La Presse Pontissalienne 154 - Août 2012

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AOÛT 2012 N° 154

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

HAUT-DOUBS ROUTES MYTHIQUES DU LES

SAPINS, COMTÉ, G.T.J., ABSINTHE,

ESCLAVAGE, COURBET…

LE DOSSIER en p. 13 à 17

L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 À la découverte des HÉBERGEMENTS “DÉCALÉS” DU HAUT-DOUBS

LE CAHIER SPÉCIAL ÉTÉ p. 28 à 34 ANIMATIONS : le Haut-Doubs en fêtes Sur sept pages, un concentré de toutes les animations qu’il ne faut pas rater cet été dans le Haut-Doubs.

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Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 154 - Août 2012

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Le loup, un an après

La Voie Verte de nouveau au banc des accusés L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Pause Mesdames Messieurs les “geeks”, débran- chez ! Lâchez vos “tweets”, votre “mur” et vos “amis”, c’est l’été. Il est temps de retrouver vos autres amis, les vrais, dans la vraie vie. Quelle tristesse de consta- ter à l’hôtel ou même au camping, ces accros qui emportent entre leur transat de plage et leur crème à bronzer, leur sacro-saint portable, qu’il soit ordinateur ou téléphone, pardon smartphone. Que n’ont-ils à rater sur la toile, quel e-mail vital doit-il leur arriver pour que dans le hall de l’hôtel, en tongs, ou à la récep- tion du camping, ils ne sortent plus jamais sans lui ? L’été est là, c’est sans doute le moment pour tenter un petit sevrage non ? Si naturellement les technologies de l’information ont révolutionné nos vies - nous ne dirons sans doute pas le contrai- re - elles en ont également profondé- ment bouleversé les relations, de l’homme à la technologie, sans doute aussi de l’homme à l’homme. Internet nous don- ne tout et tout de suite. Un tweet, et c’est le sommet de l’État qui vacille. Une info lâchée sur Facebook et c’est une carrière qui peut être ruinée. Une infor- mation non vérifiée balancée à la hâte et c’est l’honneur, parfois la vie d’un hom- me qui peut basculer. Les nouvelles tech- nologies de l’information risquent peut- être, comme l’a justement qualifié le sociologue Joël De Rosnay, de faire de nous des “infobèses”, c’est-à-dire des “obèses de l’information”, tellement gavés de nouvelles, sans hiérarchie, sans mise en perspective et sans filtre, que l’on ne les digérera plus. Au final, cette société de l’information à outrance risque bien de devenir une autre forme de pollution. Sans parler des dégâts irréparables que ce flux continu d’informations lâchées en toute inconscience risque de produi- re chez ceux qui pensent détenir entre leurs doigts la panacée du progrès. Cet- te petite digression que d’aucuns quali- fieront de rétrograde, c’est juste pour rappeler, sur un ton plus léger, qu’il n’est nul besoin de portable ou de compte Twitter pour profiter cet été des charmes intemporels du Haut-Doubs. Nul besoin de soleil osera-t-on même dire en cette première partie d’été pour le moins capri- cieuse. Mais sans soleil, et sans mer, notre région a paradoxalement tant de chaleur à offrir à ses hôtes. Il suffit à la lecture de ce numéro de feuilleter les pages d’animations, de flâneries et d’hébergements différents qui s’offrent aux visiteurs, pour s’en persuader. Alors un seul conseil, débranchez. Il y a tant à faire dans le Haut-Doubs cet été, sans Internet. Bonnes vacances à tous. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Juillet 2012 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Douanes suisses, associations, offices de tourisme et organisateurs.

L e collectif “Contre la Voie Verte mais oui à une bande cyclable” n’a guère pu se faire entendre lors de la journée sans voiture du 1 er juillet qui fut particulièrement arrosée donc désertée. Les résistants n’ont pas lâché le mor- ceau. Plusieurs recours gracieux ont d’abord été déposés suite à l’arrêté d’utilité publique du 5 décembre 2011. Ils ont tous été rejetés par le préfet. Le collectif a saisi le 20 avril der- nier le tribunal administratif en déposant deux recours simultanément. “On conteste l’utilité publique du projet pour deux motifs princi- paux : le coût et le problème de sécurité. Com- me ces actions ne sont pas suspensives, on étudie l’éventualité d’engager un sursis à exé- cution. Cette procédure bloquerait toute opé- ration jusqu’au rendu de la décision. Ceci pour éviter des dommages irréversibles” , explique Jean-François Thirode du collectif. Les critiques autour de ce projet sont toujours les mêmes. Elles dénoncent l’abus de langa- ge duConseil général du Doubs en s’appropriant une Voie Verte qui n’en est pas une. “Il y a une vraie tromperie. 70 % du trajet est hors site propre” , martèle à qui veut l’entendre Rémi

Gindre, autre membre du collectif. Le projet du Département cumule les contraintes et les inconvénients selon eux. Il concerne seule- ment une partie du tour du lac. “Les alternats, rétrécissements et ralentisseurs poseront de réels problèmes de circulation notamment vis- à-vis des riverains et des usagers” , poursuit Denis Bauquier, absolument pas convaincu par les retombées économiques telles qu’elles sont annoncées par le maître d’ouvrage. Le collectif préconise une solution alternative moins onéreuse et surtout plus pragmatique. Elle se traduirait par la réalisation d’une ban- de cyclable autour du lac, matérialisée par une surlargeur latérale de la voirie. Les promeneurs continueraient à emprunter le sentier piéton. “On propose d’aménager également des par- cours spécifiques pour les personnes à mobi- lité réduite et les poussettes sur les chemins plats ou à faible déclivité” , conclut Jean-Fran- çois Thirode. L’affaire se traite désormais sur le plan judi- ciaire. Les plaignants sont prêts à aller jus- qu’au bout en faisant appel d’un jugement qui ne leur serait pas favorable.

Depuis un an, plus de nouvelles du loup à Chapelle- d’Huin. Mais on en reparlera avant la fin d’année. P ile-poil un an que le loup montrait son pelage à Chapelle-d’Huin. Entre

appris” avec ce retour du loup qui créa des tensions entre le milieu agricole et les éco- logistes. Il y a bien eu quelques témoignages de réapparition de l’animal dans la vallée du Doubs, jamais confirmés par les spécialistes. En revanche, “il est passé aux Molunes dans le Haut-Jura en avril. Il a été vu” émet Patrice Raydelet, du réseau Loup. L’animal va pourtant faire (re)parler de lui… d’ici la fin de l’année. Un colloque inter- national réunira samedi 15 décembre à Lons-le-Sau- nier la France, Suisse, Italie, Espagne, Suède et Rouma- nie sur le thème “Vivre avec les grands prédateurs”. De nombreux intervenants, dont Éric Marboutin, seront pré- sents pour évoquer le loup, le connaître, comment coha- biter avec lui, comment pro- téger les troupeaux, comment utiliser et valoriser l’image du prédateur pour attirer des tou- ristes… Lynx et ours seront également évoqués.

juillet et septembre 2011, le canidé aux dents longues avait semé le trouble en atta- quant 44 animaux, en tuant 16, en blessant 26. Person- ne n’a oublié. Sa dernière incursion dans le troupeau remonte à la nuit du 4 sep- tembre 2011, date à laquel- le l’éleveur et son fils ont pro- cédé au tir de défense pour l’éloigner du troupeau. L’animal a-t-il été touché ? “En tout cas, on ne l’a plus revu” dit Thierry Maire, l’éleveur qui a payé un lourd tribut. “J’ai été indemnisémais toutes les pertes indirectes n’ont pas été prises en comp- te. Mes brebis ont eu des retards dans les agnelages, dit-il. Sur un lot attaqué par le loup, j’ai eu une moyenne d’1,2 agneau alors qu’il était d’1,6 sur un lot non attaqué. Et le taux de fécondité a bais- sé.” L’éleveur, plus serein cet été, assure qu’il a “beaucoup

Les plaignants sont prêts à aller jusqu’au bout pour contester le projet de voie verte.

