Journal C'est à Dire 117 - Décembre 2006

Le journal gratuit du Haut-Doubs

11 décembre 2006 N° 117

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

La Suisse, terre promise des entrepreneurs français

S O M M A I R E

Des élèves du lycée de Morteau en cours de formation au Diplôme des Métiers d’Art en horlogerie ont récemment rénové une magni- fique pendule en partenariat avec une école suisse. Le bijou vient de réintégrer son musée d’origine à Saint-Pétersbourg. (page 6) Un champion du monde à Villers-le- Lac. Patrick Chopard-Lallier a été sacré champion du monde de deltaplane par équipe. L’homme- oiseau s’apprête à relever un nouveau défi : par- courir 300 km au départ du Meix-Musy. (page 8) Montbenoît sous l’œil de la justice. La capitale du Saugeais vit actuellement une vraie guerre de voisinage qui implique des élus. Une enquê- te a été ouverte par le procureur. (pages 26-27) La chocolaterie Klaus prépare les fêtes. L’entreprise mortuacienne mise de plus en plus sur la vente directe dans ses nouvelles boutiques. (page 36) Des bijoux à Montlebon. Mathilde Moyse ouvre son atelier de bijouterie dans cette commune. Un retour au pays audacieux pour cette jeune créatrice qui travaille l’émail, le cuir et le métal. Portrait d’une entrepreneuse qui a de la suite dans les idées. (page 43)

Sébastien Rousseau, chef d’entreprise français qui a choisi de s’installer en Suisse.

(Dossier pages 13 à 20)

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Encore des cas de personnes âgées dans une extrême précarité

Tolérance On est ici dans un mauvais Clo- chemerle. C’est sans doute la face obscure du Saugeais, cette peti- te partie de France pas tout à fait dans la République, cette petite République pas tout à fait dans la France. Où le folklore est pous- sé à son comble, le côté identi- taire exprimé à son paroxysme. Du Saugeais, il y a le côté rieur, bon enfant et gentiment fran- chouillard. L’autre, plus sombre, où toute tentative de “sécession” d’un de ses ressortissants serait vouée aux gémonies. Le cas révé- lé dans ce numéro fait partie de ce mauvais revers. On a affaire à un citoyen qui se bat désespé- rément contre une implacable machine qui s’est mise en route pour le détruire. Il ne partage pas les idées de ce Saugeais dont il est pourtant un ressortissant, on le pousse à bout pour qu’il abandonne ce qu’il croit être son droit. En face, les deux notables du coin, l’un est maire, l’autre médecin, tous deux élus de la même municipalité. On les contes- te dans leur pratique quotidien- ne de la gestion municipale. Un empêcheur de tourner en rond féru de procédure et têtu - com- me un Sauget - a décidé de ne pas se laisser broyer. Il emploie désormais les grands moyens : lettre ouverte au président de la République et menace d’une grè- ve de la faim. Au final, on ne sait plus qui des deux parties fait de la surenchère procédurière. Des deux côtés on abuse des coups tordus, des manœuvres retorses et des pratiques sournoises. Bref, tous les ingrédients d’une médiocre fiction à la française sont réunis. Petits conflits d’inté- rêts, guerre du voisinage pous- sée au plus haut degré, l’affaire tourne au règlement de comptes permanent. La raison de ce cha- hut villageois est pourtant bas- sement matérielle : l’utilisation d’une bande de terre dont la com- mune revendique l’usage depuis des décennies et dont le rive- rain affirme pouvoir jouir tout à fait légalement. Dans ce regret- table feuilleton de campagne, les bassesses le disputent à l’hy- pocrisie, les actes de vengeance aux menaces. On est ici aux anti- podes des messages habituelle- ment véhiculés en ces temps de fin d’année. Tolérance, paix, par- don, réconciliation, partage…Ces mots de circonstance n’ont pas encore trouvé d’écho partout dans le Haut-Doubs. Bonnes fêtes de fin d’année à tous. Dans la tolé- rance mutuelle. J ean-François Hauser

J eudi 7 décembre, la com- mission de labellisation des pôles d’excellence rurale a retenu le site naturel de Conso- lation au titre d’un des 200 pôles français. Lancé par le ministre de l’Aménagement du Territoire Chris- tian Estrosi, le label “pôle d’ex- cellence rurale” est attribué aux projets de développement éco- nomique situés sur des territoires signaler une aberrance inad- missible en 2006. Auriez-vous idée d’une pauvre femme âgée de 78 ans, seule, habitant une pauvre petite maison et qui n’a ni toilette, ni W.C. ?” À la lec- ture de ce courrier envoyé par une personne qui a souhaité conserver l’anonymat, on ne peut que s’émouvoir de ces propos venus du fond du cœur et qui méritaient d’en savoir davantage sur ce cas précis tout comme de vérifier s’il “N’ y tenant plus, je m’adresse à vous pour vous

