Journal C'est à Dire 93 - Octobre 2004

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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27 octobre 2004 N° 93

Le journal du Haut-Doubs

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7 minutes en moins sur la ligne ferro- viaire Besançon-Le Locle. 3 millions d’euros sont engagés pour moderniser la ligne. Les travaux sont en cours jusqu’au 11 novembre entre Morteau et Villers-le-Lac. Certains rails n’ont pas été changés depuis 1882. (page 4) Halte aux épandages pendant l’hiver. Un agriculteur sur trois déclare ne pas profiter de l’automne, saison propice, pour vider ses fosses à lisier. Les autorités mettent en garde contre les épan- dages polluants sur neige ou sol gelé. On annonce même des contrôles par avion. (page 6) Les jeunes conseillers municipaux de Maîche font leur rentrée pour la troisième année consécutive. Le conseil municipal des jeunes réunit 27 élèves, du C.M. 1 à la 3 ème . Ce sont eux qui sont à l’origine du skate parc . (page 8) Les gens du voyage disposeront d’une aire d’accueil à Maîche. Les élus se mettent ainsi en conformité avec une loi datant de 2000. L’aire d’accueil sera installée sur le site des Tuileries, à l’entrée de la ville. (page 10) Tourmente au tribunal de commerce. Toutes les entreprises du département attendent le jugement du 5 novembre prochain qui statuera sur la gestion du greffe du tribunal. (pages 16-17)

(Dossier pages 11 à 13)

Deux projets de radars automatiques dans le Haut-Doubs. (page 5) Sécurité routière

Les statistiques montrent que le Haut- Doubs comporte encore des secteurs particulièrement accidentogènes. Deux points noirs ont été ciblés par la pré- fecture du Doubs : la côte de Saint- Hippolyte et la portion Morteau-Vil- lers-le-Lac. En 2005, un premier radar sera installé avant Saint-Hippolyte. La R.D. 437 avant Villers-le-Lac devrait aussi être concernée. Pré- sentation du dispositif.

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R E T O U R S U R I N F O

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire

ÉDITORIAL

Téléthon au Bélieu : le menu des réjouissances

Exception Délocalisations en série, désin- dustrialisation, compétitivité en baisse, on a souvent poin- té du doigt ces problèmes récurrents lorsqu'il s’agissait de dresser le bilan de santé de l’industrie française. Le constat, indiscutable ces deux dernières années, n’est plus de mise aujourd’hui. Certes les entre- prises locales sont toujours incitées par leurs grands don- neurs d’ordre à délocaliser leur production dans les Pays de l’Est ou même directement en Chine. Certes, l’économie du Haut-Doubs souffre toujours der la proximité de la Suisse et de la pénurie de main d’œuvre qui l’accompagne. Les 6,2% de chômage affichés par exemple dans la zone d’emploi de Morteau ne doi- vent pas masquer que ce taux est en partie lié à la prospéri- té de nos voisins helvétiques qui continuent à embaucher à tour de bras. Il n’empêche. Le Haut-Doubs horloger - c’est ainsi que l’on nomme la zone située entre Morteau et Maîche - n'a pas dit son dernier mot en matière d’industrie. On le verra à travers les trois pages que nous consacrons à l’état de santé de l’économie loca- le dans ce numéro, l’indus- trie locale a encore beaucoup de ressources. La plupart des chefs d’entreprises locaux sont formels : l’activité redémarre. Le savoir-faire engrangé au cours de l’histoire dans le domaine de l’horlogerie est certainement en train de sau- ver le tissu industriel local. Pour les métiers nécessitant une main d’œuvre non qualifiée, les mouvements de délocalisations seront inéluctables, ailleurs comme ici. Mais la force du Haut-Doubs est de pouvoir miser sur une main d’œuvre de haute technicité, héritée des décennies glorieuses de l’hor- logerie. Les microtechniques ont remplacé l’horlogerie mais le savoir-faire est le même. En cela, le Pays Horloger, entité administrative d’aménagement du territoire commence à avoir tout son sens en matière éco- nomique. Un pôle de compé- tences “microtechniques” prend forme dans le Haut-Doubs, il s’agit maintenant de le pro- mouvoir. ! Jean-François Hauser

