandat” (I.R.F.M.). Cet- te enveloppe de 5 770 euros par mois qui vient s’ajouter à l’indem- nité parlementaire d’environ autant et aux plus de 9 000 euros dont ils disposent pour rémunérer leurs désormais fameux assistants par- lementaires ne fait l’objet d’aucun contrôle de quelque nature que ce soit. Si bien que cette I.R.F.M. peut tout à la fois servir aux parlemen- taires pour payer des notes de res- taurants, dans le cadre de leur man- dat, ou pas, s’offrir un week-end en amoureux voire se constituer un patrimoine immobilier, ce qui s’est déjà vu pour certains. Lors des récents débats entre les prétendants à la fonction suprême, on n’a guè- re entendu, à une exception près (Jean-Luc Mélenchon) les candidats s’étaler sur les mesures qu’ils comp- taient prendre pour moraliser la vie publique. Car cette moralisation, qui on peut le regretter, peut aller désormais jusqu’à une immixtion indécente dans la vie privée, est jus- te devenue incontournable pour le prochain locataire de l’Élysée. Si ce sujet n’est pas traité en début de mandat, le locataire suivant risque fort d’être Marine Le Pen, pourtant, loin d’être un exemple non plus en matière de morale. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2017 Crédits photos : C’est à dire, C.A.F.C., Novoparts, Parcs Dousb et Dessoubre, R. Pestel. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

L’usine de Maîche, pensée pour environ 300 personnes, n’en accueillera bientôt plus que 36.

F lambée de l’or et choix stra- tégiques contestables ces dernières, le groupe Chris- tian Bernard Diffusion a été pla- cé en redressement judiciaire. “Le site de Maîche subit la situa- tion du groupe” confessait même le directeur Max Labonne dans notre précédent numéro. De près de 300 personnes dans les années quatre-vingt et quatre- vingt-dix, l’usine de Maîche est passée au fil des plans sociaux à 72 personnes, sans oublier les 180 qui se trouvent à Paris, 1 500 autres salariés produisant quant à eux en Asie. Deux offres de reprise ont été reçues par le tri- bunal de commerce qui a fina- lement statué il y a quelques jours en acceptant ces deux dossiers finalement complémentaires. D’une part, un premier groupe

français est autorisé à reprendre les marques Morganne Bello et Ginette NY, impliquant la repri- se de 31 salariés à Paris mais aucun dans le Haut-Doubs. D’autre part, un second groupe, Robbez-Masson, fabricant et dis- tributeur de bijouterie basé à Mende en Lozère, reprend quant à lui une trentaine de collabo- rateurs à Paris ainsi que l’usine de Maîche. Une bonne nouvel- le puisque le site continuera d’exister mais avec seulement 36 salariés. La moitié donc des effectifs actuels avec tout de même une incitation aux départs volontaires. Les nouveaux pro- priétaires ont d’ores et déjà pris place. Les personnes licenciées en ont déjà été informées même si les lettres officielles ne seront envoyées qu’en avril. n

Plus de 2 200 personnes ont assisté à ce spectacle haut en couleur.

L a comédie musicale “Tous en route” présentée par l'as- sociation Chœur d’Espoir les 24, 25 et 26 février derniers à la Salle des Fêtes du Russey a connu un franc succès, avec 2 200 spectateurs sur les trois soirées. “Ces soirées ont été de grands moments de partage et d’émotion entre les participants comme avec le public” com- mentent les organisateurs. Les participants de toutes géné- rations et de tous horizons artis- tiques et techniques (théâtre, dan- se, chœurs, chant, musique, lumière, vidéo, son, technique…) ont manifestement bien su orchestrer cette magnifique comé- die musicale et emmener le public en Choupinette (la deux chevaux rose emblématique de Chœur d’espoir) au cœur d’un spectacle haut en couleur. “Trois semaines après, certains partici- pants, notamment les plus jeunes,

sont nostalgiques et réclament un nouveau spectacle.” La chorale reprendra du servi- ce dès septembre prochain. Pour ce qui concerne le soutien à l’as- sociation A.T.E. (Aide aux Enfants du Tchad), la S.A.C.E.M. (qui a perçu les droits d’auteur des chants interprétés pendant le spectacle) reversera 1 000 euros à l’A.T.E. pour soutenir l’action solidarité initiée par Chœur d’es- poir. Le D.V.D. de “Tous en rou- te” est d’ores et déjà disponible à la vente au prix de 15 euros. “Les ventes permettront à Chœur d’espoir d’effectuer un versement complémentaire à l’A.T.E.” ajou- tent les organisateurs. Toutes les personnes qui veulent revivre ce moment inoubliable ou qui n’ont pas pu assister au spectacle peu- vent passer leur commande à : choeurdespoir25@gmail.com ou au 06 84 40 58 95. “Il est éga- lement possible de faire un don

(déductible de vos impôts) direc- tement à Mono Sakou (repré- sentant de l’A.T.E. en France) - 13, rue d’Antilly - 57070 Saint- Julien-les-Metz.” Pour plus d’in- formation : 03 87 76 29 41 ou 06 42 75 08 56 ou mono.sakou@gmail.com “L’équi- pe Chœur d’espoir remercie cha- leureusement ses 80 participants qui ont œuvré bénévolement pour la réussite de cette belle aventu- re humaine.” n

