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CENTRALE CANINE MAGAZINE
N°SPÉCIAL - CGA - 2017
CENTRALE CANINE MAGAZINE
N°SPÉCIAL - CGA - 2017 / 5
A v e c
, p a r t e n a i r e d e l a C e n t r a l e C a n i n e
CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE
et aux chats était tellement bondé
certains jours, qu’il fallait jouer
des coudes ou être un excellent
contorsionniste pour se mouvoir
dans les allées.
Chapeau aux exposants qui sont
venus en nombre, faisant du chien
de race, l’espèce la plus représentée
au CGA.
Sous surveillance
Les nombreux filtrages mis en
place, tant au niveau des exposants
que des participants, donnaient le
ton dès le vendredi.
En arrivant en voiture ou autre
moyen de locomotion sur le Parc
des expositions de la Porte de
Versailles, chaque véhicule était
inspecté minutieusement par un
binôme maître-chien spécialisé
dans la détection. Malinois et même
un berger Australien faisaient « le
job » sous l’œil et le verbe de leur
maître ou maîtresse.
Le CGA canin changeait de site,
pour se retrouver dans le Hall 8
que nous partagions en exclusivité
avec le LOOF (Livre des Origines
Officielles Félines), équivalent félin
de la Centrale Canine.
Certes, des absents soulignaient
le
problème
épineux
des
rassemblements de masse, pour
expliquer leur non-participation
mais il faut vivre avec ce risque et
surtout continuer de suivre une
ligne de conduite exemplaire afin
d’avancer dans une direction que
l’on ne nous impose pas de force.
Pas mal d’expositions connaissent
ces deux dernières années un
repli de la fréquentation mais il
faut parvenir à surmonter nos
appréhensions et nos peurs.
Tant dans les activités cynophiles
que dans notre quotidien.
Sinon, cela signifie qu’ils auront
gagné et réduit notre espace vital…
et notre liberté de mouvement et
de parole.
Au fil des jours, le Président Michel
MOTTET et ses principaux collègues
du comité, se sont succédés au CGA.
Certains officiaient dans le jury
(Jean-Paul KERIHUEL, Christian
KARCHER, Jean-Jacques DUPAS,
Jacques MEDARD-MANGIN, Gérard
GENICHON) ou d’autres en tant
qu’exposant (Nathalie PARENT,
etc.) tandis que les vétérinaires
officiaient en tant qu’expert du
bien-être et de la santé des chiens
exposés (Pr Bernard DENIS, Maryla
MAKOMASKI, Laurence GUILBERT-
JULIEN, Gilles CHAUDIEU, Pr Jean-
Pierre GENEVOIS).
Rappelons que ces vétérinaires, à
l’exception de Mmes MAKOMASKI
et GUILBERT-JULIEN, ne sont pas
juges mais doivent apporter au jury,
leurs observations sur d’éventuelles
dérives vers l’hyper-type pouvant
influer sur le bien-être du chien
exposé.
Saluons donc la présence de ces
lauréats des Nationales d’Élevage
qui ont compris tout l’intérêt du
CGA, tant pour l’image de leur
élevage que pour les contacts
directs avec le grand public.
Certains « nouveaux » soulignaient
qu’ils reviendraient, s’ils étaient
sélectionnés, avec beaucoup plus
d’outils de communication, ne
serait-ce que des cartes de visite,
qui leur faisaient défaut cette
année.
Comme
d’habitude,
des
interlocuteurs bienveillants étaient
là afin que tout se déroule pour le
mieux.
Je pense à Gérard THOMAS délégué
par le MAAF afin d’assurer le rôle
Commissaire principal du Concours
Agricole Canin, assisté d’une
équipe dont son incontournable
commissaire
adjoint,
Pascal
HENAULT.
Ces deux hommes ne comptaient
ni leur temps ni leur verbe parfois,
afin que tout se déroule bien tout
en respectant scrupuleusement
le planning que les participant
ainsi que le grand public pouvait
apercevoir sur le grand écran
suspendu à proximité du grand ring.
C’est sur ce même grand écran
qu’étaient retransmises en direct
«live», toutes les présentations
du grand ring, grâce au travail
assidu de l’équipe technique et des
caméramans gérés par le CENECA.
© SCC F.H.
