Quelle ville?

Mais il manquait non seulement une vue d’ensemble, mais aussi une maturité dans l’expression des besoins réels d’une vie collective apprentie d’un monde vraiment nouveau. Distribuer des parcelles de territoire à des expérimentations d’approches différentes de l’habitat idéal, sans accord préalable sur une cohésion et une harmonie directrice – orientation, volumes, rythmes, présences de la Nature – tenait plus de l’exposition ou de la démonstration pratiques que d’une création durable et porteuse de sens.

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Les formes idéales, les formes parfaites, existent déjà sur leur propre plan.

Elle avait souhaité que ce soit la vie même qui, s’éclairant, s’illuminant, s’unifiant, découvre et créé ses formes nouvelles et ses nouveaux modes de fonctionnement, à la rencontre de la perfection supérieure. C'est la rencontre qui est nécessaire, c'est la rencontre qui est réellement créative. Chercher à imposer à la vie des formes idéales dont on a l’intuition est un exercice voué à l‘échec, l’abandon ou la transgression. C’est la vie même qui doit évoluer et rechercher des formes qui correspondent à ses progrès et ses découvertes et alors seulement l’idéal peut-il lui proposer des réponses et de nouvelles harmonies.

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