à ma connaissance, le phé- nomène est moins important qu’en milieu urbain. Cette pau- vreté dans les campagnes est atténuée par la solidarité et l’entraide du voisinage. On peut d’ailleurs souligner le rôle social des livreurs de repas à domicile, des auxiliaires de vie et des travailleurs sociaux de l’A.D.M.R. Ils font un tra- vail formidable.” En France 11,7 % de la popu- lation vit sous le seuil de pau- vreté. “Au niveau régional, le phénomène touche essen- tiellement les villes qui concen-

trent notamment les personnes en situation de R.M.I. et les familles monoparentales qui ont besoin des transports et des services urbains. 80 % des personnes à bas revenus habitent en ville.” Le Haut-Doubs est relative- ment épargné par la pauvre- té. Les cantons les plus sen- sibles sont ceux de Pontarlier et de Levier. Des situations à relativiser si on les com- pare à certains cantons ruraux de Haute-Saône où les niveaux sont beaucoup plus faibles.

ruraux et fondés sur un parte- nariat entre des collectivités locales et des entreprises privées. Ces pôles sont dotés de subvention pouvant aller jusqu’à 50 % pour tout projet de développement dans une limite d’un million d’euros. Ini- tialement, 300 pôles devaient être labellisés sur le territoire national. Compte tenu du succès rencon- tré par cette démarche engagée s’agissait d’un cas isolé dans le Haut-Doubs ou d’un phé- nomène plus répandu dans ce secteur rural. “On est en pré- sence d’un problème diffici- le à gérer car cette personne ne veut pas quitter sa maison où elle vit entourée de plu- sieurs animaux de compagnie. Elle est placée sous tutelle et ses enfants ne s’occupent plus d’elle. On lui a déjà pro- posé des solutions de relo- gement mais elle a refusé” explique le maire de la com- mune en question. Les services de l’A.D.M.R. ont

en juin dernier - le pôle bois de Levier avait été retenu dans cet- te première vague -, le nombre de pôles labellisables a été porté à 376 et l’enveloppe budgétaire débloquée par l’État à 210 mil- lions d’euros. Le 7 décembre, 200 nouveaux projets ont donc été labellisés. À l’image du site de Consolation, les projets relatifs au tourisme et au patrimoine ont eux aussi constaté dans quel inconfort vivait cette person- ne. “Des conditions difficile- ment soutenables mais elle semble apparemment heu- reuse dans son milieu. On ne peut pas lui imposer quelque chose dont elle ne veut pas. On s’efforce néanmoins de l’assister au mieux. La tutel- le fait un effort en lui four- nissant les produits de traite- ment sanitaire.” Le responsable signale éga- lement sur son secteur d’autres personnes âgées tou- chées par la précarité. “Mais,

Consolation déclaré “pôle d’excellence rurale”

été les plus nombreux avec 44 % des dossiers. Cette labellisation récompense les efforts déployés depuis plusieurs par la Fondation du Val de Consolation pour mettre en valeur les potentiels touris- tiques de ce site naturel. Après

le site de la Citadelle et celui de la Saline Royale d’Arc-et-Senans, Consolation est désormais celui qui draine le plus de visiteurs en Franche-Comté. Chaque année, “Conso” attire près de 120 000 visiteurs.

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Le cinéma Le Paris fermera cinq mois pour rénovation

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C’ est à partir du 1 er avril que le cinéma mortua- cien Le Paris baissera provisoirement son rideau pour cinq mois de travaux. Il rouvrira ses portes à la rentrée de sep- tembre 2007. La salle obscure qui appartient désormais à la communauté de communes du Val de Morteau sera entièrement rénovée pour un montant de 240 000 euros hors taxes. “L’archi- tecte est choisi, c’est le cabinet Masson de Besançon confie Gérard Feuvrier, directeur géné- ral des services. Toute la salle sera rénovée, les fauteuils chan- gés, tout comme l’appareil de projection. Le son passera en dolby stéréo. Les conditions de confort et d’écoute seront tota- lement remises aux normes.” La capacité de la salle passera de 121 à 112 places, “mais pour

plus de confort.” La commu- nauté de communes achète éga- lement l’appartement situé au- dessus du cinéma pour loger “le futur exploitant que nous choi- sirons après le départ du couple Gagliardi à qui nous avons rache- té le cinéma” ajoute M. Feuvrier. Grâce aux subventions atten- dues, notamment celles du centre national de la cinéma- tographie (C.N.C.), l’opération de rénovation sera quasiment indolore pour les finances de la communauté de communes. La colectivité locale avait souhaité racheter le cinéma Le Paris - l’équipement enregistre environ 20 000 entrées par an - pour “éviter de voir disparaître l’acti- vité à Morteau quand les exploi- tants actuels décideront de prendre leur retraite.”

