Journal C'est à Dire 104 - Octobre 2005

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P L A T E A U D E M A Î C H E

MAICHE Salle des fêtes

Vendredi 4 Novembre 17h/22h Samedi 5 Novembre 10h/22h Dimanche 6 Novembre 10h/20h

En règle générale un adulte, même s’il ne porte pas de lunettes, devrait consul- ter un ophtalmologue tous les 5 ans minimum. Un enfant ou une personne ayant des antécédents de maladies oculaires dans sa famille, une personne ayant du diabète, une personne ayant un début de cataracte, devrait consulter tous les ans au minimum. Actuellement le délai pour avoir un rendez-vous chez un ophtalmologue en France dépasse très souvent les 6 mois d’attente.

Donc prenez vos précautions et prenez rendez-vous avec l’avance nécessaire.

Si vous n’arrivez pas à obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue. * NOUS NE POUVONS PAS :

Faire un contrôle médical de vos yeux. C’est à dire contrôler la tension oculaire, détecter un glaucome, ou une cataracte, ou toute autre maladie de vos yeux. * MAIS NOUS POUVONS : - Grâce à une frontofocomètre électronique, mesurer la puissance de vos lunettes afin de connaître les éléments de votre dossier visuel, même si vous n’êtes pas encore client chez nous. - Grâce à un auto kérato-réfractomètre, faire un dépistage de votre vue et ainsi savoir si vous avez besoin de changer vos verres de lunettes ou tout simple- ment si vous avez besoin de lunettes. - Remplacer vos lunettes si vous les avez cassées, et vous fournir les factures néces- saires afin de bénéficier du remboursement de votre complémentaire santé. NE JOUEZ PAS AVEC VOTRE VUE, CONSULTEZ RÉGULIÈREMENT UN OPHTALMOLOGUE, RENDEZ-VOUS CHEZ VOTRE OPTICIEN SI VOUS AVEZ LE MOINDRE DOUTE SUR VOS CAPACITÉS VISUELLES

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A

La grogne du maire de Maîche contre la disparition des services publics Plateau de Maîche Trésoreries, perceptions, Assedics, E.D.F.… Depuis vingt ans, de nombreux services publics ont fermé sur le Plateau de Maîche. Et Joseph Parrenin craint que le mouvement ne continue.

“L a méthode est scandaleuse et on a voulu réagir tant sur la forme que sur le fond. Si l’État vou- lait un sondage, il pouvait se le payer” , tempête Joseph Par- renin. Le maire de Maîche, à la tête de la fédération dépar- tementale des élus socialistes et républicains, a écrit ces der- niers jours au premier ministre pour faire part de sa colère. En cause, un questionnaire que le maire devait remettre à ses administrés pour une consul- tation sur l’avenir des services publics en zone rurale. Diffusé par la préfecture, le question- naire demandait notamment aux citoyens de sélectionner les cinq services “indispensables en milieu rural” parmi une lis- te de quinze propositions et de choisir entre “une offre de ser- vices publics moins proches mais garantissant une qualité d’ac- cueil accrue” ou “une offre de services publics de proximité avec une moindre qualité de ser- vices.” Des questions jugées tendan- cieuses par certains élus qui y voient “un sous-entendu, selon lequel la proximité ne serait pas

ge des locaux, quand cela est nécessaire. Elle n’est pas hos- tile non plus au transfert d’une partie des services publics, com- me la Poste par exemple, à des commerçants de proximité, “puisque les permanences quelques heures par semaine n’est pas un fonctionnement satisfaisant. Mais on reste vigi- lant, il ne faut pas que ce soit un transfert de charge et que l’État et les entreprises en pro- fitent” , reprend Joseph Parre-

une bonne chose. Quant à demander aux gens s’ils pré- fèrent garder la mairie ou les services de la D.D.E., c’est idiot” , ajoute Joseph Parrenin, qui dans sa commune a préféré ne pas diffuser le questionnaire et souhaiterait un véritable débat sur le sujet. Les élus craignent surtout que la disparition des services publics ne s’accentue dans les villages et petites villes. “Si on remonte vingt ans en arrière, la

Joseph Parrenin craint que la disparition de certains services publics ne pénalise financièrement les petites communes.

nin. L’élu craint que la disparition de cer- tains services publics ne pénalise financiè- rement les petites communes. Si la D.D.E. de Maîche est pour l’ins-

liste des services déjà disparue est longue. Avant, il y avait un tré- sor public à Belleher- be, une perception à Damprichard, les Asse- dics avaient des bureaux sur Maîche…” ,

La D.D.E. de Maîche est pour l’instant assurée de rester.

détaille Joseph Parrenin. Le maire se bat en ce moment dans sa commune pour rouvrir un jour par semaine une perma- nence des Assedics, “pour venir en aide à ceux qui n’ont pas tou- jours de moyens de transport pour faire leurs démarches” , sans résultat pour le moment. Et des discussions sont en cours avec E.D.F. qui veut fermer son bureau de Maîche. La mairie se dit prête à assumer la char-

tant assurée de rester, à Bau- me-les-Dames, le service d’ur- banisme a lui été supprimé. Le maire de Maîche a fait ses cal- culs. Si la même chose avait lieu dans sa commune, “cela voudrait dire 3 % d’impôts en plus. Car la commune serait obligée de créer des postes pour gérer son urbanisme. Alors, il faut qu’on fasse de la résistan- ce.” O S.D.

En revanche, il n’est pas hostile au transfert d’une partie des services publics, comme la Poste par exemple, à des commerçants de proximité.

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