10 000 euros pour le musée de la vie d’antan

I nlassablement, Joseph Simonin qui avait tout perdu il y a tout juste deux ans lors de l’incen- die qui a ravagé son musée de la vie d’antan, reconstruit, pierre après pierre, pièce après pièce, l’œuvre de sa vie. Le musée de la vie d’antan entiè- rement rénové devrait pouvoir rouvrir ses portes fin juillet après plus de 20 mois de travaux de reconstruction. Pour l’aider dans cet immense chantier, Joseph Simonin a reçu le soutien de

dizaines de personnes, notamment celles qui ont donné de vieux objets du quotidien qui gar- niront le futur musée sur les hauteurs de Montle- bon. Joseph Simonin a également reçu un soutien de poids de la part du Crédit Agricole : un chèque de 10 000 euros, remis le 7 mars dernier à l’oc- casion de l’assemblée générale de la caisse loca- le du Crédit Agricole de Morteau à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. “Nous avions été très touchés par l’incendie de ce musée il y a deux ans, et nous sommes également très sensibles à l’énergie qu’a mise Joseph Simonin à tout vouloir reconstruire. Nous avons donc souhaité soutenir son associa- tion. C’est aussi une manière de réaffirmer une nouvelle fois notre attachement au territoire” résu- me Éric Blanchard, le directeur de la caisse loca- le de Morteau qui regroupe les agences de Mor- teau et de Villers-le-Lac. En contrepartie de ce soutien financier, tous les sociétaires du Crédit Agricole de France auront droit à un tarif préfé- rentiel pour entrer au musée de la vie d’antan. n

Le chèque de 10 000 euros a été remis à Joseph Simonin pour l’association Conservatoire du Patrimoine d’Antan.

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V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac Sa bataille contre l’administration au Saut du Doubs

Propriétaire d’un kiosque au Saut du Doubs, Marcel Favet est interdit par arrêté préfectoral de vendre des repas tant qu’il n’est pas raccordé à l’eau potable. Il se pose en victime. La saison, elle, démarre.

C’ est l’autre remous du Saut du Doubs certes moins visible que la cascade, mais tout aussi bruyant. À quelques jours de la réouverture prévue à Pâques, Marcel Favet, com- merçant et propriétaire du kiosque “Chez Gigi” s’insurge contre le sort que l’administra- tion lui réserve depuis trois ans maintenant. Dans le vétuste kiosque en bois créé par son grand-père en 1933 - qu’il projette de rénover -, le commerçant installé là depuis 39 ans n’est plus autorisé à vendre de repas comme il le fai- sait jusqu’au 13 août 2014, date à laquelle la préfecture du Doubs a pris un arrêté portant sus- pension d’urgence de l’activité de restauration au titre du règle- ment européen. Le gérant et sa femme ont inter- diction de proposer des plateaux- repas frites, jambon de mon- tagne et saucisse de Morteau, à 10 euros, tant que le kiosque n’est pas raccordé à l’eau potable. Le commerçant se dit victime. “Je ne demande qu’à travailler pour pouvoir survivre car j’ai une petite retraite avec ma fem- me, déplore M. Favet qui a écrit à la ministre de l’Écologie Ségo-

lène Royal en octobre 2015, lettre restée sans suite. Des camions pizzas ont le droit de vendre des repas ou les restaurants d’al- page par exemple et ils ne sont ni raccordés à l’eau, ni à l’as- sainissement. Nous ne prépa- rons pas les plats puisque nous achetions les produits. Seules les frites étaient faites ici !” témoigne Marcel Favet. Dura lex, sed lex … Le commerçant se dit victime d’une dénonciation. Pourquoi aurait-il un passe-droit et pas les autres ? Il déplore un favo- ritisme voire une atteinte à la

“8 900 euros.” Si Monsieur Favet se sent mis de côté, c’est aussi en raison du panneau publicitaire qui lui a été retiré “après des pressions” croit-il savoir. Argument balayé par la mairie : “Le panneau a été retiré à Monsieur Favet par- ce qu’il ne correspondait pas à l’autorisation que nous lui avons donnée. Le panneau indiquait le menu et non le kiosque. Je vou- drais que les professionnels se rendent compte de la pépite qu’ils ont entre les mains… J’ai par exemple demandé à M. Favet de

concurrence. Ce que nie en bloc la mairie de Vil- lers-le-Lac : “Monsieur Favet peut se mettre en ordre en se raccordant à l’eau potable mais ce n’est pas à la collecti-

retirer les fils barbelés autour de son kiosque : ça fait un peu guerre” déclare le maire. Les fils barbelés auraient été installés par le père du “kiosquier” lequel

“Je demande de travailler pour survivre.”

Marcel Favet, propriétaire du kiosque “Chez Gigi”, déplore que son panneau publicitaire ait été retiré. La municipalité répond sans difficulté.

se bat contre la barrière posée par la mairie en deçà du par- king des Vions. Elle le prive, dit- il, de l’accès de touristes han- dicapés. “Le site n’est pas acces- sible. Il m’est arrivé de remon- ter des personnes avec ma propre voiture car elles avaient des pro- blèmes cardiaques. C’est un piè- ge à touristes” s’emporte M. Favet. La barrière est légale. La mairie l’a installée “dans le but de préserver l’activité des bate-

tion de quitter les lieux après saisie et avis de la Commission nationale des sites. M. Favet y voit un favoritisme pour ne pas nuire à l’autre commerçant, son concurrent. La Commission a motivé sa déci- sion en expliquant que ce type de vente ambulante n’était pas en adéquation avec le site clas- sé. Quant aux deux cellules (vides) situées au rez-de-chaus- sée de la maison de l’artisanat

construite grâce aux fonds Inter- reg, elles accueilleront des expo- sitions temporaires et plus de boutiques commerciales comme cela était prévu initialement. Le Doubs aspire à devenir un long fleuve tranquille. Il en va du bon accueil de milliers de touristes à l’heure où le res- taurant du Saut du Doubs (côté Les Brenets) est fermé et mis en vente. n E.Ch.

