Société Générale / Rapport sur les risques 2019

9

LES RISQUES OPÉRATIONNELS MODÉLISATION DES RISQUES OPÉRATIONNELS

MODÉLISATION DES RISQUES OPÉRATIONNELS 9.3

La méthode retenue par le Groupe pour la modélisation des risques opérationnels repose sur l’approche LDA ( Loss Distribution Approach ). Dans cette approche, les risques opérationnels sont modélisés au travers des mailles, chacune représentant un type de risque et un pôle d’activité du Groupe. Pour chaque maille, la fréquence et la sévérité des pertes opérationnelles sur la base des pertes internes historiques, des pertes externes, de l’environnement interne et externe, et des analyses de scénarios sont estimées et la distribution des pertes annuelles est calculée. Cette approche est complétée par des analyses de scénarios transverses qui mesurent les risques transversaux aux pôles d’activité comme les risques liés à la cybercriminalité ou le risque de crue de la Seine. Outre les risques individuels associés à chaque maille ou analyse de scénario transverse, le modèle tient compte des effets de diversification entre les différents types de risques et les pôles d’activité, ainsi que de la couverture apportée par les polices d’assurances souscrites par le Groupe. Les besoins en fonds propres réglementaires du Groupe au titre des risques opérationnels sur le périmètre éligible au modèle interne AMA ( Advanced Measurement Approach ) sont ensuite définis comme le quantile à 99,9% de la distribution des pertes annuelles du Groupe.

Les exigences de fonds propres totales de Société Générale au titre des risques opérationnels s’établissaient à 4 milliards d’euros à fin 2018, équivalent à 49,7 milliards d’euros d’encours pondérés. Cette évaluation intègre les exigences en fonds propres sur les périmètres AMA et Standard. Effet des techniques d’assurance Conformément à la réglementation, Société Générale prend en compte la couverture du risque apportée par les contrats d’assurance dans le calcul de l’exigence de fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels et dans la limite de 20% de cette exigence. Ces assurances couvrent une partie des grands risques, notamment la responsabilité civile, la fraude, l’incendie et le vol, les défaillances des systèmes, ainsi que les pertes d’exploitation consécutives à une perte de moyens d’exploitation. La prise en compte de la réduction du risque apportée par les assurances conduit à une réduction de 6,2% de l’exigence de fonds propres totale au titre des risques opérationnels.

Données quantitatives Les graphiques suivants fournissent la ventilation des pertes opérationnelles par catégorie de risque sur la période 2014 à 2018.

PERTES LIÉES AUX RISQUES OPÉRATIONNELS : VENTILATION PAR CATÉGORIE DE RISQUE EN VALEUR

PERTES LIÉES AUX RISQUES OPÉRATIONNELS : VENTILATION PAR CATÉGORIE DE RISQUE PAR NOMBRE D’ÉVÉNEMENTS

Défaillance des systèmes d'information 4% Erreurs de «pricing» ou d'évaluation du risque 2%

Pertes des moyens d'exploitation 1%

Erreurs de «pricing» ou d'évaluation du risque 8%

Litiges avec les autorités 7%

Défaillance des systèmes d'information 1%

Litiges avec les autorités 30%

Fraude et autres activités criminelles 36%

Litiges commerciaux 14%

Fraude et autres activités criminelles 11% Erreurs d'execution 12%

Activités non autorisées sur les marchés (rogue trading) 0%

Pertes des moyens d'exploitation 0%

Activités non autorisées sur les marchés (rogue trading) 0%

Litiges commerciaux 38%

Erreurs d'execution 36%

181

GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

PILIER 3 - 2019

Made with FlippingBook - Online magazine maker