L a pression monte au Bélieu. À un mois de l’événement des 3 et 4 décembre, la liste des associations qui ont répondu présent à l’invitation de Nadine Mistelet et son équipe continue à s’allonger. À l’heure actuelle, seront présents sur le site du Bas-de-la-Chaux : “L’association des chasseurs avec la vente de tickets de tombola, l’association des Mange-lard qui proposeront du lard grillé sur toasts avec fromage, et tiendront une buvette, les agriculteurs du village et la froma- gerie qui s’associent pour vendre du fro- mage dans une ferme qu’ils montent pour l’occasion, la chorale Saint-Étienne du Russey avec un stand de soupe de pois, le tennis-club Val de Morteau (cidre et crêpes), le comité des fêtes de Morteau et son traditionnel bar à champagne et stand d’huîtres, le badminton (bar à biè- re), le comité des fêtes de Villers (frites et saucisses), le Lion’s et la Saint-Michel, avec Serge Peter proposeront des moules- frites et des tripes, le C.C.J.A. (grillades), l’association des 4 villages (mont d’or chaud et charcuterie), avec le comité des fêtes du Russey et la Perdriole, les dames de la Brévine feront des gâteaux, les gens de Grand’Combe feront sandwiches et gâteaux, les associations de Noël-Cer- neux et l’A.P.A.V. vendront des en-cas et du vin chaud, l’école des Fontenelles des petits pains, le comité des fêtes de Mont- de-Laval donnera un coup de main, tout comme celui du Barboux, ainsi que la municipalité du Bizot. Les dames du Bélieu tiendront un stand d’artisanat ” énumère Nadine Mistelet, responsable du comi- té d’organisation. Après moins d’une année seulement d’existence, l’association Réagir a pu remettre début octobre un chèque de 23 000 euros à l’Institut Curie. L’institut de recherche Curie est l’un des seuls en Fran- ce à faire du cancer des enfants sa prio- rité. Thierry Sauvanet et Nathalie Pèpe- Aubry, tante de Quentin, ont pu visiter l’institut le 3 octobre : “Nous avons ren- contré les équipes de recherche, qui nous ont expliqué pas mal de choses, présen- te Nathalie Pèpe-Aubry. Nous avons eu

C’est vraiment tout le Val de Morteau, et au-delà, qui se mobilise pour cet- te grande cause. Les pompiers, les écoles (des Fins, du Russey…), l’U.C.C.A.R., le comité handisports, les dames des Combes seront également de la par- tie. De nombreux clubs sportifs feront des démonstrations. L’ani- mation musicale ne sera pas en reste. La mobilisation est vrai- ment générale. Toutes ces anima- tions seront concen- trées sur le Bas-de- la-Chaux, derrière le bâtiment de la pépi- nière d’entreprises. Un grand chapiteau de 30 m par 50 sera monté, avec

VAL DE MORTEAU

Le Bélieu

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Mobilisation générale pour le Téléthon

Morteau La sophrologie pour mieux gérer son stress L’associationmortuacienne “Vivre sans stress eten santé” animedes séances tous les lun- dis soirs à20heuresetmercredien journée à la salle Saint-Michel.

revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L e 27 février dernier, l’association “Réagir” était créée par les parents et l’entourage du petit Quentin, décé- dé à l’âge de 6 ans des suites d’un can- cer. Odile et Thierry Sauvanet, les parents de Quentin, ont souhaité que la mort de leur enfant serve à la cause de tous les enfants. Aujourd’hui, plus d’une cen- taine de membres compose cette asso- ciation dont le but est de collecter des fonds pour financer la recherche en matiè- re de cancer des enfants.

Cette année, c’est leBélieuqui aurahonneurd’être le village Téléthon du Val de Morteau. Un vrai défipour cettepetite communequin’ad’autre choix que de faire appel aux associations extérieures. Il est temps de faire résonner les petites clochettes qui symboliseront cette 18 ème édition.