Ne laissez pas les cambrioleurs gâcher vos vacances

auprès des forces de l’ordre, “non seulement sur l’aspect préventif mais également sur les atti- tudes à adopter face aux cambriolages” ajoute la préfecture. Malgré l’existence de cette opération, la pré- fecture juge bon de rappeler quelques consignes de sécurité élémentaires : “veiller à la bonne fer- meture des issues (portes, fenêtres, volets, caves, garage…), ne pas laisser ses clés n’importe où, notamment dans la boîte aux lettres, ne pas indi- quer sur le trousseau ses coordonnées, ne pas laisser d’objets de valeur visibles de l’extérieur, ne pas laisser de messages indiquant votre absen- ce sur le répondeur, aviser ses voisins de confian- ce de l’absence.” L’inscription à l’opération est gratuite. Avec tous ces conseils avisés, partez en vacances l’esprit plus tranquille.

L’ opération “Tranquillité Vacances” menée depuis plusieurs années par les services de l’État, police et gendarmerie, est recon- duite cette année durant toute la pério- de estivale. Le principe est simple comme le rap- pelle la préfecture du Doubs : “Toutes les personnes quittant leur domicile de façon prolongée pen- dant cette période pourront en bénéficier sur simple demande après avoir complété un impri- mé d’inscription au sein de leur commissariat ou de la brigade de gendarmerie dont ils dépen- dent.” L’opération “Tranquillité vacances” per- met de déclencher une surveillance de son habi- tation. Dûment informées, les patrouilles sécuriseront les habitations en procédant à des passages fréquents, signalés par dépôt de bor- dereau dans les boîtes aux lettres. Par ailleurs, à la gendarmerie pour le secteur rural ou au commissariat de police de Pontarlier pour ceux qui vivent en agglomération, les per- sonnes prévoyant de partir en vacances pour- ront aussi s’informer des consignes de sécurité

Partir en vacances l’esprit tranquille, c’est facile avec cette opération gratuitement disponible.

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L’INTERVIEW DU MOIS

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MUSIQUE

Festival de la Paille 27 et 28 juillet à Métabief Pour ne pas rester sur la paille Le Festival de la Paille attire une fois encore les grands groupes du

le festival ait refusé un chèque d’un sponsor… Expliquez-nous ? A.B. : Nous avons refu- sé deux marques de bières qui amenaient les buvettes, les bois- sons gratuites, les hôtesses. Il y a eu débat au conseil d’administration mais nous voulons préser- ver cette différence, cel- le d’être à Métabief dans un lieu protégé avec une ambiance spé- ciale. C’est une ambian- ce avec les pieds dans l’herbe… Si on veut garder cette image, c’est en travaillant avec les acteurs locaux. On fait participer tout le monde à Métabief et on ne veut pas être les “rapiats”. Exemple :

L.P.P. : Parlez-nous de la programmation. Quel- le est la plus grosse tête d’affiche des deux jours ? A.B. : Nous sommes essentiellement sur du rock féminin avec beaucoup de musiques de publicité comme Izia (Petit Bateau), Brigitte (Blédina-Lancôme), Irma (google), Chinese Man. L.P.P. : Pour attirer ces artistes, combien faut- il débourser ? Entre 30 000 et 40 000 euros ? A.B. : Non, c’est moins que ça. J’ai un budget artistique de 75 000 euros. Je suis une “râpe” (sic). Les groupes régio- naux font un effort financier et en contrepartie on les met en évidence grâce à de bonnes conditions de son. On les fait décoller. Nao et Aldebert ont joué chez nous. L.P.P. : Les artistes demandent toujours plus de cachet et réagissent parfois comme des enfants gâtés. Avez-vous eu des soucis avec des groupes depuis 11 ans ? A.B. : Des groupes nous ont demandé une marque spécifique de savon, des couleurs de serviette, des hôtels trois étoiles, des menus végétariens. Cer- tains groupes (de reggae notamment) sont aux antipodes de ce qu’ils chan- tent. Ils n’ont pas de respect envers le bénévole. Ils sont une quinzaine de bénévoles à se démener, à préparer des repas même en pleine nuit. Il y a eu de très bons souvenirs comme avec le groupe les Ogres de Barback. L.P.P. : Parlez-nous des réservations et des tarifs ? Est-ce le bon tarif ? A.B. : Début juillet, nous étions à 70 % de réservation supplémentaire, com- paré à la même époque. On devrait fai- re le plein. C’est énorme. Concernant le tarif, ce sont des prix très bas (23 euros en pré-vente, 28 euros sur place, 36 et 42 euros pour le Pass 2 jours). Il y a des réductions possibles. L.P.P. : Ce prix va-t-il augmenter ? A.B. : Je ne sais pas. Mais nous voulons que la Paille reste accessible aux familles. L.P.P. : A l’avenir, comment voyez-vous votre festival ? A.B. : Nous voulons le stabiliser. Nous voulons organiser un troisième jour axé sur le jeune public le dimanche après-midi en collaboration avec les enfants des écoles du secteur (Mouthe- Métabief) en créant un spectacle en collaboration avec une tête d’affiche. Malheureusement, faute de moyens, nous n’avons pas pu concrétiser ce pro- jet. L.P.P. : Métabief reste le meilleur le lieu pour cette fête et à propos, rappelez-nous l’origine de “la Paille” ? A.B. : Oui. Nous avons une convention de quatre ans avec la mairie. Ce site est le meilleur. “La Paille” vient de l’appellation du Haut-Doubs : “Se prendre une paille.” L.P.P. : Et les bénévoles, sont-ils toujours au rendez-vous ? A.B. : Oui mais nous avons des diffi- cultés à trouver des bénévoles quali- fiés. On est 70 durant une semaine et 200 le week-end. L.P.P. : Que peut-on souhaiter à la Paille ? A.B. : Qu’il fasse beau ! Propos recueillis par E.Ch. L.P.P. : Une journée à ne pas manquer ? A.B. : Les deux (rires).

moment. 10 000 spectateurs sont attendus. Malgré la crise, l’organisation s’est payé le luxe de refuser le partenariat avec de grandes marques de boissons alcoolisées. Tout cela pour respecter acteurs et sponsors locaux. Une originalité. Jusqu’à quand ?