vité de payer. Lorsque le res- taurant l’Absinthe a voulu ouvrir, Monsieur Droz a payé son rac- cordement. Cela lui a été fac- turé par la commune” déclare Dominique Mollier, maire de Vil- lers-le-Lac, qui ne veut pas s’étendre sur cette polémique vieille de plusieurs années. Mar- cel Favet se refuse d’investir : “12 300 euros, c’est trop cher” dit-il. Un montant que la col- lectivité calcule de son côté à

liers et pour des questions de place de parkings trop peu nom- breuses” dit-elle. Monsieur Favet ne désarme pas. Il cite un autre exemple qui le fait penser que tout monde lui en veut. À l’été 2016, il autori- se une Villérienne à installer son camion à frites sur son ter- rain, à proximité de son kiosque. La mairie donne le feu vert avant que la commerçante ne reçoive - le 1 er août - une injonc-

SERVICES-A-DOMICILE.COM S’ÉPANOUIT À L'ARRIVÉE DU PRINTEMPS L’antenne mortuacienne de services-a-domiciles.com monte en puissance et diversifie son offre de services pour répondre aux besoins “printaniers” de la population.

P etit à petit l’oiseau fait son nid, expression de circons- tance. Services-a-domi- ciles.com tisse peu à peu son réseau sur le Val de Morteau où l’en- treprise a fait le choix d’une nou- velle implantation en novembre der- nier. “L’affaire est bien engagée. Avec un volume de demandes qui progresse de façon régulière et constante, le bilan est plus qu’encourageant” , apprécie Emmanuel Chauvin à l’ori- gine de cette société de services à la personne qui a vu le jour en 2009 à Labergement-Sainte-Marie. D’un territoire à l’autre, le schéma d’installation se reproduit suivant le même scénario, à la nuance près que services-a-domicile.com était

pratiquement inconnu des habitants du Pays Horloger. “Ce qui n’était pas le cas quand on a ouvert à Pontar- lier où l’on intervenait déjà depuis Labergement.” Inversement, le pro- fil de la zone d’intervention sur Pon-

essentiel dans notre organisation.” Basé au 8, rue Barral derrière la mairie, le local mortuacien de ser- vices-a-domicile.com est désormais nanti d’une vitrine toute neuve. L’en- treprise fonctionne aujourd’hui avec

PUBLI-INFORMATION

tarlier ou Morteau pré- sente beaucoup de simi- litudes : un territoire rural, frontalier, avec des équipements et des

une équipe d’une dizai- ne de personnes. D’un site à l’autre, l’activi- té s’articule en trois pôles : garde d’enfant(s),

Une réduction d’impôts de 50 %.

services publics qui ne répondent pas toujours aux attentes des familles. Ce qui laisse de la place pour une société de services à la personne sous réserve qu’elle soit réactive, effica- ce. Une question de confiance. “On tient absolument à s’inscrire dans une dynamique de proximité. C’est

ménage, aide à domicile. “On cherche toujours à étoffer le pôle mortuacien placé sous la responsabilité de Sté- phanie.” À l’approche du réveil printanier du Haut-Doubs, Emmanuel Chauvin annonce la création d’une équipe espaces verts sur Morteau. L’éven- tail des actions s’étend de la tonte de pelouse au jardinage en passant par la taille de haies et d’arbustes voire de menus travaux d’aména- gements paysagers. “Ces prestations donnent toujours droit à une réduc- tion d’impôts de 50 % jusqu’à concur- rence de 3 000 euros. On peut inter- venir au coup par coup ou de façon plus régulière en fonction des attentes du client. Je pense par exemple à l’en- tretien d’une pelouse effectué quand le besoin s’en fait sentir avec l’accord du propriétaire. Tout est calé en fonc- tion des aléas climatiques.” Refait à neuf, le local mortua- cien de services-a-domicile.com s’affiche comme une invitation à découvrir les prestations de cette société spécialisée dans le service à la personne.

Stéphanie a pris la responsabilité de l’antenne mortuacienne.

Le printemps est aussi la saison idéa- le pour préparer la rentrée scolaire. Sachant qu’il devient très compli- qué pour ne pas dire impossible de recruter des nounous en juillet-août, Emmanuel Chauvin conseille aux

familles d’anticiper leurs besoins en termes de périscolaire ou de garde d’enfants. “On peut ainsi ajuster le recrutement du personnel nécessai- re d’ici fin juin et être prêt pour la prochaine rentrée scolaire.” n

Renseignements au 03 81 69 75 10 www.services-a-domiciles-morteau.com E-mail : contact@services-a-domiciles.com

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V A L D E M O R T E A U

Quel candidat ont parrainé les élus du Haut-Doubs ? Élection Le Conseil constitutionnel a publié la liste des par- rainages à l’élection présidentielle. Ils ont été 14 296 élus à apporter leur parrainage à un candidat, dont 204 dans le Doubs. Près de deux élus sur trois n’ont parrainé personne.

