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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

3

ÉTATS FINANCIERS

Comptes consolidés IFRS du Crédit Coopératif au 31 décembre 2016

Mode de comptabilisation des activités conjointes

Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée

en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune,

c’est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs

et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés

en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du

compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et

pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de

consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées

par intégration proportionnelle.

3.3 Règles de consolidation

Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes

comptables uniformes pour des transactions similaires dans des

circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à

l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées

sont effectués.

3.3.1 Conversion des comptes des entités

étrangères

La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est

l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie

fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours

de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes

du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période,

valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations

significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

|

de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le

cours de clôture ;

|

de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours

historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux

propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des

tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

3.3.2 Élimination des opérations réciproques

L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte

de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou

moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont

également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs

qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.3.3 Regroupements d’entreprises

En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

|

les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans

le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

|

les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont

désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

|

les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le

coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle,

y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode

de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées

en contrepartie :

}

des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne

donneront lieu à aucun enregistrement,

}

ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées

en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou

selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de

la norme IAS 39) ;

|

en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations

ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

}

soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une

fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas

le contrôle),

}

soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs

identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle

applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque

regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les

augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée

seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

|

en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part

antérieurement détenue par le Groupe doit être réévaluée à la

juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas

d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par

référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

|

lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part

éventuellement conservée par le Groupe doit être réévaluée à sa

juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision

des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de

l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant

des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui était,

explicitement exclus du champ d’application.

3.3.4 Engagements de rachat accordés à

des actionnaires minoritaires de filiales

consolidées par intégration globale

Le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales

du groupe consolidées par intégration globale des engagements de

rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent

pour le Groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de

vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé

contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul

prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de

l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la

juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options.

Ces engagements sont traités comptablement comme suit :

|

en application des dispositions de la norme IAS 32, le Groupe

enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues

aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière

exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur

actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la

rubrique « Autres passifs » ;

|

l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de

vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même

traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives

aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence,

la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des

Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options

et pour le solde en diminution des Réserves consolidées-Part du

groupe ;