Previous Page  99 / 278 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 99 / 278 Next Page
Page Background

Page 97/273

Tableau 16 : exemples de facteurs de charge correspondants à diverses

combinaisons perméabilité x pluie x durée de vidange

Facteur de charge

Commentaires

Durée de vidange

de 24 heures

Durée de vidange

48 heures

Pluie

(mm)

Perméabilité

(m/s)

25

50

35

70

10

-6

3,4

1,7

5

2,5

Seules les techniques très diffuses

sont utilisables dans pour évacuer

l’eau dans l’emprise de l’opération

10

-5

34

17

50

25

Les techniques d’infiltrations diffuses

courantes permettent de gérer

localement l’eau pluviale dans la

plupart des cas

10

-4

340

170

500

250

On peut combiner des techniques

diffuses et des techniques

centralisées lorsque les surfaces

productrices sont importantes.

10

-3

3 400

1 700

5 000

2 500

Ainsi avec un sol d’une perméabilité de 10

-4

, on peut en théorie évacuer en 24 heures une pluie de 50 mm avec

un facteur de charge ne pouvant dépasser 170.

En pratique, on évitera de dépasser un facteur de charge de 30 pour bénéficier des avantages associés à une

infiltration diffuse. Les facteurs de charge supérieurs permettent de mobiliser des techniques d’infiltration

centralisée si nécessaire.

V.1.3

Méthodologie générale

Une méthode générale peut être proposée pour la mise en œuvre pratique des principes précédents.

Elle vise, dans un premier temps, à mettre en relation des surfaces productrices d’eau de ruissellement avec des

surfaces mobilisables pour l’évacuation diffuse de ces eaux (par infiltration voire évapotranspiration). Le cas

échéant les eaux qui dépasseraient la capacité des surfaces d’évacuation diffuses seront dirigées vers des

exutoires centralisés (puits d’infiltration, transfert vers l’aval). Les surfaces mobilisables sont les surfaces pour

lesquelles la perméabilité du sol est suffisante et dont les usages prévus sont compatibles avec le stockage et

l’évacuation des eaux pluviales. Elle s’appuie sur une première approche globale, où les apports et les capacités

d’évacuation sont cumulés sur l’ensemble de l’aménagement, puis elle affine la distribution des surfaces

d’évacuation et leur connexion avec les surfaces perméables.