L a Presse Pontissalienne : Le Festi- val de La Paille à Métabief semble résister à la crise économique alors que “l’Herbe en Zik” et “Electro- clik” ont disparu,vous plaçant com- me le troisième événement musical derrière les Eurockéennes de Belfort et Rencontres et Racines à Audincourt. Une recette ? Aurélien Bouveret (vice-président de l’association Collectif organisation) : Nous avons une différence, comparé à ces festivals : nous n’avons pas de salariés et n’avons pas pris le risque de nous développer rapidement mais au fil du temps. Le conseil administration de l’association a pris cette décision de n’embaucher personne pour éviter de devoir supporter des charges finan- cières importantes. Quand “L’Herbe en Zik” est arrivée, nous étions déjà à cinq Festivals de la Paille organisés. Nous avons été surpris de voir leur organisation : ils avaient des stands partout, des affiches au top alors que nous nous n’avions jamais pu mettre en place de chapiteau pour accueillir des associations. Ils ont pu le faire grâ- ce à des salariés et aux aides finan- cières des collectivités mais n’ont pas pu pérenniser l’événement. L.P.P. :Vous n’avez donc pas répondu à l’appel des sirènes ? A.B. : Nous avons quand même été tirés vers le haut par ce genre de festivals comme celui des “Chiens à plume”. For- cément, cela donne envie de rivaliser.

nous de concevoir cela, contrairement à d’autres qui ont mis la clé sous la porte. L.P.P. : Et les mécènes, combien donnent-ils ? A.B. : Cela varie. Il y a beaucoup de sponsors. Beaucoup nous donnent de 50 à 100 euros. Si nous avons fait cet appel à mécènes, c’est aussi pour récu- pérer un gros sponsor. Nous ne cra- chons pas sur les petites sommes mais cela nous prend trop de temps d’aller chercher cet argent. Il nous faut vrai- ment un grandmécène. D’ailleurs, nous devons anticiper le désengagement des collectivités. L.P.P. : Comme lesquelles ? A.B. : Pour l’instant, toutes les sub- ventions sont du même niveau que l’an dernier (Conseil régional et général, Métabief, Communauté de communes Mont d’Or-Deux lacs, Les Hôpitaux- Neufs). Avec les sponsors, cela repré- sente 8 % de notre budget (soit envi- ron 24 000 euros). L.P.P. : D’où provient le reste du budget ? A.B. : C’est de l’autofinancement. Nous fonctionnons grâce aux buvettes, au merchandising . Nous faisons tout : les sandwiches, moules-frites, chili con carne et la Metziflette (avec du fro- mage deMétabief). C’est avec ces ventes que nous gagnons. Mais une année avec moins de monde nous mettrait en difficulté.

me une référence du Haut-Doubs ? A.B. : Dans le Haut-Doubs, c’est clair. On peut même dire en Franche-Com- té car nous avons accueilli 10 000 spec- tateurs. En associatif, je n’en vois pas d’autres qui fassent plus de monde que nous…On ne veut pas être lesmeilleurs et tout manger mais collaborer avec les autres. On travaille par exemple avec le Swimming Pool de Baume-les- Dames. L.P.P. : Malgré cette bonne santé, vous avez lancé l’appel à mécènes en début d’année pour récolter de nouveaux fonds. Faut-il craindre pour l’avenir ? A.B. : Financièrement, ce n’est pas impro- bable que l’on ait des soucis à l’avenir même si les comptes sont sains. Avec notre budget qui frise les 300 000 euros, deux années de pluie mettraient à mal

“Que la Paille reste accessible aux familles.”

une association sert les petits-déjeu- ners au camping et réalise ainsi des bénéfices. L.P.P. : Combien ces sponsors étaient-ils prêts à vous lâcher ? A.B. : Environ 10 000 euros… mais derrière il y a plein d’astérisques au contrat. L.P.P. : Vous avez surtout voulu protéger nos boissons locales… A.B. : Effectivement, nous avons refu- sé une marque pour protéger notre “Pontarlier” (rires). L.P.P. : C’est un luxe ! A.B. : Dans les années à venir, ce le sera…Je suis content que l’on ait refu- sé pour l’image. Mais à l’avenir, peut- être devrons-nous accepter ce genre d’offre.

le festival. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. À la différen- ce d’autres, notre équi- pe organisatrice pro- fite de ses relations professionnelles pour faire avancer le festi- val en négociant des prix. Forcément, s’il y a des problèmes de paiement, on ne peut pas dire on ferme l’association et laisser des impayés. Nous sommes obligés d’honorer nos factures. C’est impossible chez

“Un budget de 300 000 euros.”

L.P.P. : Cela semble assez paradoxal que vous

L.P.P. : Aujourd’hui, vous vous estimez com-

Aurélien Bouveret a concocté la programmation

du festival, alléchante et rock.

PONTARLIER

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CYCLISME

Trois étapes en Franche-Comté

La Presse Pontissalienne sur le Tour de France Notre rédaction a suivi l’exploit du Franc-Comtois Thibaut Pinot qui a remporté l’étape Belfort-Porrentruy puis le contre-la-montre Arc-et- Senans-Besançon où Bradley Wiggins a conforté son maillot jaune.

Départ à Arc-et- Senans du Franc- Comtois Arthur Vichot pour 41,5 km contre-la- montre jusqu’à Besançon. Il terminera à 5’ 49” de Wiggins, le vainqueur à plus de 48 km/h de moyenne.

Dans la côte de Saignelégier, de jeunes supporters du Haut-Doubs sont venus encourager les coureurs. La voiture avait été gracieusement mise à disposition par la concession Opel de Pontarlier.

À Trévillers, Bradley Wiggins qui avait pris le maillot jaune la veille lance la poursuite.

Le coureur de Haute-Saône Thibaut Pinot ici vainqueur à Por- rentruy : la révélation du Tour et la fierté des Francs-Comtois.

L’ÉVÉNEMENT

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Les privés font de plus en plus d’efforts pour s’adapter à une demande d’hébergements touristiques toujours plus pointue. En vacances, les tou- ristes cherchent désormais des conditions au moins aussi confortables que leur logement. La Presse Pontissalienne a fait une petite sélection de toutes ces initiatives privées qui contribuent à améliorer l’image du Haut-Doubs en matière de tourisme. Nous avons volontairement occulté les formules d’hébergement classique de type hôtels, qui ont déployé aussi, de gros efforts de mise aux normes, pour nous pencher sur toutes ces initiatives individuelles émanant d’habitants qui ne sont pas à la base des profession- nels du tourisme. Ils ont tout un point commun : la volonté de se démarquer et d’offrir aux visiteurs un visage accueillant du Haut-Doubs. Pour les locaux, nous avons également sélectionné quelques hébergements “déca- lés” situés un peu plus loin, juste au-delà des frontières du Haut-Doubs. OÙ DORMIR CHIC OU DÉCALÉ DANS LE HAUT-DOUBS ?