Les Opticiens Mutualistes vous accueillent du mardi au samedi de 9h à 12h - 14h à 19h (samedi 18h)

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT

Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser.

* test non médical

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2006 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

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Crédits photos : C’est à dire, A.P.P.M., Armée de l’air, Patrick Chopard-Lallier, C.I.G.C., Foot Le Russey, Patrice Mollier, Jacques Vuillemez.

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V A L D E M O R T E A U

La neige n’est plus un argument pour les touristes Vacances de Noël Malgré un début d’hiver exceptionnellement clément, les pres- tataires locaux du tourisme affichent le sourire. Ils font quasiment le plein pour les congés de Noël.

Saint-Pétesbourg salue le savoir-faire horloger du lycée Morteau

À cette heure, l’horlo- ge a dû retrouver sa place au musée Kunstkamera de Saint-Pétersbourg. Les visiteurs qui passent devant cette pièce unique savent qu’ils doivent une partie de sa remi- se en valeur aux élèves de la for- mation D.M.A. (diplôme des métiers d’art) du lycée Edgar Faure à Morteau. “Le projet est né en 2003 raconte Patrice Buteau, le responsable de la for- mation. En fait, c’est l’école d’hor- logerie et des microtechniques de Porrentruy en Suisse qui a eu l’opportunité de cette remise en valeur. Le temps de régler les pro- blèmes administratifs, la pen- dule est arrivée en 2004. Dans le cadre de ce projet, Laurent Barot- te de l’E.H.M.P. a pris contact avec nous pour voir dans quel- le mesure nous serions capables de refaire certaines pièces.” Finalement, guidés par leur pro- fesseur, les élèves de D.M.A. ont reconstitué toute la partie échap- pement de cette horloge dite mouvante. Elle indique à la fois l’heure décimale, le calendrier grégorien, l’heure dans 24 points Les élèves du D.M.A. (diplô- me des métiers d’art) du lycée Edgar Faure à Mor- teau ont participé à la remi- se en valeur d’une pièce d’horlogerie unique qui repose désormais au musée Kunstkamera de Saint- Pétersbourg.

“E n général, pour Noël et Nouvel An, ce sont des gens qui viennent en famille passer les fêtes. Ils ne viennent pas séjourner pour la neige” affirme le réseau Loisirs Accueil Doubs qui gère la réser- vation de 250 gîtes sur le dépar- tement. Au 8 décembre, le taux de remplissage des gîtes attei- gnait les 50 % pour la période Noël-Nouvel An. Un taux jugé “tout à fait normal.” Dans les structures d’héberge- ment du Haut-Doubs, on confir- me la tendance. On est même encore plus optimiste chez cer- tains. À Villers-le-Lac, le villa- ge-club L’Évasion Tonique affiche un large sourire. La résidence, rénovée récemment, a conquis un nouveau public pour ses séjours de fin d’année. “Pour Noël, on a proposé des forfaits 4 jours 3 nuits. Nous avons déjà une soixantaine de personnes. Nous sommes quasiment sûrs de fai- re le plein, soit 130 personnes, confie Véronique Lorenzelli, la responsable d’Évasion Tonique. Pour Nouvel An, c’est encore

d’affaires par an.” Jean-Paul Marguet recevait par exemple tous les ans l’équipe de France d’aviron, heureuse de trouver les pistes de fond à quelques mètres de leur lieu d’hébergement. Ce marché, parmi d’autres, a dis- paru avec la suppression des 30 km de pistes entre Villers-le-

mieux, nous affichons complet depuis deux mois. À ces périodes, l’effet neige n’est vraiment pas déterminant” confirme-t-elle. Un peu plus haut, au hameau du Cernembert, Jean-Paul Mar- guet gère plusieurs lieux d’hé- bergement. Son discours est sen- siblement le même, en plus fata-

liste. “L’activité hiver n’existe quasiment plus dans notre secteur, les gens viennent avant tout pour être à la mon- tagne, dans la nature. Les gens ne viennent plus pour le ski et la nei-

Lac et Les Fins. Les tou- ristes se consoleront avec les nouveaux circuits de raquettes balisés pro- chainement sur ce ver- sant-là de la montagne. De l’autre côté du Val, côté Montlebon, le rai-

“Nous sommes quasiment sûrs de faire le plein.”

ge à cette période” dit-il. Cepen- dant, lui qui gère plus d’une cen- taine de lits sur les hauteurs de Villers-le-Lac (Auberge Franc- Comtoise, Cerneux-Billard et dif- férents gîtes) continue à déplo- rer avec amertume la suppres- sion en 2002 du traçage des pistes de ski de fond dans le secteur de Lagattau. “Si les élus ont décidé cela, c’est certainement qu’il y avait de bonnes raisons. Il n’em- pêche que depuis 2002, cela repré- sente pour moi près de 40 000 euros de perte de chiffre

sonnement est un peu plus nuan- cé. Situés en pleine nature, les “greniers du Meix-Lagor” sont au pied des pistes. Nicole Mon- net, responsable des lieux, affir- me que “la neige reste vraiment un plus très apprécié des tou- ristes.” Mais neige ou pas, les réservations vont bon train. Les greniers duMeix-Lagor affichent complet jusqu’à la fin du mois de mars. “Pour Nouvel An, les gens réservent maintenant plus d’un an à l’avance.” J.-F.H.

