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Je ne sais pas où j’en suis. Suis aveugle encore, et comprend si mal et si peu ce

que veut la Force.

Rend-moi plus conscient dans le cœur, Mère divine…

*24-9-1873, Barjols :

Il faudrait que ma conscience physique ait vraiment confiance en Toi, et deux

choses empêchent cette confiance : d’une part cette culpabilité de ne pas avoir à

trimer comme le terrien le plus obscurément nécessiteux ; d’autre part le manque

d’endurance nerveuse.

Maintenant tout est brouillé. Porte-moi…

*27-9-1973, Barjols :

Tous les chevaux ne Te regardent pas encore.

Je ne sais rien.

*30-9-1973, Lyon :

Que puis-je ?

N’est-ce pas Toi qui m’as mené jusque là ?

N’est-ce pas Toi qui me prendras dans le Yoga ?

*3-10-1973, Paris :

Cette joie que la pensée du retour fait venir en moi, cette joie est puissante : il me

faut être tranquille, paisible et vaste pour en recevoir beaucoup, afin d’être plus

près de Toi et d’avoir plus d’amour.

C’est cette joie je crois qui peut donner le pouvoir d’aimer.

*5-10-1973, Paris :

Je suis encore le pantin aveugle que manipulent les forces du désir.

En même temps une joie plus profonde attend pour s’exprimer que l’être soit en

accord avec Ta Volonté.

Je Te sens, Douce Mère, comme si Tu me rassurais et m’apaisais, en disant :

« Calme, calme, sois tranquille, c’est sûr, je Te prend, c’est sûr, sois tranquille,

laisse-moi faire, laisse faire le Seigneur… ».

J’ai soif de Te croire, j’ai soif de certitude.

*6-10-1973, Essises :

Si je pense à Auroville extérieurement, j’ai peur d’y retourner, peur d’être refusé,

ou de ne pouvoir m’y adapter.

Et si je regarde intérieurement je n’ai qu’un geste, qu’un mouvement, qu’un élan :

rentrer.

Voilà.