MÉTABIEF

Les chalets Lou M’Tobie Hébergement : ceux qui y croient Luc Rousselet fait partie de ces acteurs locaux du tourisme qui misent sur des prestations soignées pour attirer et retenir les touristes. À Métabief, a aménagé six gîtes au confort cosy et chaleureux. Impressions. Q uatre chambres spacieuses, deux salles de bains, un vaste salon- séjour avec tout l’équipement nécessaire, des meubles en bois

Luc Rousselet, propriétaire des gîtes Lou

M’Tobie à Métabief.

il faut aussi être très réactif et répondre immédiatement aux demandes des clients potentiels. Ma femme passe au moins deux heures par jour sur Inter- net pour gérer les réservations” ajoute Luc Rousselet qui nuance pourtant son propos sur la situation de Métabief, une commune de plus en plus prisée par les travailleurs frontaliers venant s’installer dans le Haut-Doubs : “Le gros problème ici, c’est la raréfaction des hébergements touristiques qui sont souvent transformés en habitations principales.” Que ce soit les fameux “pagotins” de Métabief ou les hôtels, de plus en plus rares et souvent trans- formés en appartements. L’offre s’amenuise. Les initiatives telles que celles engagées par la famille Rousse- let sont donc les bienvenues, aumoment où les collectivités semblement miser à nouveau sur le développement du tourisme autour du Mont d’Or. J.-F.H.

sentait bien qu’il y avait une demande pour ce type de produits constate Luc Rousselet. On a la chance ici d’avoir deux saisons, l’hiver et l’été, même si ça marche mieux l’hiver. On fait le plein sans souci pour les vacances de février.” Pour les prochaines vacances d’hiver, les gîtes de M. Rousselet, baptisés Lou M’Tobie (du patois local signifiantMéta- bief), affichent déjà complets. Cet été, le remplissage affiche également les 100 % sur les six semaines s’étalant de la mi-juillet à la fin août. Le tarif : 1 500 euros la semaine lors des vacances d’hiver, 750 pendant les vacances d’été pour un chalet 11 personnes.Pourmener à bien son projet le couple Rousselet a pu bénéficier d’aides non négligeables du Département, de la Région et de l’État. Se lancer dans l’hébergement touris- tique, cela ne s’improvise pourtant pas. “De nos jours, non seulement il faut pro- poser des prestations de qualité, mais

Juillet mauvais, août prometteur Les premières tendances de fréquentation fournies par le Comité Départemental du Tourisme du Doubs sont à la hausse par rapport à l’an dernier. Même avec un mois de juillet maussade jusqu’ici.

au style montagnard, la télé écran plat, l’appareil à raclette et le caquelon à fondue. Il ne manque rien dans le gîte construit et aménagé par Luc Rousse- let, commerçant installé à Métabief. On est bien loin du studio exigu avec coin kitchenette où s’entassait toute la famille, formule à la mode dans les années soixante-dix lors du grand boom du tourisme à Métabief. Ici, une famil- le ou un groupe de 11 personnes peut largement prendre ses aises dans un chalet d’une superficie de plus de 100m 2 , tout confort. La famille Rousselet a investi plus d’1million d’euros dans l’aménagement de ces six chalets dont la constrcution a démarré en 2008. Le projet global pré- voit à terme la création de 11 édifices de ce type sur ce terrain de 50 ares. “On

L e Doubs nʼest ni le Var, premier département touristique de Fran- ce, ni la Corse. Pourtant, dʼaprès les toutes dernières tendances fournies par le Comité Départemental du Tou- risme (C.D.T.) du Doubs, notre dépar- tement poursuit son petit bonhomme de chemin en matière de gain de notorié- té. Par rapport à lʼan dernier, cʼest même largement supérieur. “À fin juin, nous étions à + 23 % par rapport à lʼannée dernière à lamême époque. Ces chiffres couvrent la période de décembre à juin en ce qui concerne les locations, les séjours individuels packagés et les séjours groupes” résume Stéphane Gros, res- ponsable de la commercialisation au C.D.T. Selon les estimations du comité, chaque année, un total dʼenviron 2 mil- lions de visiteurs foulent le sol du Doubs pour “environ 6,5 millions de nuitées. On enregistre aussi 1,250 million de visites dans les sites et les musées du Doubs” ajoute le spécialiste. Cette sai- son, le Doubs a bénéficié dʼun très bon hiver du point de vue de la fréquentation après un petit creux en janvier. “Mai a été très fort ainsi que juin, ce qui donne cette très bonne tendance de + 23 %.” En terme de nombre de nuitées dans le

locatif, leC.D.T. en a commercialisé2 500 de plus que lʼan dernier à lamême pério- de. Selon lʼinstitution, les efforts déployés en terme de présence dans les salons du tourisme grand public et les salons professionnels destinés aux comités dʼentreprises notamment commencent vraiment à porter leurs fruits. “On a éga- lement commencé lapromotionduDoubs en tant que terre dʼaccueil de séminaires. Les premiers résultats sont là” ajoute Stéphane Gros en évoquant un récent séminaire dʼun client américain dont les équipes ont passé six jours au centre dʼaccueil Azuréva de Métabief. Pour cet été, les premières tendances sont mitigées. Juillet reste difficile, mais août sʼannonce, comme dʼhabitude dʼailleurs, bien meilleur. Chose nouvel- le cette année : on sent déjà un vrai effet Tour de France dans le Doubs. Après le passage remarqué de laGrande Boucle dans notre département, la saline dʼArc- et-Senans en recueille déjà les premiers fruits. Plus dʼune vingtaine de réserva- tions de lʼhôtel situé dans la saline ont été enregistrées à lʼoccasion du passa- ge duTour. Des Belges, desAutrichiens, des Allemands y ont séjourné… avant de poursuite leur route vers le Sud.

Les chalets accueillent entre 6 et 11 personnes. Rensei- gnements au 03 81 49 40 33.

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MONT D’OR La Petite échelle Tentez l’expérience de dormir sous une yourte Un bon sac de couchage, une lampe de poche, et voilà, vous êtes paré pour aller dormir sous une yourte sur le massif du Mont d’Or.

L’ habitat est précaire, mais l’exotisme est au rendez-vous. Ceux qui veulent s’offrir une nuit dans un endroit insolite

lieu-dit la Petite échelle. Là-haut, on respire à pleins poumons, la vue est imprenable et la nature tranquille. On s’installe en groupe ou en couple

seront servis en déroulant leur sac de couchage sur un matelas dans une des quatre yourtes plantées en altitude sur les contreforts du Mont d’Or, au

