44
tableau
5
, page
62
, qui montre l’écart de la température moyenne durant les deux laps
de temps
1861—90
et
1836—45
pour les mêmes localités que celles du tableau
4
.
Par contre il faut convenir que durant la génération passée l’été à laissé considérable
ment à désirer: d e p u is
1868
C o p e n h a g u e n ’ a p a s eu un s e u l é t é d o n t la
t e m p é r a t u r e e x c é d â t d e p lu s d e O
0-7
la n o rm a le .
Pour juger s i l ’é c a r t d e t e m p é r a t u r e d ’u n e s a i s o n p e r m e t d e t i r e r
d e s c o n c l u s i o n s s u r c e l u i d e la s a i s o n s u i v a n t e , nous avons pris pour point
de départ toutes les saisons qui ont été d ’au moins i° trop chaudes ou trop froides,
alors que la saison qui les a suivi a été froide ou chaude indépendamment de la grandeur
de l’écart. Le tableau
6
, page
62
, donne les résultats. Nous devons ajouter que
33
hivers chauds ont été suivis d ’un été chaud dans
45
°/0,
30
hivers froids d ’un été
froid dans
60
%, tandis qu’après un été chaud on a eu
53
hivers chauds sur
100
et qu’à la suite d ’un été froid les nombres d ’hivers froids et d ’hivers chauds ont été
exactement les mêmes.
Quant aux t a c h e s du s o l e i l e t t e m p é r a t u r e on a également cherché à
établir quelques nombres plutôt pour en prévenir le manque dans ce mémoire, que
dans l’espoir d ’en recueillir des résultats, à en juger par les recherches faites jusqu’ici
dans ce sens. Le tableau
7
, page
63
, présente quelques comparaisons sur ce point,
en donnant sous le titre »Max.« les moyennes des années, lors des maxima de taches
solaires durant le siècle présent (total:
8
cas), tandis que sous les chefs
1
,
2
et
3
sont inscrites à gauche de »Max.« les moyennes des i ère,
2
de et
3
e années avant les
maxima de taches solaires et sous les titres
1
,
2
et
3
à droite de »Max.« l’on a porté
les moyennes des i ère,
2
de et
3
e années qui ont suivi un maximum de taches solaires.
C’est de la même manière qu’on a formulé l’en-tête de la seconde section du tableau.
Les nombres du tableau
7
sont tous compensés
3
à
3
. Par mois chauds et froids on
entend les mois ayant un écart de température d ’au moins
I o
et par jours très chauds,
ceux dont la température moyenne excèd e d ’au moins
50
la normale.
Comme le montre le tableau
7
la concordance des maxima de taches solaires
et des basses températures est assez bonne, tandis que l’apparition des très hautes
températures semble retarder sur celle du minimum de taches solaires. Mais en faisant
cette comparaison il faut se rappeler que les nombres sont tous des moyennes de
8
périodes. Si l’on exam ine à part chacune de ces périodes, voici l’expression préférable
du résultat. La concordance entre le maximum de taches solaires et l’infériorité de
la température paraît se maintenir jusqu’au milieu de ce siècle, mais il semble qu’au
contraire, en
1880—95
la p lu s h a u t e température ait coïncidé avec le m a x im u m
de taches solaires, et cela se trouve vrai pour beaucoup d ’autres stations européennes
qui ont de longues séries d ’observations.