En bref…

l Animaux Le Fichier National I-C.A.D. (iden- tification des carnivores) a fait le bilan du nombre d’animaux domestiques de l’année 2016 en Bourgogne-Franche-Comté. Notre région compte 65 868 chiens, chats et furets. Le Fichier National I-C.A.D. recense plus de 15 millions de carnivores domestiques identifiés : 10 mil- lions de chiens, 5,8 millions de chats et 60 000 furets. Parmi les races de chiens les plus iden- tifiées, figurent comme en 2015 en première position le Chihua- hua, puis le Yorkshire terrier et le Border collie. Quant aux noms les plus donnés aux chiens et aux chats, Maya est le nom le plus populaire de l’année 2016 : c’est celui qui a été le plus don- né à la fois aux chiens et aux chats. Sur le podium suivent ensuite Max et Marley pour les chiens, et Minette et Mia pour les chats. l Saucisse Le 27 février dernier au salon de l’Agriculture de Paris, l’entrepri- se Morteau Saucisse a obtenu deux médailles au Concours Général Agricole 2017 : médaille d’or pour sa saucisse de Mor- teau I.G.P. et médaille d’argent pour sa saucisse de Montbéliard I.G.P., le deuxième produit pha- re de la société.

S i la majorité des élus du Doubs (c’est valable aus- si sur le plan national) n’a souhaité parrainer personne, c’est sans doute pour éviter que le parrainage soit immédiatement assimilé à un soutien politique. Beaucoup de “petits” élus n’ont pas souhai- té parrainer un candidat de peur que cette signature ne leur col- le à la peau et soit assimilée à un soutien politique. Le par- rainage est parfois un acte de soutien, mais plus souvent il doit être vu comme un outil au ser- vice de la pluralité démocra- tique. On parraine untel juste pour qu’il ait également ses chances, si peu connu qu’il soit, face aux mastodontes qui ont, d’emblée, largement assez de parrains pour pouvoir se pré- senter. Dans le Doubs, parmi les 204 élus locaux qui ont envoyé un parrainage au Conseil consti-

tutionnel, aucun n’a apporté son parrainage à six des onze can- didats à la présidentielle. Ainsi Nathalie Arthaud, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emma- nuel Macron, Jean-Luc Mélen- chon et Philippe Poutou n’ont aucun élu doubiste comme par- rain. D’autres élus ont parrai- né des candidats qui n’ont pas réussi à obtenir les 500 signa- tures. Ainsi le maire des Fon- tenelles Pascal Barthod avait- il donné sa signature à Alexandre Jardin, tout comme sa collègue Maryse Mainier du Bizot. Catherine Donzelo-Tétaz, maire de Grandfontaine-sur- Creuse, avait choisi de soutenir Rama Yade et Gilbert Marguet, le maire de Gilley, avait parrainé François Baroin. À noter aussi que le sénateur Jean-François Longeot avait choisi de parrai- ner Alain Juppé qui n’a jamais été candidat… n J.-F.H.

Annie Genevard, naturellement, a parrainé François Fillon.

Qui a parrainé qui dans le Haut-Doubs ?

l François Asselineau : - Régis Bouchard, maire de Laviron. - Philippe Franchini, maire de Belleherbe. - David Vivot, maire de Vennes. - Christine Gaiffe, maire de La Sommette. Jacques Cheminade : - Dominique Rondot, maire du Barboux. - Stéphane Vermot, maire de Bonnétage. - Patrick Laithier, maire des Gras. - Jean-Marc Lerat, maire de Plaimbois-du-Miroir. l

l Nicolas Dupont-Aignan : - Éric Humbert, maire du Luhier. - Jérôme Renaud, maire du Narbief. - Vincent Lachat, maire délégué de Glère. - Jean-Pascal Renaud, maire du Mémont. François Fillon : - Jean-Marie Binétruy, président de la commu- nauté de communes du Val de Morteau. - Adrien Pellegrini : maire de La Longeville. - Alain Petit : maire de Fournets-Luisans. - Annie Genevard, députée de la Vème circons- cription du Doubs. - Dominique Mollier, maire de Villers-le-Lac. - Claude Brisebard, maire de Longemaison. - Michel Devillers, maire de Landresse. l

l Jean Lassalle : - Pierre Combe, maire d’Aubonne. - Bernard Prétot, maire de La Bosse.

V A L D E M O R T E A U

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Immobilier Plus de 100 biens immobiliers à louer rien que sur Morteau Le marché de la location est en berne. Deux facteurs principaux expliquent le phénomène : le ralentissement en Suisse et l’abondance de programmes neufs ces dernières années. Le point avec un professionnel de l’immobilier.