Petite échelle. “Je remarque que sou- vent les enfants sont demandeurs de ce genre d’hébergement” observe Nor- bert Bournez. Tout au long de la saison, des anima- tions sont prévues sous les yourtes comme des lectures de contes. Le soir, on prend le repas à l’auberge située à deux pas, avant de venir se coucher, lampe de poche à la main. Le tarif est de 16 euros la nuit, petit-déjeuner com- pris et de 9 euros pour les enfants. Il existe également un tarif groupe. Pour l’instant, la Petite échelle accueille les clients dans ses yourtes, mais à l’avenir, il n’est pas impossible que Norbert Bournez aménage d’autres modes d’hébergement, décalés, mais qui s’inscrivent toujours dans une acti- vité touristique écoresponsable. Renseignements : 03 81 49 93 40 www.lapetiteechelle.com Trois gîtes classés 3 épis Gîtes de France été aménagés sur une ancienne péniche, èrement réhabilitée, amarrée dans un havre de paix sur les rives du Doubs, à quelques kilomètres du cœur historique de Besan- çon. Dʼune surface allant de 37 à 51 m², les gîtes accueillent de 4 à 6 personnes et disposent de tout le confort. Sur le pont, piscine, terrasseéquipéede chaises longues, barbecue… Rens. 06 07 61 30 96 ou 06 87 16 58 17 www.peniche-nadia.com Bienvenue chez Gustave Courbet La vie et lʼart sont de retour dans la ferme familiale des Courbet située dans le village deFlagey,àunquartdʼheurederoutedʼOrnans. Troischambresdʼhôtesclassées4épisgîtes de France ont été aménagées avec goût, mariant meubles de style et décor contem- porainraffiné.DanscettepropriétédesCour- bet, un café-librairie, café de Juliette, rend hommage à sa jeune sœur préférée. Renseignements au 03 81 53 03 60 http://musee-courbet.doubs.fr Nicole et Christian Monnet aidés par leur fils Yves, ont eu lʼidée originale dʼaménager 6 chambres dans dʼauthentiques greniers- forts (petite construction en bois séparée de lamaison, qui servait de réserve à grain et de coffre-fort) regroupés dans une gran- de bâtisse comtoise autour dʼune place centrale qui réunit les hôtes pour de grands moments de convivialité. Cette maison de charme peut accueillir jusquʼà 15 personnes. La décoration est soignée, cosy avec sens du détail. Largement ouvert sur la nature, lʼespace bien-être propose un sauna amé- nagé dans un grenier-fort doublement cen- tenaire, un jacuzzi installé dans une ancien- ne cuve à comté, un hammam en pierre rappelant les bourris et une douche ouver- te et centrale. Rens. 03 81 67 26 03 www.meix-lagor.fr Péniche Nadia à Besançon, le gîte de charme à quai Les greniers du Meix-Lagor à Montlebon

dans ces drôles de maisons rondes de 35 mètres carrés, mais pour une nuit seulement. “Nous limitons volontai- rement à une nuitée car il n’y a pas d’électricité, et l’eau est rare. Au-delà, il faudrait améliorer le niveau de confort” explique Norbert Bournez, le maître des lieux. Le séjour est de cour- te durée, mais il est suffisant pour garantir le dépaysement aux visiteurs de passage en été comme en hiver. En effet, chaque yourte est chauffée par un poêle à bois. Charge aux occupants

d’entretenir le feu pour maintenir une tempé- rature à 20°C à l’intérieur de l’habitation bien isolée alors qu’il gèle à l’extérieur. Des ran- donneurs, des colonies, mais aussi beaucoup de familles passent à la

“Les enfants sont demandeurs.”

Beaucoup de marcheurs font escale dans les yourtes pour une nuit.

Le Domaine de Mieslot Dans un site exceptionnel, le Domaine de Mieslot quatre hébergements de charme et de qualité, au cœur dʼune natu- re préservée et authentique de 65 hectares, à 20 minutes seulement de Besançon et 5 minutes de lʼautoroute A 36 sortie Mar- chaux. Discrètement aménagées dans les branches dʼun tilleul et dʼun acacia et acces- sibles par un pont suspendu en bois et cor- de, 2 cabanes en bois clair distillent un charme fou. Lʼaccès au bassin de nage naturel ainsi quʼà lʼespace bien-être équi- pé dʼun sauna, jacuzzi, hammam, est inclus dans le prix de location des hébergements. Rens. 03 81 57 94 59 www.domainedemieslot.com Nuit insolite à la Saline d’Arc-et-Senans Assister au coucher et au lever du soleil dans cette ancienne manufacture du sel à la sculpturale beauté et se balader seul au petit jour dans les jardins, cʼest désormais possible à la Saline royale dʼArc-et-Senans. 12 chambres totalement relookées par lʼarchitecte Jean-Michel Wilmotte, offrent une vue imprenable sur le monument ou sur les jardins. Et 19 chambres en mez- zanine situées dans les bâtiments des Ber- niers ont été également rénovées en 2011. Rens. 03 81 54 45 15 www.salineroyale.com Péniche Quiétude, à Besançon-Rivotte Mise en service en 1931, la péniche Quié- tude cessé son activité de transport de marchandises en 1995. Raccourcie de 30 mètres, elle a été aménagée depuis pour lʼaccueil dʼune dizaine de passagers. Ses 5 chambres sont décorées en bois dʼacajou, pin et autres essences. Amarrée à Besan- çon, la péniche étude navigue dans la très belle vallée duDoubs et propose dʼavril à fin octobre des formules week-end et des croi- sières dʼune demi-journée à une semaine.

Les autres hébergements chics ou “décalés” En gîte, en camping ou sur l’eau, le Haut-Doubs et le département offrent une palette originale d’hébergement aussi dépaysants que séduisants. Avec les conseils du Comité départemental du Tourisme.

La tour du coq doré aux Granges-Narboz

La maison d’à côté à Pontarlier

Le “camping médiéval” du Chanet à Ornans

Installée dans une maison neuve au style campagnard, Tour du coq doré en périphérie dePontarlier, séduit par son charme authen- tique et chaleureux. Labellisée 3 épis îtes de France et dʼune capacité de 12 per- sonnes, Tour du coq doré dispose de quatre chambres spacieuses. Chaque chambre décorée avec goût fait la part belle au bois. Rens. au 03 81 39 68 54 Après avoir ouvert dans une ancienne fer- medʼalpagePerruque,unrestaurantdemon- tagne, au cœur du Parc naturel régional du Haut-Jura, puis créé le musée du Ski qui raconteun siècle de ski dans lesmontagnes du Jura, Solen et Didier Coulinge viennent dʼaménager le gîte Trolls. Situé dans la fer- mePerruqueaudépart duvasteduPréPon- cet, le îtedesTrolls, dʼune capacitéde 6 per- sonnes, est labellisé 3 épis îtes de France. Sa décoration mêle harmonieusement le bois blond, la pierre, les meubles rustiques et contemporains conférant à lʼensembleune ambiance chaleureuse. Rens. 03 81 69 12 89 www.refugelaperruque.fr Le Chant du coq à Dommartin Le Chant du coq une construction neuve qui sʼinscrit dans une démarche de développement durable. Lʼossature et les parements de la maison sont en bois tandis que les planchers ont été réa- lisés avec des panneaux de particules écologiques. Chant du coq abrite quatre chambres dʼhôtes classées 3 épis îtes de France. Les chambres, habillées de bois blond du sol au plafond, accueillent de 2 à 5 personnes. Rens. 03 81 69 36 75 www.le-chent-du-coq.com Gîte Les Trolls à Châtelblanc