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Le Bélieu La commune maîtrise son expansion Les premiers travaux de viabilisation du lotissement du Grand Pré ont été lancés en juin. Les 13 parcelles sont en voie d’attribution.

Publication

Cetouvragede saisonest le fruitd’unpartenariatavec laFédérationMyco- logiquede l’Est. Ilpasseen revue lesmilieux lesplusmenacéset liste les différentes espèces de champignons qui s’y trouvent. Intéressant. Les champignons rares ou menacés de Franche-Comté

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d’autres chapiteaux autour. La moitié de la route du Bélieu sera réservée au stationnement des véhicules. La tradi-

que l’ambiance reste assez champêtre, comme une grande fête de village, com- mente Nadine Mistelet. L’organisation d’un Téléthon, c’est une grosse entreprise dont on monte et on démonte les murs en trois jours seulement. C’est vraiment une bel- le aventure humaine. ” !

tionnelle marche aux flambeaux fera une boucle de 6,6 km à partir du village-Télé- thon, via le Mont Sianet et Sous-Réau- mont. Les 16 personnes membres du comité d’organisation sont dans les star- ting-blocks pour faire de cette édition 2004 un grand Téléthon. “Nous voulons

Un chèque de 23 000 euros remis à l’ Institut Curie

des contacts chaleureux avec ces per- sonnes très dévouées. Le chèque de 23 000 euros que nous leur avons remis contribuera à l’achat d’une machine de 50 000 euros qui sert à détecter les cel- lules cancéreuses dans le sang en quelques secondes. C’est un premier pas pour l’as- sociation pour se faire valider auprès de l’opinion publique. C’est du concret. ” Les membres de l’association ne comp- tent pas s’arrêter là. Outre les dons des particuliers, très importants, ils souhaitent

continuer la mise en place des parrainages avec les entreprises. Le magasin Brico Stoc à Besançon s’est par exemple asso- cié à “Réagir” en offrant 15 % de son chiffre d’affaires réalisé le 14 juillet. Ce type d’actions permet à l’association de récolter des sommes d’argent importantes. Les entreprises sensibles à cette cause et intéressées par un parrainage sous diverses formes, peuvent directement contacter l’association “Réagir” au 03 81 67 60 63. !

Les Combes : un nouveau départ pour la municipalité

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ORTEAU

Les Combes

Démission sur fond de polémique Début juillet,6élusduconseilmunicipaldesCombes, membres de l’opposition, ont démissionné esti- mantnepasêtreécoutéspar lamajorité.

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3 ans à flot.

U n conseil municipal tota- lement renouvelé est sor- ti des urnes les 3 et 10 octobre derniers dans la com- mune des Combes. Suite à la démission de plusieurs conseillers du maire Joseph Moner-Banet, 7 nouvelles têtes complètent l’équipe déjà en place. Deux conseillers ont obtenu la majo- rité des voix dès le premier tour : Alain Pichot (agriculteur) avec 136 voix et Edmond Macabrey (ébéniste) avec 130 suffrages. 114 voix étaient nécessaires pour obtenir la majorité abso- lue. Il a fallu attendre le dimanche suivant pour

cenou- nologie

connaître le nom des 5 autres élus. Les 5 candidats qui ont obtenu le plus de voix sont les suivants : Bru- no Duquet (artisan) avec 103 voix, Vincent Favre (employé des travaux publics) avec 97 suffrages, Claude Lambert (retraité) avec 88 voix, Béné- dicte Queguiner (enseignante) avec 79 voix et Sylvie Beaugendre (mère au foyer) avec 63 voix. Au second tour, 198 votants sur les 345 inscrits du hameau de La Motte s’étaient déplacés aux urnes, 22 bulletins nuls ont été comptabilisés. À noter que certains membres démissionnaires du conseil ont obtenu de nombreuses voix, sans s’être présenté. C’est notamment le cas de l’ancien mai-

re Joseph Cuenot qui a rassemblé plus de 80 suffrages autour de son nom au premier tour. Pour le maire Joseph Moner-Banet, une nouvelle ère doit s’ouvrir aux Combes. “Je pense que nous pourrons désormais travailler dans la sérénité, plus qu’avant en tout cas. ” Reconnais- sant que les récentes dissensions qui ont divisé le conseil l’ont “beau- coup chagriné” , il se sent désormais “plus à l’aise et dans un meilleur état d’esprit.” La plupart des nouveaux conseillers sont des personnes qui ne sont pas originaires de la com- mune. Ils auront sans doute un œil nouveau à apporter aux débats muni- cipaux. !

ement: e. Il est le ban- rG.P.S., icale et evisuel- e.D’une es, ilpeut agers (ou coûtavoi- ros.

