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CENTRALE CANINE MAGAZINE
N°SPÉCIAL - CGA - 2017
CENTRALE CANINE MAGAZINE
N°SPÉCIAL - CGA - 2017 / 7
A v e c
, p a r t e n a i r e d e l a C e n t r a l e C a n i n e
CONCOURS GÉNÉRAL AGR I COLE
© SCC F. H.
Catherine Bastide, directrice générale du LOOF, au micro
En effet, pour des raisons d’hygiène
et de sécurité, il était préférable
de ne pas laisser nos petits félins
déambuler dans les allées du salon
ou faire des rencontres fortuites
avec
des
cousins
imposants
d’autres espèces.
La fédération féline nationale, le
LOOF, avait préparé le salon avec
minutie.
Des races connues – Norvégien,
Maine Coon mais également des
raretés étaient présentées.
Chaque jour, les principales races
étaient présentées sur le ring
principal, avec un public nombreux
et attentif, qui à la fin, se rendait
sur le stand du LOOF afin d’obtenir
toutes les informations requises.
Sur le ring d’honneur, une première
pour l’espèce féline, le trophée
des reproducteurs comprenant 30
candidats permettait au jury de
sélectionner les 10 meilleurs qui
furent présentés et jugés sur le ring
de présentation.
Au micro, Catherine BASTIDE,
directrice du LOOF, un jury collégial
et au final, un vainqueur, un
splendide Norvégien, FRIDALAS
SAFFRAN SE dont la maîtresse se
vit remettre un trophée et un joli
chèque par la Présidente du LOOF,
Babette PAUTET, le samedi 4 mars
en milieu d’après-midi, devant un
public nombreux et très intéressé
par ces finalistes.
Il est fort probable et attendu, que
figure dans un prochain arrêté
du Ministère de l’Agriculture, de
l’Agroalimentaire et de la pêche,
un article stipulant que le CGA
comprend quatre groupes de
concours dont celui des animaux
reproducteurs
qui
recouvre
des concours, des trophées et
des
présentations
d’animaux
reproducteurs «élites» des espèces
équine et asine, bovine, ovine,
caprine, porcine, canineETFELINE».
En attendant, le monde félin est
en ébullition afin de préparer les
modalités de présentation et de
sélection lors de son avènement en
2018 d’une des espèces d’animaux
domestiques préférées des français!
Quand les politiques se font rares
Habituellement
et
plus
encore,
traditionnellement,
les responsables politiques, en
particulier à moins de trois mois
du 1
er
tour des Présidentielles,
viennent « prendre le pouls » du
Salon, et n’hésitent pas à venir
découvrir le CGA canin.
Cette année, curieusement, ils se
faisaient rares.
Est-ce le fait que le Hall 8 soit
excentré, trop petit ou tout
simplement, parceque les 7millions
de propriétaires et de passionnés
de chiens, ne sont pas significatifs
lors d’un vote ????
Contrairement
aux
années
précédentes, si les candidats sont
bien venus au SIA, le hall 8 ne faisait
visiblement pas partie de leur
planning de visite.
Pourtant, rendez-vous médiatique
incontournable, le SIA semble avoir
été géré d’une autre façon par leurs
responsables de communication.
C’est dommage car l’enjeu en valait
la chandelle.
Leur passion de l’Agriculture
semblait s’arrêter aux portes du
Hall 8…
Certains médias, dont le Parisien,
soulignaient que cette année, la
Campagne présidentielle, rude,
âpre et particulièrement animée,
avait éclipsé le SIA des agendas et
de la Campagne médiatique des
candidats.
Souhaitons qu’en 2018 la sélection
canine et la sélection féline figurent
sur leur agenda, car les différents
scrutins seront passés…
Curieux alors que de surcroît,
l’Agriculture française souffre :
en l’espace d’un demi-siècle, le
nombre d’exploitation agricoles
a été divisée par quatre et que la
crise de la grippe aviaire et des
conditions climatiques déplorables
n’ont pas facilité le quotidien de
nombreux exploitants.
Un véritable championnat des
Nationales d’élevage
Du côté canin, le premier concours
débuta le samedi matin vers 10h30.