Après avoir ouvert ôté Pont, une maison de cuisine à Pontarlier, Arlette Laude vient de créer deux chambres dʼhôtes de char- me labellisées de soleil. Situées au 2ème étage dʼune maison du XIXème siècle proche de lʼéglise Saint- Bénigne au centre-ville, les deux chambres ont été aménagées dans un appartement de 200 m², avec parquet au sol, 5 chemi- nées, de belles boiseries et deux entrées séparées. Rens. 03 81 38 47 18 www.lamaison-da-cote.fr La maison de Lilou à Malbuisson (photos en haut de la page 6) Située sur les hauteurs de Malbuisson, la de Lilou est unemaison demaître du début du XXème siècle comprenant deux gîtes ruraux indépendants classés 3 épis îte de France. La décoration est raffinée avec un mélangedematériaux, bois et pierre, dʼobjets anciens et contemporains, de couleurs aci- dulées ou chatoyantes. Rens. 06 81 10 07 56 www.lamaisondelilou.fr Le jardin de Gustave à Ornans Le Jardin de Gustave unemaison de famil- le située au cœur dʼOrnans, ville natale du peintre Gustave Courbet. Ici tout est com- me chez soi, et pourtant si différent… car cette demeure restaurée avec beaucoup dʼamour, porte lʼempreinte de son histoire. Chacune des quatre chambres dʼhôtes labellisées 4 épis Gîtes de France, a un charme fou : gustavienne, exotique, cham- pêtre et contemporaine pour celle aména- gée sous les toits avec son mobilier indus- triel et ses couleurs vives. Rens.03 81 62 21 47 www.lejardindegustave.fr

Reconstitution de deux véritables tentes de chevalier du XIV ème siècle. Habitations équipées de vrais lits, dʼune table basse et chaises, de coffres et dʼune doublure en tissu royal. Le plancher est en bois et se prolonge en terrasse couverte. Le petit- déjeuner est compris dans la formule à la nuit. Les cuisines sont installées dans une tente typiquement comtoise. En plus, espa- ce bien-être avec massothermie, appareils de fitness. Rens. 03 81 62 23 44. www.camping-medieval.com Le Crêt l’Agneau à La Longeville LeCrêtlʼagneauuneplantureusefermecom- toise du XVIIème siècle, située entre Pon- tarlier et Morteau, amoureusement restau- rée dans le style régional par Liliane et Yves Jacquet-Pierroulet. Sensibilisés à lʼenvironnement depuis longtemps, les pro- priétaires ont équipé leur maison de pan- neauxphotovoltaïquesetsolaires,dʼunechau- dièreàgranulésboisetdʼuneciternepermettant de disposer dʼune autonomie totale en eau. Danscettetrèsbelleferme,4chambreslabel- lisées4épis. Symphoniedecouleurs, couet- te et édredon joufflus, odeur de cire à lʼancienne… Le Crêt lʼagneau une adresse de charme où lʼon est cocooné. Rens. 03 81 38 12 51 www.lecret-lagneau.com Château de la Dame Blanche à Geneuille Outre les confortables chambres dans cet- te belle bâtisse, lʼun des attraits nouveaux de lʼendroit, ce sont ces hébergements insolites : deux cabanes dans les arbres, mais avec tout le confort (douche à hydro- massage, hammam, écrans plats). Rens. 03 81 57 65 70 www.chateau-de-la-dame-blanche.fr

Rens. 06 62 27 47 28 http://bathotel.free.fr

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 154 - Août 2012

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SANTÉ Conseils d’été Les tiques attaquent Le constat est unanime : cet acarien est de plus en plus actif dans le Haut-Doubs. Une seule conduite à tenir : s’en débar- rasser au plus vite, peu importe la manière.

J ean-Michel Lornet, méde- cin du travail à la M.S.A. est très clair. “Plus la tique reste accrochée, plus la proba- bilité de transmission de lamala- die de Lyme augmente. D’où l’intérêt d’adopter un compor- tement très préventif qui consis- te à enlever la tique le plus tôt possible. Mieux vaut ne pas attendre.” Après chaque sortie dans la nature, une inspection cutanée minutieuse s’impose, y compris sur la tête.

Chaque tique devra être ôtée immédiatement. L’utilisation d’un tire-tique est vivement conseillée. Sinon, faites avec les moyens du bord y compris avec les ongles. S’il reste des mor- ceaux, traitez-les comme tout corps étranger. À proscrire : les recettes de grand-mère et les produits comme l’éther, censés les endormir. L’effet est souvent désastreux car ils sont davan- tage facteurs de régurgitation de la tique.

La recrudescence des tiques dans le Haut-Doubs n’est pas utopique. “Il y a 20 ou 30 ans, on en parlait peu ou pas”, obser- ve Bernard Ménigoz, technicien forestier indépendant. “Jusqu’à il y a une dizaine d’années, on ne s’en préoccupait pas” , confir- me à son tour Laurent Petit. Ce bûcheron installé à Doubs a déjà été victime des piqûres de tiques à un stade avancé sans pour autant que la maladie de Lyme ne se déclare. Il n’a pas échap-

06/07/12 – Léa de Yoann MAITRE, technicien de maintenance et de Del- phine ROCHE, vendeuse. 07/07/12 – Elif de Hasan SAVAS, hor- loger et de Emine ÇAYIR, ouvrière. 08/07/12 – Abdeljalil de Farouk BEN- KERRI, peintre en bâtiment et de Saï- da BEDJAOUI conseillère à l'emploi. 08/07/12 – Bianca de Eric SAILLARD, ingénieur développement et de Zuza- na ONDRUSOVA, assistante. 08/07/12 – Arnaud de Patrice ALLE- MANDET, paysagiste et de Aurélie LOBRE, ouvrière. 06/07/12 – Almin de Mehmed SUMIC, maçon et de Sunita DEDIC, vendeu- se. 10/07/12 – Clément de Virgile MAR- GUET, responsable qualité et de Del- phine CHOPARD, secrétaire comp- table. 10/07/12 – Nathéo de Cédric REY- MOND, mécanicien et de Melissa CLERC, opticienne. 10/07/12 – Eliott de Yohan DUBAIL, boulanger pâtissier et de Lucie BON- NOTTE, infirmière. 10/07/12 – Quentin et Luca de Timo- thé LARDON, ferblantier et de Manon VUILLEMIN, apprentie vendeuse. 11/07/12 – Leyna de Emmanuel TOUR- NIER, peintre en bâtiment et de Sabri- na LANCIA, sans profession. 11/07/12 – Valentin de Fabien DOLE, chef d'atelier en mécanique et de Lucie BICHET, préparatrice en pharmacie. 11/07/12 – Liùccia de Olivier FERRA- RI, responsable des opérations et de Karine FISCHER, logisticienne. 11/07/12 – Louison de Baptiste RIOT, professeur des écoles et de Marie LARESCHE, pharmacienne. Avec ses huit pattes, la tique fait partie de la famille des aca- riens. Le réchauffement clima- tique semble contribuer à sa propagation sur les sommets jurassiens. “Cette expansion s’explique aussi par le dévelop- pement de la faune forestière notamment les ongulés type che- vreuil”, avance Frédéric Mora, entomologiste au conservatoi- re botanique de Franche-Com- té. Bon à savoir : toutes les tiques ne sont pas porteuses de la bor- réliose, cette bactérie suscep- pé au traitement antibiotique prescrit en pareille circonstan- ce. Non soignée et après une éventuelle phase dormante, cet- te maladie peut à terme direc- tement ou indirectement affec- ter la plupart des organes humains.