L’horloge mesure 1,35 m de hauteur et la sphère mesure 50 cm de diamètre.

destinée à la Russie.” À la partie technique s’est donc ajouté tout un volet histoire

En bref…

différents du globe, ainsi que la position des astres autour du soleil. Les différents ensembles de ce petit bijou de technologie de 1,35 m de hauteur sur- monté d’une sphère de

de l’art que les élèves mortuaciens ont étu- dié. Le traitement de cette pièce unique les a également conduits à collaborer avec d’autres corps de métiers comme les

Chorale La chorale La Pastourelle de Villers-le-Lac donne son concert de Noël samedi 16 décembre à 20 h 30 à l’égli- se de Villers-le-Lac. La for- mation co-dirigée par Claudi- ne Binétruy et Caroline Lamen- din reçoit les choristes d’In- tervals (Montbenoît). Au pro- gramme de la soirée, chants traditionnels de Noël et ora- torio “la nuit des bergers”. L’en- trée est libre. La Pastourelle prépare par ailleurs son ving- tième anniversaire qui sera fêté le 10 mars prochain à la sal- le des fêtes de Villers-le-Lac. Atalante Au cinéma l’Atalante de Mor- teau, “Lady Chatterley” de Pascale Ferran du 14 au 18 décembre et “Cœurs” d’Alain Resnais du 20 au 23 décembre. Loto Loto des produits régionaux organisé par l’union musica- le des Fins samedi 6 janvier à la salle polyvalente des Fins à 20 h 30. Parmi les lots, 25 jambons à gagner, puis chou- croutes, fondues… Verts Les Verts du Haut-Doubs sou- tiennent le projet d’éoliennes au crêt Moniot. En revanche, ils sont contre le projet de por- cherie à Gilley.

“Il s’agissait d’objets de prestige destinés à la noblesse.”

50 cm de diamètre datent de 1730 et 1792. Cette horloge est française ! “À l’époque, il s’agissait d’objets de prestige destinés à la noblesse” poursuit Patrice Buteau. Il ajoute : “On ne sait pas comment elle s’est retrouvée à Saint-Pétersbourg. Mais sur le cadran, on peut remarquer sur ce que l’on appel- lerait aujourd’hui des fuseaux horaires que deux points ont été mentionnés : Paris et Saint- Pétersbourg. Cela signifierait qu’elle était de toute manière

ébénistes, des bronziers ou des spécialistes de la rénovation de cadrans. “Ils ont été confron- tés à toute cette gestion. Cela a été enrichissant.” Entre l’E.H.M.P. de Porrentruy et le D.M.A. de Morteau, 4 500 heures ont été consacrées à la remise en valeur de cet objet qui avait une autorisation de sortie du territoire russe de deux ans. Le délai a été res- pecté. Un film de 20 minutes a été réalisé sur cette opéra- tion exceptionnelle.

La neige et la pratique des loisirs de pleine nature ne sont pas des arguments de réservation pour les touristes pendant les vacances d’hiver dans le massif jurassien (photo archive Càd).

Quand les gens du Nord se serrent les coudes Association L’association les Röch’tis est née. Elle regroupe tous les déracinés du Nord et qui se sont installés dans le Haut-Doubs pour différentes raisons.

de 70 personnes, les statuts de l’association les “Röch’tis” vien- nent d’être déposés. Son objec- tif est d’organiser des anima- tions pour permettre à tous les membres de la petite “commu- nauté” de se retrouver de façon régulière. “Nous avons établi le programme 2007. On a prévu entre autres des sorties raquettes et des déplacements au Palais des Sports de Besançon quand le B.B.C.D. recevra Gravelines, ou au stade à Sochaux” indique Christophe Beddeleem, prési- dent de l’association. À cela s’ajoute un ensemble de

soirées festives réparties sur toute l’année. Le 12 décembre, les Röch’tis se retrouveront au bowling des Fins, et le 5 jan- vier ce sera à la pizzeria du Port. Ces rendez-vous sont réservés exclusivement aux membres de l’association et à leurs amis. Ceci étant, pro- chainement, le cercle des adhé- sions devrait être ouvert aux franc-comtois. Les Ch’tis rejoignent l’associa- tion par le bouche-à-oreille. “Je m’aperçois qu’il y a des gens d’horizons très différents. Vrai- ment toutes les catégories socio-

professionnelles sont représen- tées.” Ces Franc-Comtois d’adoption viennent d’une qua- rantaine de kilomètres autour de Morteau. Parfois, ils sont implantés là depuis plusieurs années. À travers cette association, ils retrouvent un peu de cette ambiance fraternelle et convi- viale du Nord. Cette envie de faire la fête, les “Röch’tis” enten- dent bien la faire partager à nous autres autochtones en par- ticipant aux grandes manifes- tations organisées sur le Val de Morteau.