Deux Groupes étaient exposés,
simultanément. Cependant, sur les
sept jours de sélection qui suivirent,
généralement un seul groupe était
en compétition, avant le dimanche
5 mars, jour attendu de la finale.
Le CGA canin est devenu au fil
des années « le » rendez-vous des
meilleurs éleveurs français.
Un championnat à part en quelque
sorte, dédié à mettre en valeur
le travail des éleveurs issu de la
sélection opérée chaque année par
les associations de races.
© SCC F.H.
1
er
prix des races pastorales :
le berger de Brie Fruka Réglisse de la
Petite Rochette à Mme Nicole Muller
C’est ce qu’écrivait notre regretté
président
Christian
EYMAR-
DAUPHIN, à l’occasion d’une
édition récente :
«Le CGA est un
véritable championnat National des
Nationales d’élevage. Ces nationales
sont
elles-mêmes
organisées
par les clubs de race, c’est donc
l’aboutissement des politiques de
sélection étudiées et mises en place
par ces clubs qui récompensent le
travail des éleveurs sélectionneurs,
l’élite de l’élevage français de
qualité».
Car le CGA diffère de toutes
les
autres
manifestations
canines d’importance – dont le
championnat de France du chien
de race qui se déroule cette année à
Nantes le premier week-end de juin
– sur trois points très significatifs :
1
er
point : chaque groupe est jugé
par un jury collégial formé par un
juge spécialiste du groupe, un juge
« multi-races » et un vétérinaire
afin de vérifier que les lauréats
correspondent bien dans leur
morphologie, leur caractère et
leurs allures au standard de leur
race et qu’ils possèdent les qualités
inhérentes aux fondamentaux de la
sélection canine, une morphologie
adaptée à une fonction.
2
ème
point : Il y a une sélection des
postulants au CGA qui se fait par
le prisme de celle mise en place
par les clubs – seuls les CACS, les
Champions et les meilleurs des
classe travail qui sont classés lors
de la Nationale d’élevage de l’année
précédente peuvent participer.
3
ème
point :Chaque jour, à l’exception
du 1
er
jour et du 7
ème
jour, un Groupe
de race était examiné par le jury
qui devait « sortir » le meilleur de
chaque concours.
En fonction du groupe, les quatre
(Groupe IX) ou cinq finalistes se
retrouvaient afin que le jury désigne
les trois meilleurs chiens du Groupe
et au final, le 1
er
prix du Groupe
concerné.
Tant et si bien, que le samedi 4
mars au soir, dix 1
er
prix avaient
été attribués en quelque sorte, au
meilleur chien de chaque groupe.
Cependant, le dimanche 5 mars
était une journéeunpeuparticulière
car un nouveau jury, devait classer
dans chaque concours, le meilleur
de chaque jour et sélectionner pour
la finale, le meilleur CACS mâle, le
meilleur CACS femelle, le meilleur
Champion
mâle,
le
meilleur
Champion femelle et le meilleur
chien de la classe travail TOUTES
RACES REUNIES.
Un système bien différent de celui
auquel nous sommes habitués
dans nos expositions canines où les
dix meilleurs sont examinés par un
seul juge, jusqu’à la désignation du
Best in Show.
Les chiens inscrits sont répartis
dans des classes dites CONCOURS,
et se retrouvent confrontés à des
sujets du même groupe de races
dans cinq classes individuelles:
travail, champion et CACS (ces
deux dernières pour chaque sexe)
alors que dans la classe travail,
se confrontent mâles et femelles
confondus.
N’oublions
pas
deux
autres
concours significatifs pour les
éleveurs : les lots de reproducteurs
(chaquereproducteurétalonou lice,
devant être présenté avec quatre
de ses descendants directs) et les
lots d’affixes (trois sujets issus du
même élevage et portant le même
affixe mais pouvant appartenir à
des propriétaires différents).
Ces deux concours permettent
d’apprécier le travail de chaque
élevage, sur des critères comme
l’homogénéité
du
type,
les
différencesdessexes,l’empreintedu
reproducteur sur sa descendance,
dans un ballet qui occupait certains
jours tout le ring.
Un chien lion décoré cette année
Avant les finales des concours,
le dimanche débutait avec deux
concours spéciaux, l’un dédié aux
races canines à faible effectif et
l’autres aux races pastorales.