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dant, le T h é å tre de la C o u r a eu sa plus g rand e importance au
poin t de vue danois national, et maints épisodes intéressants
de l’histoire d ram atiqu e du pays se sont passés ici. Pa rtou t
dan s la collection on en trouve des témoignages. U n des plus
rem arqu ab le s poétes du D an em ark , J oh a n Ludvig Heiberg, fit
dan s ce thé åtre la connaissance de sa fu tu re femme, la plus
g ra n d e actrice du pays, Jo h a nn e Luise Heiberg, et cette ren-
contre fu t d ’une g rand e importance p ou r la littérature et le
thé åtre des pays du N o rd . Le roi Frédéric V II (1808-1863) ren-
contra lui aussi son épouse, la fu tu re comtesse D anner, å
l ’école de danse du T h éåtre de la Cour, oii elle était éléve. Plus
ta rd elle occupa, comme l ’épouse morganatique du roi, tou-
jou rs une place å coté de Sa Majesté le roi dans la loge cen
trale d u balcon. U n au tre asp iran t de théåtre acquit un nom
célébre d ans le mond e entier, le conteur H a n s Christian A n d e r
sen, qui dans sa jeunesse, su r le T h éåtre de la Cour, tenta.it
de vains efforts p o u r devenir acteur.
L ’incendie du th é åtre du R ing de V ienne en 1881 amena la
cloture du T h éåtre de la Cour. Depuis il n ’a été utilisé que
p o u r trois représen tation s en 1914. Q u a n d , en 1922, le Théåtre
D ano is célébra son deuxiéme centenaire, le Musée de Théåtre
fu t inaugu ré. Il comprend ma in ten an t environ 30.000 estam
pes et objets p rov en an t non seulement des scénes de la capitale
mais aussi de celles de la province. C ’est le prem ier et le plus
g ra n d musée de théåtre des pays du No rd . La tendance de la
collection est d ’u n caractére national marqué, et elle posséde
d an s les salles historiques u n cadre approprié au contenu.
C ’est u n musée au milieu d ’u n musée.