L a Franche-Comté est une terre d’accueil pour les gens du Nord. Ils sont nombreux les déracinés de cet- te partie de la France à avoir migré vers le Haut-Doubs sou- vent pour des raisons profes- sionnelles. L’attractivité de la Suisse n’y est pas étrangère. Originaire de Dunkerque, Chris-

tophe Beddeleem, tenancier du restaurant du Port à Villers-le- lac, fait partie de ces Ch’tis qui ont élu domicile sur la bande frontalière. Avec quelques autres, il a eu l’idée de créer une association des gens du Nord. Après une première réunion d’information qui a réuni plus

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Industrie Les fromagers vont pouvoir souffler

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environ 45 kg. C’est sûr, pour exercer cette profession, il faut avoir un physique. C’est pour tenter de soulager les fromagers dans leur tâche quo-

président du C.I.G.C. À travers cette démarche, la volonté du Comité Interpro- fessionnel est justement de pro- poser aux fruitières une machi- ne dont le prix d’achat n’excède pas

Il y a de quoi en faire tout un fromage ! Les coopéra- tives peuvent désormais investir dans un manipula- teur à comté qui retourne les fromages dans les caves.

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tidienne que le Comité Interprofessionnel du Gruyère et du Comté (C.I.G.C.) a engagé une réflexion pour mettre au point une machine

semaine, oui, c’est éprouvant. Je peux vous dire qu’on finit par en brasser des tonnes” affirme le fromager de la coopérative des Frenelots. Un comté pèse

“Le coût varie entre 60 000 et 100 000 euros.”

100 000 euros. “En fonction des options, le coût de cet équipe- ment varie entre

capable de déplacer les meules et de les retourner. Cet orga- nisme a travaillé en partena- riat avec l’Institut de Produc- tique de l’Université de Franche- Comté qui a développé un concept. C’est la société Évoli de Franois qui a fabriqué le pro- totype présenté récemment à Bouclans à l’ensemble de la pro- fession. “Il existe déjà des robots dans les grandes caves. Mais ils coûtent entre 150 000 et 200 000 euros. C’est un investissement inaccessible pour les coopéra- tives de taille moyenne” explique Claude Vermot-Desroches, le

60 000 et 100 000 euros.” C’est le prix à payer par les coopératives pour soulager le travail du fromager sans déna- turer ce métier artisanal. La mécanisation des tâches a aus- si un autre objectif : ouvrir la profession aux jeunes et en par- ticulier aux femmes qui peuvent difficilement exercer le métier de fromager compte tenu de toutes les contraintes physiques qu’il comporte. Pourtant, il semble que les fruitières ne se pressent pas encore au portillon pour investir dans le manipu- lateur à comté.

manifestation la revivront à travers ce docu- mentaire qui séduira également tous les amateurs de chevaux et de nature. Chacun découvrira le Haut-Doubs sous un regard différent et original. Un D.V.D. sur “la route des vins et du comté”

P endant trois jours, caméra au poing, Nicolas Siron a suivi la manifesta- tion “La route des vins et du com- té” qui s’est déroulée à Levier les 25, 26 et 27 août. Le réalisateur de Vil- lers-le-Lac, responsable de la société Digi- tal Média Productions, a tiré un documen- taire de 52 minutes de cet événement qui réunissait sur 60 hectares, plus de 400 che- vaux de 9 races différentes. Il est désor- mais disponible en D.V.D.

Ces images sont un hommage rendu au cheval de trait que l’on voit évoluer dans différentes épreuves spectaculaires com- me l’endurance, les labours, les courses de chars, guidé par des meneurs agiles. On mesure toute la puissance de l’animal. Le tout est agrémenté d’images sur le pay- sage du Haut-Doubs filmées entre Maîche et Levier, berceau du cheval de trait com- tois. Le D.V.D. comporte un certain nombre de bonus. Ceux qui ont participé à cette

D.V.D. disponible au prix de 20 euros sur commande à Digital média Productions 1, rue Belle rive 25130 Villers-le-Lac Tél. : 03 81 68 06 05 — 03 81 89 58 74

Physique le métier de fromager !