L’équipe de l’INA AgroParisTech
Un hall entièrement canin et félin
Le hall 8, situé tout en haut du parc
des expositions, était facile d’accès
et se trouvait face à celui des
«équins». Une file ininterrompue de
visiteurs le week-end, passait d’un
hall à l’autre, et dans les deux sens.
Après les deux C – chiens et chats –
il semblait logique que le troisième
C – le cheval, soit à proximité.
Soulignons que si la voiture rebute
de nombreux visiteurs potentiels,
le site est particulièrement bien
desservi par les transports en
commun (métro, bus et tramway),
ce qui facilitait l’accès au Parc des
expositions.
Dès le matin 7h00, toute l’équipe
était sur le pied de guerre afin
d’accueillir les exposants du village
de race et les participants aux
concours du CGA : croissants, pains
au chocolat, café, jus d’orange et
que sais-je encore, étaient prêts
pour les restaurer.
Les premiers chiens passaient le
contrôle vétérinaire, leurs maîtres
repéraient leurs cages et venaient
ensuite sur notre stand, avant que
les premiers visiteurs ne pénètrent
dans le hall. Notre très vaste stand,
très ouvert et accueillant, avait été
scindé en deux : d’un côté l’espace
LOOF et de l’autre, celui réservé à la
Société Centrale Canine.
Au sein de ce dernier, un studio
photos géré par notre photographe
attitréeAurélieMARTENONpendant
9 jours d’affilée, fut un point central
de l’attraction canine.
Que ce soit des chiens participants
au concours ou tout simplement,
ceux qui représentaient leur club
de race(s) dans le Village des
races, la grande majorité tenait à
«immortaliser» cette édition 2017.
Cette
affluence
impliquait
un minimum de discipline et
d’organisation, et parfois, d’attente.
Merci à tous les candidats pour leur
patience et leurs efforts pour que
leur(s) chien(s) se présente(nt) au
mieux sur le podium du studio.
Saluons
les
efforts
fournis
depuis plusieurs années par des
inconditionnels du village des
races, tels Jacqueline POISSONNET
(Association du Berger de Brie),
Patricia et Daniel BOULAS (éleveurs
de Montagne et de berger des
Pyrénées), Guy DORY (Spaniel
Club Français), Pilar BOBADILLA
ALONSO (Chiens d’eau), et tant
d’autres, qui pour rien au monde,
ne manqueraient le CGA et ce,
pendant 9 jours face à des milliers
de visiteurs qui arpentent le village
des races à la recherche d’un futur
compagnon.
Face au stand SCC se trouvait
le ring de préparation pour les
concurrents de chaque concours,
attenant au ring de présentation et
de jugement.
Les salariés de la Centrale qui se
sont succédés au fil des jours, ont
donné, par leur sérieux et leur
courtoisie une excellente image de
la cynophilie française.
Certes, le « bar Central(e) » ne
désemplissait pas mais entre deux
gorgées, généralement de café, les
convives posaient les questions
et obtenaient les réponses ad’hoc
à leurs nombreuses questions
«cynophiles»,
et
parfois
très
techniques.
Mais il est clair que les bénévoles du
village des races faisaient le «gros»
du travail d’information sur les
races.
En passant sur le stand, les visiteurs
intéressés
pouvaient
repartir
avec des fiches leur donnant les
renseignements complémentaires
et les adresses utiles pour aller plus
loin dans leur démarche.
Chat alors !
C’est une première, mais l’espèce
féline était bel et bien de la partie.
Certes, depuis plusieurs années, le
LOOF présentait « ses principales
races » mais en 2017, l’espèce féline
faisait un grand pas au CGA.
Cette année était très particulière
par rapport aux précédentes
éditions… Le chat met une patte
au CGA et doit mettre les trois
autres d’ici 2018 avec un concours
entièrement dédié à l’espèce féline.
Leur espace avait été aménagé avec
soin et permettait aux visiteurs de
découvrir dans des cages vitrées,
volumineuses, bien éclairées et
confortables – vu le nombre de
matous qui somnolaient tout en
s’étonnant du nombre de paires
d’yeux posés sur eux à travers les
vitres.
Réflexions autour d’un Basset Hound, sous l’oeil inquisiteur de la caméra officielle du CGA.
Sylvie Desserne, Maryla Makomaski et Daniel Schwartz.
© Nom du photographe
© SCC Anne Lise LEBRUN
José Luis IBANÈZ Directeur des ventes Europe chez
EUKANUBA, de passage sur le stand de la S.C.C