L’ agence Swixim à Mor- teau, principal acteur en matière de gestion locative, dispose actuel- lement de près de 70 biens immobiliers immédiatement dis- ponibles à la location ! Rien que sur Morteau, si on cumule les offres de toutes les agences, on dépasse très vite les cent annonces. Il suffit de faire un tour sur le site “leboncoin” pour s’en persuader. Un record. Pour

Et ce qui inquiète les profes- sionnels de l’immobilier, c’est que la situation semble perdu- rer. “Ce phénomène a commen- cé fin 2015. On espérait que la situation se rétablisse, ce n’est pas encore me cas” poursuit Alain Choquet. Ce phénomène de surabondan- ce de biens s’explique aussi par d’autres facteurs. Notamment le fait que sur Morteau, plu- sieurs gros programmes immo-

Le logement idéal des Français L e réseau Century 21 vient de publier une étude sur “le logement idéal des Français”. Il en ressort plu- sieurs points qui confirment cette tendance à délaisser les logements anciens. 63 % d’entre eux préfèrent un loge- ment moderne. “Ils rejettent massivement les habitats d’après-guerre et privilégient en deuxième choix l’ancien (avant-guerre) ou le récent (décennie 70-90).” Concer- nant les équipements, si plus d’un tiers des sondés plébis- citent les étages supérieurs, ils ne le conçoivent plus sans la présence d’un ascenseur. En matière de chauffage, s’ils résident en immeuble, les Français préconisent le chauf- fage individuel pour 76 % d’entre eux. n

le responsable de l’agen- ce Swixim Alain Cho- quet, cette situation est inédite. “On avait connu en 2009 une situation un peu semblable, mais moins prononcée. Une

biliers neufs ont appor- té des dizaines de biens sur le marché : la Canopée avenue De Gaulle, l’immeuble Pel- legrini rue René-Payot ou encore le program-

La Résidence, un immeuble prisé malgré son âge.

Le marché de la location est en sous-régime. Les appartements des années soixante-dix ont moins la cote.

me Altus rue de la Chaussée. Les investisseurs et les loca- taires ont privilégié ces appar- tements neufs au détriment du parc plus ancien, vieillissant. Les anciens programmes - Eaux Vives, Chardons, Gentianes, Orbes, Chamois… - ont moins la cote. Ces immeubles des années soixante-dix ou quatre- vingt ne répondent plus com- plètement aux attentes des loca- taires. Une exception cependant

au centre-ville de Morteau : l’im- meuble La Résidence, certes vieillissant, mais qui possède des atouts indéniables : son ascenseur et son emplacement idéal au cœur de la ville. “La Résidence reste un immeuble pri- sé malgré son âge” confirme le professionnel. Le défaut de rénovation des loge- ments par des propriétaires eux aussi vieillissants qui n’ont par- fois plus l’énergie de s’engager

dans des travaux explique aus- si ce déclassement des logements anciens. “La plupart des loge- ments que l’on a à louer sont des F2 ou des F3, des surfaces qu’on retrouve beaucoup dans les loge- ments neufs récemment créés sur Morteau, ce qui renforce enco- re la concurrence. Il faut dire aussi que le marché de la loca- tion se portait tellement bien jus- qu’ici que les propriétaires n’avaient parfois même pas le

quarantaine de logements s’étaient vidés en quelques semaines. Mais à l’été 2010, la situation était revenue à la nor- male. Je ne me rappelle pas avoir connu une telle période. Il est clair que la situation en Suis- se a un lien direct avec ce volu- me de biens à louer. En matiè- re de location, il n’y a pas d’iner- tie, ça se ressent très vite.” En cas de perte d’emploi, un pré- avis peut être raccourci à 1 mois.

temps de donner un coup de pein- ture entre deux locataires” ajou- te Alain Choquet. Cette spirale qui touche le mar- ché de la location n’a pas enco- re atteint le marché du neuf qui reste relativement prospère. Pour ne pas fragiliser encore un peu plus cet équilibre, il ne fau- drait pas que l’économie fron- talière continue à donner des signes de faiblesse. n J.-F.H.

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V A L D E M O R T E A U

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Justice L’affaire qui secoue le monde de la santé et les patients de la région

dés (un homme de 53 ans en 2008 et une femme de 51 ans en 2016). Ces faits avaient fait l’objet de l’ouverture d’infor- mations judiciaires suite à une plainte des familles. Ces cas également survenus à la cli-

de réhydratation. “Au regard du nombre de faits, de la cer- titude que des substances à doses létales avaient été introduites sciemment dans des poches de réhydratation ou de paracéta- mol de ces patients en cours

été mis en examen du chef de sept empoisonnements avec pré- méditation. Il a été ensuite pré- senté au juge de la liberté et de la détention aux fins de place- ment en détention provisoire, sur saisine des magistrats ins- tructeurs, conformément aux réquisitions du parquet. “On n’est pas à l’abri que le dossier s’élargisse et que d’autres faits apparaissent” conclut la magis- trate bisontine. Depuis la révé- lation des faits, l’enquête s’élar- gir à une quarantaine d’autres cas suspects. S’il est reconnu coupable, le praticien bisontin encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Si tous ces cas sont avérés, on aurait là la plus gra- ve affaire d’empoisonnements collectifs que la France ait jamais connue. n J.-F.H.

Les soupçons d’empoisonnement prémédité qui pèsent sur un anesthésiste bisontin de 45 ans ont jeté le trouble jusque dans le Val de Morteau où une famil- le semble être concernée. L’affaire pourrait connaître de nouveaux développe- ments avec l’enquête élargie à une quarantaine de cas suspects !