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V A L D E M O R T E A U

Patrick Chopard-Lallier, le passager du vent Villers-le-Lac À 41 ans, le pilote de Villers-le-lac est champion du monde par équipe de deltaplane. Il s’apprête maintenant à relever un nouveau défi : par- tir du Meix Musy et voler pendant 300 km en direction du sud.

Un atelier “déco” au C.A.T. de Morteau Social Le Centre d’Aide par le Travail vient de lancer un atelier déco- ration qui vient notamment de décorer l’horloge Alonet mise en jeu lors du récent Téléthon mortuacien.

S on delta, c’est un peu comme sa moitié. Tous les deux sont insépa- rables. En 27 ans de pra- tique, Patrick Chopard-Lallier a passé environ 2 700 heures (1 350 vols) pendu sous son aile à regarder le monde d’en haut. “C’est l’activité aérienne qui res- semble le plus au vol de l’oiseau” affirme le pilote expérimenté. Se laisser porter par les vents, sans moteur, dans ces condi- tions, la liberté doit avoir une autre saveur en altitude. Elle est encore différente lorsqu’il s’agit d’une compétition où au plaisir de voler s’ajoute un enjeu : gagner. À 41 ans, Patrick Chopard-Lal- lier est membre de l’équipe de France de deltaplane. En mai dernier, il était avec ses acolytes à une quarantaine de kilomètres d’Orlando en Floride pour par- ticiper aux championnats du monde de la discipline. Il faut le reconnaître, pendant ce temps- là dans l’Hexagone, on se pré- occupait davantage de la santé de Zizou et de sa bande mal engagée dans le mondial de foot- ball, que du parcours des bleus dans le ciel américain. Et pour- tant, ces oiseaux-là ont donné des ailes au coq tricolore en rem- portant les championnats du monde par équipe devant deux nations coriaces, l’Autriche et l’Italie. “Ça faisait des années qu’on se bagarrait pour ça” lâche d’un ton revanchard le deltis- te de Villers-le-Lac, membre du club les Ailes du Val. Une compétition de delta, c’est un peu comme une régate en mer. Toutes les ailes partent en même temps (à Orlando elles étaient tirées par des U.L.M.). Les pilotes doivent parcourir une distance variant de 120 à 200 km le plus vite possible, en suivant un parcours précis. La vitesse

Patrick Chopard-Lallier lors des championnats du monde en Floride.

moyenne est de 50 km/h. “C’est une course en peloton. La dif- férence se fait dans les derniers kilomètres. C’est là qu’on décide d’aller le plus vite. On passe la ligne d’arrivée à 50 m du sol à plus de 100 km/h” indique Patrick Chopard-Lallier. Voilà un sport grisant et spectaculai-

pe de France en 1985. Cet hom- me-là a volé au-dessus de l’Aus- tralie à plusieurs reprises, de l’Italie, de la Suisse ou encore de l’Autriche. En 2002, certains se souviennent sans doute qu’il s’était envolé duMeix Musy pour se poser 261 km plus loin à Valence. C’était le 10 ème plus long

De gauche à droite, Fabienne, Didier, Sandrine Greusard l’éducatrice et Angélique, piliers de l’atelier de décoration du C.A.T. de Morteau.

L’ ambiance est stu- dieuse. À l’extérieur, un homme s’affaire devant une table bas- se, une ponceuse à la main. Dedans, une jeune dame s’ap- plique à peindre en blanc une planche à découper tandis qu’à l’arrière de la pièce, concentrée, une troisième finit de peindre un délicat escargot sur un meuble. Le travail dans l’atelier de déco- ration nouvellement installé au C.A.T. bat son plein. Sandrine Greusard, éducatrice technique spécialisée est là pour veiller sur le travail de ces handicapés dans cet atelier qui regroupe cinq personnes. “L’activité déco- ration a été officiellement lan- cée il y a un mois et demi, pré-

vol en delta en France. Mais dans ce domaine, les records tombent sou- vent et Patrick Chopard- Lallier compte bien battre le sien. Il s’est fixé comme objectif de pas- ser la barre des 300 km

cise Didier Bertrand, le chef d’atelier du C.A.T. Cet atelier se spécialise dans la décoration de meubles, soit des meubles de réparation, soit des objets que les gens peuvent nous deman- der de décorer à leur goût.”

teau. “Outre la décoration de meubles, nous pouvons propo- ser aussi la réalisation de fresques sur toiles pour décorer une salle de mariage par exemple” ajoute Sandrine Greu- sard.

re ! Les deltas sont des petits bijoux de tech- nologie. L’aérodyna- misme est parfaite- ment étudié. Ces ailes qui se rapprochent “le plus du planeur” coû- tent entre 10 000 et

“Ça faisait des années qu’on se bagarrait pour ça.”