tible de déclencher la maladie de Lyme chez l’homme. “On ne sait pas le taux d’infestation de lamaladie chez les tiques. Quand on se fait piquer par une tique, on a donc une probabilité variable d’être porteur de la maladie de Lyme.” Deuxième contre-vérité : on peut être porteur sans êtremala- de sous réserve d’avoir fabriqué des anticorps. “La prise de sang

05/07/12 – Jeanne DULCEY, 93 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Paul PEUGET. 06/07/12 – Jeanne LOYE, 89 ans, retrai- tée, domiciliée à Labergement Sainte Marie (Doubs), célibataire. 08/07/12 – Michel AUBREFELD, 80 ans, retraité, domicilié à Foncine le Haut (Jura) époux de Henriette BOU- VERET. 10/07/12 – Marie-Anne DRUBAY, 58 ans, sans profession, domiciliée à Pon- tarlier (Doubs) veuve de Charles DATH. 09/07/12 – Alain LAINE, 65 ans, arti- san électricien retraité, domicilié à Pon- tarlier (Doubs) époux de Nelly BOUR- DON. 10/07/12 – Raymond SIMON 83 ans, retraité, domicilié à Oye-et-Pallet (Doubs) époux de Marthe BARTHE- LET. 10/07/12 – Gabriel GIRARD, 70 ans, retraité, domicilié à Goux-les-Usiers (Doubs) époux de Denise RAKETA- MANGA. 11/07/12- Gabrielle LELIEVRE, 78 ans, assistante maternelle retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de André VUILLE. 12/07/12 – Daniel VARDANEGA, 72 ans, retraité, domicilié à Les Combes (Doubs) époux de Maryse HEINY. 12/07/12 – Optat SOUFFLET, 92 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Jane GRENIER. suit Jean-Michel Lornet. Réconfortant aussi de savoir qu’il y a des régions beaucoup touchées par les tiques que la Franche-Comté. “En Amérique du Nord, il est pratiquement interdit d’aller sur certains sec- teurs totalement infestés de tiques” , indique Frédéric Mora. En France, l’acarien sévit beau- coup plus en Alsace où le taux de prévalence avoisine 25 % chez les exploitants forestiers contre seulement 5 à 7 % en Franche- Comté. Dernière chose, il exis- te un observatoire national de zonosurveillance qui permet d’avoir une vue épidémiologis- te sur l’échinococcose ou laMala- die de Lyme la plus juste pos- sible. On trouve de tire-tiques dans toutes les pharmacies. F.C.

Toutes les tiques ne sont pas porteuses de la borré- liose à l’origine de la maladie de Lyme.

ne sera donc d’aucune utilité sur un individu en bon- ne santé. Ce n’est prédictif de rien du tout. En revanche, si quelqu’un se plaint de troubles neurologiques, là une sérologie peut s’avérer utile” , pour-

Il ne faut pas attendre.

État civil de juillet 2012

11/07/12 – Margaux de Laurent CLERC, carrossier et de Marina MICHEL, veilleu- se de nuit maison de retraite. 11/07/12 – Marjorie de Romain CUCHE, électricien et de Céline GARRESSUS, sans profession. 12/07/12 – Lilou de Yannick MATHE- LIN, technicien contrôle qualité et de Aurélie MILLIOTTE, laborantine. 13/07/12 – Souhayla de Mohammed AL JAMALI, sans profession et de Mah- jouba NIYA, sans profession. 13/07/12 – Eva de Dominique GABRY, agriculteur et de Coralie BAGUE, agent de pesée. MARIAGES 30/06/12 – Jonathan RIFFLART, maga- sinier cariste et de Angèle BONNET, assistante administrative et ressources humaines. 30/06/12 – Frédéric DUVAL, chef d'entreprise et de Isabelle MOUREL, sans profession. 07/07/12 –Anthony BARTHOD- MICHEL, décolleteur et Sandy BEC- KER, agent de services hospitaliers. DÉCÈS 28/06/12 – Yvette CHATELAIN, 80 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Gabriel PERREAU. 30/06/12 – Raymond GRESSET, 84 ans, retraité, domicilié La Planée (Doubs), veuf de Rose MARTIN. 30/06/12 – Pedro SERRANO SAHU- QUILLO, 80 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Asuncion SORIA PRIOR. 04/07/12 – René FRELET, 89 ans, retrai- té, domicilié à La Cluse et Mijoux (Doubs), célibataire.

NAISSANCES 22/06/12 – Clémence de Alain GEOF- FROY, ouvrier spécialisé et de Floria- ne VOUILLOT, aide soignante. 23/06/12 – Apolline de Thierry HEN- RIET, ouvrier et de Elodie LANQUE- TIN, employée de banque. 24/06/12 – Keyan de Steeve BAUDOT, ouvrier en horlogerie et agent de sécu- rité et de Siham SAFIR, serveuse. 25/06/12 – Ruben de Cédric JAVAUX, opérateur et de Stéphanie DAME, pro- fesseure. 23/06/12 – Nyna de David CAMBRAY, électricien et de Solene ANGONNET, ambulancière. 25/06/12 – Elizio de José PINTO, chauf- feur livreur et de Elodie TURQUAND D'AUZAY, sans profession. 25/06/12 – Léo de Renaud DANIELO, cordiste et de Cynthia THENON, secré- taire médicale. 25/06/12 – Nicolas de Jean-Luc BOI- TEUX, électro-automaticien et de Emmanuelle MAUVAIS, sans profes- sion. 26/06/12 – Marius de Marc VUILLE- MIN, plombier chauffagiste et de Audrey PUPPIS, préparatrice en pharmacie. 26/06/12 – Azra de Alpay AYDIN, pla- quiste et de Tülay KARDES, assistan- te de gestion. 26/06/12 – Helena de Pierre-Marie JACQUOT, chef d'entreprise et de Aurélie GUINCHARD, sans profession. 26/06/12 – Kim de Eric DUFOSSE, couvreur zingueur et de Ludivine HIR- CHY, ouvrière en horlogerie.

27/08/12 – Lilou de Sébastien MAR- GUET, agriculteur et de Aurélie FAIVRE, gestionnaire. 28/06/12 – Meryem de Moulay AIT ECHAJIA, ouvrier et de Bochra HIHI, technicienne. 28/06/12 – Lola de Maxime THOMAS, plombier chauffagiste et de Déborah MASSART, secrétaire comptable. 29/06/12 – Idaline de Lionel ROSSIER, dessinateur industriel et de Céline BES- SON, responsable qualité, sécurité, environnement. 30/06/12 – Colin de Nicolas JACQUET, chargé d'affaires et de Delphine BOUR- QUIN, assistante commerciale. 30/06/12 – Louison de Baptiste DHOU- TAUT, réceptionnaire et de Nadège POULTAIT, comptable. 30/06/12 – Elsa de David CHATELAIN, mécanicien monteur et de Mélanie GAUTHIER, secrétaire. 30/06/12 – Kylian de Mathieu ENERIZ, opérateur régleur et de Stéphanie DA SILVA, technicienne. 30/06/12 – Alixe de Olivier WIEËRS, horloger et de Elisabeth MEUR, doc- torante en sciences politiques. 30/06/12 – Isaac de Alexandre VAZ DA SILVA LIMA, agent technique et de Rachel WEISS, sans profession. 01/07/12 – Charly de Cédric THOU- RET, ouvrier et de Laurie HUBLER, ouvrière. 01/07/12 – Marie de Johan DUVAL, développeur et de Virginie CLAUDE, responsable logistique. 01/07/12 – Emile de Philippe COL- LETTE, pilote de ligne et de Aline NICOD, enquêtrice marketing.