R arement une affaire liée à la santé publique n’aura secoué autant l’opinion car elle dépas- se largement le microcosme du monde médical. N’importe qui aurait pu, comme ces deux mal- heureux patients décédés, fai- re les frais de ces pratiques qui ont conduit à leur mort. Une chose est certaine : on n’a pas affaire en l’espèce à des erreurs de dosage, ou à des négligences : “Il s’agit sans conteste de mal- veillance” confirme Christine De Curraize, vice-procureure au Parquet de Besançon. L’anes-

thésiste de 45 ans n’avait pas d’antécédent ni de casier judi- ciaire. Rappel des faits. En jan- vier dernier, l’A.R.S. (Agence régionale de la santé) informait le parquet de Besançon de deux “événements indésirables graves” (E.I.G.) survenus les 11 et 20 janvier 2017 sur deux patients de la clinique Saint- Vincent, patients qui avaient pu être réanimés après avoir présenté des arrêts cardiaques en cours d’opération. “Les ana- lyses toxicologiques réalisées sur les poches de soluté de réhy- dratation pour le premier cas et

nique Saint-Vincent avaient permis à chaque fois d’établir un surdosage d’anes- thésiques locaux. “De même, trois autres évé-

de paracétamol pour le second cas permettaient de retrouver de fortes quantités de potassium ou d’anesthésiques, à dose léta- le” réaffirme Christine De Cur- raize. Une enquête préliminaire était en conséquence diligentée et confiée à la police judiciaire de Besançon conjointement à la Sûreté départementale de la police de Besançon. Un rap- prochement était effectué avec deux autres événements indé- sirables graves survenus en 2008 et 2016, à l’issue des- quels les patients étaient décé-

d’opération, l’ensemble de ces procédures étaient jointes à l’ins- truction et requalifiées en faits d’empoison- nements commis avec

Des substances à doses létales

introduites sciemment.

nements indésirables graves sur- venus en 2009, cette fois-ci à la Polyclinique de Franche-Com- té, avaient également fait l’ob- jet d’une enquête préliminai- re” complète le Parquet. L’en- quête avait permis de déter- miner que, dans un cas au moins, des doses inhabituelles de potassium avaient été retrou- vées, là encore, dans une poche

préméditation.” Les investigations, menées sous le contrôle de deux magistrats instructeurs, ont conduit à l’in- terpellation samedi 4 mars d’un médecin anesthésiste ayant exercé au sein des deux cliniques pendant les périodes de temps où les sept événements indé- sirables graves sont survenus. Ce médecin a immédiatement

Réaction L’avocat du médecin contre-attaque L’avocat de l’anesthésiste, M tre Randall Schwerdorffer, s’insurge contre un parquet qu’il juge “intellectuelle- ment malhonnête.” Coup de colère.

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C’est à dire : Dans quel état d’esprit est votre client ? Randall Schwerdorffer : Il est toujours aussi choqué, mais tout aussi combatif. Et en même temps, il a parfaitement conscience qu’il a les enquêteurs de la P.J. contre lui et le parquet contre lui. Il espè- re avoir des juges d’instruction impartiaux. Mon client est dans un système qui joue contre lui. Il n’a même pas eu encore accès à son dossier. Càd : Comment expliquez-vous qu’il y ait tous les faisceaux d’indices qui se sont accumu-

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lés contre lui selon la procureure et cette requalifica- tion des faits en soupçons d’empoisonnement volontaire ? R.S. : Le problème le plus méprisable est que la procureure de la République a tous les droits, y compris celui d’avancer des arguments sans même que la défense puisse y apporter une contradiction. On ne peut pas se battre à armes égales contre une procureure qui abuse de ses pouvoirs en utilisant la pos- sibilité que lui donne la loi pour faire passer un message qua- siment de culpabilité. Càd : Mais sur les faits ? R.S. : Il existe une cinquantaine de cas d’événements indési- rables graves (I.E.G.) recensés sur la période en ce qui concer- ne les deux cliniques. Sur les 7 pour lesquels mon client est pour- suivi, 3 déjà avaient fait l’objet d’une enquête qui n’avait rien donné. Les 4 autres cas s’étalent de 2010 à 2017 et on en déduit que cet anesthésiste serait un “serial empoisonneur” alors qu’il a pratiqué 2 000 anesthésies durant cette période ! Le par- quet a une telle facilité d’accabler une personne ! Et pourquoi les anesthésistes impliqués dans les 40 autres I.E.G. ne seraient pas mis en cause ? Il ne faut pas que le parquet oublie qu’il n’est pas un juge, mais qu’une partie à ce procès. Pour moi, le par- quet ne dit pas la vérité. Son argumentation est intellectuelle- ment malhonnête. Càd : Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer cela ? R.S. : La clinique Saint-Vincent a annoncé qu’elle mettait désor- mais en place des mesures de sécurité. Cela signifie donc que ces mesures n’existaient pas jusqu’ici. Comment pouvoir alors affirmer qu’auparavant, seul cet anesthésiste aurait eu accès aux poches incriminées alors que tout le monde y avait accès avant. Et pourquoi ces poches n’auraient-elles pas été conta- minées en amont, par le laboratoire par exemple ? Il ne suffit pas d’accuser quelqu’un de meurtre pour qu’il soit un meurtrier. J’en suis à mon 11 ème acquittement. Je compte bien faire citer des personnes qui apporteront leur témoignage sur le travail de cet anesthésiste. n Propos recueillis par J.-F.H.

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Ouverture de classe à Montlebon, fermeture conditionnelle à Morteau Éducation L’académie de Besançon dévoile les contours de la rentrée scolaire prochaine. Qui sont les per- dants ? Qui sont les gagnants ?