Fabienne Perrey, l’une des travailleuses, a décoré l’horloge que la maison Alonet avait offerte à la tombola du récent Téléthon à Mor- teau. Durant tout le week-end, les réalisa-

Les ateliers du C.A.T. de Morteau emploient au total 71 personnes handicapées. L’atelier de montage travaille notamment pour des entreprises comme Klaus, la Fabi ou enco-

“Nous pouvons proposer aussi la réalisation de fresques.”

en direction du sud en partant toujours du Meix Musy, le som- met fétiche des deltistes du Haut- Doubs. “C’est un cheminement raisonnable” estime le pilote qui se lancera peut-être dans cette aventure au mois de juin. La perspective de ce nouveau défit lui donne déjà des ailes. T.C.

13 000 euros et pèsent en moyen- ne 43 kg. Tout l’équipement du pilote est profilé : du casque jus- qu’au boîtier qui abrite les ins- truments de vol, en passant par le harnais. Il faut offrir le moins de résistance possible à l’air. L’expérience de chacun fait le reste. Celle de Patrick Chopard- Lallier commence à compter. Il a intégré la première fois l’équi-

tions du C.A.T. ont été exposées en vitrine de la bibliothèque de la rue Barral à Morteau. Il y a quelques mois, les travailleurs du C.A.T. avaient réalisé la fresque qui décore actuellement l’entrée de la M.J.C. de Mor-

re les moulins à poivre Peugeot. L’atelier décoration complète ainsi le savoir-faire de ces tra- vailleurs aussi discrets qu’ef- ficaces. J.-F.H.

Devenez des cousins du monde Solidarité Un Mortuacien vient de lancer un concept de solidarité innovant pour tisser des liens de solidarité entre nous et l’Afrique. L’objectif est de soutenir l’envie d’entreprendre sur ce continent.

C’ est une initiative origi- nale que vient de lan- cer Vincent de Chassey. Ce Mortuacien, banquier de pro- fession, a créé l’association Cou- sins du Monde dont l’objectif est de tisser des liens de solidarité entre les habitants du Haut- Doubs pour commencer et des habitants de pays d’Afrique afin de les aider à entreprendre. Sur ce continent, il est fréquent que de petits producteurs se regroupent pour financer leur activité suivant le principe de la tontine. Chaque mois, ils se réunissent pour déposer une épargne égale pour tous. “Cet- te épargne collective est immé- diatement prêtée à l’un des

convoyés en Afrique pour abon- der les finances des petits pro- ducteurs. “C’est un des membres du groupe qui trans- portera directement en Afrique l’argent col- lecté ” Le voyageur pourra ainsi voir com- ment sont utilisés les fonds sur le terrain par le grou- pe de cousins artisans. Afin d’expliquer au grand public son système qui est incompa- rable au fonctionnement des grandes O.N.G., Vincent de Chassey prévoit d’organiser en janvier une réunion d’informa- tion.

membres du groupe qui finan- cera ainsi son activité produc- trice (couture, teinture, petite

culture…) et rembour- sera le prêt au terme de six mois. Le mois suivant, c’est un autre qui bénéficiera de l’épargne collective”

Voir comment sont utilisés les dons.

indique Vincent de Chassey. Dans son projet, il propose aux personnes du Haut-Doubs de se regrouper par petits groupes de dix pour reproduire le même système d’épargne. En revanche, le but de cette tontine ne ser- vira pas à financer des activi- tés en France. Les fonds col- lectés (entre 120 et 150 euros par an et par personne) seront

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Les ailes delta sont des petits bijoux de technologie.

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D O S S I E R

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Au moment même où les files de voitures continuent à s’al- longer au passage du Col-des-Roches se précise un mouve- ment probablement moins visible mais plus pernicieux et concer- nant l’implantation des entreprises du Haut-Doubs sur le ter- ritoire suisse. Sur le plan purement économique, on ne pour- rait reprocher à un chef d’entreprise de profiter des conditions d’installation proposées par un pays qui, selon beaucoup, béné- ficie des avantages de l’Union Européenne sans en subir les contraintes. L’idéal serait que la Suisse adhère à l’Europe, à défaut de pouvoir l’annexer. Plus sérieusement, quelle est l’am- pleur des délocalisations industrielles sur Suisse ? Comment peut-on rééquilibrer les distorsions de concurrence pénalisant le tissu économique du Pays Horloger ? Dossier. DÉLOCALISATIONS : le Haut-Doubs sous pression suisse La Suisse : terre promise des industries françaises ? Conjoncture

