Quelle ville?

R., alors qu’il reprenait les rênes, relativisées, qui lui étaient présentées, s’était déjà impatienté de la présence de grands arbres en bordure de l’Amphithéâtre. Peu à peu devint claire son intention de revenir à une conception visuelle épurée de l’architecture du temple central. L’une des premières versions de la Galaxie, au lieu d’un vaste parc entourant l’Ovale de l’autre côté d’un cours d’eau, figurait un grand lac, de manière à ce que rien n’obstrue la vue du Symbole. Mais déjà, presque sur toute la circonférence de l’aire de la Paix (quelques parcelles de terre n’avaient pu encore être acquises), et avec son accord initial, les contours et les arbres déjà adultes des jardins extérieurs dispensaient leur vivante harmonie et tous, résidents, visiteurs, enfants, aimaient à s’y trouver. Comment pourrait-il réhabiliter le concept et la fonction d’un grand lac directement bordé par les premiers hauts bâtiments de cette ville qui semblait lui avoir échappé ? Son instinct créateur se sentait freiné, entravé, alourdi de tous côtés : par les exigences de perfection de l’équipe sur le chantier du temple, qui coûteraient des années de travail supplémentaire, alors qu’il se serait plutôt servi de matériaux plus légers et temporaires qui selon lui laisseraient plus de liberté évolutive à l’avenir ; par les complexités de la situation collective et la diversité des approches et des interprétations d’une planification urbaine ; par les lenteurs administratives et les disputes perpétuelles au sujet de l’organisation et des règles communautaires.

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A nouveau, après un long intervalle, s’affairaient autour de Son temple des centaines d’ouvriers, venus pour la plupart des environs immédiats ; mais cette fois-ci, ils se joignaient à des métiers plus qu’à une main d’œuvre générale, encadrés et accompagnés par les équipes permanentes de volontaires, et chaque foyer d’activité vibrait d’une énergie particulière –

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