L a bataille des chiffres ne fait que commencer. Chaque année au mois de mars, l’académie de Besançon publie la liste des fer- metures “fermes” de classes et des fermetures condition- nelles. Cela crée souvent des manifestations acerbes comme ce fut le cas dernièrement à La Longeville dans le Saugeais. Elle livre également la liste des ouvertures fermes dans le Classement des lycées : Morteau au top Le ministère de l’Éducation nationale a publié le 22 mars ses “indicateurs de résultats des lycées”. À la fois palmarès et outil d’analyse, cet état des lieux permet de distinguer les lycées les plus performants au Bac, mais aussi ceux qui accompagnent au mieux les lycéens jusqu’à l’épreuve fina- le. Le lycée des Augustins à Pontarlier (privé) est 1 er , celui de Saint-Jean (Besançon - pri- vé) est second. Le lycée Edgar- Faure est 3 ème et 1 er établis- sement public. n

département tout en insistant sur le fait que “les moyens sont en augmentation sensible” témoigne l’inspection acadé- mique du Doubs. Dans la car- te scolaire départementale, 17 postes supplémentaires sont alloués au Doubs malgré une démographie scolaire en bais- se (- 272 élèves). Redouté ou espéré, le couperet est donc tombé. Bilan dans le département : 26 ouvertures fermes (11 conditionnelles) sont prévues par l’inspecteur d’aca- démie pour 31 fermetures fermes et 31 conditionnelles. Ainsi, Guyans-Vennes et Vau- clusotte vont perdre chacun d’entre eux une classe. En bal- lottage défavorable, on retrou- ve l’école du centre de Morteau qui pourrait perdre une de ses classes (elle en comptabilise 6). Les écoles de la Rêverotte à

Les ouvertures et fermetures de classe en primaire et maternelle sont connues.

te), Charquemont (9 ème ), Mont- lebon (4 ème poste). “C’est tou- jours une satisfaction mais à nous de bien gérer pour les années à venir. On reste sereins mais nous savons que l’objectif

maternelle. Elle se réjouit éga- lement du fonctionnement de la classe U.L.I.S. (Unités loca- lisées pour l’inclusion scolaire), “une belle réussite d’intégration. J’espère que cela donnera envie à d’autres collectivités” témoigne l’édile. Cette classe est ouver- te aux enfants atteints de

troubles autistiques, une pre- mière dans l’académie. À noter la fermeture adminis- trative de l’école de Flange- bouche conditionnée au regrou- pement de l’ensemble des classes sur un site géographique unique à court ou moyen ter- me. L’école de Loray devient

école primaire intercommuna- le. Le maintien des deux sites de scolarisation est assuré. Concernant les collèges, une légère progression démogra- phique est annoncée avec 21 943 élèves, soit 318 élèves de plus que l’an dernier. n E.Ch.

Pierrefontaine-les- Varans, Gilley et Épenoy, sont égale- ment sous le coup d’une fermeture conditionnelle. Un

est de garder des effectifs constants. Dans le nouveau lotissement, deux collectifs, peut-être trois, vont nous

“Toujours une satisfaction” dit Catherine Rognon.

Aventure

comptage sera réalisé le jour de l’ouverture, moment crucial. Sont concernés par les ouver- tures de classe : Arçon (ouver- ture d’un 5 ème poste), Bonné- tage (ouverture d’un 6 ème pos-

apporter un vivier d’enfants” indique Catherine Rognon, mai- re de Montlebon. La commune qui a complètement rénové son groupe scolaire se félicite de cette ouverture d’une classe de

Originaire de Fuans, professeur d’histoire-géographie en Côte-d’Or, Sandri- ne Jacquot s’apprêtent à partir avec ses élèves pour une seconde expédition au Groenland, pour un voyage pédagogique hors du commun. 50 élèves de la région au Groenland

“N ous avons vu des aurores boréales tous les soirs. Un spectacle magique !” s’enthousiasme enco- re Sandrine Jacquot. Avec son collègue prof de S.V.T. Rodolphe Pestel, ils ont emmené 25 élèves

au Nord du cercle polaire. “C’était aussi un projet cultu- rel. Les élèves ont découvert une culture différente. De nom- breuses activités ont été pro- posées tout au long du voyage afin de créer du lien entre les adolescents : tournoi de sport, randonnée, ateliers créatifs, ini- tiation aux jeux Inuits, prépa- ration de repas traditionnels de chaque pays” ajoute Sandrine Jacquot. Les collégiens rece- vront début avril la visite des jeunes Groenlandais et un deuxième groupe d’élèves fran- çais partira à nouveau au Groenland à partir du 24 avril. Accompagnés par l’association Bourgogne-Nature et le Parc naturel régional du Morvan, les résultats des recherches et l’in- vestissement des élèves seront publiés dans l’outil pédagogique Bourgogne-Nature junior (http://junior.bourgogne-natu- re.fr/fr/). Renseignements com- plémentaires sur www.faune- de-demain.eu n

400 euros aux familles pour compléter le budget” indique Sandrine Jacquot. Plus qu’un simple voyage sco- laire, cette expédition au Groen- land impliquait plusieurs par- tenaires scientifiques comme

de troisième des col- lèges de Liernais et Saulieu (Côte-d’Or) pour une expédition scientifique et cultu- relle hors du commun. Ce projet est né dans la mouvance de la

un laboratoire norvé- gien, un spécialiste de l’Arctique et des scien- tifiques locaux. “Le pro- jet consistait notam- ment à constater l’im- pact du réchauffement climatique sur les popu-

Étudier de près la biodiversité

de cette contrée.