plusieurs P.M.E. du Val de Mor- teau et du plateau de Maîche spécialisées dans le polissage et le décolletage seraient sur le point d’ouvrir des ateliers du côté du Locle et des Verrières- de-Joux notamment. “Le polis- seur est probablement l’opéra- teur qui manque le plus à l’hor- logerie suisse” , observe Pierre Hilpold. Une implantation en Suisse dans ce secteur permet également d’éviter les formali- tés douanières complexes se rap- portant à l’utilisation de métaux précieux comme l’or ou l’argent. Le phénomène “ start up ” reste toujours d’actualité. La vitalité de l’horlogerie haut de gamme offre des opportuni- tés à de jeunes horlogers fron- taliers qui profitent des condi- tions d’installation très propices au lancement d’une activité. Sans pour autant virer au catas- trophisme, l’évolution de la situa- tion côté français suscite néan- moins bien des craintes. Étien- ne Boyer, le président de l’U.I.M.M. s’inquiète de l’avenir du tissu industriel du Haut- Doubs. Il voit dans la fuite de main-d’œuvre vers la Suisse, encore facilitée depuis l’accord bilatéral sur la libre circulation des personnes, un risque d’as- sèchement du vivier de com- pétences local susceptible de conforter les entreprises dans leur projet de délocalisation. “Des ajustements s’imposent sur le plan de la fiscalité des entre- prises, de la prise en charge de la formation, du statut du chô- meur frontalier” , explique-t-il. Une ligne de conduite partagée par Daniel Ganahl, le secré- taire du M.E.D.E.F. Franche- Comté. “On ne peut pas conti- nuer à cumuler les avantages des systèmes suisses et français. Il faut aller vers plus de réci- procité” , indique-t-il. Daniel Ganahl regrette que les entre- prises n’aient pas été consultées lors de la signature des accords bilatéraux. F.C.

Même si on ne peut pas encore parler d’un véri- table rush des entreprises, le sujet est d’actualité avec plusieurs délocalisations partielles d’entreprises fran- çaises vers la Suisse. Après la main-d'œuvre, risque-t- on d’assister à un transfert du tissu industriel local de l’autre côté de la frontière ?

S elon l’enquête réalisée en 2005 par la C.C.I. International auprès de 710 entreprises industrielles ou de ser- vices à l’industrie de plus de 10 salariés du Doubs, la Suisse concentre la moitié des projets d’implantations en Europe occi- dentale. Un chiffre qu’il convient de relativiser en sachant que l’attractivité de cette partie du continent européen décline for- tement puisqu’elle ne représente plus que 11 % des projets d’im- plantation. Ce recul s’opère au profit des Pays d’Europe Cen- trale et Orientale (44 %), l’Asie (20 %) et le Maghreb (10 %). Les secteurs les plus concernés sont principalement industriels. Les entreprises issues de la métallurgie, de l’industrie auto- mobile, de l’horlogerie, des machines et des équipements représentent déjà 60 % du total des implantations existantes. Sur le plan des perspectives de transfert, cette part relative tend à s’accroître aux alentours de 66 %. Les raisons qui poussent les entreprises du Doubs à envisa- ger une installation en Suisse sont relativement simples : une fiscalité attractive, du person- nel compétent composé en gran- de partie de frontaliers et un coût social inférieur à celui de la France. À compétences égales, les salaires nets sont de 50 à 60 % supérieurs aux salaires français, le coût de l’heure de travail pour un employeur en Suisse et en France est le même. Le taux de charges sociales au- dessus du salaire brut est de l’ordre de 11 % en Suisse contre

50 % en France. Ces conditions semblent donc bien alléchantes. Cependant, l’installation d’en- treprises étrangères en Suisse n’est pas un phénomène nou- veau en soi tout comme il ne tend pas à s’accélérer. “Il sem- blerait exagéré de parler d’un rush des entreprises françaises sur la Suisse” , commente Ber- nard Aellen. Le responsable du service de la promotion écono- mique du canton de Neuchâtel distingue deux modes d’im- plantations. Le premier s’ins- pire du principe des start-up et procède d’ouvriers frontaliers qui après une expérience sala- riée se sont mis à leur compte pour fonder parfois des entre- prises très renommées à l’exemple de Claret au Locle. Le second relève des stratégies de grands groupes internatio- naux, Richemont ou L.V.M.H., propriétaires de marques pres- tigieuses comme Cartier, Tag Heuer ou Zénith. “Par le biais des rachats, on se rend compte que plusieurs groupes sont direc- tement ou indirectement fran- çais.” Au-delà des avantages fiscaux et sociaux, l’horlogerie suisse haut de gamme dispose d’un for- midable atout avec son fameux Swiss Made. “Le simple fait de réaliser en Suisse est une garan- tie de pouvoir bénéficier du fameux label” , confirme Pierre Hiltpold, le directeur de la chambre de commerce de Neu- châtel. À l’échelle du Pays Hor- loger, en France, les entreprises tentées ou qui envisagent de s’implanter partiellement en Suisse restent très discrètes sur leur projet. D’après nos sources,

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