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication

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C. du Bas-de-la-Chaux : il n’y a plus d’opposition àunedizained’hectares, ladernièremou- jetnesusciteplusdecontestationsde lapart missiondeProtectiondesEaux(C.P.E.P.E.S.C.), shostile auprojet. Laprocédured’enquête devraitêtre lancée à la rentrée. Zoom Franche Comté

Agencement migre au Bas-de-la-Chaux Cette société spécialiséedans l’agencementde magasinsetnotammentdepharmacies se sen- tait de plus en plus à l’étroit dans ses locaux, loués rue de la patinoire àMorteau. 8 QFRQFHSWTXLIDLWPRXFKH '·LFLOHPRLVGH GpFHPEUH )UDQFKH&RPWp$JHQFHPHQWSUHQGUD SRVVHVVLRQGHFHVQRXYHDX[ORFDX[DFWXHOOHPHQW HQFRXUVGHFRQVWUXFWLRQSUqVGXURQGSRLQWGX%DVGH OD&KDX[ MXVWHjF{WpGHODGLVFRWKqTXH &HYDVWHEkWLPHQWGH P DEULWHUDOHVDWHOLHUVHW OHVEXUHDX[G·XQHHQWUHSULVHIRQGpHHQ SDU&KULV WLDQ-DFTXHQRW ´(OOHpWDLWGpMjLPSODQWpHDX[)LQVGDQV XQSHWLWORFDOSUqVGHVF\FOHV%LOORG $YDQWGHGpFpGHU VXELWHPHQWHQ &KULVWLDQ-DFTXHQRWDYDLWPLV DXSRLQWFRQFHSW3KDUPDOLQHDYHFO·DUFKLWHFWHELVRQWLQ &ODXGH'UR] &HFRQFHSWUpXQLWSOXVLHXUVHQWUHSULVHV IUDQFVFRPWRLVHVGRQW)UDQFKH&RPWp$JHQFHPHQWTXL FRQVWLWXHO·XQLWpGHIDEULFDWLRQHWG·DVVHPEODJHHWGH SRVH ,OIDLWO·REMHWG·XQEUHYHWGpSRVpµ LQGLTXH-RVHSK %DXGRW OHJpUDQWDFWXHOTXLDUHSULVO·HQWUHSULVHHQ DYHF DVVRFLpV 5DSKDsO0RQWDYRQ OHFKHIPRQ WHXUHW-HDQ/RXLV&KRSDUG OHFKHIG·DWHOLHU ([SRVpHQ j3DULV DXVDORQLQWHUQDWLRQDOGHOD K LH 3KDUPDOLQHDVXVFLWpXQYLILQWpUrW ´&·HVW µ & WW DFWLYLWp

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2004 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

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Crédits photos : C’est à dire, Arnaud Baron, Celtivales, C.P.E., E.S.P.M., Gais Lurons, Sandro Ferraroli

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V A L D E M O R T E A U

En bref

Morteau

Le collège Bouquet restructuré La restructuration du col- lège “Jean-Claude Bou- quet” à Morteau a com- mencé depuis le mois de juin 2004 et devrait s’ache- ver à la rentrée scolaire 2006. Tout est mis en œuvre pour causer le moins de désagrément possible aux collégiens.