C.O.P.21 en décembre 2015. Plus d’un an de démarches auprès des instances régionales et euro- péennes auront été nécessaires pour réunir l’énorme budget dévolu à ce projet à plus de 200 000 euros. “Nous avons été financés par l’Europe, par le Conseil départemental de Côte- d’Or et par le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. L’idée était d’emmener tout le monde, ou personne. Nous avons demandé une participation de

lations de renards roux, une espèce également présente dans notre région, et les renards arc- tiques. Avec le réchauffement, les renards roux remontent de plus en plus vers le nord et se confrontent aux renards arc- tiques, plus petits, qui sont des proies pour eux” note l’ensei- gnante. L’expédition dans cet- te partie ouest du Groenland a également permis d’étudier de près la biodiversité de cette contrée boréale située à 300 km

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Les lycéens d’Edgar-Faure montent sur les planches Morteau Jeudi 13 et vendredi 14 avril, 23 élèves inscrits à l’atelier théâtre joueront “Les pas perdus” au théâtre de Morteau. Entrée libre le vendredi soir.

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L es mercredis après-midi, les couloirs du lycée Edgar- Faure de Morteau réson- nent peu. Les élèves sont ren- trés chez eux. Un calme appa- rent. Dans l’une des salles de classe de l’établissement, 23 élèves ont transformé l’espace en scène de théâtre pour répé- ter “Les pas perdus”, la pièce de théâtre qu’ils présenteront devant leurs camarades et le public jeudi 13 et vendredi 14 avril au théâtre de Morteau. “On a la pression car certains

seconde, première ou termina- le, générale ou technologique, garçons et filles se retrouvent dans ce projet grâce à l’appui de Vanessa Vogel, Yann Capelli, Gilles Bolle-Redat, professeurs de mathématiques et sciences et Sabrina Chopard (professeur de lettres). La pièce durera 1 h 30. “On sui- vra un instant de vie de per- sonnalités différentes qui ont un point commun : elles sont toutes sur le quai d’une gare” dévoile Vanessa Vogel. Les profs don- nent de leur temps de libre. Les costumes sont réalisés par Char- lotte Dumez. Les décors seront installés sur la scène du théâtre. Des musiciens seront également sur la scène. Un bon moment en perspective préparé minutieu- sement par les comédiens obli- gés d’alterner entre répétitions et Bac blanc pour certains d’entre eux. n “Les pas perdus” les 14 et 15 avril au théâtre de Morteau. Ouvert au public vendredi 15 avril (20 h 30), entrée libre.

nous demandent si notre pièce sera aussi bien ce que celle de l’année dernière” résume Léa. Ils s’entraînent pour assurer. L’an dernier, l’atelier théâtre avait joué quatre représenta- tions devant 300 personnes ! Sont invitées toutes les classes du lycée, la soirée du vendredi soir étant ouverte à tout public (entrée libre). Depuis septembre dernier, les élèves ont pris sur le temps sco- laire pour s’engager dans cet- te troupe de théâtre. Élèves de

contact@avocat-denisleroux.com

Musique

Une chorale s’est montée à la M.J.C. de Morteau animée par Stéphane Roussel depuis mars dernier. Toutes les voix sont les bienvenues… Une chorale pop-rock pour petits et grands à la M.J.C.

La troupe de théâtre du lycée de Edgar-Faure de Morteau.

L es répétitions viennent de débuter depuis début mars à raison d’une séance par semaine. Au piano, Stéphane Roussel donne

chorales du secteur” dit-il. Le premier enregistrement est pour le moins remarquable. Pas, ou peu de fausses notes. Stéphane travaillera avec Kari- ne Foucard-Poveda qui réali- sera la mise en scène du spec- tacle. L’objectif à terme sera de regrouper les deux chorales, celle des enfants, celle des adultes. Les jeunes ont testé leurs voix sur des chansons de Disney. Les adultes ont choi- si d’autres répertoires à conso- nance pop-rock ou des com- positions de Stéphane. n

projets liés à la culture à se déve- lopper. Nous allons créer un spec- tacle dans le cadre des 50 ans de la M.J.C. qui se déroulera le 23 septembre.”

le rythme. Les élèves chantent en chœur. Depuis quelques semaines, une nou- velle animation est proposée à la M.J.C. de Morteau : il s’agit

Stéphane Roussel, fort de plus de 10 années d’expérience en comé- die musicale en Fran- ce, en Suisse et à Londres, apporte ses connaissances musi-

L’objectif à terme sera de regrouper les deux chorales.

d’une chorale “pop rock”. Lan- cée début mars, elle est ouver- te aux adultes qui répètent le lundi soir, et aux enfants dès l’âge de 10 ans le mercredi après- midi. “C’est une nouveauté pour la M.J.C., relate Léa Brisbard, directrice. Stéphane Roussel est venu nous proposer de créer ce projet. L’idée nous a séduits car nous sommes là pour aider les

cales. Une quinzaine d’adultes participe. “Ce sont - pour l’ins- tant - des jeunes femmes qui viennent car elles ne se recon- naissent pas dans les autres

Chorales pop-rock jeunes et adultes à la M.J.C. de Morteau Lundi de 18 h 30 à 20 h 30 pour les adultes et le mercredi 13 h 30 à 15 heures Renseignements au 03 81 67 04 25 L’adhésion à la M.J.C. est nécessaire : 10 euros

AGRI JARDIN PHILICOT 26, rue de l’Helvétie - 25500 MORTEAU Tél. 03 81 67 25 12 - Fax 03 81 67 54 42

Les enfants séduits par la chorale “pop-rock” à la M.J.C. de Morteau.

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