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R É S UMÉ

»Le corp s de sauv etag e de Copenhague« fu t fond é en 1906 et

p eu t donc cette ann ée-ci fêter son v in g tièm e ann iversa ire. Le corps

de sau vetag e ex écu te un grand travail ph ilan trop iqu e et rend des

serv ices con sid érab les à la société en tière, étan t p rêt jou r et nuit

à accou rir partou t où la vie des h omm es et des an im au x est en

danger, a in si que là où des b ien s son t m en a cées soit d ’in cend ie, soit

d ’au tres dangers.

Le corp s de sauv etag e se p rocure sa base économ iqu e en partie

par un sy stèm e d ’abonn em en t, en p artie en m ettan t à la d isp o sition

du pub lic son m atériel et son équ ipage, qu i son t sp écia lem en t orga­

n isé s p our exécu ter des travaux d ifficiles et dangereux; enfin par

la ven te d ’un m atériel de sau vetage et d ’in cend ie u n ifo rm e et

échangeab le.

Le corps de sau vetag e s’est d évelopp é p etit a p etit ju sq u ’a

d even ir un e in stitu tion de la p lu s grande im portan ce avec des su c­

cu rsa les d issém in ée s dans tou t le D anem ark.

La d irection sup érieu re est aux m a in s de »Le com ité central

d es corp s de sau vetag e de D anem ark«, qui v eille a u ssi b ien à

l’u n ifo rm ité du bu t id éal du corps qu ’à l ’o rgan isation p ratiqu e du

travail. D es corps com p lètem en t m ob ilisés se trou ven t actu ellem en t

dans le s v illes de Copenhague, d ’Odense, d ’Aalbourg, de Svendbourg

et d ’E sk iid stru p , tand is que de n om b reu ses sta tion s cen tra les

d ’in cend ie on t été crées dans les p etites v illes. On con tinu e a m u lti­

p lier de ces dern iere sta tion s dans les comm un es de cam pagne.

L es corps de sau vetage accou ren t chaque fo is q u ’écla te un in ­

cend ie ou q u ’il arrive un accid en t qu elconqu e. Ils p o ssèd en t éga le­

m en t des am bu lan ces et des section s d ’opération , et effectu en t le

tran spo rt des m alad es. Chacune de ces sta tion s d essert un certain

nombre de comm un es a la cam pagne et v ien t au secou rs à la

m oind re alerte, en u tilisan t un m atériel de prem ier ordre, a in si

q u ’un p ersonn el très in stru it. Le tou t s ’effectue con tre un p ayem en t

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