" Villers-le-Lac Les travaux qui ont débuté à la mi-juillet à hauteur du tunnel ferroviaire à Villers-le-Lac (avant la frontière suisse), consistent à créer une dalle en encorbel- lement sur la tête du tunnel S.N.C.F. pour donner de l’ai- sance à la route et supprimer cette zone “d’étranglement”. À ce jour, la dalle est coulée. Cependant, 28 jours de sécha- ge sont nécessaires avant de reconstituer la chaussée à la mi-novembre. Dans l’attente, les zones de raccordement de part et d’autre de la dalle seront terrassées et la structure de la route sera remise en œuvre. L’alternat des véhicules par les feux de signalisation sera main- tenu jusqu’à la fin du chantier sauf pour la mise en œuvre de la chaussée (mi-novembre) où une déviation par Les Brenets sera mise en place (durée 2 jours). " Musique 850 personnes ont assisté à la prestation de l’harmonie muni- cipale de Lugano le 16 octobre dernier à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Organisé à l’ini- tiative de l’Amicale des musiques du Haut-Doubs, le concert a conquis le public. L’Amicale réfléchit déjà la pro- grammation d’un prochain autre concert qui aurait lieu en 2005 à Ornans. P our celui qui a l’habitu- de de prendre le train entre Morteau et Besan- çon, le trajet s’apparente plus à un parcours touristique qu’à un voyage. Il faut encore près d’1h40 pour relier la capi- tale comtoise, et ce, malgré l’ar- rivée récente de T.E.R. modernes et confortables. La faute en revient essentiellement à la vétusté des rails, dont la plupart datent du XIX ème siècle. La ges- tion des lignes régionales a été transférée il y a deux ans au Conseil régional de Franche- Comté. La collectivité publique Locle fait partie des priorités de la Région qui a engagé des cré- dits à hauteur de 3 millions d’eu- ros pour contribuer à réduire les temps de parcours. Dès 2005, 7 précieuses minutes seront gagnées par le voyageur du T.E.R. Le Locle-Besançon. 4 minutes seront grapillées entre Besançon et Valdahon, 3 autres minutes entre Morteau et Le Locle. De vastes travaux ont débuté cet été, ils doivent se pour- suivre jusqu’à la fin de l’année. “Les travaux se déroulent en plu- a donc décidé de se donner les moyens de renforcer ces lignes locales en investissant de fortes sommes pour leur modernisation. La ligne Besançon-Le

L e collège Jean-Claude Bouquet fait partie du premier groupe de col- lèges faisant l’objet d’une restructuration. Elle s’ins- crit dans le cadre du program- me global de modernisation des collèges du Doubs “Collège 2010”. Construits en 1968, les 9 corps de bâtiment du collège prennent place sur un terrain enclavé, offrant peu de possibilités d’ex- tension. Ces travaux de restruc- turation permettront de revoir leur état global, vétuste à ce jour et dont l’organisation n’est plus compatible avec les besoins fonc- tionnels actuels.

La première pierre a été officiellement posée le 5 octobre dernier.

y a 4 ans, Michel Clerc et son équipe ont travaillé sur ce pro- jet avec pour objectif “d’offrir aux élèves une qualité de vie autre que celle proposée aujour- d’hui.” La demi-pension sera entièrement rénovée avec l’ins- tallation d’une nouvelle chaî- ne de distribution. Le C.D.I. sera beaucoup plus spacieux et fonc- tionnel. Un hall d’accueil sera créé. Un foyer sera adjoint à l’in-

ternat réhabilité en 1995 et qui accueille une trentaine de col- légiens. Les élèves de S.E.G.P.A. “Alimentation-fabrication” béné- ficieront de cuisines parfaite- ment aux normes. Enfin, les systèmes de sécurité, d’isolation, d’étanchéité et d’ac- cessibilité handicapés seront revus, de même que les équi- pements de chauffage et d’élec- tricité qui restent à ce jour insuf-

fisants. L’établissement, une fois restructuré, aura une surface de 9 885 m 2 . Le coût de l’opé- ration s'élève à 14,7 millions d’euros. La restructuration du collège permettra aux élèves de travailler dans un cadre accueillant, chaleureux, sécuri- sé et fonctionnel. Le gage d’un apprentissage riche et perfor- mant. ! G.C.

mitées, et en termes de sécuri- té, les choses ont été anticipées. Nous avons des locaux provisoires de qualité et en nombre. Les élèves et enseignants subissent évidemment quelques désagréments puisque ces tra- vaux modifient la vie du collè- ge. Mais ils ne la perturbent pas.” Depuis son arrivée au collège il

La vie du collège modifiée mais non perturbée.

