Journal C'est à Dire 97 - Janvier 2005
V A L D E M O R T E A U
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Cet avis tient lieu d’invitation à tous les donneurs et nous comptons sur votre présence. Le verre de l’amitié sera offert à la suite de cette réunion. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE des DONNEURS DE SANG du canton de MORTEAU SAMEDI 5 MARS À 19H30 Sa l l e des f ê t es MORTEAU
Justice
Deux plaintes ont été déposées à l’encontre du président d’Espace Mor- teau suite à des dysfonctionnements relevés dans la gestion des contrats emploi solidarité. Le président dément. La brigade financière enquête. Du rififi à Espace Morteau
U ne enquête est ouverte à Espa- ce Morteau suite à une double plainte déposée en juillet der- nier par deux employés (dont un a quitté ses fonctions). Ils mettent directement en cause le prési- dent de la structure suite à des dysfonc-
quête. Les informations plus précises sont pour linstant tenues confidentielles par cette instance judiciaire qui poursuit le tra- vail de recherche afin détablir ensuite les éventuelles responsabilités dans ce dos- sier. Préalablement à ce dépôt de plainte, une lettre avait été envoyée au procureur
explique également ne pas être officielle- ment au courant de ces deux plaintes. En marge de cette affaire, on peut aussi rappeler quen octobre 2000, deux membres du conseil dadministration ont démissionné de leur poste en signe de désaccord avec la gestion dEspace Morteau pratiquée par le président. Il apparaîtrait quentre 1984, date de la création de lassociation Mor- teau Loisirs Vacances et 2003, les assem- blées générales nauraient a priori jamais été faites conformément aux statuts qui régissent les associations loi 1901. Le conseil dadministration serait resté inchangé depuis son origine. Affaire à suivre. ! T.C.
Morteau
Le 28 février, Anita Lonvis ouvre un salon de thé et de petite restauration à Morteau, au 25 rue de la Chaussée. Un Opéra rue de la Chaussée
tionnements relevés dans la ges- tion des C.E.S. (contrats emploi solidarité). La gendarmerie de Morteau a mené les premières investigations
de la République de Besançon par une partie du personnel pour lui demander dengager un contrôle sur la gestion des C.E.S. Contac- té par nos soins, le président dEs-
La situation est régularisée.
dans cette affaire qui nen est quà ses débuts. Selon nos sources, le dossier est aujourdhui entre les mains de la brigade financière de Dijon qui doit poursuivre len-
pace Morteau affirme avoir régularisé la situation après avoir fait une erreur. Il aurait réagi sans attendre suite au cour- rier envoyé au procureur. Le président
E t si on lappelait LOpé- ra ! Comme le gâteau ou comme lopéra de Marseille où étudie ma fille. Finalement, ce nom sest impo- sé presque de façon naturelle à Anita Lonvis qui a baptisé ain- si son salon de thé et petite res-
une nouvelle page de lhistoire de ce bâtiment. Une histoire de goût. Nous allons proposer des pâtisseries à consommer sur pla- ce où à emporter. Notre objec- tif est dêtre ouvert le midi car on va faire de la restauration rapide à base de salades, pizzas,
tauration. Et puis cette dénomination est bien adaptée aux activités annexes de cette femme de 41 ans, professeur de danse à la M.J.C.
sandwiches, tarte- lettes, etc. dit-elle. Juste de quoi com- bler un petit creux. LOpéra sera ouvert tous les jours de 7 h 30 à 19 heures, sauf
Proposer des pâtisseries à consommer sur
place où à emporter.
LOpéra ouvre ses portes le 28 février. Il est situé au 25, rue de la Chaussée au carrefour avec la rue de la Glapiney. Ladres- se est connue des Mortuaciens. Cest là que se trouvait le café Bonnet, lieu de rendez-vous des habitants après la cérémonie dominicale. Plus tard, il devien- dra le Surabaya, ladresse bran- chée de la jeunesse locale. Lendroit était inoccupé depuis près de 8 ans. Après deux mois de travaux, Anita Lonvis écrit
le mercredi. Pour Anita Lonvis, créer son propre salon de thé est un peu une sorte de retour aux sources. Issue de lécole hôtelière, elle a travaillé longtemps dans la restauration, tout en partageant son temps avec sa passion : la danse. Cest promis elle conti- nuera à mener de front ses deux activités. !
Renseignements : 03 81 67 27 02
Le dossier Espace Morteau est entre les mains de la brigade financière de Dijon.
Morteau
La manufacture Camille Mercier serait à nouveau en vente
Les bâtiments de l’ancienne société d’horloge- rie Camille Mercier à Morteau sont vides depuis plus de 20 ans. Le propriétaire des lieux serait prêt à s’en séparer une fois de plus.
L e spectre de la vente du bâtiment de lancienne entreprise Camille Mer- cier ressurgit. Son propriétaire qui vit là, déclare vouloir prendre une décision dans les 10 jours à venir. Cette friche industrielle qui se décrépit va peut-être enfin trouver preneur. Car depuis que la manufacture dhorlogerie a cessé son activité à la fin des années 70, les locaux se dégra- dent. Le symbole dune époque florissante de lindustrie mor- tuacienne fait grise mine rue de lHelvétie, en bas de ville. Dans sa démarche de valorisa- tion du centre de Morteau, la municipalité souhaiterait que cette usine désaffectée fasse lobjet dune opération de réno- vation. Elle est classée en zone U.A., ce qui veut dire quelle peut être reconvertie en loge- ments. Pour cela, il faudrait que le ven-
deur et les acquéreurs poten- tiels trouvent un terrain den- tente sur le prix de ces murs construits dans les années 50. À plusieurs reprises, des agences et des promoteurs immobiliers ont fait des appels du pied. On a cherché des compromis, mais en vain. Cela fait 15 ans quil dit vouloir sen séparer indique un professionnel de limmobi- lier. Mais à chaque fois, les négo- ciations se sont soldées par un échec. Nous lavons visité il y a 2 ans. Le propriétaire en vou- lait près de 450 000 euros. Cest beaucoup trop cher au regard des travaux de rénovation néces- saires pour le remettre en état indique une agence mortua- cienne. Franchement, ça ne vaut pas plus de 300 euros du m 2 . Certains professionnels de la place estiment que ce produit ne mérite pas un investissement supérieur à 150 000 euros. À
Lancienne manufacture dhorlogerie Camille Mercier est considérée comme une verrue dans le bas de ville de Morteau.
lintérieur, cest en piteux état. Tout est imbriqué. Une partie du bâtiment est même inutili- sable. On peut toujours faire quelque chose mais cest très dif- ficile remarque un promoteur. Un autre propose de le raser,
tout simplement. Pour linstant, lancienne manu- facture dhorlogerie est bien debout, plantée entre le champ de foire et la rue de lHelvétie. Elle est propriété privée, et il faut faire avec. !
Anita Lonvis partage son temps entre le salon de thé et la danse quelle enseigne à la M.J.C. de Morteau.
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