29/06/12 – Lucia de Jimmy POBEL- LE, ouvrier et de Laure TODESCHINI, employée. 01/07/12 – Eva de Yannick PILLIAIRE, mécanicien automobile et de Aurore MINAZZI, hôtesse de caisse. 02/07/12 – Kalie de Jean-Patrick BELIARD, commercial et de Julie SIRE, secrétaire médicale. 02/07/12 – Soann de Romain CAR- BONNEAUX, carrossier peintre et de Karen CLERC, professeure. 03/07/12 – Julian de Sébastien CHAR- PY, employé de commune et de Patri- cia CHABOD, secrétaire comptable. 03/07/12 – Sohan de Dylan BRUTILLOT, cariste et de Sonia VIEILLE, hôtesse de caisse. 03/07/12 – Lucile de Jérôme MAGNIN- FEYSOT, mécanicien outilleur et de Mickaëlle BOURGEOIS, préparatrice en pharmacie. 03/07/12 – Marius de Michaël DUCHET- ANNEZ, infirmier et de Laure-Anne LEMAIRE, sans profession. 03/07/12 – Pacôme de Julien GUIOL, charpentier et de Magali PATTON, infir- mière. 04/07/12 – Léana de Aldo DA CONCEI- CAO, opticien et de Carole PÉGUET, opticienne. 04/07/12 – Océane de Julien BOILLOD, opérateur pharmaceutique et de Bar- bara GASPERI, étudiante. 05/07/12 – Evann de Mathieu LAM- BERT, opérateur et de Elodie COCHU, sans profession. 05/07/12 – Izia Florian PRENOT, méca- nicien et de Audrey GOINARD, sans profession.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 154 -Août 2012

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EN BREF

ESPACES VERTS Traitements naturels Dites-le avec des fleurs… Après le printemps des tulipes, la capitale du Haut-Doubs passe en mode fleurissement esti- val sans adjonction chimique. Coup d’œil.

Château de Joux Concert Gainsb’Ariolicales. Serge Gainsbourg était un passionné de musique classique. Le spectacle d’Ariolica propose d’écouter des chansons interprétées par Angéline Muyard accompagnée par un groupe de variété dirigé par Gaëtan Maire. Ensuite l’orchestre Ariolica jouera les œuvres classiques correspondant aux chansons. Spectacle original et varié pour commencer la saison culturelle en chanson et musique vendredi 20 juillet à 21 h et dimanche 22 juillet à 19 h Concert gratuit. En cas de mauvais temps, repli au Théâtre Bernard Blier Rens. 03 81 39 23 92. Photo Jusqu’au 15 août, exposition photographique “Haut-Doubs sauvage” au Musée du Cheval de Trait Comtois et de la Forêt de Levier.

A vec ses coquelicots écar- lates, la prairie fleurie entre le boulevard Pas- teur et l’avenue du Général- Girod attire immanquablement les regards. Comme si la natu- re s’était octroyé un petit coin de verdure en cœur de ville. Les associations végétales riches en couleurs sont très tendance. On en trouve même sur la zone com- merciale d’Hyper U, plus préci- sément à côté de Décathlon. Ces graines aux inflorescences multicolores ne sont pas venues toutes seules. Peu importe d’ailleurs. Le fait qu’elles agré- mentent les espaces verts de la ville témoigne d’une volonté de la municipalité pontissalienne d’être plus en phase avec son environnement paysager et naturel. Cette politique se tra- duit à travers les objectifs fixés dans l’Agenda 21. On y privilé- gie l’embellissement des ronds- points dans le sens où cela par- ticipe à la préservation de la qualité paysagère aumême titre que la lutte contre l’affichage

illégal. Autre exemple : l’axe 5 consacré à la protection des res- sources naturelles préconise une gestion raisonnée des espaces verts. Ils font l’objet depuis 2010 d’un plan de désherbage et d’entretien différencié. La réintroduction des prairies fleuries entre dans cette logique au même titre que les plantes indigènes. “On a remplacé le désherbage chimique par le paillage à base de chanvre ou de miscanthus. Cette solution limite la pousse des mauvaises herbes, maintient l’humidité au pied des massifs ou des arbres. Cela nécessite plus de temps de

La prairie fleurie visible en montant au stade plaît beaucoup y compris à Gaston Droz- Vincent, l’adjoint à la voirie et Philippe Roy, le responsable du service fleurissement.

son florale débute à partir de la mi-mai quand les tulipes et autres bisannuelles plantées à l’automne disparaissent des par- terres. Voici venu le temps des suspensions aux candélabres, des jardinières disposées devant la mairie et d’autres bâtiments publics. Sans oublier les vasques et les parterres disséminés un peu partout. “La préparation s’étale pratiquement sur unmois entre la plantation, l’arrosage, le paillage.” Une partie du tra- vail est effectuée par des socié- tés privées qui répondent à l’appel d’offres lancé pour la cir- constance. Les ronds-points les plus visibles

sont particulièrement soignés. “De la couleur et du relief” , résu- me Patrice Rogeboz qui dirige le service voirie-espaces verts dont dépend le fleurissement. “Toute cette dynamique contri- bue à la rendre la ville agréable et accueillante” , estime Gaston Droz-Vincent, l’adjoint à la voi- rie. Avec deux étoiles au classement des communes fleuries, Pon- tarlier figure dans la bonne moyenne. La troisième étoile semble assez inaccessible. Elle impliquerait des aménagements disproportionnés aux entrées de ville. “On est aussi pénalisé par le facteur altitude qui retar-

de la floraison. Le jury passe toujours trop tôt et ne peut juger le fleurissement dans sa pléni- tude” , regrette Philippe Roy. Autre illustration des efforts accomplis dans la gestion rai- sonnée des espaces verts : l’exploitation des ressources naturelles. “Depuis cette année, on utilise uniquement de l’eau de pluie pour arroser les fleurs” , souligne Patrick Rogeboz. Le fleurissement a également d’autres vertus, plus sociales en servant de support à l’insertion de public en difficulté ou en offrant un job d’été aux jeunes étudiants. F.C.

préparation mais on s’y retrouve au moment de l’entretien” , notre Philippe Roy. Le responsable du service fleurisse- ment gère une équipe de 5 à 6 jar- diniers munici- paux. ÀPontarlier, la sai-

De la couleur et du relief.

Exposition de photographies, proposée par le

Musée du Cheval de Trait Comtois et de la Forêt, parallèlement à la visite du Musée. Tarifs d’entrée

du Musée. Rens. 03 81 89 58 74.

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