« Autrefois, j’étais comptable. Puis, la rencontre avec
mon grand-père, qui était vannier, a transformé ma vie.
J’ai suivi sa trace en installant d’abord mon atelier
à Lacapelle Biron. Je l’ai transféré à Isssigeac l’an passé.
Pourquoi avoir choisi ce village ? Pour son frémissement
touristique et, surtout, pour son marché du dimanche matin
qui draine tellement de monde autour de l’église. Dans mon
atelier, je travaille des objets authentiques : habillages
de dames-jeannes (jarres) en osier brut, lampes, paniers…
Et je propose également des ateliers pour apprendre
le tressage, auxquels on peut s’inscrire toute l’année. »
Quelle est cette odeur d’arômes grillés que l’on respire
parfois dans les rues d’Issigeac ? Celle du café que
Jean-Marie Roubaud torréfie, sur place, au Taste Vin.
Trois quarts d’heure à 200 degrés, et les grains venus
de Colombie, du Mexique, d’Éthiopie et du Guatemala,
prennent toute leur saveur !
«J’ai choisi ce village
pour son marché»
Sylvie Dubicki,
vannière
Une odeur du bout
dumonde
©Valérie Hubert-Cassant
LA PETITE HISTOIRE
©Valérie Hubert-Cassant
79
24+1 VILLAGES DU PÉRIGORD