Durant les travaux, le collège est maintenu en fonctionnement. “La circulation à l’intérieur du collège est modifiée, explique Michel Clerc,

principal de l’établissement. La vie du collège doit s’adapter à ces nouvelles contraintes. Les zones de travaux sont bien déli-

7 minutes gagnées sur la ligne Le Locle-Besançon D’importants travaux d’amélioration de la ligne fer- roviaire ont lieu jusqu’au 11 novembre entre Mor- teau et Villers-le-Lac. Certains rails n’ont pas été changés depuis plus de 120 ans. Tous ces travaux s’effectuent de nuit. Train

sieurs tranches , indique Hervé Van Sante, responsable de l’or- ganisation et de la réalisation de ce chantier d’envergure. Nous avons commencé par améliorer une portion qui était limitée à 30 km/h, dans la tranchée de Lachenoy, avant l’ancienne gare de Villers-le-Lac. Ce “30 km/h” était dû aux risques de chutes de rochers de la falaise. Nous avons refait intégralement les grillages pare-blocs.” Après cette première phase, les techniciens ont changé 875 m de voie en gare de Morteau. “Cer- tains rails dataient de 1882, ils joint, livrés en deux parties de 180 mètres d’un seul tenant. Le fait qu’il n’y ait plus de joints permet de réduire l’entretien et surtout le bruit. À Valdahon, vers le quai militaire, on va poser les mêmes rails sur 1 700 mètres d’un seul tenant.” Fini le “tac- tac-tac-tac” à chaque passage d’un joint. “Ces rails, c’est ce qui se fait de mieux dans la moder- nité” explique le technicien S.N.C.F. L’équipe d’une trentaine de spé- cialistes engage en cette fin n’avaient jamais été remplacés. Nous avons créé une bon- ne partie de ces voies nouvelles en longs rails soudés de 360 mètres de long sans

“Nous changeons les rails, les traverses et les ballasts.”

Ce chantier impressionnant, visible la nuit entre Morteau et Villers-le-Lac, est conduit par Hervé Van Sante.

octobre la troisième partie du chantier, située entre Morteau et Villers-le-Lac, de part et d’autre du Pont de Sobey. “Il s’agit du renouvellement des voies avec des rails de 36 mètres. Nous changeons les rails, les traverses et les ballasts (les pierres qui ser- vent d’amortisseur entre les rails). L’ancienne voie était trop obso- lète et les anciens rails trop usés pour envisager d’augmenter la vitesse des nouveaux autorails. En même temps, on rectifie un

tions nocturnes, le travail est beaucoup plus difficile. “C’est vraiment dur quand il pleut, reconnaît le chef de chantier. La nuit, on travaille deux fois moins vite que le jour. Les accès pour se rendre sur le chantier sont plus lents. On peut passer par- fois 1/4 à chercher une clé posée à 2 mètres de nous. Mais l’avan- tage, c’est qu’on peut travailler 8 heures d’affilée sans être inter- rompus.” La fin du chantier sur cette sec-

tion est prévue le 11 novembre. Les équipes entameront ensui- te le secteur de Valdahon, avant de terminer par la portion Val- dahon-Besançon en 2005. À par- tir de l’an prochain, les voya- geurs pourront apprécier les quelques minutes gagnées sur cette ligne franco-suisse dont le confort aura été amélioré au prix de longues nuits de travail dans des conditions souvent pénibles. ! J.-F.H.

peu le tracé, c’est-à-dire qu’on allonge très légèrement le rayon de courbe des voies pour amé- liorer le confort des passagers qui ressentiront moins la force centrifuge” continue Hervé Van Sante. Sur ce chantier, 12 cheminots S.N.C.F. et 19 salariés d’une entreprise privée sont mobili- sés toutes les nuits entre 20 heures et 4 heures du matin (profitant qu’aucun train régu- lier ne circule). Dans ces condi-

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