jugéecetteannéeparChristianEymar-Dauphin,
président de la Centrale Canine, Raymond
Soulat, juge toutes races et le Docteur-Vé-
térinaire Frédéric Maison. Pour exemple, les
dix chiens (des dix groupes) vainqueurs de
la classe CACS mâles se retrouvent pour
la grande finale du dernier jour : un chien
de berger, un molosse, un lévrier, un chien
courant…
Une autre finale avait lieu chaque jour oppo-
sant les chiens vainqueurs des classes indivi-
duelles : Travail, CACS mâles et femelles,
Champions mâles et femelles.
Cette année, nous avons noté la prédomi-
nance de certaines races, lors de la nomina-
tion des trois chiens ou lots de chaque
classe. On retrouve trois races avec cinq
chiens classés sur sept classes possibles : le
berger blanc, le chien loup tchécoslovaque
et le bullmastiff. Viennent ensuite avec qua-
tre nominations le bichon frisé, le berger
australien, le petit spitz et le Yorkshire. On
retrouve des races spectaculaires, souvent
lauréates lors des Meilleurs de groupes (ber-
ger blanc, chien loup tchécoslovaque, ber-
ger australien). Et des races pour lesquelles
le toilettage apporte une touche finale
avantageuse (Yorkshire terrier, bichon frisé).
démonstrations. Cette année, l’originalité ve-
nait des jeunes, commenous l’explique lecom-
missaireGérardThomas : «
Je suis responsable
auniveaunational des Bacs ProsCanins Félins,
et j’ai envisagéde travailler enpartenariat avec
la quinzaine d’établissements qui délivrent ce
diplôme. Nous les avons conviés à venir le soir,
après les jugements, pour animer le podium
jusqu’à la fermeture. On a eu par exemple la
Maison Familiale et Rurale de Villiers, aujour-
d’hui celle de Berlancourt, demain celle des
Côtes d’Armor. Chaque école organise une
sortie d’une journée avec une classe d’élèves
qui préparent une démonstration
». C’est
confirmépar Isabelle Fasquelle, enseignante à
Berlancourt (et accessoirement quatre fois
ChampionneduMonded’Agilitypar équipeet
deux fois Championne de France) : «
Nous
allons faireunpeud’initiation à l’Agility, unpeu
de Mordant, de l’Obéissance et des exercices
d’Obérythmée. Vingt-six jeunes ont préparé
cela pendant un mois, et cela rentre dans le
cadre de leur formation
». Un autre jour, d’au-
tres élèves ont toiletté des chiens de diverses
races sur plusieurs tables installées sur le ring
d’honneur.
LE CGA
Le vainqueur de chaque classe des dix grou-
pes est qualifié pour la finale du dimanche,
d’image ; plusieurs centaines de milliers de
personnes passent dans les différents halls,
même si cette année la fréquentation n’a pas
atteint les records des belles années 2000, à
cause probablement des tragédies de ces
derniers mois sur Paris, et de la contestation
qu’a suscitée la visite du président.
Seul l’éclairage du ring n’était pas à la hauteur
de ce rendez-vous que nombre d’observa-
teurs considèrent comme une des plus impor-
tantes compétitions de la cynophilie française.
Eukanuba
, partenaire de la Centrale Canine,
disposait d’un immense standanimépar Yoann
Latouche et offrant diverses animations : un
studio photo avec Frédéric Lhonoré qui pro-
posait une photo souvenir aux exposants du
Village des races, une présentation féline
avec régulièrement des explications sur les
différentes races de chats, et bien sûr un ser-
vice de conseils en alimentation animale.
Comme les jugements du Concours Général
Agricole se terminent généralement vers 17
heures 30, les organisateurs prolongent la
présence sur le ring d’honneur par des
C
ONCOU R S G ÉNÉ R A L AGR I CO L E
/ CENTRALE CANINE MAGAZINE
N°SPÉCIAL - CGA - 2016
6
Podium des races pastorales en pre
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sence des trois juges.
© Serge Sanche
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La bonne humeur et l'entente re
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